PARIS - ÉMILE-PAUL ÉDITEUR - 1911.
AVERTISSEMENT.CHAPITRE PREMIER. — AU CONGRÈS DE VIENNE : FÊTES ET NÉGOCIATIONS.CHAPITRE DEUXIÈME. — AU CONGRÈS DE VIENNE : FÊTES ET NÉGOCIATIONS (Suite.)CHAPITRE TROISIÈME. — SOUS LES DEUX MONARCHIES : MINISTRE ET AMBASSADEUR.CHAPITRE QUATRIÈME. — L'HEURE DE LA RETRAITE.CHAPITRE CINQUIÈME. — LES HÔTES DE VALENÇAY.CHAPITRE SIXIÈME. — LES HÔTES DE VALENÇAY (Suite.)CHAPITRE SEPTIÈME. — LA FIN D'UNE GRANDE VIE.PORTRAIT GÉNÉRAL. — L'HOMME PRIVÉ ET L'HOMME PUBLIC.GALERIE ANECDOTIQUE ET CRITIQUE DES PERSONNAGES CITÉS.AVERTISSEMENTNous ne reprendrons pas, ici, les développements d'analyse exposés déjà dans la préface du volume précédent : Talleyrand et la Société française, qui, d'avance, précisaient l'objet et la substance du nouveau livre : Talleyrand et la Société européenne, tous deux composant une histoire d'ensemble du grand seigneur diplomate, étudié dans son monde, ou plutôt à travers ses milieux successifs sous la double manifestation de sa vie publique et privée. Simplement nous ajouterons qu'il nous a paru utile et neuf d'en resserrer la trame, d'une telle manière qu'il nous fût possible d'y adjoindre une longue série de portraits courts, qui se suivent sans se ressembler, — les médaillons anecdotiques et critiques de la plupart des personnages nommés au courant du récit. On n'y retrouvera pas tous les acteurs de cette comédie aux cent actes divers, qui dura près d'un siècle, telles physionomies — Marie-Antoinette, Barras, Fouché, Mme de Rémusat, Pauline Borghèse, Joséphine de Beauharnais et maintes autres — s'étant vues portraiturées déjà, en leur cadre même, au bonheur de la rencontre. Le nombre et le choix des figures, reprises une à une, n'en joindront pas moins l'abondance à la variété. Nous aurons apporté un soin attentif à rendre ces notules aussi expressives que possible en leur brièveté, par la sélection des mots ou des faits saillants, qui caractérisent les traits d'une personne et les fixent aussitôt dans l'esprit, avec tout leur relief et toute leur exactitude. Souvent, par de curieux rappels du nom, du souvenir de Talleyrand, d'une réflexion tombée de sa bouche, d'une trace de son passage parmi l'existence de tous ceux-là, on pourra reconnaître quelle place considérable il tenait dans l'opinion de ses contemporains. Ainsi tant de silhouettes éparses, mais rattachées entre elles par une sorte de lien secret auront-elles servi à fortifier encore l'impression d'unité, que nous avons visé principalement à maintenir, du commencement à la fin de cette œuvre historique en deux parties. Frédéric LOLIÉE. |