PARIS - FURNE ET Cie – PAGNERRE - 1869.
LIVRE SIXIÈME (SUITE) CHAPITRE VIII. — Le Feuillantisme.Mobilité nationale. — Subit affaissement du Paris révolutionnaire. — Marat dans un nouveau souterrain. — Formation du club des Feuillants. — Extrême modération des Jacobins. — Lettre de Pétion à ses commettants. — Politique de Robespierre. — Mouvement du jacobinisme dans toute la France. — Les Feuillants conspués par les ultra-royalistes. — Bureaux d'émigration. — Situation embarrassée des Constitutionnels.CHAPITRE IX. — Complications diplomatiques.Monsieur à Bruxelles. — La cour de Coblentz. — Intrigues de Calonne. — Circulaire de Padoue. — Négociations secrètes entre la Prusse et l'Autriche. — Théroigne de Méricourt et Léopold. — Entrevue du roi de Suède et de Bouillé à Aix-la-Chapelle. — Lettre du comte de Gouvernet à Bouillé. — Mémoire envoyé au comte d'Artois, par ordre du roi, pour l'inviter à rentrer en France. — Les Constitutionnels, conseillers de la reine. — Mission de l'abbé Louis à Bruxelles. — Décret contre l'émigration. — Paix conclue entre l'Autriche et la Porte ; puis, entre la Porte et la Russie. — Lettre inédite de la reine à l'empereur d'Autriche. — Les Constitutionnels en négociation avec Léopold. — Monsieur et le comte d'Artois poussent Frédéric-Guillaume à la guerre. — Bouillé appelé à Pillnitz. — Entrevue de l'empereur d'Autriche et du roi de Prusse à Pillnitz. — Le comte d'Artois arrive sans avoir été invité. — Déclaration de Pillnitz, purement comminatoire. — Adhésion de l'Espagne et des principaux souverains de l'Italie. — Neutralité de l'Angleterre. — Le roi de Suède continue ses préparatifs d'invasion.CHAPITRE X. — La Révolution dans les colonies.Description de la vie coloniale. — La traite. — Assemblée de Saint-Marc à Saint-Domingue. — Barnave, avocat des colons. — Lutte entre Peynier et l'assemblée de Saint-Marc. — Décrets des 8 et 18 mars 1790. — Décret du 12 octobre 1790. — Vincent Ogé ; ses projets. — Le soulèvement des mulâtres comprimé. — Supplice d'Ogé, de Chavannes et de leurs compagnons. — Assassinat de Mauduit. — Affaiblissement du pouvoir métropolitain. — Décret du 15 mai 1791. — La milice bordelaise offre de passer les mers. — Agitation générale dans les colonies. — Fureurs imprudentes des blancs. — Les noirs se soulèvent. — Le magicien Bouckmann. — Plaine du Cap incendiée. — Scènes d'horreurs.CHAPITRE XI. — Fin de l'Assemblée constituante.La révision. — Dernière protestation de Malouet. — Présentation de l'acte constitutionnel à Louis XVI. — Lettre du comte de La Marck au comte de Mercy-Argenteau. — Lettre de Burke. — Opinion de Malouet, de Maury, de Malesherbes, du prince de Kaunitz, sur l'acceptation. — Étrange et secrète entrevue de la reine avec Barnave. — La constitution acceptée. — Sa promulgation. — Le roi et la reine à l'Opéra. — Réjouissances publiques. — Robespierre et Pétion portés en triomphe. — Jugement historique sur l'Assemblée constituante et ses travaux.LIVRE SEPTIÈME CHAPITRE PREMIER. — Élections de 1791.Recommandations du Père Duchesne aux électeurs. — Paris pendant les élections. — Violents débats au sujet de la candidature de Brissot. — Élections de Paris ; leur caractère. — Élections des départements. — Les cendres de Jean-Jacques à Ermenonville, sa statue au Panthéon. — L'Assemblée législative. — Première manifestation de l'esprit républicain. — Rôle des anciens constituants. — Mépris de la Cour pour les nouveaux venus. — Séance d'ouverture. — La famille royale au théâtre.CHAPITRE II. — Les Girondins.Physionomie de l'Assemblée législative. — Comment elle est jugée par Marat. — Retraite de Lafayette. — Bailly remplacé par Pétion. — Manuel et Danton à l'Hôtel de Ville. — Modifications ministérielles. — Madame de Staël. — Narbonne, ministre de la guerre. — Bertrand de Molleville, à la marine. — Cahier de Gerville, à l'intérieur. — Un paysan du Danube à la Cour. — Formation du parti de la Gironde. — Madame Roland.CHAPITRE III. — La Glacière d'Avignon.Le parti de l'armée dans Avignon. — Jourdan. — Sabin. — Tournai. — Les deux Mainvielle. — Les deux Duprat. — La municipalité. — Madame Niel et l'abbé Mulot. — Affaire de Sorgues. — Lescuyer dans l'église des Cordeliers ; sa mort. — Le parti de l'armée maître d'Avignon. — Nuit sanglante. — La Glacière. — Jourdan, juge. — L'assassinat anathématisé par l'assassinat. — Entrée du général Choisy dans Avignon. — La Glacière déblayée ; horrible