PARIS - PLON - 1936
AVANT-PROPOS
CHAPITRE PREMIER. — LE CORPS EXPÉDITIONNAIRE D'ALGER (1830)
Un précurseur en 1808
: le commandant Boutin. — Les généraux du corps expéditionnaire ; le
vice-amiral Duperré et le comte de Bourmont. — Composition de l’armée
d’expédition d’Afrique. — Etat d’esprit des troupes ; mesures prises,
prévisions, instructions. — Mouvement des troupes ; incidents ; rassemblement
; embarquement. — Officiers étrangers ; littérateurs et artistes.
Traversée et
débarquement. — Le camp de Sidi-Ferruch et la marche sur Alger : fautes
commises. — La conduite des différentes armes : infanterie, artillerie,
génie, transports ; entr’aide des diverses unités, de la marine et de
l’armée.
La politique indigène
de Bourmont et son évolution ; le corps des zouaves. — Habileté stratégique
de Bourmont ; manque d’ordre et de discipline dans les troupes. — La
Révolution de Juillet et l’armée d’Afrique.
CHAPITRE II. — CRÉATION DES CORPS SPÉCIAUX D'AFRIQUE (1830-1831)
Le général Clauzel
cherche à rétablir la discipline et à réduire les effectifs de l’armée
d’Afrique. — Organisation provisoire des zouaves, avec fantassins et
cavaliers. — Efforts pour le relèvement du moral : promotions ; expédition de
Médéa et ordres du jour ; premières armes des zouaves ; erreurs commises. —
L’agha des Arabes : Hamdane ; le commandant
Mendiri. — Corps des zouaves et « volontaires parisiens » ; rappel de
Clauzel.
La « division
d’occupation » aux ordres de Berthezène. — Volontaires parisiens et zouaves
s’organisent difficilement. — La loi du 9 mars 1831 relative à une légion
d’étrangers et à des corps militaires composés d’indigènes et d’étrangers :
formation de la légion étrangère, des bataillons de zouaves et des escadrons
de zouaves ou chasseurs algériens. — Les volontaires parisiens organisés en «
bataillons auxiliaires d’Afrique » sont encadrés et instruits par des
officiers de zouaves. — Médiocre installation des soldats et découragement de
Berthezène. — Afflux de « Parisiens » : les trois bataillons auxiliaires
forment le 67e de ligne qui, avec les zouaves et les chasseurs algériens,
constitue la 2e brigade ; les zouaves à Bône. — Le général Pierre Boyer essaie
d’organiser à Oran une milice turque et un escadron indigène. — Formation de
la légion étrangère en France ; créations diverses. — Le commandant Mendiri
remplacé comme agha des Arabes par Mahi ed Dine es Seghir. — Organisation des deux régiments de « chasseurs
d’Afrique », avec cavaliers indigènes et « chasseurs spahis » colons ou
indigènes. — L’esprit critique dans les troupes d’Afrique. — L’état sanitaire
à Alger.
L’évolution de l’armée
d’Afrique en quatorze mois, sous Clauzel et Berthezène.
CHAPITRE III. — DÉVELOPPEMENT DES CORPS SPÉCIAUX (1832-1833)
Le corps d’occupation
d’Afrique sous Rovigo au début de 1832 : unités d’infanterie et de cavalerie
; projet d’un régiment d’infanterie monté sur mules, et projet de
colonisation militaire. — Situation matérielle des troupes : leurs travaux ;
bataillons de légion d’Alger et compagnies d’Oran ; régiments d’infanterie ;
Turcs de Mostaganem, de Tlemcen et de Bône ; développement des chasseurs
d’Afrique et recrutement des spahis ; artillerie et génie ; un inspecteur
général permanent des troupes.
Hygiène des hommes et
situation sanitaire. — Politique indigène : l’agha des Arabes ; commerce,
justice, abus d’autorité ; médiocrité des interprètes ; respect des mœurs et
de la religion indigènes. — Difficultés de commandement de Rovigo :
l’intendant civil Pichon à Alger ; le maréchal de camp Monk d’Uzer à Bône ;
le lieutenant-général Pierre Boyer à Oran.
Les troupes
s’aguerrissent ; elles travaillent avec ardeur et désintéressement ;
remplacement du shako par la casquette ; service postal. — Un nouveau corps
spécial : les bataillons d’Afrique ; un 3e régiment de chasseurs d’Afrique ;
le « petit génie » ; la garde nationale. — Ménagements de Rovigo pour les
propriétaires indigènes ; ses bonnes relations avec le corps consulaire ; son
départ en mars 1833.
