HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

TOME QUATRIÈME

 

PAR M. LOUIS BLANC

PARIS - FURNE ET Cie – PAGNERRE - 1869

 

 

LIVRE QUATRIÈME

CHAPITRE. — Aspect de l'Europe.

La Révolution française dans ses rapports avec ; son cadre. — Avènement de Frédéric-Guillaume II. — Hertzberg, en Prusse. — Portrait de Pitt. — Les patriotes hollandais et le Stathouder. — Harris à la Haye ; ses intrigues ; leurs succès ; le Stathouder, appuyé par l'Angleterre, reste vainqueur. — La Hollande perdue pour les patriotes et pour la France. — Ligue anglo-prussienne. — Catherine II et Potemkin. — Voyage romanesque de l'impératrice à Kherson. — Hetzberg trouble toute l'Europe. — Les Turcs entrent en guerre contre la Russie et l'Autriche, unies ; alternative de revers ; aventure armée de Gustave III ; prise d'Oczakow ; les États de Joseph II ravagés. — Invasion de l'esprit nouveau partout. — Agitation de la Pologne. — Réclamations de la Hongrie. — Le Brabant soulevé. — Ces complications permettent à la Révoution française de grandir, mais bientôt elle devient l'unique préoccupation des rois. — Protestation des princes allemands, possessionnés en Alsace, contre les décrets de la nuit, du 4 août ; Conclusum. — Joseph II ; sa mort. — Origines de la coalition. — Léopold, successeur de Joseph, anime la Prusse contre la Révolution. — Frédéric-Guillaume II livré à la secte des Illuminés royalistes. — Le crédit de Hertzberg, ébranlé. — Impression produite par la Révolution sur les Anglais. — Burke ; Fox ; Sheridan. — Importants ; débats dans la Chambre des Communes sur la Révolution française. — Résumé.

CHAPITRE II. — Les châteaux brûlent.

Les châteaux avant la Révolution. — Haines du village contre l'homme du fief et l'homme de la maltôte ; Mandrin ; ce qui le rendit possible. — Les paysans. — Les mendiants. — Guerre aux châteaux. — Guerra aux bureaux des aides. — Les contrebandiers protégés par la population. — Connivence des municipalités. — Ce qu'on écrivait, devant la porte des châteaux, sur des potences. — Incendies. — La comtesse de Montmorency ; son attitude guerrière. — Brigands salariés par la contre-révolution. — Assassinat du maire de Troyes ; quels furent, les meurtriers. — Les vignerons d'Orléans soulevés. — Le prévôt Bournissac à Marseille. — Retentissement de ces troubles à Paris. — Bailly à genoux devant Louis XVI. — Étrennes nationales bassement offertes. — Noble réserve de Louis XVI.

CHAPITRE III. — Marat bravant le Châtelet.

Le Châtelet. — Importance de cette juridiction ; ses abus. — Esprit politique du Châtelet. — Les jeunes gens du Châtelet peints par Besenval. — Besenval sous la garde de Bourdon (de l'Oise). — Les ennemis de Révolution jugeant les ennemis de la Révolution. — Attitude de Besenval, accusé. Partialité du Châtelet. — Billet mystérieux de Dumouriez à Besenval. — Colère du peuple contre le Châtelet. — Guerre de pamphlets. — Le Châtelet poursuit Marat. — Ligue du Châtelet et de la Commune contre Marat. — Danton et le district des Cordeliers prennent son parti. — L'abbé Sieyès et son projet de loi contre la presse. — Commentaires piquants de Camille Desmoulins — Invasion du district des Cordeliers par la Commune. — La foule aux portes de Marat. — Intérêt passionné du peuple pour lui ; mot terrible de Danton. — Marat sauvé. — Profondeur de son rôle.

CHAPITRE IV. — Serment civique.

