HISTOIRE DU RÈGNE DE LOUIS XIV

RÉCITS ET TABLEAUX

TOME PREMIER

PREMIÈRE PARTIE. — LA FRANCE POLITIQUE, RELIGIEUSE, LITTÉRAIRE SOUS MAZARIN

 

PAR CASIMIR GAILLARDIN

PROFESSEUR D'HISTOIRE AU LYCÉE LOUIS-LE-GRAND

PARIS - LECOFFRE FILS ET Cie - 1871.

 

 

PRÉFACE.

INTRODUCTION.

Première partie. État politique de la France dans la première partie du XVIIe siècle. — Deuxième partie. État de l'Église en France. — Troisième partie. État des lettres.

CHAPITRE PREMIER. — LES IMPORTANTS, PREMIER TRIOMPHE DE MAZARIN.

CHAPITRE II. — LES DERNIÈRES ANNÉES DE LA GUERRE DE TRENTE ANS. LES VICTOIRES, LES MŒURS, LA LITTÉRATURE PENDANT CETTE ÉPOQUE.

I. Débuts du grand Condé : Rocroi, Fribourg, Nordlingen ; prise de Dunkerque. Expédition de Toscane. Traité d'Ulm. Masaniello et le duc de Guise à Naples. — II. Fêtes et plaisirs. Introduction de l'opéra en France. Galanterie : la reine-mère, la famille de Condé. Anne de Gonzague. Ninon de Lenclos. Les nièces de Mazarin. — III. Les lettres pendant la régence. La petite littérature, les sonnets à l'hôtel de Rambouillet. Le précieux même dans la magistrature. Scarron, Vaugelas. Domination de Corneille et de Descartes. Les lettres au service de la puissance publique. Voiture.

CHAPITRE III. — LA MISÈRE PUBLIQUE ET LE JANSÉNISME, PRÉLUDES DE LA FRONDE.

I. Misère de la Lorraine et des provinces ravagées par la guerre. Assistance de Vincent de Paul. D'Emery surintendant des finances. Impôt du toisé. Discussion du tarif. — II. Développement public du jansénisme. Arnauld. Le livre de la Fréquente Communion. Les Molinistes. Ardeur des femmes pour les nouvelles doctrines. Commencement des petites écoles et des solitaires de Port-Royal. Le jansénisme s'allie à l'opposition politique.

CHAPITRE IV. — LA FRONDE DES MAGISTRATS ET LES BARRICADES DE PARIS.

I. Efforts du Parlement pour annuler les lits de justice. Insuccès de la politique extérieure. Arrêt d'union. Assemblées de la chambre Saint-Louis. Déclaration du 31 juillet. — II. Bataille de Lens. Arrestation de Broussel. Les barricades de Paris. La reine à Ruel. Réclamations contre les détentions arbitraires. Déclaration du 24 octobre.

CHAPITRE V. — LA PAIX DE WESTPHALIE.

I. Préliminaires des négociations. Ouverture du congrès en 1645. Prétentions de la France ; résistance de l'Autriche. Indécision des alliés de la France, Suédois et Hollandais. Connivence de l'Autriche avec les protestants. Habileté de Mazarin. Comment il gagne les Allemands. Projet d'une ligue allemande contre l'Autriche. Projets sur la succession d'Espagne. — II. Conditions de la paix. Défection de la Hollande. Satisfactions données à la France et à ses alliés. Efforts de la France pour conserver les principautés ecclésiastiques. Abaissement de la puissance impériale par les droits accordés aux États de l'empire.

CHAPITRE VI. — LA GUERRE DE PARIS OU LA VIEILLE FRONDE.

I. Paul de Gondi organisateur de la vieille Fronde. Alliance des importants et des magistrats. Retraite de la cour à Saint-Germain. Le Parlement déclare la guerre au roi ; ses préparatifs de guerre ; organisation d'un gouvernement nouveau. Adhésion des parlements de Rouen et d'Aix. Les pamphlets. — II. Faits militaires. Les frondeurs contre Condé. Expéditions burlesques des Parisiens. Bataille de Charenton. Guerre de triolets. Lassitude des Parisiens. — III. L'alliance des généraux frondeurs avec l'Espagne détache de leur parti les magistrats. Préliminaires de la paix de Ruel. Difficultés qui retardent sa conclusion. Accord du Parlement et de la reine. Réclamations exorbitantes des chefs frondeurs. Conclusion de la paix. — IV. Restes d'agitation dans Paris à l'instigation de Gondi et de Beaufort. Résistance des parlements d'Aix et de Bordeaux. Apaisement apparent.

CHAPITRE VII. — LA FRONDE DES PRINCES

I. Arrogance de Condé ; son alliance et sa brouille avec les frondeurs. Coups de pistolet. Procès au Parlement. Arrestation de Condé. — II. Les amis de Condé, unis aux Espagnols, essayent la guerre civile. Bataille de Rethel. Les frondeurs retournent au parti de Condé. Retraite de Mazarin. Délivrance de Condé. — III. Condé, de retour à Paris, perd successivement ses alliés. Les frondeurs retournent au parti de la cour. Traité du coadjuteur avec Mazarin. Lutte ouverte entre le prince et le coadjuteur. Condé se sépare de la cour.