PARIS - LÉOPOLD CERF - 1886-1896.
CHAPITRE PREMIER. — SEDAN.I. Le successeur de Lafayette. Labourdonnaye. Grimoard. Montesquiou. Biron. Custine. — II. Dumouriez. Sa vie. Son ministère. Ses menées en Flandre. Lettres à la commission des vingt et un, au président de l'Assemblée, à d'Abancourt. Il reçoit le commandement en chef de l'armée du Nord. Sa personne et son caractère. — III. Plan d'invasion des Pays-Bas. Motifs qui déterminent Dumouriez. Agathocle et Scipion. Dillon nommé commandant entre Sambre et Meuse par Dumouriez et les commissaires. Mesures d'offensive. Malgré Servan, Dumouriez regarde toujours du côté de Bruxelles. Arrivée de Westermann. Lettres de Servan. Départ de Dumouriez pour Sedan. — IV. Arrivée à Mézières. Accueil des troupes. Reparties du général. Galbaud envoyé à Verdun. Lettre aux commissaires. Dumouriez revient à son plan d'offensive. Sa dépêche du 29 août et le procès-verbal du conseil de guerre. Vouillers à Paris. — V. Anxiété de Servan. Ses lettres du 1er et du 2 septembre. Money. Gobert. Approche de Clerfayt. Dumouriez dans l'Argonne. Il a devancé les ordres du ministre. Opinions de Bülow et de Gouvion Saint-Cyr. Il faut rassurer Paris.CHAPITRE II. — L'ARGONNE.I. L'Argonne et ses défilés : les Islettes, la Chalade, Grandpré, la Croix-aux-Bois, le Chesne-Populeux. — II. L'armée de Sedan. Activité de Dumouriez. Son état-major. Ordre de bataille. Courage et discipline de l'armée. — III. Dillon à Stenay. Inaction de Clerfayt. Marche de Dumouriez sur Grandpré. — IV. La position de Grandpré. Miranda au Morthomme, Stengel à Saint-Juvin. — V. Marche de Dillon sur les Islettes. Ses craintes. Il se rejette en arrière. — VI. Galbaud aux Islettes depuis le 1er septembre. Arrivée de la garnison de Verdun. Son découragement. Funérailles de Beaurepaire. Panique. Galbaud abandonne les Islettes pendant un jour. — VII. Dillon se joint à Galbaud. Ordre de bataille de Dillon. Mesures défensives. Les Thermopyles de la France.CHAPITRE III. — GLORIEUX ET REGRET.I. Camp de Glorieux et de Regret. La pluie. La courée prussienne. Hostilité de la population. — II. Les officiers prussiens à Verdun. Les Verdunoises. Le prince royal et Mlle Morland. Conversations du témoin oculaire et du ferblantier Pierrot. — III. Conseil de guerre du 1er septembre à la côte Saint-Michel. Discours de Brunswick. Réponse des émigrés. Leur influence sur Frédéric-Guillaume. Hésitations de Brunswick. Sentiments de l'armée. La marche en avant est résolue. On écrasera d'un seul coup Dumouriez et Kellermann. — IV. Le plan de Brunswick. Tourner la position. Étape à Valmy. Dispositions. Hohenlohe-Kirchberg et le landgrave de liesse aux Islettes. Démonstrations de Kalkreuth et de l'avant-garde prussienne. Rôle de Clerfayt.CHAPITRE IV. — GRANDPRÉ.I. Dumouriez à Grandpré. Proclamation aux habitants de l'Argonne. Petiet à Châlons. Miaczymki à Sedan. Le bataillon de Mouzon. Annonce de renforts. Duval au Chesne-Populeux. Colomb à la Croix-aux-Bois. Ardeur des troupes. — II. Les Prussiens veulent-ils assiéger Metz ? Se dirigeront-ils sur Saint-Dizier ? Plan de Dumouriez. Son erreur. Il se rend aux Islettes. Duval à Marcq et Dubouquet au Chesne-Populeux. — III. Le mouvement de Brunswick. Reconnaissance de Köhler. Arrivée des Austro-Hessois. Marche des Prussiens sur Grandpré. Escarmouche à Clermont. Dispositions des paysans. Leur horreur de l'ancien régime. La pluie et la boue. Retard des convois. Le camp de Landres ou camp de la Crotte. — IV. Exécution du plan de Brunswick. Les deux démonstrations du 12 septembre. Kalkreuth à Briquenay. Hohenlohe à Fléville. Courage des Français. Les tirailleurs.CHAPITRE V. — LA CROIX-AUX-BOIS.I. Le colonel Colomb. Imprudence de Dumouriez. — II. Le défilé de la Croix-aux-Bois pris par les Autrichiens (12 septembre) et repris par Chazot (14 septembre). Mort du jeune prince de