L'Assemblée au manège des Tuileries. — Qualifications injurieuses. — Le serf du Jura. — Dispositions des membres du côté droit. — Tristesse habituelle de la reine. — Sentiments de Louis XVI à cette époque. — Sa lettre au grand maitre de Malte. — Conseils de Necker. — Séance royale du 4 février ; discours du roi ; immense enthousiasme ; serment civique prêté par l'Assemblée et parles tribunes ; quatre membres refusent ; le vicomte de Mirabeau brise son épée. — Bailly sur le perron de l'Hôtel de ville. — — Tout Paris prête le serment civique ; la province suit. — Réjouissances extraordinaires. — Serment du duc de Chartres ; le duc d'Orléans envoie le sien, de Londres. — Sombre langage de Loustalot. — Cazalès propose en vain de donner la dictature à Louis XVI pour trois mois. — Avertissements sinistres.

CHAPITRE V. — Le livre rouge.

Le peuple sous l'ancien régime ; sa détresse. — L'existence du Livre rouge dénoncée par Camus. — Baudouin s'offre à l'imprimer gratis. — Nature scandaleuse des pensions. — La Pension de la Lune. — Pensions payées à des mort. — Camus poursuit la remise du Livre rouge ; résistance de Necker ; la remise ordonnée par décret. — Publication du Livre rouge, sa description ; son contenu. — Commentaires, par Camille Desmoulins. — Réclamations du maréchal de Ségur ; réponse accablante du comité. — Attaques de Loustalot et de Camille. — Le nom des Lameth compromis. — Ce que c'était que les ordonnances de comptant. — Le Livre des décisions ; l'Assemblée n'ose pas le publier ; querelle entre Camus et Necker. — Observations de Necker sur le Livre rouge ; plaisanteries cruelles de Camille Desmoulins. — Effet produit sur l'opinion. — La liste des pensions imprimée en caractères rouges. — Récapitulation terrible. — Mot de Loustalot.

CHAPITRE VI. — Tableau des finances. - Les assignats.

État des finances, au commencement de 1790. — Anciens abus ; leurs conséquences. — La situation en chiffres. — Immenses obstacles à surmonter. — Histoire de la caisse d'escompte ; son origine, ses développements, son importance, ses services, ses fautes. — Abus des arrêts de surséance. — Quel usage Necker lit de la caisse d'escompte. — Projet de conversion de la caisse d'escompte en banque nationale. — Ce que ce plan avait de dérisoire, dans la conception de Necker. — Lutte à ce sujet entre Dupont de Nemours et Mirabeau. — Le plan de Necker rejeté. — Projet présenté par Delaborde de Méréville. — Rapport de Le Coulteux de Canteleu, au nom du comité des finances. — Grandes mesures financières proposées. — La vente de quatre cents millions des domaines nationaux est décrétée. — Tous les esprits lancés à la recherche de quelque remède héroïque. — La banque territoriale de Ferrières. — Impression produite par l'émission des idées de Ferrières. — Tous les districts invités à y adhérer par le district d'Henri IV ; Pétion les adopte. — Création d'effets municipaux proposée par la Commune de Paris ; dans quel but. — Les assignats. — Immense portée de leur établissement. — Ce qu'ils promettaient et leurs périls. — Débat sur les assignats ; ils sont décrétés. — Théorie véritable du papier-monnaie.

CHAPITRE VII. — Fureurs des prêtres.

Rapport de Chasset sur l'administration des biens du clergé. — Tableau des résistances cléricales ; refus de concession, nonnes violentées, confréries, neuvaines. — Le roi des mauvais prêtres. — Histoire de la motion d'un chartreux républicain. — Réunion nocturne des évêques et des nobles dans l'église des Capucins. — Orageuse séance du 13 avril. — Le vicomte de Mirabeau et Cazalès insultés par le peuple. — L'abbé Maury rue Sainte-Anne. — Il s'évade, déguisé en soldat. — Décret sur l'administration des biens du clergé. — Coup d'œil sur la polémique du temps. — Pamphlets : Le testament de l'abbé Maury. Séance du 19 avril. — Magnifique serment. — Conciliabules avortés. Les aristocrates mourants. — Protestation des deux cent quatre-vingt-dix-sept. — Lé luthérien Rathsamhausen. — Réponse de Talleyrand au chapitre d'Autun. — Les crosses épiscopales. — Érudition satirique de Camille Desmoulins. — Le fanatisme en province. — Tableau du calvaire à Arras. — Processions de pénitents dans le Languedoc. La chapelle de Notre-Dame de Roqueville. — La France offerte à la Vierge. Actes de résistance. — Les ligueurs de Nimes ; Froment, Folacher, Descombiés. — — Complots dans l'église des Pénitents. — Déclaration des catholiques de Nîmes. — Préludes de guerre civile à Nîmes. — A Montauban, les prêtres et les femmes ; Bordeaux marche sur Montauban. — Scènes de carnage préparées à Nîmes.