CHAPITRE IV. — ÉBAUCHE DE POLITIQUE INDIGÈNE (1833-1834)
Création du « bureau
particulier des affaires arabes » par le général Avizard (10 avril 1833). —
Le général Voirol commandant en chef intérimaire : sa mission. — Les troupes
d’Alger ; leurs travaux ; légion étrangère ; bataillons d’Afrique. — État
sanitaire et moral des troupes.
La politique indigène
de Voirol : le bureau arabe ; recrutement de spahis autour d’Alger et autour
de Bône ; les garnisons turques ; rapports avec l’agha Mahi ed Dine ; rôle important du capitaine de la Moricière ;
suspension du recrutement des spahis par le Ministre et protestations de
Voirol.
Voirol, partisan d’une
occupation totale du pays, se heurte à l’opposition du Gouvernement. —
Travaux de route ; état sanitaire ; infanterie de ligne, bataillons
d’Afrique, zouaves ; récompenses aux militaires.
Collaboration avec les
Indigènes ; le sergent-major Vergé ; escadrons et spahis de Bône ; milice des
Beni Khelil ; cavaliers des caïds. — Fêtes d’Alger et expéditions aux
environs ; le capitaine Pellissier ; la pacification de la Mitidja ; soins
médicaux aux Indigènes ; manque d’un organe de politique indigène.
Les corps spéciaux :
légion étrangère ; bataillons d’Afrique ; chasseurs d’Afrique ; canonniers
garde-côtes ; bataillon de vétérans ; gendarmes maures ; miliciens turcs. —
Les travaux : compagnies de discipline, condamnés aux travaux publics,
travailleurs indigènes ; pas d’avantages matériels à l’armée d’Afrique. —
État sanitaire ; mesures prises à Bougie.
Le commandement par
intérim des généraux Avizard (3 mars-26 avril 1833) et Voirol (26 avril
1833-26 septembre 1834) marque la première ébauche de politique indigène.
CHAPITRE V. — L’ARMÉE D'AFRIQUE PLACÉE SOUS UN GOUVERNEUR GÉNÉRAL
(1834-1835)
Drouët d’Erlon,
gouverneur général, considère les troupes d’Afrique comme un corps d’armée. —
Deux moyens de réduire les effectifs : troupes indigènes et politique
indigène. — La création des spahis réguliers (10 septembre 1834). — Politique
indigène : attitude vis-à-vis d’Abd cl Kader ; pas de prosélytisme chrétien ;
relations commerciales avec les Indigènes. Suppression du bureau arabe ; le
lieutenant-colonel Marey agha des Arabes.
Inspections du
Gouverneur aux environs d’Alger, à Bougie et à Bône ; le choléra à Oran ; les
sanctions au 2e chasseurs d’Afrique ; nécessité d’une unité de commandement
et de forces militaires groupées. — Généralisation de l’emploi des spahis et
des cavaliers auxiliaires ; la protection de la Mitidja.
Mésentente du
Gouverneur général avec le général Desmichels à Oran, le général Monk d’Uzer
à Bône et le lieutenant-colonel Duvivier à Bougie. — Comment et pourquoi la
politique de Drouët d’Erlon évoluait. — L’administration de l’Armée. — Le
désastre de la Macta : l’attitude des troupes et celle de Trézel. —
Remplacement de Drouët d’Erlon par Clauzel.
CHAPITRE VI. — LES PREMIÈRES EXPÉDITIONS
(1835-1836)
Le maréchal Clauzel,
l’armée d’Afrique et les bureaux du Ministère.
La légion étrangère, «
cédée » au gouvernement espagnol, va combattre en Espagne. — Renforts de
France pour l’expédition de Mascara ; venue du duc d’Orléans ; les troupes du
corps expéditionnaire. — Physionomie de l’expédition, à l’aller, à Mascara,
puis au retour : humanité des troupiers ; Yusuf. — Évolution de l’allure de
l'armée d’Afrique. — Les troupes à l’expédition de Tlemcen ; les volontaires
de Cavaignac. — Zouaves, spahis réguliers d’Oran, chasseurs d’Afrique ;
bataillons d’infanterie légère d’Afrique ; Turcs d’Ibrahim ; prisonniers et
transfuges.
Réduction de
l’effectif de l’armée d’Afrique au chiffre budgétaire. — Le général
d'Arlanges se retire à l’arrivée du général Bugeaud envoyé avec des renforts.
