Les
colonies sont un terrain commun où se rencontrent souvent le géographe et
l’économiste : c’est donc par une pente insensible et pour ainsi dire forcée
que nous sommes amenés à considérer Vauban sous ce nouveau point de vue. C’est
d’ailleurs le propre des âmes ardentes et généreuses de s’indigner des maux
de l’humanité et d’en chercher le remède. Avec la charité pour les
souffrances particulières et son amour pour le bien public, Vauban devait
fatalement tourner son inépuisable activité vers ce genre d’études. Dans tous ses voyages, nous dit Fontenelle, il avait une curiosité dont ceux qui sont en place ne sont
communément que trop exempts. Il s’informait avec soin de la valeur des
terres, de ce qu’elles rapportaient, de la manière de les cultiver, des
facultés des paysans, de leur nombre, de ce qui faisait leur nourriture
ordinaire, de ce que pouvait leur valoir en un jour le travail de leurs mains
détails méprisables et abjects en apparence, et qui appartiennent cependant
au grand art de gouverner[1], et aussi a l’économie
politique, faut-il ajouter. Mais Fontenelle ne pouvait employer ce mot, car
il n’était pas encore en usage. Vauban
fut en effet, sinon le créateur, du moins l’un des précurseurs de cette
science toute moderne qui, par définition, s’occupe de la richesse d’une
nation ; en recherche les causes en même temps que les moyens de l’augmenter,
et par cela même est appelée à étudier l’organisation de la société. Vauban
n’y a pas manqué, bien que sans s’être tracé de plan scientifique, mais
obéissant plutôt aune sorte d’instinct. C’est ainsi qu’il s’élève contre la
noblesse, et surtout contre la façon dont elle est conférée : Dans les siècles un peu reculés, dit-il, la noblesse était
le prix d’une longue suite de services importants, et la récompense de la
valeur et du sang répandu pour le service de l’État... Aujourd’hui, on n’y fait pas tant de façons : ce qui
faisait la juste récompense des grandes actions et du sang versé pendant
plusieurs années de service, se donne présentement pour de l’argent. On voit que les sous-commis de ministres et secrétaires d’Etat, même
leurs domestiques et autres gens de pareille étoffe obtiendront plus
facilement la noblesse que le plus brave et le plus honnête homme du monde
qui n’aura pas de quoi la payer. Conclusion : il suffît d’avoir de l’argent pour être noble comme le roi[2]. Sans doute Vauban se méprend
entièrement sur les origines de la noblesse, quand il y voit uniquement une
récompense du courage militaire, une sorte de hiérarchie artificielle créée
par nos premiers rois pour récompenser le mérite ; il
ne voit pas le rôle joué par la possession de la terre dans la formation du
régime féodal, non plus que la grande division en terres dominantes et en
terres dominées : il faut néanmoins lui savoir gré de cette protestation
contre la noblesse par lettres, conférée avec tant de prodigalité par mesure
fiscale, la plus nombreuse et trop souvent la plus remplie de morgue sous
l’ancien régime. Cette
protestation devait d’ailleurs demeurer sans effet : avant même la funeste
guerre de la succession d’Espagne, la France était ruinée. Il fallait faire
argent de tout, et la situation était des plus misérables. L’histoire,
telle qu’on l’a longtemps enseignée, et telle que trop souvent encore on
l’enseigne dans nos écoles, semble n’être qu’un vaste panorama où défilent
des tableaux de batailles. C’est ainsi que l’habitude est prise de dire, en
parlant du règne de Louis XIV : le grand règne, et en parlant du prince : le
grand roi. On se laisse éblouir par les victoires du début au point d’oublier
les défaites de la fin : les lettres brillèrent alors d’un tel éclat qu’elles
illuminent tout le siècle. Il est pourtant quelque chose qu’on oublie de se
demander : c’est ce qu’a coûté toute cette gloire ; et quand on voit le
cortège de misères qu’elle entraîne derrière elle, on est forcé de se dire :
heureux les peuples qui n’ont pas d’histoire. Selon l’expression de Voltaire on périssait de misère au bruit du Te Deum. Chacun a lu la description du
paysan sous Louis XIV par La Bruyère, de ces animaux
farouches qui, par
un labeur opiniâtre, méritent de ne pas
manquer de ce pain qu’ils ont semé[3]. Ce portrait n’est pas de
