LA MORT DU ROI

21 JANVIER 1793

 

CHAPITRE II. — DERNIÈRE MATINÉE.

 

 

Non, puisqu'il le faut, je saurai bien mourir ! (Paroles de Louis XVI, rapportées par Edgeworth.)

 

J'entendis sonner cinq heures, raconte Cléry, et j'allumai le feu ; au bruit que je fis, le Roi s'éveilla et me dit, en tirant son rideau : Cinq heures sont-elles sonnées ?Sire, elles le sont à plusieurs horloges, mais pas encore à la pendule. Le feu étant allumé, je m'approchai de son lit. J'ai bien dormi, me dit ce prince ; j'en avais besoin ; la journée d'hier m'avait fatigué. Où est M. de Firmont ?Sur mon lit. — Et vous, où avez-vous passé la nuit ?Sur cette chaise. — J'en suis fâché, dit le Roi. — Ah ! Sire, puis-je penser à moi dans ce moment ! Il me donna une de ses mains, et serra la mienne avec affection[1]. Peut-être, est-ce à ce moment que le condamné dit Cléry : Cléry, vous avez tort de vous affecter si fortement ; ceux qui ont de l'amitié pour moi doivent, au contraire, se réjouir de me voir arrivé au terme de mes souffrances[2].

Le Roi, quoi qu'il en soit, se leva sans retard, passa les bas de soie gris, la culotte de casimir gris, qu'il portait la veille, chaussa ses souliers, à boucles d'or, mais très simples, et enfila une veste blanche en piqué de Marseille[3]. Dans cette tenue, il se fit coiffer par Cléry, très probablement comme il l'était le jour précédent, c'est-à-dire les cheveux un peu poudrés, une boucle séparée en deux ou trois, le toupet en vergette un peu longue, les cheveux de derrière noués en catogan[4], sans que, toutefois, il soit possible d'affirmer qu'il alla ainsi coiffé à l'échafaud ; on verra plus loin pourquoi.

Pendant que Cléry lui donnait ces soins, le Roi avait retiré de son doigt son anneau de au dedans duquel était écrit en lettres : M[aria]-A[ntonia] A[rciducissa] A[ustriæ], 19 aprilis 1770, et enlevé de sa montre un cachet d'argent s'ouvrant en trois parties, sur l'une desquelles était gravé l'écusson de France, sur l'autre L. L., et sur la troisième une tête d'enfant casqué ; mettant les cieux objets dans la poche de sa veste, il avait ensuite déposé sa montre sur la cheminée[5].

Sa coiffure et sa toilette achevées, le Roi changea de chemise[6], prit un col de mousseline[7], repassa son gilet et revêtit son habit, un habit brun-mélangé[8], puce[9], de couleur violette[10], marron pâle[11], tel que l'ont vu les contemporains, et dont l'étoffe très rase apparaît aujourd'hui comme un drap mélangé, violet-prune et mordoré, dont l'ensemble donne une couleur brune[12]. De ses poches le Roi retira son portefeuille, sa lorgnette, sa boîte à tabac[13] et sa bourse où se trouvaient 33 louis en or[14], tous objets qu'il posa sur la cheminée, en présence de plusieurs municipaux, déjà entrés dans la chambre. Puis il passa dans son cabinet, où l'abbé Edgeworth ne tarda pas à le rejoindre[15].

Cependant, vers deux heures du matin[16], étaient arrivés au Temple, — envoyés par le curé constitutionnel de la paroisse Saint-François-d'Assise, Sébastien-André Sibire, — les ustensiles[17], — suivant l'élégante expression d'un contemporain, — nécessaires à la messe de l'abbé Edgeworth. Cléry, le Roi habillé, s'empressa de tout préparer pour cette cérémonie. La petite commode en bois d'acajou à dessus de marbre, transformée en autel et placée au milieu de la chambre, reçut la pierre sacrée recouverte des deux nappes d'autel, le crucifix, le missel, le calice, le corporal et la pale, la patène avec ses deux hosties, une grande et une petite[18]. Quant aux ornements du prêtre, ils furent portés par Cléry dans sa chambre, où alla les revêtir l'abbé Edgeworth. Ces ornements furent choisis sans cloute parmi les plus riches que possédât l'église ; certains motifs de leur décoration répondaient bien d'ailleurs par leur couleur rouge aux nécessités liturgiques de la fête de sainte Agnès, vierge et martyre, célébrée le 21 janvier. Ils sont conservés, aujourd'hui encore, à l'église Saint-Jean-Saint-François, où l'on ne peut les contempler sans une poignante émotion.

