PARIS - PLON, NOURRIT ET Cie - 1888
LIVRE V. — LA POLITIQUE DE PAIX. (1841-1845). CHAPITRE PREMIER. — L'AFFAIRE DU DROIT DE VISITE ET LES ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE 1842 (juillet 1841-juillet 1842)..I. Que faire ? M. Guizot comprenait bien le besoin que le pays avait de paix et de stabilité, mais cette sagesse négative ne pouvait suffire. — II. Les troubles du recensement. L'attentat de Quénisset. — III. Les acquittements du jury. Affaire Dupoty. Election et procès de M. Ledru-Rollin. — IV. Ouverture de la session de 1842. Débat sur la convention des Détroits. — V. Convention du 20 décembre 1841 sur le droit de visite. Agitation imprévue contre cette convention. Discussion à la Chambre et vote de l'amendement de M. Jacques Lefebvre. — VI. M. Guizot est devenu un habile diplomate. Ses rapports avec la princesse de Lieven. Lord Aberdeen. — VII. Mécontentement des puissances à la suite du vote de la Chambre française sur le droit de visite. La France ne ratifie pas la convention. Les autres puissances la ratifient, en laissant le protocole ouvert. — VIII. Situation difficile de M. Guizot en présence de l'agitation croissante de l'opinion française contre le droit de visite, des irritations de l'Angleterre et des mauvaises dispositions des cours continentales. Comment il s'en tire. — IX. Débats sur la réforme parlementaire et sur la réforme électorale. Victoire du cabinet. Mort de M. Humann, remplacé au ministère des finances par M. Lacave-Laplagne. — X. Les chemins de fer. Tâtonnements jusqu'en 1842. Projet d'ensemble déposé le 7 février 1842. Discussion et vote. Importance de cette loi. — XI. Elections du 9 juillet 1842. Leur résultat incertain. Joie de l'opposition et déception du ministère.CHAPITRE II. — LA MORT DU DUC D'ORLÉANS (juillet-septembre 1842).I. La catastrophe du chemin de la Révolte. L'agonie du prince royal. La duchesse d'Orléans. — II. Douleur générale. Le duc d'Orléans était très aimé et méritait de l'être Inquiétude en France et au dehors. — III. Nécessité d'une loi de régence. Attitude de l'opposition. Projet préparé par le gouvernement. M. Thiers presse l'opposition de l'accepter. — IV. Ouverture de la session. Discussion de la loi de régence. M. de Lamartine et M. Guizot. M. Odilon Barrot attaque la loi. M. Thiers lui répond et se sépare de lui avec éclat. Vote de la loi. — V. Scission du centre gauche et de la gauche. Le pays est calme et rassuré.CHAPITRE III. — LE MINISTÈRE DURE ET S'AFFERMIT (septembre 1842-septembre 1842).I. Le ministère s'occupe de compléter sa majorité. Il obtient à Londres la clôture du protocole relatif à la ratification de la convention du 20 décembre 1841. — II. Négociations pour l'union douanière avec la Belgique. Résistances des industriels français. Opposition des puissances. Susceptibilités des Belges. Devant ces difficultés, le gouvernement renonce à ce projet. — III. Ouverture de la session de 1843. Silence de M. Thiers. M. de Lamartine passe à l'opposition. Son rôle politique depuis 1830, et comment il a été amené à se déclarer l'adversaire du gouvernement. — IV. Avantages que l'opposition trouve à porter le débat sur les affaires étrangères. Le droit de visite à la Chambre des pairs. A la Chambre des députés, le projet d'adresse demande la révision des conventions de 1831 et de 1833. M. Guizot n'ose le combattre, mais se réserve de choisir le moment d'ouvrir les négociations. Vote dont chaque parti prétend s'attribuer l'avantage. — V. La loi des fonds secrets. Intrigues du tiers parti. Succès du ministère. — VI. La difficulté diplomatique dé la question du droit de visite. Débats du parlement anglais. Dispositions de M. de Metternich. — VII. Les affaires d'Espagne. Espartero régent. L'Angleterre n'accepte pas nos offres d'entente. L'ambassade de M. de Salvandy. — VIII. La question du mariage de la reine Isabelle. Le gouvernement du roi Louis-Philippe renonce à toute candidature d'un prince français, mais veut un Bourbon. La candidature du prince de Cobourg. Le cabinet français fait connaître ses vues aux autres puissances. Accueil qui leur est fait. Chute d'Espartero. Son contre-coup sur l'attitude du gouvernement anglais. — IX. La reine Victoria se décide à venir à Eu. Le débarquement et le