fantaisie. Un historien et admirateur de Colbert fait cet aveu : Jamais, il est triste de le dire, la condition des
habitants des campagnes n’a été aussi misérable que sous le règne de Louis
XIV, même pendant l'administration de Colbert[4] ; et un peu plus loin il ajoute
qu’une partie de la population rurale était
exposée, une année sur trois, à vivre d’herbes, de racines et d’écorces
d’arbres, ou à mourir de faim. Mais écoutons Vauban : Tout ce
qui s’appelle bas peuple ne vit que de pain d’orge et d’avoine mêlées, dont
ils n’ôtent pas même le son... ils se nourrissent encore de
mauvais fruits, la plupart sauvages, et de quelque peu d’herbes potagères de
leurs jardins. Tous
ces gens-là boivent rarement du vin et ne mangent pas trois fois de la viande
en un an. Les trois quarts ne sont vêtus,
hiver et été, que de toile à demi pourrie et déchirée, et chaussés de sabots
dans lesquels ils ont les pieds nus toute l’année[5]. Conséquence naturelle :
affaiblissement de la race et aussi dépopulation. Les mémoires des
intendants, composés de 1697 à 1699 par ordre de Louis XIV et sur les
conseils de Vauban, pour l’instruction du duc de Bourgogne, donnent au sujet de
cette dépopulation, les détails les plus précis et tellement désespérants que
le roi jugea à propos d’en interrompre brusquement la publication. En 1693,
Fénelon écrivait au roi : Vos peuples meurent
de faim. La culture des terres est presque abandonnée. Les villes et les
campagnes se dépeuplent. Tous les métiers languissent et ne nourrissent plus
les ouvriers. Tout commerce est anéanti. La France entière n’est plus qu’un
grand hôpital désolé et sans provision. En
1695, la situation est encore aggravée. La
campagne est presque déserte une infinité de gens sont morts de faim, de
misère, de maladies populaires. Les villages sont détruits et abandonnés ; la
plus grande partie des laboureurs et des artisans sont à la mendicité[6]. Mais
Vauban surtout résume dans une page éloquente le triste état de la France : J’ai fort bien remarqué que, dans ces derniers temps, près
de la dixième partie du peuple est réduite à la mendicité et mendie
effectivement ; que des neuf autres parties, il y en a cinq qui ne sont pas
en état de faire l’aumône à celle-là, parce qu’eux-mêmes sont réduits, à très
peu de chose près, à cette malheureuse condition, que des quatre autres
parties qui restent, les trois sont fort malaisées et embarrassées de dettes
et de procès ; et que dans la dixième, où je mets tous les gens d’épée, de
robe, ecclésiastiques et laïques... on ne peut pas compter sur
cent mille familles, et je ne croirai pas mentir quand je dirais qu’il n’y en
a pas dix mille, petites ou grandes, qu’on puisse dire être fort à leur aise
; et qui en ôterait les gens d’affaires, leurs alliés et adhérents couverts
et découverts, et ceux que le roi soutient par ses bienfaits, quelques
marchands, etc... je m’assure que le reste serait en petit nombre[7]. Or,
d’où provenait cet excès de misère ? On peut lui attribuer deux causes
principales : d’abord le système même de l’impôt avec sa répartition et sa
perception, ensuite les idées économiques qui sont le fond du système de
Colbert. C’est la gloire de Vauban d’avoir indiqué nettement ces causes, et
surtout do les avoir combattues. De nos
jours, il n’existe pas de privilège en matière d’impôts. Chacun paie en
proportion de sa fortune, tout au moins présumée. Il n’y a que l’indigent
constaté qui ne soit pas inscrit au rôle des contributions chez le
percepteur. Il n'en allait pas ainsi avant la Révolution. Le gros des revenus
de l’Etat était fourni par la taille ou impôt sur les terres ; et plus on
était riche, moins généralement on payait[8]. Chaque
année, à tour de rôle, un certain nombre des plus aisés de la paroisse, sous
le nom de collecteurs, étaient chargés de recouvrer l’impôt dont ils étaient
responsables. Cela donnait lieu à d’étranges abus. Un intendant de Bourges
signale en 1GG6 la condamnation d’un collecteur à 56 francs do dépens pour un
déficit de six livres dix sous[9]. Colbert en 1680 est forcé de
reconnaître qu’il s’est toujours glissé une infinité de friponneries dans ces
frais. On
devine que la tâche des collecteurs était fort ingrate. Aussi, quelque nombre qu’ils soient, dit un contemporain, ne la
