RECHERCHES SUR LA XIVe DYNASTIE DE MANÉTHON

 

III. — Disette de monuments et conséquences qu’on en peut tirer. — Arguments archéologiques.

 

 

Quant aux monuments égyptiens, ils ne nous apprennent rien encore à cet égard, si l’on entend parler d’un témoignage direct, net et précis : Après la 13e dynastie, écrivait, il y a peu d’années M. Maury, les monuments font défaut pendant un certain temps. On entre dans la terrible époque de l’invasion des Pasteurs, et on n’en sort qu’avec la 18e[1]. Or, au moment où ces lignes étaient tracées, le portefeuille de M. Lepsius était publié, et M. Mariette livrait au publie les résultats de ses découvertes. On le voit, M. Maury paraît croire aussi .que :la 14e dynastie est contemporaine de l’invasion ; et comme le chiffre 84, qui termine les deux leçons des manuscrits sur le nombre d’années due remplit cette dynastie, ne permet guère d’accepter pour elle un chiffre inférieur à celui d’Africain (184), comme Africain et Eusèbe sont d’accord pour lui donner 76 rois, ce qui rend plus vraisemblable le chiffre 484, qui semble avoir été celui d’Eusèbe, l’absence de monuments datés de quelqu’un de ces règnes serait assez bizarre si cette famille eût régné sur toute l’Égypte, et autoriserait peut-être, pour l’expliquer, des suppositions plus hardies que celle dont j’ai trouvé les fondements dans le récit de Manéthon. Sans doute l’histoire n’est pas obligée de tout expliquer, surtout à une pareille distance, et elle doit souvent s’abstenir ; sans doute encore l’opinion de M. de Rougé[2], que la facile invasion des Hyksos avait été précédée, préparée par une époque d’affaissement et de décadence, n’a rien que de vraisemblable. Je l’ai doit moi-même il n’y a qu’un instant. Mais œ d’est là qu’une appréciation générale, et l’époque de la 13e dynastie, à laquelle tous les manuscrits donnent 60 rois et 453 ans, suffit assurément pour y placer toute la décadence que peut demander la critique. Il n’y a pas si loin de la mort d’Auguste à celle d’Honorius qu’il n’y aurait de la construction du labyrinthe[3] à la fin de la 13e dynastie. En admettant ces chiffres, que je suis, du reste, fort éloigné d’adopter aveuglément comme certains et précis, je conçois et j’admets l’argument de M. de Rougé, répondant au savant prussien qui voulait placer l’invasion sous le troisième roi de cette famille, pour un motif que nous verrons ailleurs, et qui n’entraînerait pas aujourd’hui sa conviction ; mais on peut accepter ici la donnée de M. de Bunsen sans le suivre dans tous les détails de son système. Rien absolument ne nous oblige à accorder neuf siècles ou 136 règnes, ni même des chiffres approchant de ceux-là, cet affaiblissement progressif de l’Égypte que je ne prétends point contester. Car, encore une fois, comment croire que, durant des siècles entiers, l’Égypte ait unanimement renoncé à l’usage d’élever et de dater des monuments, de creuser et de dater des tombeaux, tant pour les rois que pour les personnages dont l’histoire se liait plus ou moins à celle des princes ? Comment, dans ce long intervalle, le peuple écrivain par excellence, comme l’appelle M. Ampère, n’aurait-il transmis à la postérité le souvenir ni d’un règne paisible, ni de la répression d’une révolte, ni de la victoire d’un parti ou de l’usurpation momentanée d’une autre famille, ni d’une guerre soutenue au dehors. L’histoire de la 20e dynastie, après Ramsès Hyk-pen, n’est pas beaucoup plus glorieuse qu’on ne supposerait ici celle de la 14e ; et cependant cette histoire, on la refait aujourd’hui à l’aide des monuments[4]. Mais, dira-t-on, les Pasteurs ont tout détruit. — Non, ils ne l’ont pas fait. Ils ne l’ont guère pu dans la Thébaïde supérieure, où, comme tout le monde en convient, les princes nationaux se sont maintenus ; ils l’ont pu bien moins encore dans la Nubie, où ils n’ont peut-être jamais pénétré ; tandis que la 12e[5] et même la 13e dynastie[6], ont laissé dans ces contrées des traces manifestes de leur puissance. Que les familles thébaines qui luttèrent avec des succès divers contre les conquérants et paraissent leur avoir été quelque temps soumises, n’aient rien fait pour les arts sur le théâtre même de la guerre, on le conçoit fort bien ; que les provinces nubiques leur aient échappé durant cet intervalle, cela se conçoit encore[7] ; mais ces faits, ou du moins le premier, ne peuvent s’appliquer qu’à l’époque même de l’invasion étrangère et non aux siècles que l’on voudrait introduire entre le règne des Sevekhotep et l’arrivée des conquérants. Admettons autant de rois fainéants que l’on voudra : à ces rois il faudra des maires du palais, guerriers, juges, prêtres d’Ammon, n’importe, mais qui règnent comme les pontifes thébains du 13e ou du 12e siècle ; et qui, comme eux, feront sculpter leurs noms et leurs titres. Beaucoup de ces inscriptions périront sans doute durant cette guerre d’extermination que Manéthon nous laisse entrevoir ; mais quelques matériaux des monuments ainsi ruinés se retrouveront dans des constructions postérieures et des obélisques, des stèles, des statues, des bases de colosses, auront échappé au ravage[8], et surtout on retrouvera les noms des princes dans ces tableaux que les Hyksos n’ont détruits nulle part, pas même les tombeaux des rois, pas même les pyramides, signalées assurément à leur attention et à leur fureur, s’ils avaient voulu l’exercer sur les monuments, funèbres. Et je ne parle pas ici des grandes pyramides de Gizeh, dont la masse indestructible eût fatigué les efforts des hommes comme elle a fatigué le temps ; je parle des nombreuses pyramides répandues autour de la capitale des Pasteurs dans le voisinage de Memphis, celles de Daschour, de Sakkarah et tant d’autres[9]. Aussi, sans compter divers sépulcres royaux moins apparents, les demeures funèbres des particuliers furent épargnées, à plus forte raison, dans les dévastations des conquérants ; et, en fait, les grottes où furent ensevelis les fonctionnaires ou sujets des diverses dynasties, se retrouvent encore en assez grand nombre, surtout dans les montagnes[10], malgré les éboulements, les variations du terrain, les excavations postérieures ; pourquoi donc celles de ces trois ou quatre siècles auraient-elles disparu des mêmes lieux, où l’on en trouve tant d’autres, avec les peintures et les inscriptions dont elles furent ornées ? Pourquoi cette série s’arrête-t-elle précisément à la 13e dynastie pour ne reprendre qu’après l’invasion ? L’invasion elle-même n’a eu lieu que bien longtemps après les Sevekhotep. Comment les Egyptiens auraient-ils renoncé, en pleine sécurité, en pleine paix, à sculpter et à peindre les demeures où leurs pères étaient allés, où eux-mêmes devaient aller attendre leur union avec l’Osiris infernal[11] ?

