PARIS - AMYOT - 1860
I. — Les romans de chevalerie. II. — Charles VIII et Louis XII en Italie. IV. — La chronique de l'archevêque Turpin. - Le monde enchanté. V. — Naissance, éducation et mariage de François Ier. VI. — Première campagne de François Ier en Italie. - Victoire de Marignan. VII. — Léonard de Vinci. - La belle Ferronnière. VIII. — Madame de Chateaubriand. - Gouvernement du maréchal de Lautrec dans le Milanais. IX. — Le camp du Drap-d'Or. X. — Défection du connétable de Bourbon. - Complicité du comte de Saint-Vallier. - Diane de Poitiers. XI. — La chevalerie française dans le Milanais. - Les Espagnols en Provence. - Les dames de Marseille. XII. — Les poètes d'amour et de guerre. - Jean et Clément Marot - Diane de Poitiers. XIII. — L'armée Française en Italie. - La bataille de Pavie. XIV. — Captivité de François Ier à Madrid. XV. — Négociations pour le traité de Madrid. XVIII. — Cartel de Charles-Quint à François Ier. XIX. — La paix de Cambrai ou des Dames. XXI. — La renaissance de l'art. - Del Rosso. - Primatice. - Benvenuto Cellini. - Bernard Palissy. XXII. — La renaissance dans les lettres. - Influence de Diane de Poitiers et de la duchesse d'Étampes. XXIV. — La jeune Catherine de Médicis. - La cour de François Ier. XXV.
— XXVI. — Charles-Quint à Paris. - La duchesse d'Étampes. - Les fous Triboulet et Brusquet. XXVII. — Les derniers jours de François Ier. - Avènement de Henri II. - Toute puissance de Diane de Poitiers. XXVIII.
— Le combat singulier de XXIX. — Le curé de Meudon. - Montaigne. - Brantôme. - Nostradamus. XXX. — Les arts sous Henri II. - Les demeures royales. - Chambord. - Chenonceaux. - Anet. - Les artistes. XXXI. — Alliance de Diane de Poitiers avec les Guise. - Marie Stuart. - La vie de château. XXXII. — Le dernier tournoi. - Mort de Henri II. - Destinées de Diane de Poitiers et de la duchesse d'Étampes. PRÉFACE.Le privilège de Diane de Poitiers, comme celui de la marquise de Pompadour, fut d'avoir présidé à une époque de grandeur et de rénovation dans les arts. Toutes les gloires passent, le souvenir de la douce protection accordée aux artistes survit à toutes ; les noms de Léonard de Vinci, del Rosso, du Primatice, de Benvenuto Cellini, se mêlent à la mémoire de Diane de Poitiers. Aujourd'hui encore, sur les frontispices des monuments de Sous le roi Henri II, Diane de Poitiers presqu'à quarante
ans, gouverne par ses prestiges un jeune et chevaleresque roi ; La véritable Renaissance, avec son caractère ferme, dessiné, ne s'est produite en France que sous le règne de Henri II, et c'est à tort qu'on l'a exclusivement attribuée à François Ier. Catherine de Médicis[1] et Diane de Poitiers furent les grandes protections des artistes, et c'est à ces deux intelligences, l'une toute florentine, l'autre toute française, que nous devons les plus beaux monuments de l'art ; elles protégèrent Germain Pilon, Philibert Delorme ; elles tendirent la main à ce pauvre et brillant potier de terre, à ce merveilleux artiste, Bernard Palissy, dont les œuvres si recherchées éblouissent nos yeux par leur dessin et leur couleur. Ce livre sur Diane de Poitiers devra trouver moins de
contradicteurs que mon étude sur madame de Pompadour, et cette différence
s'explique. Le nom de Diane de Poitiers ne s'est jamais mêlé à nos passions
politiques contemporaines ; si quelques maussades érudits ont porté leurs
mains brutales sur les marbres ciselés de Je me suis donc trouvé à l'aise avec Diane de Poitiers et
dans ces descriptions des œuvres de Paris, avril 1860. |