Lorsque tout fut disposé, continue Cléry, dont le récit est le plus complet sur ce point, j'allai prévenir le Roi. Il me demanda si je pourrais servir la messe ; je lui répondis qu'oui, mais que je n'en savais pas les réponses par cœur. Il tenait un livre à la main ; il l'ouvrit, y chercha l'article de la messe, et me le remit ; puis il prit un autre livre.

L'un de ces deux livres était celui de Mme Tison, femme du geôlier des princesses. A six heures, écrit, en effet, Madame Royale, on ouvrit notre porte et on vint chercher le livre de prières de Mme Tison pour la messe de mon père[19].

Pendant ce temps, le prêtre s'était habillé. J'avais, dit encore Cléry, placé devant l'autel un fauteuil, et mis un grand coussin à terre pour Sa Majesté ; le Roi me fit ôter le coussin ; il alla lui-même dans son cabinet en chercher un autre plus petit et garni en crin, dont il se servait ordinairement pour dire ses prières. Dès que le prêtre fut entré, les municipaux se retirèrent dans l'antichambre, et je fermai un des battants de la porte. La messe commença à 6 heures. Pendant cette auguste cérémonie, il régna un grand silence. Le Roi, toujours à genoux, entendit la messe avec le plus saint recueillement, dans l'attitude la plus noble. Sa Majesté communia ; après la messe, le Roi passa dans son cabinet, et le prêtre alla dans ma chambre pour quitter ses habits sacerdotaux.

Je saisis ce moment pour entrer dans le cabinet de Sa Majesté ; elle me prit les deux mains, et me dit d'un ton attendri : Cléry, je suis content de vos soins. — Ah ! Sire, lui dis-je, en me précipitant à ses pieds, que ne puis-je par ma mort désarmer vos bourreaux et conserver une vie si précieuse aux bons Français ! Espérez, Sire, ils n'oseront vous frapper !La mort ne m'effraye point, j'y suis tout préparé. Mais vous, continua-t-il, ne vous exposez pas ; je vais demander que vous restiez près de mon fils ; donnez-lui tous vos soins dans cet affreux séjour ; rappelez-lui, dites-lui bien toutes les peines que j'éprouve des malheurs qu'il ressent : un jour, peut-être, il pourra récompenser votre zèle[20]. — D'après une autre version de Cléry lui-même, dans son Mémoire à Louis XVIII : Je suis content de vos soins pour moi, aurait dit le Roi ; prenez courage, ne vous abandonnez pas à la douleur. Je vais demander à la Commune qu'elle vous laisse auprès de mon fils ; vous seul avez été témoin de mes souffrances ; ne lui cachez rien de la vérité ; souvent il en conte trop de l'ignorer[21].

C'est à cet instant, nous le savons, que Cléry, toujours aux pieds de son maitre, lui demanda sa bénédiction. Agréant ma prière, poursuit-il, il me la donna, ensuite me releva et me serra contre son sein : Faites-en part à toutes les personnes qui me sont attachées... Rentrez, ajouta le Roi ; ne donnez aucun soupçon contre vous. Puis, me rappelant, il prit sur une table un papier qu'il y avait déposé : Tenez, voici une lettre que Pétion m'a écrite lors de votre entrée au Temple, elle pourra vous être utile pour rester ici. Je saisis de nouveau sa main, que je baisai, et je sortis. Adieu, me dit-il encore, adieu ![22]

Le Roi, en renvoyant Cléry, dut lui demander d'appeler l'abbé Edgeworth, car celui-ci dit expressément : Le Roi m'envoya chercher de nouveau. — Je le trouvai, continue-t-il, assis près de son poêle, et ayant peine à se réchauffer[23]. C'était l'heure la plus froide de la matinée, le jour se levait en effet. Mon Dieu ! dit-il, que je suis heureux d'avoir mes principes ! Sans eux, où en serais-je maintenant ? Mais avec eux, que la mort doit me paraître douce ! Oui, il existe en haut un juge incorruptible, qui saura bien me rendre la justice que les hommes me refusent ici-bas ![24]

Depuis un moment, on entendait alors très distinctement battre la générale dans les rues. C'est probablement, remarqua le Roi, la garde nationale qu'on commence à rassembler[25]. Et il restait impassible devant ces signes avant-coureurs de sa fin prochaine.