CHAPITRE VIII. — Les complots.

Rivalités militaires à Lille, commencement de guerre civile. — Le marquis de Livarot. — Prise des forts, à Marseille. — Meurtre du chevalier de Beausset. — Retentissement de l'aventure de Marseille à Montpellier, à Saint-Esprit. — Mort de M. de Voisins, à Valence. — Histoire de la conspiration Maillehois. — Bonne-Savardin ; son arrestation ; son interrogatoire. — Somnambulisme de Mme Leclerc dé Thomassin. — Complot mystique. — Lettre de la sainte Vierge à Louis XVI. — Caractère de ces intrigues et de ces folies ; impuissantes manœuvres de la contre-révolution.

CHAPITRE IX. — Organisation de la Justice.

De l'histoire des pensées. — Bergasse, adversaire de Beaumarchais. — Beau discours de Bergasse sur l'organisation judiciaire. — Le procureur général Dudon ; affaire du parlement de Bordeaux. — Grands problèmes à résoudre. — Rapport de Thouret sur l'organisation judiciaire. — Établira-t-on des jurés ? Langage de Duport ; le jury adopté au criminel. — Opinions de Duport, de Barnave, de Sieyès, de Robespierre, touchant l'institution du jury, au civil. — Les légistes dans l'Assemblée constituante. — Débats sur la question de savoir si les tribunaux seront sédentaires ou ambulants ; plaisanteries de Camille Desmoulins ; la permanence des tribunaux admise. — Pourquoi des juges d'appel ? — L'inamovibilité des juges rejetée. — L'Assemblée décide à l'unanimité que les juges seront élus par le peuple. — Lutte ardente, à propos de la question d'investiture. — Cazalès ; son portrait ; ses déclamations éloquentes ; solution de la question d'investiture. — Institution du ministère public. — Tribunal de cassation. — Principe des juges consulaires admis. — Admirable création des justices de paix. — Décrets successifs qui organisent les diverses branches de la justice. — Coup d'œil sur l'ensemble. — Décret constitutif du jury. — Belles observations de Loustalot sur la nécessité de l'unanimité des voix, en matière de condamnation. — Œuvre imposante accomplie.

CHAPITRE X. — Une page de la vie de Mirabeau.

Luxe subit étalé par Mirabeau. — Entrevue mystérieuse dans l'hôtel Charost. — Dispositions de la reine à l'égard de Mirabeau. — Lettre secrète de Louis XVI à M. de Beaumont. — Aversion de Necker pour toute tentative de corruption. — Traité entre Mirabeau et la cour par l'intermédiaire du comte de La Marck ; stipulations étranges et honteuses l'archevêque de Toulouse chargé de payer les dettes de Mirabeau promesse d'un million à ce dernier s'il sert bien le roi ; en attendant, il reçoit 6.000 livres par mois. — Débats sur le droit de faire la paix et la guerre. — Nobles paroles du curé Jallet, de Pétion. — Cri échappé dans l'Assemblée au sentiment de la solidarité humaine. — Mirabeau se prononce pour la prérogative royale. — Portrait de Barnave. — Duel politique entre Barnave et Mirabeau. — Barnave porté en triomphe. — Le peuple marque l'arbre où Mirabeau sera pendu. — Tout Paris mugissant autour de l'Assemblée. -On crie dans les rues la grande trahison du comte de Mirabeau. — Suprêmes efforts d'éloquence. — Vote de l'Assemblée. — Manœuvre de Mirabeau. — Chaque parti s'attribue la victoire. — Langage du Journal du Diable. — Appréciations de Loustalot. — Fermentation générale ; journaux brûlés an pleine rue, chasse aux voleurs. — Déchaînement de l'opinion contre Mirabeau ; il est raillé par Camille Desmoulins et menacé de la lanterne par Fréron. — Belle motion de lui, à propos de la mort de Franklin. — Inconcevable mélange de bassesse et de grandeur.