On peut insister, je le sais, et poser cette grave objection Outre que les monuments du temps de la 13° dynastie, si longue pourtant, au dire, des chronologistes, ne sont pas aujourd’hui bien nombreux ; combien en a-t-on retrouvé de cette période réputée de six siècles, et que remplissent les dynasties Héracléopolites ? Je répondrai d’abord que les vestiges de la 13e dynastie ne sont pas très rares, surtout si l’on tient compte de cette idée de M. de Bunsen, que l’invasion a dû avoir lieu pendant qu’elle durait encore. Mais je n’insiste pas en ce moment sur ce point : j’y reviendrai, quand je chercherai à produire des documents, soit pour déterminer la chronologie approximative de la 14e dynastie, soit pour distinguer d’elle ce qui ne lui appartient pas. Je m’arrête seulement ici sur la question des Héracléopolites et je dirai tout d’abord que je ne suis nullement disposé à reconnaître une durée de sept siècles à la période qui s’étend de Nitocris aux Amenemhé. Sans parler des différences énormes qu’offrent, selon les divers abréviateurs, les totaux de Manéthon pour la 8e dynastie (Memphite) et la 19e (Héracléopolite), sans parler de l’omission totale des noms propres pour les dynasties 7 à 11, qui ne se concevrait pas chez Africain ni Eusèbe, s’ils avaient cru mentionner là une époque comme une autre, la série qui correspond à cette période dans le tableau des ancêtres de Thoutmès III, à Karnak, nous montre clairement que les aïeux des rois Enantef, de la 11e dynastie, ont occupé un rang élevé dans le pays, sans régner sur l’Égypte entière. Les numéros 12, 13, 14, 15, 16 du côté gauche de la salle, qui représentent cette famille, comme on n’en peut douter aujourd’hui[12], sont tous dépourvus de signes [qui signifient] seigneur des deux régions ou roi de la Haute et de la Basse Égypte qui désignent habituellement, et dans ce tableau même, les monarques du royaume égyptien, aussi bien que des signes, dieu bienfaisant, qui les y remplacent quelquefois, tandis que le 1er et le 3e de ces titres appartiennent à l’Enantef du n° 17[13].