spectacle. — Arrestation des chefs du parti de l'armée.CHAPITRE IV. — Coblentz.Marat s'élève avec fureur contre l'abolition des titres de noblesse. — Politique de Monsieur. — Contraste entre la cour de Coblentz et celle de France : Louis XVI réduit à manger en cachette. — Ses lettres et proclamations aux émigrés. — Lettre des princes trouvée dans son portefeuille. — Décret contre les émigrés provoqué par Brissot. — Opinion de Condorcet. — Pastoret, et son artificieuse habileté. — Langage sévère de Vergniaud. — Terrible sortie d'Isnard. — Sommation adressée à Monsieur. — Louis XVI écrit à ses frères pour les inviter à rentrer. — Leur réponse. — Lettre insolente de Monsieur à l'Assemblée.CHAPITRE V. — Les faux martyrs.Guerre civile des consciences. — Tableau de la Vendée sous la main des prêtres. — Débats sur les troubles religieux. — Lutte entre deux évêques-jureurs, Fauchet et Tomé. — Opinion de Gensonné. — Théorie des suspects développée par Isnard. — Formation d'un comité de surveillance. — Décret contre les prêtres réfractaires. Le veto délibéré en conseil ; Louis XVI l'emporte.CHAPITRE VI. — Débats sur la guerre.Erreur commise par les historiens qui nous ont précédé. — Robespierre de retour à Paris. — Accueil qu'il reçoit aux Jacobins. — Ses premières paroles au sujet de la guerre. — Discours d'Isnard sur la guerre. — Message de l'Assemblée au roi. — Comment Narbonne, les Constitutionnels, la Cour veulent la guerre. — Visite du roi à l'Assemblée ; secret de l'attitude martiale prise par le pouvoir. — Discours de Brissot aux Jacobins en faveur de la guerre. — Robespierre ramène le calme dans les esprits. — Amère réplique de Brissot. — Camille Desmoulins, les auteurs des Révolutions de Paris, l'Orateur du Peuple, sont de l'avis de Robespierre ; Louvet et Clootz, de l'avis de Brissot. — Vives sorties de Clootz. — Admirable harangue de Robespierre. — Robespierre et Brissot s'embrassent. — Le comte de Ségur à Berlin. — Mission secrète du fils de Custine auprès du duc de Brunswick. — Narbonne trompe l'Assemblée. — Intrigues de madame de Staël. — Les Jacobins entraînés par Robespierre. — Transports excités par Guadet dans l'Assemblée. — Impétueux discours de Brissot sur un office de Léopold. — L'Assemblée décrète que des explications menaçantes seront demandées à l'Empereur. — Léopold se prépare à la guerre. — Critique historique.CHAPITRE VII. — Sans-culottisme des Girondins.Maison militaire du roi. — Les Girondins cherchent à s'appuyer sur le peuple. — Leur manifeste. — Bonnet rouge recommandé par les Girondins. — Le Sans-Culottisme. — Lettre pompeuse de Manuel à Louis XVI ; Carra et son assignat de mille livres ; mot fastueux de Danton sur lui-même. — Tenue simple et grave de Robespierre ; son aversion pour le débraillé révolutionnaire. — Désordres dans les théâtres. — Attaque manquée des Constitutionnels contre les clubs. — Office impérial du 17 février. — Déchaînement des esprits. — Mort de Léopold. — Mort de Gustave III. — La Gironde devient toute-puissante. — Quelques traits du caractère de Brissot. — Rochambeau, Luckner et Lafayette mandés à Paris par Narbonne. — Les trois généraux devant Louis XVI. — Rivalité de Narbonne et de Bertrand de Molleville. — Chute de Narbonne. — Dumouriez, ministre des affaires étrangères. — Sa visite aux Jacobins. — Dumouriez dans les bras de Robespierre. — Amnistie qui couvre les horreurs de la Glacière. — Entrevue de Dumouriez et de madame Roland. — Le ministère des sans-culottes.CHAPITRE VIII. — La Guerre aux rois.Lettres des dames patriotes de Nantes à Dumouriez. — Entrevue de Dumouriez avec la reine. — Tableau du conseil des ministres. — Madame Roland mécontente. — Correspondance diplomatique de Dumouriez avec le cabinet de Vienne. — Lettre de Louis XVI au roi de Bohême et de Hongrie, dictée par Dumouriez. — Note officielle communiquée par M. de Cobentzel. — Erreur commise par plusieurs historiens. — Visite du roi à l'Assemblée. — Enthousiasme guerrier. — Étrange stratagème proposé par Brissot pour hâter le dénouement. — La guerre est déclarée à l'Autriche.CHAPITRE IX. — Philosophie.Deux écoles philosophiques partagent la Révolution. — Malentendu déplorable entre les Montagnards et les Girondins. — Explication politique du théisme de Jean-Jacques et de Robespierre. — Débat philosophique aux Jacobins. — Robespierre s'élève contre les prêtres, et toutes les sectes impies qui usurpent la majesté de Dieu. — Émotion