HISTOIRE LA TERREUR 1792-1794

NOTES, ÉCLAIRCISSEMENTS ET PIÈCES INÉDITES

 

IV. — DEUX VICTIMES DE L’INSURRECTION LYONNAISE.

 

 

LE DÉPUTÉ LESTERP-BEAUVAIS ET L’ÉVÊQUE LAMOURETTE.

 

Lesterp-Beauvais a été condamné avec les Girondins, le 30 octobre 1793 ; Lamourette, au contraire, a été jugé seul, le 11 janvier 1794. Nous avons néanmoins réuni ces deux affaires sous le même titre, parce qu’elles ont comme lien commun la résistance de Lyon. Frappés, l'un pour avoir laissé faire, l'autre pour avoir parlé, le Député et l'Évêque ont d’ailleurs péri tous les deux à cause de leurs attaches girondines.

 

I. — LESTERP-BEAUVAIS ET SA MISSION À SAINT-ÉTIENNE.

 

Lesterp-Beauvais avait pressenti les difficultés de sa situa-lion, bien avant l’expédition des Lyonnais sur Saint-Étienne, et fait tout ce qui dépendait de lui pour obtenir son rappel. La lettre suivante, adressée confidentiellement à Barère, en est la preuve.

Saint-Étienne, le 7 juillet 1793.

J’écris encore une fois, mon cher collègue et ami, au Comité de salut public ; je vous conjure de l’engagera me faire une réponse quelconque ; il est trop douloureux de voir qu’il m’ait jugé si sévèrement et que toute communication soit arrêtée. Je sollicite votre amitié, dont j’ose dire encore que je no suis pas indigne, de me faire envoyer le décret qui me rappelle et de me faire répondre. Je vous dirai de vive voix pourquoi et comment j’ai écrit à mon département. Je vous dirai également ce que je pense de l’administration, de la surveillance et de la correspondance qui auront lieu désormais pour la fabrication d’armes dans cette ville. Le mauvais état de ma santé, joint aux embarras de la correspondance, ne me permet pas d’entrer dans les détails.

Agréez, etc.

B. LESTERP.

 

Malgré son insistance, il ne fut rappelé que dans le courant d’août. Dénoncé aussitôt par Chabot, Lesterp-Beauvais provoqua lui-même la discussion sur sa conduite à Saint-Étienne. Il soutenait que l’enlèvement des fusils, pris par les Lyonnais, dans les ateliers des fabricants, ne lui était pas imputable parce que ses pouvoirs comportaient seulement la surveillance des dépôts nationaux dans les manufactures. Ses détracteurs prétendaient, au contraire, qu’il aurait dû les acheter, pour les sauver, s’il n’avait pas été de connivence avec les rebelles, et attribuaient à sa complicité la liberté qui lui avait été laissée, alors que son collègue était obligé de se soustraire à la fuite à une arrestation.

Malgré ses explications, Lesterp-Beauvais fut décrété d’accusation, le ri août, et placé d’abord sous la garde de deux gendarmes à domicile. Deux jours après, le Comité de sûreté générale recevait contre lui deux dénonciations ainsi conçues :

 

J’instruis le Comité de sûreté générale que le Comité de salut public avait envoyé en commission, près de la fabrique d’armes établie dans la ville de Saint-Étienne, Lesterp-Beauvais. Celui-ci mérite sans doute que sa conduite soit examinée ; surtout lorsqu’on sait qu’il a montré la plus grande résistance au décret de la Convention qui le rappelait dans son sein ; lorsqu’on a dit également qu’il a favorisé les Lyonnais, qui se sont portés sur la ville de Saint-Étienne pour l’enlèvement de 15.000 fusils. Ces faits peuvent être éclairés par le citoyen Noël Pointe, député du Rhône-et-Loire, envoyé par le Comité de salut public en commission près de cette fabrique. Ce dernier fut obligé de fuir, pour échapper à la tyrannie que Beauvais avait favorisée et au milieu de laquelle il a resté, jusqu’à ce moment, malgré son rappel. Le silence sur une pareille conduite serait funeste. Nous devons trouver des coupables pour donner des grands exemples.