Une seule chose, à vrai dire, semble, à cette heure, avoir préoccupé le prisonnier : l'entrevue qu'il avait promis, la veille, à la Reine de lui accorder. Mais sur la crainte, exprimée par Edgeworth, que celle-ci n'eût pas la force de soutenir pareille épreuve, il fit ce nouveau sacrifice, disant : Vous avez raison, Monsieur ; ce serait lui donner le coup de la mort ; il vaut mieux me priver de cette triste consolation, et la laisser vivre d'espérance quelques moments de plus[26].

Renonçant à ce suprême adieu, le Roi se décide alors à confier à Cléry ses dernières paroles et ses derniers souvenirs pour sa famille. À 7 heures, écrit celui-ci, il sortit de son cabinet, m'appela et me tira dans l'embrasure de la croisée[27]. Prenant dans sa poche l'anneau et le cachet qu'il y avait mis le matin, et un petit paquet sur lequel était écrit de sa main : Cheveux de ma femme, de ma sœur et de mes enfans[28] : Vous remettrez, dit-il, ce cachet à mon fils... cet anneau à la Reine ; dites-lui bien que je la quitte avec peine ; ce petit paquet renferme les cheveux de toute ma famille ; vous le lui remettrez aussi.... Dites à la Reine, à mes chers enfans, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j'a voulu leur épargner la douleur d'une séparation si cruelle. Combien il m'en coûte de partir sans recevoir leurs derniers embrassements !... Je vous charge de leur faire mes adieux ![29]

Rentré dans son oratoire, le Roi en ressortit très peu après, — un quart d'heure, dit Cléry[30]. Il demandait des ciseaux pour se couper les cheveux[31]. La commission, dont il venait de charger Cléry, avait-elle fait naître un rapprochement et un désir dans sa pensée, et voulait-il joindre ses cheveux à ceux des siens, ou bien, se doutant de l'affreuse toilette qui l'attendait au pied de l'échafaud, avait-il résolu de s'épargner ce dernier outrage ? Il est difficile de le dire. Toujours est-il que, sur un premier refus, il insista, disant qu'il était prêt à laisser son valet de chambre lui rendre ce service, et cela en présence des municipaux. Après plus d'une demi-heure de délibérations, les commissaires de garde de la Commune crurent toutefois devoir lui refuser cette faveur. Ces gens-là, se contenta-t-il de dire, voient partout des poignards et du poison ; ils craignent que je ne me tue. Hélas ! ils me connaissent bien mal : me tuer serait une faiblesse. Non, puisqu'il le faut, je saurai bien mourir ![32] Et, si cette dernière demande du Roi eut pour motif le désir d'échapper à un traitement avilissant, c'est peut-être à cet instant qu'il pria Cléry de modifier sa coiffure du matin, car nombre de témoins semblent avoir remarqué, le jour de sa mort, la disposition particulière de ses cheveux retenus ou retroussés sur la tête avec un peigne[33].

C'est certainement, dans tous les cas, pendant qu'il attendait, dans sa chambre, parait-il bien, la réponse du Conseil du Temple, que le Roi écrivit le billet, — dernières lignes sorties de sa main, — qui fixe, à une minute près, l'emploi de son temps, pendant cette tragique matinée, le fameux billet pour Louis-François Turgy, remis aussitôt à Cléry et reçu plus tard par son destinataire, avec un sentiment inexprimable de douleur et de respect.

21 janvier 1793, 7 heures trois quarts du matin.

Je vous charge de dire à Turgy combien j'ai été content de son fidèle attachement pour moi, et du zèle avec lequel il a rempli son service. Je lui donne ma bénédiction, et le prie de continuer ses soins avec le même attachement à ma famille, à qui je le recommande[34].