— Les idées de Bugeaud et leur mise en pratique ; humanité des Français à la Sikkak.
Bône, base de
l’expédition de Constantine : le général d’Uzer, le lieutenant- colonel
Duvivier, le commandant Yusuf. — Malgré des conditions défavorables, Clauzel
marche sur Constantine : génie et bataillon d’Afrique. — La retraite : le
général de Rigny, Changarnier et Duvivier : conduite des troupes.
La nouvelle légion
étrangère ; le bataillon de tirailleurs d’Afrique ; adaptation de l’armée
d’Afrique aux conditions locales.
CHAPITRE VII. — LA DIPLOMATIE ET LA FORCE (1837)
La tâche de l’armée
d’Afrique en 1837. — Inquiétude et nervosité des cadres. — Rôle de l’agha
Marey et de ses spahis à Alger. — Le ravitaillement de la province d’Oran ;
les frères Ben Duran et le général de Brossard.
Le gouverneur général
de Damrémont : premières mesures. — Effectif, répartition et état moral de
l’armée d’Afrique à son arrivée. — La mission de Damrémont et la définition
des attributions. — Reconnaissances autour d’Alger. — La diplomatie dans la
province d’Oran : conflit d’attributions entre Damrémont et Bugeaud à propos
du traité de la Tafna. — Après le traité : les officiers de la direction des
affaires arabes à Alger.
Les troupes indigènes
de la province de Bône. — Les négociateurs avec le bey Ahmed et avec les
tribus : Yusuf évincé ; rôle des Juifs. — La préparation de la deuxième
expédition de Constantine ; les camps : le colonel Duvivier à Guelma ;
Medjez-Amar ; la légion étrangère ; une Commission scientifique. — Les héros
de la prise de Constantine. — Le choléra. — Les services administratifs. —
L’appel des vainqueurs aux Indigènes.
CHAPITRE VIII. — ORGANISATION ET EXPECTATIVE
(1838-1839)
Opinions sur Valée.
Garnison de
Constantine ; dislocation du corps expéditionnaire. — La légion étrangère ;
le bataillon de tirailleurs d’Afrique ; le corps des zouaves, à trois
bataillons ; les spahis d’Oran ; le corps auxiliaire de Constantine. Valée en
discussion avec le Ministre pour le choix de ses collaborateurs. — Le court
séjour du lieutenant général de Castellane : ses indignations et ses
critiques. — Inconvénients des changements répétés dans les commandements.
Installation des
troupes dans les camps ; évacuations ; discipline ; liaisons dangereuses. —
Les soldats et les Indigènes protégés contre les spéculateurs, les marchands
de vin et les trafiquants. — Les corps formés de Turcs ou d’Indigènes
algériens au début de 1838 : bataillon turc et spahis de Constantine ;
Coulouglis de l’oued Zeitoun ; cavaliers des tribus dans la province de
Constantine ; Douairs et Smela dans la province
d’Oran ; appréciations de Valée et du général Bernard, ministre de la Guerre.
— Dépôt de la légion en Afrique ; renforcement du train des équipages ;
établissement de la carte d’Algérie.
Organisation nouvelle
de l’armée gênée par le manque d’entente entre le Ministre et le Gouverneur ;
effectifs ; politique indigène. — Recherche de la qualité des effectifs ;
difficultés entre le général Bernard et Valée ; départ du commandant
Pellissier ; diminution du rôle de la Direction des affaires arabes. — Soult,
duc de Dalmatie, président du Conseil : maintien des zouaves malgré Valée ;
organisation des chasseurs d’Afrique et spahis ; la conception de trois zones
pour le territoire d’Alger ; adoption du terme Algérie le 14 octobre 1839.
Inspection de l’armée
d’Afrique par le duc d’Orléans. — A Oran : services militaires ; spahis de
Yusuf ; 2e chasseurs d’Afrique avec le colonel Randon ; la division d’Oran. —
A Alger : les hôpitaux ; la fièvre ; les troupiers et leurs chefs ; les camps
de la banlieue. — Dans la province de Constantine : la légion étrangère à
Bougie et à Djidjelli ; Philippeville et ses
hôpitaux lamentables ; à Constantine, manque d’hygiène. — Expédition des
Portes de Fer : les deux bataillons de Djemila ; la valeur des « zéphyrs » ;
le bataillon turc de Sétif ; le 17e léger et le 2e léger ; une opinion sur le
duc d’Orléans ; l’arrivée à Alger et le banquet. — L’armée d’Afrique et
Valée.