Or, une observation bien simple, implicitement produite par M. de Rougé, et résultant de sa critique, c’est qu’une fa-mille de 16 rois, qui règne 43 ans (comme le portent tous les extraits) ne peut signifier qu’une famille de 16 princes en tout qui, pendant 43 années, a possédé effectivement toute la monarchie égyptienne[14]. Cette observation nous met fort à l’aise pour reléguer au nord les rois Memphites de la 8e dynastie et surtout les Héracléopolites. De plus, les chiffres de Manéthon restant frappés d’une suspicion très légitime (surtout depuis les travaux de M. Mariette) chaque fois qu’ils ne sont pas confirmés d’autre part, nous pouvons tout à la fois rejeter les siècles nombreux accordés à ces dynasties par certains copistes et l’exclure elle-même de la Haute Égypte, c’est-à-dire du pays des pierres dures, des monuments durables de petite dimension, pour les resserrer dans les contrées du nord, sur lesquelles je reviendrai en détail, et dans les contrées moyennes où le roc calcaire et friable a offert à M. l’Hôte tant d’hypogées dans un déplorable état[15]. Ajoutons enfin que le mythe de l’Osiris infernal, qui donne aux représentations funéraires tant d’intérêt mythologique et a pu donner tant d’importance religieuse à la décoration des tombeaux aux yeux des peuples de l’Égypte, ne parait pas avoir été dominant dans ces contrées, si ce n’est après que la 11e et surtout les 12e et 13e dynasties thébaines eurent fait prévaloir partout le culte originairement thébain d’Osiris[16], et que, par conséquent, les tombeaux antérieurs à cette époque ont bien pu ne pas être toujours préparés et décorés avec autant de soin. Ceci peut aider à l’explication de la lacune que l’on m’objecterait et ne pas s’appliquer aussi bien à celle dont l’explication est le but des présentes recherches.