CHAPITRE XI. — Les Calvinistes à Nîmes.

Les Houppes rouges, les dragons volontaires, les cebets. — Rivalité du corps électoral et de la municipalité à Nîmes ; le club des Amis de la Constitution. — Journée du 13 juin 1790, à Nîmes ; guerre civile ; égorgements ; journée du 14 juin. — Embrasement de la campagne. — Les villages catholiques s'arment. — Bandes de protestants en marche vers Nîmes. — L'armée auxiliaire sur l'esplanade de Nîmes. — Dévastation du couvent des Capucins ; massacre de religieux. — Désolation universelle. — Froment, Folacher et Descombiés dans les tours du château. — Négociation entamée et rompue. — Les tours prises d'assaut ; mort de Froment-Tapage. — Scènes d'horreur — Scènes d'humanité. — Représailles exercées par les catholiques dans la campagne. — Fin des troubles.

CHAPITRE XII. — Les Jansénistes dans l'Assemblée.

Pourquoi les Jansénistes et les voltairiens sur les mêmes bancs dans l'Assemblée. — En quoi la politique des seconds tenait à la doctrine religieuse des premiers. — Portrait de Camus. — Portée de la constitution civile du clergé et ses limites. — Discussion de la constitution civile du clergé. — Attitude des évêques. — Insouciance des révolutionnaires philosophes. — Intervention de Robespierre dans le débat ; sens véritable de cette intervention. — Influence du Contrat social et de l'Émile. — La constitution civile du clergé adoptée. — Projet d'aliénation de tous les domaines nationaux. — Emportements soldatesques de l'abbé Maury. — L'Assemblée décrète l'aliénation de tous les domaines nationaux. — Cruelle anxiété de Louis XVL — Sa lettre an pape. — Avignon se donne à la Révolution en se donnant à la France. — La Jeanne d'Arc du Jansénisme. — Arrivée de Suzanne Labrousse à Paris. — Erreur politique commise par les Jansénistes. — Inconséquence des voltairiens de l'Assemblée. — Quelles devaient être les suites de la constitution civile du clergé. — Bénéfice que les prêtres rebelles recueillirent de la persécution. — Esprit du catholicisme.

CHAPITRE XIII. — Un roi SANS nobles.

Lamentations de Loustalot. — Louis XVI demande et obtient une liste civile de vingt-cinq millions et un douaire de quatre millions pour la reine. — Enthousiasme monarchique de l'Assemblée ; vrai caractère de cet enthousiasme. — N'ADOREZ PAS ! — La garde nationale à Saint-Cloud. — Duel de Féral et de Charton. — Marat reparaît sur la scène ; ses emportements. — Les faux Marats. — Sollicitude étrange de Fréron pour Louis XVI. — Dispositions politiques de la bourgeoisie. — Inconséquence de l'Assemblée, qui vote l'abolition de la noblesse héréditaire. — Mot cruel de Maury à Gouy d'Arcy. — Lettre de Villette à la Chronique de Paris. — Sombres réflexions de Marat sur l'abolition de la noblesse. — Résultats singuliers de ce décret. — Le duc de Chartres (depuis Louis-Philippe) s'y soumet avec transport ; désespoir des nobles. — Mathieu de Montmorency et Rivarol. — Fureur de Mirabeau. — Commentaires terribles de Camille Desmoulins ; Capet, fils d'un notaire. — Observations de Necker. — Un roi sans nobles est-il possible ?

CHAPITRE XIV. — Mirabeau devant la reine.