B. REYNAUD, député de la Haute-Loire.

 

Paris, 23 août 1793, an II de la République,

Citoyens,

Vous m’avez demandé des notes par écrit sur la conduite qu’a tenue Lesterp-Beauvais à Saint-Etienne, lors de l’invasion des Lyonnais.

Lorsqu’il fut accusé dans la Convention et qu’il donna ses moyens de justification, j’étais chez Couthon à conférer sur ces objets. Si j’eusse été présent à l’Assemblée, je lui aurais répondu. D’abord la conduite de Lesterp paraît suspecte en ce qu’il s’opposa, ainsi que le maire et quelques officiers municipaux, à la mesure que je proposais de faire marcher une force suffisante pour arrêter cette troupe contre-révolutionnaire. Les citoyens étaient tous debout, et ne demandaient, pour les repousser, que l’ordre, des armes et munitions.

Mais, loin d’armer ces braves républicains, nombreux détachement de grenadiers, avec une pièce de canon, prit le poste de la salle où étaient les fusils pour les conserver, selon toute apparence, pour les Lyonnais, et faire opprimer les braves Sans-culottes, ce qui ne réussit que trop peu de temps après.

Lesterp fit plusieurs fois le voyage de Saint-Étienne vers les Lyonnais et ils entrèrent enfin dans la ville. Les sociétés populaires furent aussitôt détruites, tous les plus ardents patriotes proscrits et obligés de se soustraire à l’oppression, de quitter leurs familles et d’abandonner leurs ateliers.

Une fédération fut ordonnée pour le 14 juillet. La Municipalité eut la bassesse de m’y inviter, mais je méprisai son invitation et je sortis de Saint-Étienne ce jour-là.

Je ne sais si Lesterp y a assisté, mais il n’est parti que plusieurs jours après.

Il m’écrivit le 19 une lettre dont je joins ici une copie.

 

Saint-Étienne, le 19 juillet 1793, l’an II de la République.

Je suis, comme je dois l’être, inquiet, mon cher collègue, sur votre position et je vous demande une entrevue pour nous aboucher et aviser à un parti, car l’état actuel des choses l’exige et il est très pénible pour moi.

En attendant, vous pouvez croire que je veillerai pour vous et que, si je savais que le danger vous menace en quelque part, j’y courrais pour vous couvrir de mon corps. Ainsi, indiquez-moi le lieu et le moyen de nous entretenir ; comptez sur les sentiments de fraternité que je vous porte.

Signé : B. LESTERP.

 

Vous voyez par là que Lesterp était tranquille, au milieu des Lyonnais, pendant que j’étais poursuivi et que mon domicile était violé par les brigands.

Le congrès départemental avait, par un arrêté, pris Lesterp sous sa protection et ordonné mon arrestation dans toute l’étendue du département.

Me voyant sans pouvoir, puisque le département me les avait retenus, lorsque je fus arrêté, et étant sans moyens pour réprimer le brigandage, je pris le chemin de la Haute-Loire ; et avec un passeport des corps constitués de la ville du Puy, je me suis rendu à mon poste. Enfin, pour tout dire en peu de mots, si Lesterp et une partie de la Municipalité avaient secondé le zèle des Sans-culottes, les Fédéralistes de Lyon n’auraient pas approché d’une ville dont les habitants brûlent du plus pur patriotisme.

S’il eût été en mon pouvoir, j’aurais délivré des armes aux bras nerveux qui les avaient fabriquées. Ils les auraient conservées pour les défenseurs de la République, et une fois les Lyonnais repoussés, ces armes seraient rentrées à la première réclamation et elles ne seraient pas au pouvoir des révoltés. Voilà en abrégé ce qui s’est passé à Saint-Étienne ; voilà la conduite de Lesterp, celle de la Municipalité et la mienne. La bonne volonté des patriotes de cette ville a été oppressée. Il vous reste à juger et prononcer ce qui sera de droit.