 

Cependant, vers huit heures, le bruit fait par la garde montante, qui, selon les ordres de Santerre, arrivait, non pour remplacer, mais pour doubler au Temple la garde de la veille[35], fit de nouveau sortir le Roi de la tourelle, où il était rentré. Il pensait qu'on vint déjà se saisir de lui. Mais à ses questions, une des sentinelles ne répondant que par des grossièretés, il comprit son erreur, et se contenta de dire à Edgeworth : Vous voyez comme on me traite ; mais, maintenant, rien ne m'affecte plus ![36]

Il ne devait pas d'ailleurs languir bien longtemps. Vers huit heures et demie, des détachements de cavalerie entrèrent dans la cour du Temple, et on entendit parfaitement la voix des officiers et les pieds des chevaux. Le Roi écouta et dit : Il y a apparence qu'ils approchent[37]. Très peu après, en effet, pénètre dans la chambre du Roi San terre, accompagné de sept ou huit municipaux[38], et à la tête de dix gendarmes qu'il range sur deux lignes devant la porte de la tourelle[39]. Le commandant de la garde nationale frappe à cette porte. Le Roi l'ouvre aussitôt. Vous venez me chercher ? dit-il. — Oui. — Je vous demande une minute ![40]En disant ces paroles, rapporte Edgeworth, il referma la porte et vint se jeter à mes genoux. Tout est consommé, me dit-il ! Monsieur, donnez-moi votre dernière bénédiction, et priez Dieu qu'il me soutienne jusqu'au bout ![41]

Le prisonnier s'avance alors vers le milieu de la chambre, suivi de son confesseur, et apprend seulement à ce moment, paraît-il, que ce dernier est autorisé à l'accompagner au supplice[42]. Il a à la main son testament. Il veut le remettre à Jacques Roux, officier municipal, nommé, avec un certain Jacques-Claude Bernard, par le Conseil général de la Commune, pour assister à l'exécution de Capet[43]. Sur le refus de celui-ci, qui allègue qu'il n'est chargé que de conduire le condamné à l'échafaud[44], le Roi répond : C'est juste ![45] et confie l'expression de ses dernières volontés au municipal Jean-Baptiste Baudrais[46]. Puis s'adressant à lui et à ses collègues, il leur recommande sa famille, ses anciens serviteurs de Versailles et Cléry[47]. Ce dernier se trouve derrière lui près de la cheminée et lui présente alors sa redingote. Je n'en ai pas besoin, dit-il ; donnez-moi seulement mon chapeau[48], ajoute-t-il, arrivé en haut de l'escalier[49]. Cléry le lui remet ; c'est le vieux chapeau à cornes avec lequel il est sorti des Tuileries le 10 août[50], mais auquel est attachée une cocarde nationale toute neuve[51]. La seule distraction du Roi est qu'il oublie de demander ses gants[52]. Puis, regardant Santerre : Marchons ![53] dit-il, ou : Allons, partons, suivant un autre récit, qui ajoute qu'après avoir levé les yeux au ciel, il frappa du pied droit contre le plancher, en disant ces mots[54].

Le Roi sortant de sa prison pour n'y plus rentrer, raconte un contemporain, et accompagné de ceux qui le conduisaient au martyre, descendait l'escalier. Il y rencontra [Jean-François] Mathey, qui, remplissant les fonctions de concierge [de la tour du Temple], allait sans doute fermer la porte de l'endroit d'où sortait le Roi, qui le reconnut comme s'étant souvent présenté devant lui, pour demander s'il ne désirait rien. Un jour que le Roi était assis devant la cheminée, Mathey, sans plus d'égards, se plaça à côté de lui, en tendant la jambe et posant le pied sur l'un des tisons. Ce maintien put ne pas plaire au Roi, qui alors dit à cet homme : Mathey, j'ai besoin d'être seul, laissez-moi ! Celui-ci parut choqué de ces paroles et se retira ; le Roi ne le vit plus reparaître. Mais, se rappelant sans doute sur l'escalier, à la rencontre de Mathey, la circonstance que je rapporte, et qui avait pu décider ce dernier à ne plus reparaître comme de coutume, le Roi s'arrêta, et, adressant la parole à Mathey, lui dit : Mathey, est-ce que vous m'en voudriez ? Pour moi, je ne vous en veux pas ! Et lui prenant la main, pour se la porter à l'endroit où le cœur bat, il ajouta, avec l'accent de la bonté : Tenez, portez plutôt là votre main ![55]

Si l'épisode final de ce récit n'a pas été inspiré par le geste fameux de Louis XVI, au 20 juin, on peut dire que ce Mathey est, avant le bourreau, le dernier qui ait senti palpiter sous sa main le cœur du roi de France !

