L'IMPÉRATRICE EUGÉNIE

 

PAR GEORGES LACOUR-GAYET

De l'Académie des Sciences Morales et Politiques

PARIS - ALBERT MORANCÉ - 1925.

 

 

I. — Les premières années.

II. — Avant le mariage.

III. — Le mariage.

IV. — Le Prince impérial.

V. — La personne de l'Impératrice.

VI. — Le caractère de l'Impératrice.

VII. — Les œuvres de charité.

VIII. — La vie de cour.

IX. — Les voyages.

X. — Les affaires politiques.

XI. — Les dernières semaines aux Tuileries.

XII. — Le 4 septembre.

XIII. — La fuite en Angleterre.

XIV. — Cinquante ans hors de France.

 

Le marquis F. de Girardin, l'un des exécuteurs testamentaires de S. M. l'Impératrice Eugénie, m'avait fait l'amitié, voici plus de deux ans, de me demander d'écrire une notice historique sur la dernière souveraine des Français. Sa piété pour une mémoire qui lui était chère Lui avait fait réunir une curieuse collection de documents, soit des portraits de la femme qui n'était plus, soit des dessins qui se rapportaient à elle, dans sa vie publique ou dans sa vie privée. Il avait présenté cet ensemble de photographies et de gravures à un éditeur parisien dont le goût éclairé s'atteste par des publications d'art très intéressantes. Il s'était mis tout de suite d'accord avec M. Albert Morancé pour faire paraître ce recueil sur l'Impératrice Eugénie dans la collection Documents et Souvenirs.

J'avais eu l'occasion de m'entretenir, à plusieurs reprises, avec mon éminent confrère de la Société des Etudes historiques, des recherches préparatoires que je faisais pour répondre à son désir. J'avais pu lui donner connaissance de mon travail sous sa forme à peu près définitive, sauf les compléments et les retouches qui se présentent toujours à la dernière heure. L'impression de mes chapitres allait commencer, quand le marquis de Girardin mourut, au mois de février 1924. C'est pour moi un devoir de rappeler, en tête de cette étude historique, le souvenir d'un très galant homme, amateur éclairé et grand ami de l'histoire ; si elle a été écrite, c'est a son initiative qu'on le doit.

M. Albert Morancé et moi nous avons pu augmenter de quelques pièces la collection qui avait été préparée par le marquis de Girardin. Hors texte ou dans le texte, toutes ces reproductions ont un caractère rigoureusement documentaire. Les illustrations, comme les chapitres de cet ouvrage, ont entendu être de l'histoire vraie.

G. LACOUR-GAYET

Février 1935

 

Celle à qui Dieu donna tant de choses, et à qui il enleva, un par un, tout ce qu'il avait donne, en lui laissant l'amertume des regrets, comme seul compagnon de route.

(Lettre de l'Impératrice à Franceschini Piétri de Maritzburg, 3 mai 1880.)