NOËL POINTE.

 

Signataire d’une protestation contre le 2 juin, Lesterp-Beauvais ne pouvait échapper aux vengeances des Montagnards. Il fut compris, le 3 octobre, dans la prétendue conspiration imputée aux Girondins et monta sur l’échafaud, avec eux, le 31 du même mois.

 

II. — LAMOURETTE À LYON.

 

L’abbé Lamourette, retenu par le devoir et la charité, était resté à Lyon jusqu’à la fin du siège, bien qu’il désapprouvât la rupture avec la Convention. Cette réserve tardive ne pouvait pas faire oublier l’adhésion publique qu’il avait donnée à la résistance, dans l’éloge funèbre des victimes du 29 mai, et avant même la reddition de la ville, Couthon et ses collègues lancèrent contre lui le mandat d’arrêt suivant :

 

Les représentants du peuple envoyés près l’armée des Alpes et dans différents départements de la République ;

Considérant que l’opinion publique accuse Lamourette, Évêque de Rhône-et-Loire, d’avoir pris part à tous les actes contre-révolutionnaires qui se sont manifestés dans cette partie de la République, et de les avoir encouragés par ses écrits liberticides ;

Arrêtent que Lamourette sera conduit au Tribunal révolutionnaire établi dans la ville de Paris, pour y être jugé d’après les faits qui lui sont imputés et dont les preuves seront incessamment envoyées à l’accusateur public établi près le dit Tribunal ;

Chargent le commandant de la gendarmerie à la suite de l’armée de l’exécution du présent arrêté.

A Sainte-Foy, ce ft octobre 1793, l’an II de la République une et indivisible.

COUTHON, CHÂTEAUNEUF-RANDON, MAIGNET.

 

Malgré les termes affirmatifs de ce mandat, le rôle de Lamourette avait été purement passif, en dehors du discours que nous venons de rappeler, et le fait est confirmé par l’interrogatoire rapporté ci-dessous.

 

Ce jourd’hui, 2e jour du 2e mois de Tan mil sept cent quatre-vingt-treize, second de la République française, heure de midi, nous, Pierre-André Coffinhal, juge au Tribunal révolutionnaire, assisté de Robert Wolf, commis-greffier du Tribunal, en présence de l’accusateur public, avons fait amener, de la maison de la Conciergerie le nommé Lamourette, auquel nous avons demandé ses noms, âge, profession, pays et demeure.

A répondu se nommer Adrien Lamourette, âgé de cinquante-deux ans, Évoque constitutionnel du département de Rhône-et-Loire, natif de Frévent, département du Pas-de-Calais, demeurant à Lyon.

D. — Quelles étaient ses opinions sur la contre-révolution qui s’est manifestée à Lyon ?

R. — Qu’il n’a eu aucune liaison, ni aucun rapport, ni avec les chefs de la force armée, ni avec les chefs des administrations de cette ville. Qu’il n’a jamais été ni président, ni secrétaire, ni agent d’aucune Section, et qu’il ne peut, en conséquence, connaître quel était le véritable dessein de ceux qui étaient à la tête des mouvements qui se sont exécutés à Lyon.

D. — Si, à l’époque que le département convoqua des assemblées de présidents de Sections et des autorités constituées pour parvenir à soulever le peuple contre la Municipalité et les patriotes de Lyon, il n’avait pas pris part à ces assemblées ?

R. — Qu’il n’y a pris aucune part ; que l’événement du vingt-neuf mai fut pour lui un phénomène brusque et inattendu, auquel il n’était nullement préparé.

D. — Si le lendemain de cet événement, il n’avait pas applaudi au siège que les contre-révolutionnaires avaient fait de la maison commune, et au massacre des patriotes qui y étaient renfermés ?