Une autre observation encore mérite d’être présentée ici c’est l’usage qu’il est permis de faire du texte d’Eratosthène, que le Syncelle nous a conservé d’après Apollodore. Je n’oserais affirmer sans doute, comme l’a fait M. de Bunsen, que ces dix noms, qui, dans la liste d’Eratosthène, séparent Apappos d’Amenemhès Ier, correspondent presque rigoureusement aux treize cartouches placés après celui d’Apap (déduction faite de la 12e dynastie), sur le côté gauche de la salle de Karnak ; je n’oserais surtout me flatter d’y retrouver, par le rapprochement des noms, des identités respectives, entreprise hardie du savant Prussien, que M. R. Rochette a encouragée de son suffrage[17], mais qu’il me paraît impossible de soutenir devant la critique de M. de Rougé[18]. Cependant, sans admettre ce que la table de Karnak elle-même semble contredire, que le critique d’Alexandrie se soit astreint à suivre la lignée des princes de Thèbes, je crois que les résultats des études auxquelles il s’était livré sur les antiquités égyptiennes méritent d’être pris en très sérieuse considération, même au point de vue chronologique. Je crois en effet qu’Eratosthène, qui n’avait pas comme nous les collections gravées des monuments égyptiens pour contrôler ses recherches et lui servir de pièces justificatives, mais qui connaissait les livres historiques des anciens Égyptiens et qui en possédait la langue[19], a fait dans un ouvrage de chronologie autre chose qu’un choix des princes les plus fameux à son avis. Cette opinion, adoptée de nos jours par deux savants archéologues français, ne me paraît nullement démontrée, et il faudrait, à mon avis, des preuves positives pour la faire admettre. D’un autre côté, après avoir étudié attentivement la critique que M. de Rougé a faite du système de M. de Bunsen, il n’est plus possible de croire, avec ce dernier, que les omissions d’Eratosthène doivent être acceptées comme les preuves presque infaillibles de dynasties ou de règnes simultanés. Il est aujourd’hui certain qu’il a eu tort d’omettre entièrement la 2e et la 5e dynastie, et il faut reconnaître qu’ailleurs encore il a fait des coupures non justifiées par la science (telles que dans la 4e et la 12e). Mais enfin il a eu l’intention de produire un système de chronologie : s’il s’est trompé quelquefois, faute de connaître des inscriptions que nous possédons aujourd’hui, ne peut-il pas nous éclairer aussi par les vérités qu’il a recueillies dans des documents aujourd’hui perdus ? Quand donc je le vois réduire à huit règnes l’espace compris entre Nitocris et Amenemhès Ier, je me garde bien d’affirmer que huit générations ont rempli tout cet intervalle ; mais, quand je n’aurais que ce motif, je me sentirais une répugnance presque invincible à lui attribuer sept siècles, sur la foi de copistes dont les erreurs sont aujourd’hui si abondamment prouvées et d’extraits presque inintelligibles à force de brièveté.

C’en est assez sur cet argument d’analogie, mais cette digression m’aura été doublement utile, si j’ai pu faire accepter la fin de non recevoir que j"oppose à l’objection et persuader au lecteur d’entrer dans ma pensée sur les secours que peut nous offrir le témoignage d’Eratosthène. Nous le retrouverons en effet, lui et l’usage que M. de Bunsen en a fait dans une discussion qui touchera de plus près encore au sujet que j’ai entrepris d’examiner.

 

 

 



[1] Des travaux modernes sur l’Égypte ancienne (Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1855, n. 2.)

[2] Ann. de phil. chrét., juin 1847 ( t. XV, p. 429, 3e série).

[3] M. de Rougé, dans le numéro de mars 1847 des Annales, et M. R. Rochette, dans le Journal des Savants (mai 1849), racontent la découverte de M. Lepsius qui lui assigne pour date, le règne d’Amenemhé III de la 12e dynastie.

[4] V. le Mémoire lu récemment à l’Institut, par M. de Rougé, et analysé dans la Revue de l’instruction publique du 14 octobre 1868.

[5] La 5e dynastie, dit M. de Rougé (Ann. de phil. chrét., mars 1847) revit tout entière sur quelques monuments qui ont échappé aux siècles et aux dévastations des Pasteurs. V. pour les preuves, les dix avant-dernières pages du même article, les pages 421-7 du même volume (numéro de juin) ; R. Rochette (Journ. des sav., avr. et mai 1848) ; Revue archéol., t. VI, article de M. Prisse sur les antiquités égyp. du mus. brit. (Cf. Table de Karnac), t. VIII, lettre de M. de Rougé à M. Maury. La Notice sommaire sur le musée égyptien du Louvre permet de chercher dans notre propre musée, des monuments, encore subsistants à celte époque. C, 1, 2, 3, 4. — V. aussi Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1855, le 2e n. de l’art. de M. Maury.