Un détail en terminant : le 21 janvier 1793, alors que l'état-major de la garde nationale, présidé par Santerre, avait préludé par un déjeuner à la scène de cette épouvantable journée, orgie dont étaient Chaumette et Hébert[56], Louis XVI partait à jeun pour l'échafaud, n'ayant rien pris depuis la veille, onze heures du soir[57].

 

 

 



[1] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 186-187.)

[2] Semaines parisiennes : Relation de vingt heures d'angoisses qui ont précédé le martyre de Louis XVI. (Beaucourt, op. cit., t. I, p. 370.) Je crois ce récit d'Ange Piton, car il reproduit à peu près textuellement celui de cet écrivain dans l'Urne des Stuarts et des Bourbons, Paris, 1815, — Procès des Bourbons, contenant des détails historiques sur la journée du 10 août, les événements qui ont précédé, accompagné et suivi le jugement de Louis XVI, etc., Paris, 1798, 2 vol. in-8°. (Beaucourt, t. I, p. 385.)

[3] Lettre de Cléry à Mme Vigée-Le Brun, du 27 octobre 1796. (Beaucourt, t. I, p. 195)

[4] Lettre de Cléry à Mme Vigée-Le Brun. (Beaucourt, t. I, p. 195).

[5] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 187.) — Extrait des registres du Conseil du Temple, 21 janvier 1793. (Beaucourt, t. II, p. 315-316.)

[6] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 187.)

[7] Lettre de Cléry à Mm Vigée-Le Brun. (Beaucourt, t. I, p. 195.)

[8] Lettre de Cléry à Mm Vigée-Le Brun. (Beaucourt, t. I, p. 195.)

[9] Journal de Perlet, n° du 22 janvier.

[10] Courrier de l'Égalité, n° du 22 janvier. (Beaucourt, t. I, p. 343.) — Le Magicien républicain, par Rouy l'aîné, 1794. (Beaucourt, t. I, p. 378.)

[11] Moelle, Six journées passées au Temple. (Beaucourt, t. I, p. 255, note 2.)

[12] Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1895, col. 483. L'auteur de l'article déclare posséder un fragment authentique de l'habit du Roi.

[13] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 187.)

[14] Cléry, Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple... augmenté de la suite du Journal... Paris, 1861, in-8°, p. 179.

[15] Journal de Cléry, dans Beaucourt, t. I, p. 187.

[16] Journal de Cléry, dans Beaucourt, t. I, p. 187.

[17] Le Magicien républicain, par Rouy l'aîné. (Beaucourt, t. I, p. 377.)

[18] Journal de Cléry (Beaucourt, t. I, p. 187) ; et note d'Edgeworth à la Commune de Paris. (Ibid., t. II, p. 293-294.)

[19] Mémoire écrit par Marie-Thérèse-Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents, depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère, arrivée le 9 juin 1795, publié sur le manuscrit autographe appartenant à Mme la duchesse de Madrid, Paris, [1892], in-8°, p. 95.

[20] Journal de Cléry (Beaucourt, t. I, p. 187-188).

[21] Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI, première édition illustrée publiée par la famille, augmentée de la Suite du Journal, des Notes inédites laissées par Cléry, de la Vie de Cléry, par Mlles de Gaillard... Paris, 1861, in-8°, p. 6.

[22] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 187-189.)

[23] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 326.)

[24] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 326.)

[25] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 326.)

[26] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 327.)

[27] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 189-190.)

[28] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 190, note 1).

[29] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 190.)

[30] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 190.)

[31] Couteaux, ciseaux et autres instruments tranchants avaient été retirés au Roi le 7 décembre 1792 (Beaucourt, t. II, p. 152-153). A partir du 22 décembre seulement, on lui permit de se raser, mais en présence de quatre municipaux et ses rasoirs lui étaient retirés à chaque fois (Ibid., p. 214-215).