Ligne. — III. Lettre de Billaud-Varennes. Retour offensif des Impériaux. Retraite de Chazot sur Vouziers. Dubouquet abandonne le Chesne-Populeux.CHAPITRE VI. — MONTCHEUTIN.I. Difficultés avant le 14 septembre. — II. Situation critique de Dumouriez. Son camp imposant devient détestable. Plan de retraite. Ordres et instructions. — III. Massenbach à Marcq. Son entretien avec Duval. Son retour à Landres. — IV. Retraite de l'armée française. La hauteur d'Autry. La division Chazot — V. Panique de Montcheutin. Suites funestes de la panique. Nouvelles terreurs de l'armée à Dommartin-sous-Hans. — VI. Habileté de Dumouriez. Proclamation aux gardes nationales de Châlons. Marceau. — VII. Nouveau plan de résistance. — VIII. Le camp de Braux-Sainte-Cohière.CHAPITRE VII. — LA JONCTION.I. Beurnonville. Les troupes du camp de Maulde. Dampierre. Belliard. Les demoiselles Fernig. — II. Lenteurs de Beurnonville. Sa retraite sur Châlons. Il arrive enfin le 19 septembre. — III. Kellermann. Ses lenteurs et ses incertitudes. Lettres de Luckner, de Dumouriez, de Servan. Marche de Kellermann sur Sainte-Menehould. Double jonction.CHAPITRE VIII. — SOMME-TOURBE.I. Retards de Brunswick. Épuisement de l'armée. Les maladies. La boulangerie. — II. Confiance imperturbable. Un extrait du Moniteur. Une éclaircie. La fumée dans un tableau de guerre. Incendie et pillage. — III. Plan de Brunswick. Mouvements de l'armée. L'avant-garde à Servon. — IV. Le rapport du lieutenant de Loucey. Imprudence de Frédéric-Guillaume. Le duc de Weimar, Heymann. Köhler. Ordre de marcher à droite. — V. Massiges. Départ précipité. Les Maisons-de-Champagne. Irritation dissimulée de Brunswick. Pressentiments de Massenbach. La Champagne pouilleuse. Une nuit sans étoiles. Campement. Nouveaux incendies. Coups de fusil.CHAPITRE IX. — VALMY.I. Valmy, l'Yvron, la Lune. — II. Kellermann à
Dommartin-la-Planchette (19 septembre).
— III. Marche de l'avant-garde de Hohenlohe. Les premiers coups de
canon. Valence à la Lune. — IV. Embarras de Kellermann. Encombrements.
Le tertre de Valmy. Dispositions habiles de Dumouriez. — V. Massenbach
et Forstenbourg à la Lune. Attaque de Chazot. — VI. Arrivée de l'armée
prussienne sur le plateau. Spectacle qu'offre l'armée française. Il faut
assaillir le moulin. Hésitations de Brunswick et du roi. — VII.
L'artillerie placée par Tempelhof. Déploiement de l'armée prussienne. En
avant. — VIII. Vive la nation ! Enthousiasme des troupes. Le Ça ira.
Le feu de l'artillerie française. Témoignage du prince royal. Les Prussiens
font halte. — IX. Canonnade de plus en plus vive. Gœthe et la fièvre
du canon. Bravoure du roi de Prusse. Intrépidité de Kellermann et de ses
lieutenants. Dumouriez à la butte du moulin. — X. Explosion de
caissons. Instant très critique. Massenbach et Brunswick. Les Français remis
de leur émoi. Intensité de la canonnade. Résolution de Brunswick. Entretien
avec Manstein et le roi. Tentative d'embauchage. — XI. Stengel sur
l'Yvron. — XII. Conversion à droite. Fin de la canonnade. Tardive
arrivée de Clerfayt. Orage. Fatigue et consternation. Un mot de Wolfradt.
Paroles de Gœthe et de Massenbach. Entretien de Brunswick et de Caraman. — XIII.
Kellermann à Dampierre. — XIV. La journée du 20 septembre, son
importance et ses résultats. — XV. Motifs qui déterminèrent Brunswick
à suspendre l'attaque. Causes du succès des Français.
CHAPITRE X. — LES ISLETTES.I. Dillon et ses lieutenants. Les gentilshommes verriers. Les francs-tireurs de l'Argonne. — II. Les Austro-Hessois. Les deux affaires du 17 et du 20 septembre Marceau. Neuilly.CHAPITRE XI. — L'ARMÉE DES PRINCES.Illusions constantes des émigrés. Projets de Breteuil, de Fersen, de Mercy, de Mallet du Pan. Marche de la cavalerie des émigrés sur le Chesne-Populeux. Vouziers. Somme-Suippes. Arrivée tardive de la petite armée sur le champ de bataille. La pétarade de Valmy. |