CHAPITRE IX. — AGUERRISSEMENT DE L'ARMÉE D'AFRIQUE (1840-1842)
L’attente des
renforts. Dans les postes : le maréchal de camp Duvivier et le colonel
Changarnier. — La compagnie du 1er bataillon d’Afrique à Mazagran ; les
spahis de Yusuf à Tamsalmet. — Les renforts : le
bataillon de tirailleurs de Vincennes ; le 4e bataillon de légion. Cavaignac
à Cherchell avec ses « zéphyrs ». — L’expédition de Médéa ; l’enlèvement du
col de Mouzaïa ; le général Duvivier installé à Médéa ; le départ des Princes
et de La Moricière. — La politique indigène. L’occupation de Miliana. Le plan
de campagne réalisé.
Les indigènes ralliés
à la France : le cheikh el Arab. Ben Gana. Les troupes indigènes dans les
provinces de Constantine, d’Alger et d’Oran. — Plan de campagne et projets de
colonisation de Valée. — La vie dans les garnisons : Changarnier à Blida ;
Duvivier à Médéa ; le lieutenant-colonel d’Illens à Miliana ; les camps de la
Mitidja. — Valée, critiqué par ses subordonnés, gêné par les bureaux du
Ministère de la Guerre, est rappelé en France.
Impression produite
par l’arrivée de Bugeaud. — Ses premiers contacts avec la troupe et ses
chefs, avec la population civile ; le général Baraguey d'Hilliers. — Bugeaud
dans la province d’Oran ; le général de la Moricière. — Exagérations des
bulletins d’opérations ; tandis que les jeunes officiers admirent Bugeaud,
les généraux ont peu de sympathie pour lui. — La vie en campagne.
Troupes françaises :
les zouaves et leur colonel, Cavaignac ; les bataillons de chasseurs à pied ;
le 2e régiment de chasseurs d’Afrique. — Corps de troupes indigènes : rapport
au Roi du 7 décembre 1841 sur leur organisation ; ordonnance organisant la cavalerie
indigène (spahis) ; ordonnance organisant l’infanterie indigène (bataillons
de tirailleurs indigènes).
CHAPITRE X. — ÉLARGISSEMENT DE LA LUTTE ET SUCCÈS (1842-1844)
Élargissement et
continuité de la lutte en 1842. — L’état-major et les troupes de La
Moricière. — Les razzia : leurs procédés tactiques ; leur inhumanité ; leur
justification comme système de guerre. — Emploi des prises. — Camaraderie
entre officiers et soldats ; « la casquette du père Bugeaud » ; la vertu de
Bedeau ; tenue peu réglementaire des troupes.
L’épisode du sergent
Blandan aux Beni-Mered, le 11 avril 1842. — Les trois divisions militaires
définies en juin 1842 ; la vie de garnison à Alger ; le développement de
Philippeville ; les efforts pour animer un poste comme Miliana.
Combats de Changarnier
à l'Oued Fodda, les 19 et 20 septembre 1842. — Critiques contre les généraux
ignorant la guerre d’Afrique ; les méthodes dans la province de Constantine.
— Le général de Négrier remplacé par Baraguey d’Hilliers : la mort de l’agitateur
Si Zerdoud le 3 mars 1843. — Installation de
nouveaux postes ; prise de la Smala par le duc d’Aumale, le 16 mai 1843. — La
mort du général Mustapha ben Ismaël.
De nombreuses colonnes
légères hâtent la pacification ; la guerre d’Afrique et la guerre européenne.
— La Moricière, Changarnier et Bedeau ; « le père Bugeaud » ; le trompette
Escoffier ; la colonne Tempoure surprend le khalifa Ben Allai le 11 novembre
1843. — Organisation des troupes en divisions, subdivisions et cercles.
L’armée et la
colonisation. — L’œuvre militaire dans les villes ; Alger et Oran ;
Orléansville, Ténès, Sidi-bel-Abbès ; avantages de l’Administration
militaire. — Organisation des directions des affaires arabes et des bureaux
arabes, le 1er février 1844.
Les colonnes au
printemps de 1844 : le duc d’Aumale, le général Marey, le maréchal Bugeaud,
le général Bedeau. — La bataille de l’Isly : une réception par la cavalerie
le 12 août 1844 ; succès des troupes le 14 août ; les erreurs du traité.
