PRÉFACE.
INTRODUCTION.
PREMIÈRE PARTIE. — L'HISTOIRE CONSIDÉRÉE COMME UNE SCIENCE.
DEUXIÈME PARTIE. — L'HISTOIRE CONSIDÉRÉE COMME UN ART.
CONCLUSION.
PRÉFACE.
L'homme, dit Spinoza, n'est pas dans la nature comme un empire dans un empire, mais comme une
partie dans un tout ; et les mouvements de l'automate spirituel qui est notre
être sont aussi réglés que ceux du monde matériel où il est compris.
Spinoza a-t-il raison ? Peut-on employer dans la critique
des méthodes exactes ? Un talent sera-t-il exprimé par une formule ? Les
facultés d'un homme, comme les organes d'une plante, dépendent :elles les
unes des autres ? Sont-elles mesurées et produites par une loi unique ? Cette
loi donnée, peut-on prévoir leur énergie et calculer d'avance leurs bons et
leurs mauvais effets ? Peut-on les reconstruire, comme les naturalistes
reconstruisent un animal fossile ? Y a-t-il en nous une faculté maîtresse,
dont l'action uniforme se communique différemment à nos différents rouages,
et imprime à notre machine un système nécessaire de mouvements prévus ?
J'essaye de répondre oui, et par un exemple.
Janvier 1856.
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