séjour. Conversations politiques sur le droit de visite et sur le mariage espagnol. Satisfaction de la reine Victoria et du roi Louis-Philippe. Effet en France et à l'étranger. Bonne situation du ministère du 29 octobre.CHAPITRE IV. — L'ENTENTE CORDIALE ENTRE LA FRANCE ET L'ANGLETERRE (septembre 1843-février 1844).I. Lord Aberdeen et ses rapports avec le cabinet français. Les voyages du duc de Bordeaux en Europe. Sur la demande du gouvernement du Roi, la reine Victoria décide de ne pas recevoir le prétendant. Les démonstrations de Belgrave square. Leur effet sur le roi Louis-Philippe. Cet incident manifeste les bons rapports des deux cabinets. — II. Le discours du trône en France proclame l'entente cordiale. Discussion sur ce sujet dans la Chambre des députés. M. Thiers rompt le silence qu'il gardait depuis dix-huit mois ; L'entente cordiale ratifiée par la Chambre. — III. Débats du parlement anglais. Discours de sir Robert Peel. — IV. La dotation du duc de Nemours. Une manifestation des bureaux empêche la présentation du projet désiré par le Roi. Article inséré dans le Moniteur. Mauvais effet produit. — V. L'incident de Belgrave square devant les Chambres. Le projet d'adresse flétrit les députés légitimistes Premier débat entre M. Berryer et M. Guizot. Faut-il maintenir le mot : flétrit ? Nouveau débat. M. Berryer rappelle le voyage de M. Guizot à Gand. Réponse du ministre. Scène de violence inouïe. Le vote. Réélection des flétris. Reproches faits par le Roi à M. de Salvandy. Conséquences fâcheuses que devait avoir pour la monarchie de Juillet l'affaire de la flétrissure.CHAPITRE V. — BUGEAUD ET ABD EL-KADER (1840-1844).I. Abd el-Kader recommence la guerre à la fin de 1839. Le maréchal Valée reçoit des renforts. La campagne de 1840. Ses médiocres résultats. — II. Débats à la Chambre des députés. Idées exprimées par le général Bugeaud. M. Thiers songe à le nommer gouverneur de l'Algérie, mais n'ose pas. Cette nomination est faite par le ministère du 29 octobre. — III. Antécédents et portrait du général Bugeaud. — IV. Système de guerre que le nouveau gouverneur veut appliquer en Afrique et qu'il a proclamé à l'avance. — V. Les lieutenants qu'il va trouver en Algérie. Changarnier. La Moricière. Ce dernier, comme commandant de la division d'Oran, a été le précurseur du général Bugeaud. — VI. Le gouverneur entre tout de suite en campagne, au printemps de 1841. Occupation de Mascara et destruction des établissements d'Abd el-Kader. — VII. L'armée apprend à vivre sur le pays. Campagne de l'automne de 1841. — VIII. La Moricière s'installe à Mascara. Sa campagne d'hiver autour de cette ville. Les résultats obtenus. Bugeaud défend La Moricière contre les bureaux du ministère de la guerre. Bedeau à Tlemcen. — IX. Le sergent Blandan. Expédition du Chélif au printemps de 1842 et soumission des montagnes entourant la Métidja. La Moricière continue ses opérations autour de Mascara. — X. Campagne de l'automne 1842. Changarnier et l'Oued-Fodda. Grands résultats de l'année 1842. — XI. Retour offensif d'Abd el-Kader dans l'Ouarensenis au commencement de 1843. Fondation d'Orléansville. — XII. La smala. Le duc d'Aumale. Surprise et dispersion de la smala. Effet produit. — XIII. Bugeaud est nommé maréchal. Ses difficultés avec le général Changarnier. — XIV. Abd el-Kader est rejeté sur la frontière du Maroc. — XV. Le gouvernement du peuple conquis. Les bureaux arabes. La colonisation. — XVI. L'Algérie et le Parlement. Rapports du gouverneur avec M. Guizot et avec le maréchal Soult. Bugeaud et la presse. — XVII. Bugeaud a eu le premier rôle dans la conquête. Ses lieutenants. L'armée d'Afrique. La guerre d'Algérie a-t-elle été profitable à notre éducation militaire ?CHAPITRE VI. — TAÏTI ET LE MAROC (février-septembre 1844).I. Le protectorat de la France sur les îles de la Société. Le protectorat est changé en prise de possession. Le gouvernement français ne ratifié pas cette prise de possession. Il est violemment critiqué dans la Chambre et dans la presse. — II. Impression produite en Angleterre. Voyage du Czar à Londres. — III. Abd el-Kader sur la frontière du Maroc. Attaque des Marocains. Envoi d'une escadre sous les ordres du prince de Joinville. Instructions adressées au prince et au maréchal