CHAPITRE XI. — L'INSURRECTION ET LA VICTOIRE FINALE (1845-1847)
L’agression contre le
poste de Sidi-bel-Abbès (30 janvier 1845). — Des cadres médiocres dans les
bureaux arabes causent du mécontentement. — Les opérations de Bugeaud
devancées par l’insurrection d’avril 1845. — Dureté de la répression :
l’enfumade des grottes du Dahra par Pélissier ; la mine de Saint-Arnaud. —
Voyage de Bugeaud en France (4 septembre 1845).
La Moricière et les
colonnes de la province d’Oran : Charras, Géry, Cavaignac. — Les vainqueurs
de l’Isly avaient négligé d’exploiter leur victoire. — Bugeaud et la
direction des affaires civiles.
Reprise de
l’insurrection : Montagnac au Kerkour et Géreaux à Sidi-Brahim ; Marin à Sidi-Moussa. —
Intervention de La Moricière : sa générosité. — Campagne contre Bugeaud à
Paris, an profit de La Moricière. — Différends entre généraux, plus apparents
que réels. — Retour de Bugeaud en Algérie : sa circulaire sur les postes
permanents et les colonnes mobiles.
La lutte d’octobre
1845 à janvier 1846 ; la colonne légère de Yusuf ; complexités et difficultés
de la guerre d’Afrique. — Bugeaud décide d’organiser la milice d’Alger et les
condamnés : émoi à Alger et désaveu à Paris. — Opérations de Yusuf et du duc
d’Aumale : pacification de la province d’Alger.
La lutte dans l’Ouest
contre Abd el Kader ; les prisonniers de Sidi-Brahim. — Emploi de la
politique indigène et meilleure organisation des colonnes : soumission de Ben
Salem et de Bon Maza. — Le départ définitif de Bugeaud. — Le duc d’Aumale
gouverneur général ; il reçoit la soumission d’Abd el Kader.
CHAPITRE XII. — SOUS LA DEUXIÈME REPUBLIQUE (1848-1852)
La Révolution de
février 1848 : rôle du maréchal Bugeaud, des généraux La Moricière et Bedeau
; les nominations. — Le duc d’Aumale quitte l’Algérie ; départ de
Changarnier. — Le général Cavaignac gouverneur général ; proclamation ;
revues solennelles ; envoi de colonnes contre les agitateurs ; situation
délicate de Cavaignac. — Les événements politiques à Paris : Changarnier et
Duvivier le 16 avril ; Cavaignac remplacé en Algérie par Changarnier, qui
revient bientôt aussi à Paris. — Les journées de juin : Cavaignac, La
Moricière, Bedeau, Duvivier, Négrier, etc. La Moricière ministre de la
guerre, Changarnier commandant des gardes nationales. — Un essai de
colonisation en Algérie. Le général Charon gouverneur général.
L’élection
présidentielle : Cavaignac battu par Louis-Napoléon Bonaparte. Fonctions
données au général Rullière, au maréchal Bugeaud, au général Changarnier. Le
29 janvier 1849. Le « parti de l’ordre ». L’émeute du 13 juin 1849 matée par
Changarnier. Mort de Bugeaud le 10 juin. — État d’esprit de l’armée
d’Afrique. Ses nouveaux chefs à la tête des colonnes. Terribles procédés de
répression. Le général Charon et les bureaux arabes. Les tirailleurs
indigènes. — Le général de Saint-Arnaud ; son aversion pour la République.
Opérations dans le Sud algérien : Zaatcha, Bon
Saada, Narah. Saint-Arnaud à la tête de la division
de Constantine ; les déportés politiques.
Changarnier, « le
général du Parlement », est un obstacle à la politique du Président ; il est
dépossédé de ses fonctions ; ses illusions sur les sentiments de l’armée. —
Louis-Napoléon et la « jeune Afrique » ; Saint-Arnaud consacré par sa
campagne de Kabylie. Cavaignac et les anciens Africains contre la révision de
la Constitution. De nombreux « jeunes Africains » sont à Paris, tandis que
d’autres terminent la campagne de 1851. — Saint-Arnaud ministre de la Guerre
; rôle de la « jeune Afrique » dans le coup d’Etat du 2 décembre ; sort des
anciens Africains. — Une ère nouvelle pour l’armée d’Afrique.
CHAPITRE XIII. — L’ŒUVRE ACCOMPLIE.
La conquête. — Les
opérations militaires. — La politique indigène. — Théories sur
l’administration des Indigènes.
Les lettres, les
sciences et les arts. — La colonisation.
Rude et fructueuse
tâche de l’armée d’Afrique.
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