VIE DE  NAPOLÉON

— FRAGMENTS —

 

PAR DE STENDHAL (HENRY BEYLE)

PARIS - CALMANN LÉVY - 1882.

 

 

AVANT-PROPOS.

PRÉFACE.

I. État de l'opinion publique en France en 1794. — La Corse : ses mœurs, sa lutte contre Gênes et contre la France. — Parallèle de Paoli et de Napoléon. — La famille Bonaparte. — MM. de Marbeuf et de Narbonne. — Napoléon à Brienne.

II. Napoléon à Valence. — Imperfection de son éducation. — Ses erreurs en politique. — Il tient garnison à Auxonne. — Son début comme auteur. — Imprime à Avignon la brochure intitulée : Le souper de Beaucaire. — Révolution française : Comment elle est envisagée à l'étranger. — Troubles politiques et insurrections à l'intérieur. — Énergie de la Convention. — Napoléon chef d'un bataillon de la garde nationale en Corse. — Il se rend à l'armée devant Toulon, pour y prendre le commandement en chef de l'artillerie.

III. Napoléon général de brigade à l'armée d'Italie, reçoit une mission pour Gênes. — Il est mis en état d'arrestation ; sa belle justification. — Vient à Paris, y est destitué, son dénuement est extrême. — Note sur Napoléon par une femme. — Seconde note par une autre femme. — Rapports de Napoléon avec M. de Pontécoulant. — Considérations générales sur la situation de la France. — Journée du 1er prairial an III (20 mai 1795). — Expédition de Quiberon. — Constitution de l'an III. — Combat naval d'Ouessant. — Journée du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795).

IV. Napoléon prend le commandement de l'armée d'Italie, à son arrivée à Nice, le 27 mars 1796. — Dénuement absolu de cette armée. — Bonaparte demande au Sénat de Gênes réparation de l'attentat commis sur la frégate la Modeste. — Beaulieu remplace Devins dans le commandement de l'armée autrichienne en Italie. — La campagne s'ouvre le 10 avril 1796. — Montenotte. — Millesimo. — Dego. — Saint-Michel. — Mondovi. — Armistice de Cherasco.

V. Considérations sur la situation et les opérations des armées françaises en Allemagne, en 1796. — Pichegru. — Moreau. — Jourdan.

VI. Passage du pont de Lodi.

VII. Misérable état de l'armée d'Italie. — Lettre de Napoléon au Directoire, du 14 mai 1796. — Milan, la Lombardie : ses mœurs, ses dispositions à l'égard des Français. Révolte à Pavie. — Bonaparte quitte Milan le-24 mai. Le 30, l'armée française passe le Mincio. — Beaulieu se retire au delà de l'Adige.

VIII. Réflexions sur l'état moral de l'armée française en Italie. — Venise : ses habitudes sociales, sou gouvernement. — Masséna entre à Vérone le 3 juin 1795. — Le général Serrurier est chargé du blocus de Mantoue.

IX. Bonaparte entre à Bologne le 19 juin 1796. — Armistice signé à Foligno le 24. — Occupation d'Ancône et de Livourne. — Bonaparte va visiter le grand duc de Toscane à Florence, le 1er juillet.

X. Description du lac de Garde et de ses environs. — Gallé des soldats français. — Le génie militaire de Napoléon se développe et grandit au milieu des circonstances les plus périlleuses. — Wurmser remplace Beaulieu dans le commandement de l'armée autrichienne en Italie. Napoléon est obligé de lever le siège de Mantoue. Madame Bonaparte manque d'être prise par les Autrichiens. — Surprise de Lonato. — Bataille de Castiglione.

XI. Bataille de Roveredo.

XII. De l'art militaire.

XIII. Occupation de Modène par les Français. — Bologne et Ferrare forment l'une des deux républiques cispadanes, Reggio forme la seconde. — Occupations de Bonaparte depuis le combat de Saint-George jusqu'à l'attaque de Caldiero. — Le général Gentili débarque en Corse, le 19 octobre 1796.

XIV. Embarras de Bonaparte au sujet des fripons qui occupaient la plupart des emplois administratifs à l'armée d'Italie. — Le Directoire envoie le général Clarke au quartier général, pour y observer la conduite de Napoléon.

XV. Bataille d'Arcole.

XVI. Portraits des généraux : Berthier, Masséna, Augereau, Serrurier.

XVII. Retour de Napoléon à Milan, le 19 septembre 1796. — Sa profonde haine pour les fournisseurs.

XVIII. Intervalle d'Arcole à Rivoli (du 18 novembre 1796 au 14 janvier 1797). — Situation politique de la France ; attitude des différents partis ; faiblesse du Directoire. Effroi occasionné à Vienne par la défaite d'Arcole ; grands efforts de l'Autriche pour en atténuer les résultats. — On croit Napoléon empoisonné ; malgré de grandes souffrances, son activité redouble ; origine de sa maladie.

XIX. Fermentation révolutionnaire dans les États de terre-ferme de la république de Venise. — Bataille de Rivoli. — Bataille de la Favorite.

XX. M. Biogi, jeune peintre français ; beau caractère, noblesse et simplicité.

XXI. Fin des temps héroïques de Napoléon.

XXII. Les Jacobins et Fouché.

XXIII. Chute de Napoléon. — Berthier. — Le comte Daru.