Mirabeau, conseiller de la cour. — Son impuissance dans ce rôle. — Il prend publique ment la défense de son frère. — Redoublement de défiances dans le public. — Attaques de l'Orateur du peuple ; genèse des crimes. — Mirabeau jugé par Fréron. — Mirabeau cherche à attirer à lui Lafayette, et secrètement le décrie ; il propose à la cour le marquis de Bouillé. — Rupture définitive entre Mirabeau et Lafayette. — Lettre où le duc d'Orléans annonce son retour de Londres à Louis XVI. — Sensation produite dans le public. — Effroi de la cour. — Mirabeau consulté par la cour ; il conseille de laisser revenir le duc ; pourquoi ? — Boinville envoyé au duc d'Orléans par Lafayette. — Singulier certificat exigé de La Luzerne. — Subite admiration de Mirabeau pour la reine. — Communication inattendue faite à l'Orateur du peuple par Alélophile. — Mirabeau et du Saillant sur la route de Saint-Cloud. — Le premier se souvient du duc de Guise ! — Mirabeau à Saint-Cloud.

CHAPITRE XV. — Vision sublime de l'avenir.

Admirable et universelle aspiration vers l'unité de la patrie et le règne de la fraternité. — Fédération de l'Étoile, de Montélimar, de Valence. — Le serment des Bretons. — Touchante fête de Strasbourg. — Les Lyonnais autour du temple de la Concorde Mme Roland. — Les Corses et les Grenoblois. — Identité des sentiments dans la diversité des emblèmes. — Participation des femmes au mouvement des fédérations ; royauté naturelle du vieillard partout reconnue ; réconciliation des cultes ennemis autour du berceau des enfants. — Ce magnifique tableau eut pour cadre la nature ; le Covenant d'Ecosse signé dans une taverne : combien le génie de la France diffère de celui de l'Angleterre. — Paris entraîné dans le tourbillon des Fédérations. — Lettre de Manuel. — Lafayette, Sieyès, Talleyrand, Mirabeau, Paoli, fêtant au Palais-Royal l'anniversaire du 17 juin ; Bailly couronné par les dames de la Halle, au club de 89 ; chanson de Piis. — Génie essentiellement cosmopolite de la France. — Portrait d'Anacharsis Clootz. — Sa lettre à Burke. — Clootz devant l'Assemblée nationale. — Alarmes. — Le duc d'Orléans arrive de Londres ; sa visite au roi, accueil que lui gardait la cour. — Au milieu de l'entraînement général, attitude sombre de Marat. — Tout Paris au Champ de Mars ; la théorie moderne du travail attrayant réalisée sur une échelle immense. — Les fédérés à Paris. — Les fédérés au château. — Journée du 14 juillet 1790 ; sa signification historique.

 

LIVRE CINQUIÈME.

CHAPITRE PREMIER. — La contre-révolution implacable.

Pourquoi la Révolution, d'abord clémente, devint terrible. — Évasion de Bonne-Savardin. La contre-Révolution sur les frontières. — Négociations secrètes entre Léopold et Frédéric-Guillaume. — État du Brabant. — Cris d'alarme poussés par Fréron. — Habile manifeste de Léopold. — Le parti des Vonkistes. — Le général Vandermersch abandonné par ses soldats. — Inquiétudes des Jacobins à Paris. — La presse menacée ; emprisonnement de Fréron ; Camille Desmoulins forcé de se rétracter. — Le pamphlet C'en est fait de nous. — Singulière polémique entre Camille et Marat. — Malouet les dénonce l'un et l'autre. — Guerre infructueuse du Châtelet contre le duc d'Orléans et Mirabeau. — Le duc d'Orléans suspect à Marat, — Duel de Barnave et de Cazalès ; le principe du duel condamné par la presse révolutionnaire ; jugement sévère de Loustalot. — L'abbé de Barmond à la barre de l'Assemblée. — Etranges scènes de violence. — Le duc d'Orléans et Frondeville. — Conclusion.

 

DOCUMENTS HISTORIQUES.