[6] V. Notice sommaire, A, 16, 17 ; B, 3, 4, 5 ; C. 8, 9. — Revue archéol., IXe volume, art. de M. de Rougé. — Ann. de phil chrét., juin 1847, init. — Maury, l. cité.

[7] Il fallut y revenir en armes et à plusieurs reprises, lorsque les Égyptiens eurent chassé les Pasteurs. Ce pays pourrait avoir été perdu dès la fin de la 13e dynastie ; cependant, un motif de croire que les rois Thébains ne l’avaient pas perdu tout entier, c’est l’hypothèse très ingénieuse et très vraisemblable de M. Lepsius, citée par M. Maury au même art., n. 2 ; et selon laquelle le retour de la puissance, de la nationalité, de la civilisation égyptienne, refluant des pays du haut Nil, au commencement de la 18e dynastie, auraient fait imaginer aux Grecs une prétendue importation de la civilisation éthiopienne dans l’Égypte déserte ou sauvage, aux temps primitifs.

[8] Surtout les objets en pierre dure et de faible dimension, comme les Égyptiens en gravaient souvent.

[9] V. sur les Recherches du colonel Havard Yyse dans les pyramides, les articles du Journal des savants, avril 1841, mars, mai, juin, juillet 1844.

[10] V. la Revue archéologique, IIe volume (lettre de M. Prisse), VIe vol. Ant. du mus. brit. ; VIIIe vol., art. de M. de Rougé ; XIe vol., art. de M. Mariette ; XIIe vol. art. de M. de Rougé ; Journ. des sav., janv. 1841 ; lettre de N. l’Hôte (Cf. lettres écrites d’Égypte, passim) ; juin et août 1840, février et mars 1848, art. de M. R. Rochette ; Annales de phil. chrét., juin 1847, art. de M. de Rougé (et surtout page 414 du volume) ; Rapport de M. de Rougé sur les principales collections égyptiennes, dans le Moniteur du 7 mars 1850. Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1855, art. de M. Maury, n. 3.

[11] Sur le développement des arts, bien avant l’invasion. V. de Rougé, Notice sommaire etc. (avant-propos), et Maury, lieu cité.

[12] V. M. de Rougé : Annales de philos. chrét., mars 1847 (page 171 du t. XV, 3e série). Je suis, pour les numéros des cartouches de Karnak, les chiffres de M. Prisse d’Avesnes, dans sa Notice.

[13] Pour les Enantef qui furent véritablement rois, V. Leemans, Lettre à Salvalini, p. 27-28, et la Revue archéologique, VIe vol., art. de M. Prisse d’Avesnes sur les antiquités du Musée britannique ; VIIIe vol, lettre de M. Leemans, 2 partie ; XIIe vol., lettre de M. de Rougé à M. Leemans. — Notice sommaire sur le musée égyptien du Louvre, pages 61-2.

[14] V. M. de Rougé, Ann. de phil. chrét., mars 1847, pages 174, 175, 177 du t. XV ; et Revue archéol., XIIe vol.

[15] Lettres écrites d’Égypte, pages 35, 36, 46, 82-3, 84-5, 86.

[16] Cf. Maury, Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1855, n. 3 init. et Ad. Schmidt, Die griechischen Papurus urkunden der Konigtichen, bibliotek zu Berlin, pages 57-9. Cependant, M. Maury nous apprend (ibid.) que M. Mariette a découvert, près du grand sphinx, les vestiges d’un temple, datant de la 4e dynastie, et que le critique attribue à Osiris.

[17] Journ. des sav., mars 1848.

[18] Ann. de phil. chrét., mars 1847.

[19] V. le Syncelle, cité par M. Brunet de Presle.