profonde que ce débat produit aux Jacobins. — Glorification des encyclopédistes par Brissot. — Glorification de Jean-Jacques par Robespierre. — Lafayette dénoncé. — Robespierre accusé d'avoir abandonné son poste d'accusateur public. — Guadet lui demande de se condamner à l'ostracisme. — Belle réponse de Robespierre. — Arrêté des Jacobins constatant les insinuations calomnieuses de Guadet et de Brissot contre Robespierre. — Objurgation adressée à Robespierre par le journal de Prudhomme. — Confessions de François Robert. — Marat raconte une entrevue qu'il a eue avec Robespierre.CHAPITRE X. — Les Girondins chassés du pouvoir.Plan militaire de Dumouriez. — Rochambeau et Lafayette, généraux du Feuillantisme.- Luckner peint par madame Roland. — Revers à la frontière du nord. — Bruits de trahison. — FÊTE DE LA LOI. — Démission de de Grave. — Divisions dans le conseil. — Dénonciation d'un comité autrichien, par Carra. — Le juge de paix La Rivière envoyé à la haute cour d'Orléans. — Aveux singuliers de Mallet du Pan. — Correspondance entre Louis XVI et Pétion. — Dénonciation du comité autrichien, à la tribune ; insinuation calomnieuse de Brissot, violemment relevée par le journal de Prudhomme. — Décret contre les prêtres. — Louis XVI, Marie-Antoinette, et le souvenir de madame Lamotte. — Licenciement de la garde royale. — Entrevue de Barnave et de la reine. — Camp de vingt mille hommes aux portes de Paris. — Pétition des huit mille. — Émeute pieuse. — Lettre du ministre Roland à Louis XVI. — Renvoi de Servan, Roland et Clavière. — Indignation des Girondins. — Dumouriez à l'Assemblée ; son sang-froid. — Sa démission.CHAPITRE XI. — Le serrurier Gamain.Visite mystérieuse de Gamain au château. — En retournant à Versailles, Gamain est saisi de douleurs violentes. — Les symptômes d'un empoisonnement se déclarent. — Récit verbal fait par Gamain. — Décret de la Convention qui, plus tard, accuse Louis XVI d'avoir empoisonné Gamain. — Contradiction entre la pétition de ce dernier du 8 floréal an II, et ce qu'il racontait dans les derniers temps de sa vie. — Ce qu'il faut penser de cette sombre aventure. — Comment l'armoire de fer était indispensable. — Mallet du Pan, agent d'une trahison. — Système de corruption adopté par la Cour. — Beaucoup de choses à cacher.CHAPITRE XII. — Le peuple aux Tuileries.Lettre menaçante de Lafayette à l'Assemblée. — Complot tramé chez madame Roland. — Robespierre envoie Chabot dans les faubourgs. — Les exhortations de Chabot combattues par les menées des amis de Brissot, Boisguyon et Girey-Dupré. — Correspondance entre Pétion et le Directoire. — Nuit du 19 au 20 juin. — Caricature qui représente Louis XVI et le duc d'Orléans jouant au piquet. — Ébranlement des faubourgs. — Procession pacifique. — L'officier municipal Mouchet. — Conduite remarquable des Girondins. — Le peuple dans l'Assemblée. — Le peuple sur la place du Carrousel. — Arrivée de Santerre. — Invasion du- château. — Louis XVI et le peuple face à face. — La vérité sur le Tait du roi coiffé d'un bonnet rouge. — Il cède tout sur la forme, rien sur le fond. — Manuel et Dumouriez dans le jardin des Tuileries. — Vergniaud et Isnard accourent auprès de Louis XVI. — Le verre de vin offert à Louis XVI. — Pétion harangue le peuple. — Le 20 juin, acte de badaudisme de la part des Parisiens ; faute de la Gironde ; journée des dupes.CHAPITRE XIII. — La patrie en danger.Suites du 20 juin. — Réaction. — Entretien du roi et de Pétion. — Contre-réaction. — Lafayette à Paris. — Tableau des dangers de la patrie. — Marche des Marseillais ; la Marseillaise. — Décret sur la visite des fédérés. — Licenciement des états-majors. — Admirable discours de Vergniaud sur le danger de la patrie. — Théorie de la dictature par Tomé. — Communication hypocrite faite par la Cour à l'Assemblée. -Motion conciliatoire de Lamourette. — Projet de calomnie par voie de suicide. — Agitation universelle. — L'Assemblée déclare que la patrie est en danger. — Démission en masse des ministres. — La contre-révolution dans trente-trois directoires sur quatre-vingt-trois. — Suspension de Pétion annulée par l'Assemblée. — Les fédérés de Paris. — Scènes d'intérieur au château. — Anniversaire du 14 juillet célébré en 1792. — Adresse des fédérés, rédigée par Robespierre. — La France découverte aux frontières. — Héroïque élan des Français. — Enrôlements civiques. — Les volontaires de 92. — Cri poussé par Robespierre. |