PARIS - ALBERT FONTEMOING - 1904.
PRÉFACECHAPITRE PREMIER. — LES ANTILLESCHAPITRE II. — GILETTE ET UTELLECHAPITRE III. — TOULONCHAPITRE IV. — LE COMBAT DES ARÈNESCHAPITRE V. — LA REDOUTE ANGLAISECHAPITRE VI. — PERPIGNANCHAPITRE VII. — MILHAUD ET SOUBRANYCHAPITRE VIII. — L’ARMÉE DES PYRÉNÉES-ORIENTALESCHAPITRE IX. — DAGOBERTCHAPITRE X. — LE BOULOUCHAPITRE XI. — COLLIOURE ET BELLEGARDECHAPITRE XII. — LA FONDERIE ET LE LLOBREGATCHAPITRE XIII. — RIPOLL ET BELLVERCHAPITRE XIV. — SAINT-LAURENT-DE-LA-MOUGACHAPITRE XV. — NÉGOCIATIONSCHAPITRE XVI. — LA MONTAGNE NOIRECHAPITRE XVII. — DUGOMMIERPRÉFACEFaire une biographie de Dugommier, c’était étudier les premières campagnes de la Dévolution, traiter un sujet qui nous est cher, et, malgré les travaux de nos devanciers, il y avait nombre de détails à trouver et à fixer. L’ouvrage d’ensemble que nous présentons au public ne sera donc pas inutile, et nous avons lâché qu’il fût à la fois complet et clair. On voit d’abord comment Dugommier, chef du parti patriote des Antilles, est contraint de se réfugier en France et comment il reçoit le grade dégénérai de brigade. Deux succès qu’il obtient à l’armée d’Italie, à Utelle et à Gilette, lui valent le commandement de l’armée dite armée révolutionnaire qui assiège Toulon. Le combat des Arènes et l’enlèvement de la redoute anglaise lui ouvrent les portes de la ville révoltée, de la ville infâme. Le voilà mis à la tête de l’armée des Pyrénées-Orientales. A cet endroit, dans le chapitre intitulé Perpignan, on a cru bon de résumer en quelques pages la campagne de 1793, si confuse, si ignorée, et qu'il faut connaître pour comprendre les événements ultérieurs. Suivent trois chapitres sur la mission des représentants Milhaud et Soubrany qui secondent activement Dugommier, sur les collaborateurs du général et sur l’armée qu'il réussit à réorganiser et à remettre sur pied, sur Dagobert qui s’est rendu maître de la Cerdagne et qui meurt prématurément. Grâce aux représentants, grâce aux troupes qu’il anime de son ardeur, grâce à ses propres combinaisons, Dugommier est vainqueur au Boulou. Il force Collioure et Bellegarde à capituler. Pendant ce temps, sa droite, menée par l’aventureux Augereau, a conquis la Fonderie de Saint-Laurent dans la vallée de la haute Mouga. Les Espagnols attaquent Augereau à la Fonderie, et ils ont le dessous. Pour soulager Augereau, Doppet, â la tête de la division de Cerdagne, pousse une pointe sur Ripoll ; il recule, et l’ennemi essaie vainement de s’emparer de Bellver. Derechef les Espagnols tombent sur Augereau ; derechef ils sont vaincus à Saint-Laurent-de-la-Mouga. Las de la guerre, le gouvernement de Madrid négocie avec Dugommier ; mais les conditions qu’il pose sont inacceptables. Aidé, entraîné par l’énergique représentant Delbrel, Dugommier livre la bataille de la Montagne Noire où il périt. Un dernier chapitre contient un jugement équitable, pensons-nous, et impartial sur l’héroïque Guadeloupéen, sur ses talents et son caractère. |