[32] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 328.)

[33] Annales de la République française, n° du 25 janvier. Lettre du chevalier Joseph de Lama, secrétaire de la légation de Parme, du 28 janvier 1793. (Vicomte de Grouchy et Antoine Guillois, la Révolution française racontée par un diplomate étranger, Paris, in-8°, p. 422.)

[34] Fragmens historiques sur la captivité de la famille royale, par Louis-François Turgy, officier de bouche du Roi, employé au Temple (rédigés par Eckard). (Beaucourt, t. I, p. 207-208.) — M. le baron de Turgy, arrière-petit-fils de Turgy, veut bien m'écrire au sujet de ce billet : J'ai toujours entendu dire dans ma famille que le billet confié à Cléry le matin du 21 janvier fut remis par mon bisaïeul à Louis XVIII, sur sa demande, et déposé ensuite aux Archives nationales. Malheureusement les recherches que j'ai faites à ces archives ont été inutiles jusqu'à présent.

[35] Ordre du jour de Santerre, du 20 janvier 1793. (Dutemple, Ordres du jour inédits de Santerre, Paris, 1875, p. 20).

[36] Relation d'Edgeworth, d'après Bertrand de Moleville. (Beaucourt, t. I, p. 328.)

[37] Relation d'Edgeworth, version de Bertrand de Moleville. (Beaucourt, t. I, p. 327.)

[38] Les commissaires de la Commune de service an Temple les 20 et 21 janvier furent : René-Charles Mercereau, tailleur de pierres ; Nicolas Pécoul, marchand de toiles ; Alexandre Minier, joaillier ; François Pelletier, marchand de vin ; Claude-François Teurlot, horloger ; J.-B. Baudrais, homme de lettres ; François-Auguste Palle, bonnetier ; Claude-François Payen des Lauriers, papetier ; Joseph Bodson, peintre graveur ; Claude Fignet, architecte ; Charles-Louis Douce, ouvrier en bâtiments ; Louis-Grégoire Deschamps-Destouruelles, directeur de l'enregistrement ; Pierre-Eutrope Gillet-Marie, paveur ; François Cailleux, homme de loi ; Joseph-François Bourdier, médecin. (Beaucourt, t. I, p. 269, note.)

[39] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 191.)

[40] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 191.)

[41] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 329.)

[42] Relation d'Edgeworth, version de Bertrand de Moleville. (Beaucourt, t. I, p. 329.)

[43] Procès-verbal du Conseil général de la Commune, du 20 janvier (Beaucourt, t. II, p. 277). — Victor Pierre, A propos du 21 janvier 1793 (Revue de la Révolution, 1887, t. IX, p. 117-126).

[44] Rapport de Jacques Roux, du 21 janvier, dans Beaucourt, t. II, p. 309.

[45] Rapport de Jacques Roux, du 21 janvier. (Beaucourt, t. II, p. 309.)

[46] La Révolution de 92, journal de la Convention, n° du 22 janvier.

[47] Journal de Cléry et Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 192, 329-330.)

[48] Journal de Cléry. (Beaucourt, t. I, p. 192.)

[49] Relation d'Edgeworth, version de Bertrand de Moleville. (Beaucourt, t. I, p. 330.)

[50] Lettre de M. Chaumine à M. Préval, Paris, 21 janvier 1793 (Grille, op. cit., t. III, p. 349.)

[51] Le Magicien républicain, par Rouy l'aîné. (Beaucourt, t. I, p. 378.)

[52] Lettre de M. Chaumine à M. Préval, Paris, 21 janvier. (Grille, op. cit., t. III, p. 349.)

[53] Relation d'Edgeworth. (Beaucourt, t. I, p. 330.)

[54] Procès des Bourbons. (Beaucourt, t. I, p. 386.)

[55] Goret, Mon témoignage sur la détention de Louis XVI. (Beaucourt, t. I, p. 227.)

[56] Moelle, Six journées passées au Temple. (Beaucourt, t. I, P. 268.)

[57] Journal de Perlet, n° du mardi 22 janvier 1793. — Lettre de M. Chaumine à M. Préval, Paris, 21 janvier. (Grille, op. cit., t. III, p. 348.)