Bugeaud. Attitude de l'Angleterre. Impatience du maréchal et réserve du prince. — IV. Incident Pritchard. Grande émotion en Angleterre et en France. Négociations entre les deux cabinets. Excitation croissante de l'opinion des deux côtés du détroit. — V. Bombardement de Tanger. Bataille d'Isly. Bombardement de Mogador et occupation de l'île qui ferme le port de cette ville. — VI. Effet produit par ces faits d'armes en Angleterre. Un conflit avec la France paraît menaçant. Attitude de l'Europe. — VII. Le gouvernement français comprend la nécessité d'en finir. Arrangement de l'affaire Pritchard. et traité avec le Maroc. Attaques des oppositions en France et en Angleterre. Injustice de ces attaques.CHAPITRE VII. — L'ÉPILOGUE DE L'AFFAIRE PRITCHARD (septembre 1844-septembre 1845).I. La visite de Louis-Philippe à Windsor. — II. Ouverture de la session de 1845. Les menées de l'opposition. M. Molé et M. Guizot à la Chambre des pairs. Le débat de l'adresse à la Chambre des députés. Le paragraphe relatif à l'affaire Pritchard n'est voté qu'à huit voix de majorité. — III. Le ministère doit-il se retirer ? Il se décide à rester. Polémiques de la presse de gauche. La loi des fonds secrets au Palais-Bourbon et au Luxembourg. Le ministère est vainqueur. Rencontre de M. Guizot et de M. Thiers. Maladie de M. Guizot. — IV. Les premiers pourparlers sur l'affaire du droit de visite. Nomination de deux commissaires, le duc de Broglie et le docteur Lushington. L'opposition prédit l'insuccès. Le duc de Broglie à Londres. Les négociations. Le traité du 29 mai 1845. — V. Effet du traité à Paris et à Londres. Seconde visite de la reine Victoria à Eu. Succès du cabinet. Discours prononcé par M. Guizot devant ses électeurs.CHAPITRE VIII. — LA LIBERTÉ D'ENSEIGNEMENT.I. La paix religieuse sous le ministère du 1er mars et au commencement du ministère du 29 octobre. — II. Le projet déposé en 1841 sur la liberté d'enseignement. Les évêques, menacés dans leurs petits séminaires, élèvent la voix. C'est la lutte qui commence. — III. L'irréligion dans les collèges. M. Cousin et la philosophie d'Etat. Attaqués des évêques contre cette philosophie. Livres et brochures contre l'enseignement universitaire. L'Univers et M. Veuillot. Dans lé sein même du catholicisme, on blâme certains excès de la polémique. — IV. M. Cousin et ses disciples en face, de ces attaques. Renaissance du voltairianisme. — V. M. de Montalembert et le parti catholique. Il ne veut agir qu'avec les évêques. Difficulté de les amener à ses idées et à sa tactique. Mgr. Parisis. M. de Montalembert secoue la torpeur, des laïques. Il manque parfois un peu de mesure. L'armée catholique fait bonne figure au commencement de 1844. — VI. L'Université et ses défenseurs repoussent la liberté. Diversions tentées par les partisans du monopole. Les Cas de conscience. Les Jésuites. Les cours de M. Quinet et de M. Michelet au Collège- de France. Le livre du P. de Ravignan De l'existence et de l'Institut des Jésuites. — VII. Les dispositions du gouvernement. M. Guizot, M. Martin du Nord et M. Villemain. La majorité. Le Roi. Ses relations avec Mgr Affre. — VIII. Les bons rapports du gouvernement avec le clergé sont altérés. Difficultés avec les évêques. Mécontentement des universitaires. Attitude effacée du ministère dans les débats soulevés à la Chambre. M. Dupin et M. de Montalembert. — IX. Le projet de loi déposé en 1844 sur l'enseignement secondaire. Le rapport du duc de Broglie. La discussion. Echecs infligés aux universitaires et aux catholiques. — X. Le rapport de M. Thiers. M. Villemain remplacé par M. de Salvandy. — XI. L'affaire du Manuel de M. Dupin. Nouvelles attaques contre les Jésuites. — XII. M. Thiers s'apprête à interpeller le gouvernement sur les Jésuites. Le gouvernement embarrassé recourt à Rome. Mission de M. Rossi. La discussion de l'interpellation. Les catholiques se préparent à la résistance. Note du Moniteur annonçant le succès de M. Rossi. — XIII. M. Rossi à Rome. Le Pape conseille aux Jésuites de faire des concessions. Equivoque et malentendu. — XIV. Effet produit en France. Les mesures d'exécution. Tristesse des catholiques. Était-elle fondée ? Apaisement à la fin de 1845. Un discours de M. Guizot. Les catholiques et la monarchie de Juillet. |