R. — Qu’il n’a applaudi à rien, parce que pour lui cet événement était un mystère impénétrable.

D. — A lui observé que le voile qui pouvait couvrir un instant cet événement a dû se dissiper ; qu’il n’a pas pu tarder à être à même d’en connaître les causes et les motifs ; qu’alors, sans doute, il a dû se former en lui-même une opinion sur les événements qui sont arrivés et sur ceux qui en ont été la suite.

R. — Que, d’après une déclaration du citoyen Gauthier, représentant du peuple, par laquelle il approuvait la conduite des Lyonnais et promettait d’en rendre à la Convention un témoignage honorable pour les citoyens de cette ville, son opinion a commencé à incliner en faveur de ceux qui avaient résisté à la Municipalité, parce que n’ayant absolument connaissance des circonstances précédentes, et ne connaissant aucun membre ni de la Municipalité, ni du District, ni du Département, il n’a cru prendre de régulateur plus sûr de son jugement que celui manifesté, imprimé et placardé par ledit citoyen Gauthier, représentant du peuple ; que ce qui a été depuis publié de la conduite de la Municipalité a confirmé le jugement touchant l’affaire de Lyon, On a imprimé qu’elle imposait des taxes arbitraires et exorbitantes à tous les citoyens, qu’elle était d’intelligence avec les membres du club central pour dresser les listes de proscription ; on a imprimé que Chalier avait été d’intelligence avec les princes émigrés, qu’on avait trouvé dans ses papiers une lettre dont voici la substance : Courage, Chalier, n’épargnez ni le sang, ni l’argent, et comptez que les princes reconnaîtront vos services.

On concluait, de ces diverses données, qu’il existait un système de subversion et d’anarchie excité et soudoyé par les princes émigrés, et que les entreprises de la Municipalité et de quelques membres du club central n’étaient qu’une branche d’une grande trame ourdie du dedans et du dehors pour ramener l’ancien gouvernement. D’où il résulte que ceux qui croyaient que les choses se passaient ainsi, et qui tenaient à l’affranchissement de la liberté républicaine, devaient déployer contre l’anarchie et ses agents la même énergie qu’ils avaient déployée contre tous les efforts de la tyrannie.

D. — A lui observé qu’il paraît, d’après sa réponse, qu’il n’est pas difficile à se convaincre que, parce que Gauthier avait signé une approbation de la contre-révolution de Lyon, il s’était à l’instant persuadé que le siège de la Commune, l’assassinat des patriotes étaient un acte de justice et de nécessité ; que lui qui habitait à Lyon, devait savoir que la représentation nationale y avait été violée ; que Gauthier avait été obligé de figurer dans une assemblée de scélérats où sa vie était menacée ; qu’à l’égard des autres affiches, elles étaient l’ouvrage des contre-révolutionnaires, qui avaient soin de vanter l’atrocité de leur conduite ; que s’il eût été possible que ces affiches l’eussent induit un instant en erreur et ensuite empoisonné son opinion, il n’avait qu’à lire les ouvrages patriotes ; il y aurait vu que la Convention nationale s’élevait avec force contre cette ville scélérate, et alors certainement, s’il n’eût eu que l’opinion égarée, il serait revenu sur lui-même ; que lorsqu’il n’a pas fait le retour, malgré les décrets de la Convention, il faut croire qu’il était un agent principal de la contre-révolution de Lyon. Qu’à l’égard de ce qu’il a dit sur Chalier, ceux qui connaissent son patriotisme et le courage dont il a fait usage pour faire triompher la liberté dans la ville de Lyon, savent qu’on a imaginé la lettre qu’on a prétendu avoir trouvée chez lui, pour pallier l’assassinat dont on s’est rendu coupable à son égard ; qu’il est instant qu’il convienne avec franchise de la conduite qu’il a tenue et de la part qu’il a prise à l’horrible contre-révolution de Lyon.

R. — Qu’il n’a su, ni pu savoir si le représentant Gauthier avait fait sa déclaration librement ou non ; qu’il n’a pas dit que ce fût une action de nécessité ou de justice, mais simplement une action sanctionnée par le représentant Gauthier, d’après les circonstances qui ont amené la découverte de la lettre écrite à Chalier et la connaissance des taxes arbitraires et des listes de proscription ; qu’il ne pouvait connaître le jugement de la Convention, ni par les journaux, ni par aucune espèce de correspondance, parce qu’il ne lui arrivait plus ni lettres, ni aucune espèce de journaux, sans qu’il pût savoir d’où provenait la suspension de la circulation de ces papiers publics ; qu’il ne résulte par conséquent d’aucun des faits qui le concernent qu’il ait été en aucune manière l’agent de la contre-révolution, n’ayant jamais partagé les soins d’aucune administration, n’ayant jamais correspondu avec aucun des moteurs des manœuvres de Lyon, ni de vive voix, ni par écrit, ayant été constamment concentré dans les immenses occupations de son état, ayant toujours mené une vie isolée de toutes les affaires relatives à l’affaire de Lyon et n’ayant pas même le temps d’en pénétrer les ressorts ; qu’il porte le plus intrépide défi à tous ses accusateurs de produire une seule preuve de correspondance, orale ou scripturale, avec les agents de tout ce qui s’est passé à Lyon.

D. — Où il était quand les scélérats de Lyon, après avoir assassiné les patriotes, violé la représentation nationale, méconnu les décrets de la Convention opposa (sic) de la résistance aux lois, se mit en état de siège pour empêcher que les troupes républicaines ne pénétrassent dans cette ville, et quelle résistance il a portée à tous ces crimes de contre-révolution qui étaient publics.

R. — Que, depuis le mois de mai, il a toujours resté à Lyon, et qu’il a hautement improuvé la rupture de la ville de Lyon avec la Convention nationale.

D. — Si, dans la formation de ses compagnies et du bataillon de Lyon, il n’y a pas eu de bénédictions de drapeaux, ni de bénédictions d’armes, et s’il n’a pas fait ou fait faire ces bénédictions.

R. — Qu’il n’y en a pas eu.

D. — S’il n’y a pas eu des discours prononcés dans les églises pour approuver la conduite infâme et contre-révolutionnaire des Lyonnais.

R. — Qu’il n’y en a point eu depuis l’ouverture du siège.

D. — S’il n’a pas fait prendre un arrêté par son conseil épiscopal, et s’il n’a pas fait ou fait faire un mandement contre les mariages des prêtres.

R. — Qu’il n’y a eu ni arrêté du conseil, ni mandement contre le mariage des prêtres.

D. — S’il avait un conseil.

R. — Qu’il nomme le citoyen Chauveau-Lagarde.

Lecture à lui faite de son interrogatoire, a dit que ses réponses en icelui contiennent vérité, qu’il y persiste, et a signé avec nous et le commis-greffier.

ADR. LAMOURETTE ; COFFINAL ; A. Q. FOUQUIER ; WOLF, commis-greffier.

 

Fouquier-Tinville ne daigna pas répondre au dilemme posé par Lamourette. Peu lui importait que les faits antérieurs au siège de Lyon eussent été ratifiés par le représentant Gauthier et que, depuis cette approbation, aucun grief n’eût été relevé à la charge de l’accusé. Lamourette avait été le confident de Mirabeau, ses sympathies pour la cause girondine n’étaient pas douteuses ; il méritait la mort. Aucun témoin ne fut appelé devant le Tribunal révolutionnaire et Lamourette fut condamné sans preuves, le 11 janvier 1794.

Tout le monde connaît son opinion sur la guillotine. Ce qui vaut mieux que cette plaisanterie, ce sont les sentiments religieux de sa fin.