veulent-ils faire que tous unis ensemble et marchant par les rues
conjointement. Comme
il y a toujours retard sur l’année précédente, on voit les collecteurs de l’année présente marcher, ou plutôt saccager
d’un côté, pendant que ceux de l’année précédente en usent de même d’un autre. Cela finit par former une espèce d’armée qui pendant une année entière perd son
temps à battre le pavé, sans presque rien recevoir que mille injures et mille
imprécations[10]. Comme
il faut pourtant que la taille soit payée, on
amène alors les bestiaux de la paroisse en général, sans s’informer si ceux à
qui ils appartiennent en particulier ont payé leur taille ou non, ce qui est
fort indifférent[11]. On procède ensuite à la vente. Aussi
Boisguilbert dit-il pour conclure : Si les
démons avaient tenu conseil pour aviser aux moyens de damner et de détruire
tous les peuples du royaume, ils n’auraient rien pu établir de plus propre à
arriver à une pareille fin[12]. C’est
contre cette taille, en toute manière
accablante à un point qui ne se peut exprimer[13], que Vauban a écrit son beau
livre de la Dîme royale. Dès le début, il repousse avec énergie tout
privilège en matière d’impôts. Il pose en principe qu’un état ne peut se soutenir
que si tous les sujets le soutiennent, d’où il résulte premièrement : une obligation naturelle aux sujets de toutes rond liions
de contribuer à proportion de leur revenu onde leur industrie, sans qu'aucun
d'eux s'en puisse raisonnablement dispenser. Deuxièmement : que
tout privilège qui tend à l’exemption de cette imposition est injuste et
abusif[14]. C’est
net et précis ; mais pour accomplir une pareille réforme, il ne fallait rien
moins que la Révolution. Pour
remplacer la taille, Vauban propose un impôt du vingtième sur toute source de
revenus qu’il divise en trois grandes classes : 1° la grosse dîme perçue sur
tous les produits agricoles indistinctement ; 2° le vingtième perçu sur tous
les revenus de l’industrie et du commerce', 3° le vingtième perçu sur le
revenu proprement dit, c’est-à-dire sur les gages, pensions, rentes,
locations, etc.... A cela il joignait le sel imposé à raison de 18 livres le minot[15]. Tout cela devait fournir
chaque année à l’État 116.822.500 livres, ce qui, joint au produit du
domaine, lui semblait suffisant pour les temps ordinaires. Ce nom
de dîme (dixième) appliqué à un impôt du
vingtième semblerait bizarre, si l’on ne remarquait que Vauban, dans la
prévision de temps difficiles, établit la possibilité de le pousser jusqu’au
dixième par une série de dix augmentations de 9.882.250 livres chacune, de
telle sorte qu’après la première le revenu net serait 126.704.750 livres,
après la seconde 136.587.000, et ainsi de suite jusqu’à la dixième, qui
fournirait 215.645.000 livres, soit environ le double du premier revenu,
c’est-à-dire un impôt du dixième ou dîme. Toutefois il fait remarquer que : le premier de ces revenus est bon, le second très bon, le
troisième fort, le quatrième très fort, le cinquième trop fort, ainsi que
tous les autres jusqu’au dixième et dernier[16]. Il faut
reconnaître que le système de Vauban offre bien des difficultés dans
l’application. Tout d’abord la grosse dîme se paie en nature, et l’Etat peut
se trouver embarrassé de cette accumulation de denrées dont il ne saura que
faire ; de plus, il est difficile de constater le revenu exact des
particuliers. Vauban propose bien des pénalités sévères, telles que la confiscation
de toute partie de revenu dissimulée par la déclaration, et le chiffre d’imposition
porté dans ce cas au double ; de plus, la valeur mobilière était loin d’avoir
pris le développement qu’elle a maintenant : tout cela n’empêche pas les
difficultés de rester sérieuses, et l’auteur du système se fait un peu
illusion quand il en énumère ainsi les avantages : Cette manière de lever la taille aurait toujours une
proportion naturelle au revenu des terres, sans qu’elle pût être altérée ni
par la malice et par la passion des hommes, ni par le changement des temps. Il montre les peuples délivrés
de toutes les vexations et avanies des
collecteurs, des receveurs des tailles et de leurs suppôts, et tout ensemble
des misères où les réduit la perception des aides comme elles se lèvent[17]. Certes il y a du vrai dan&
cette affirmation ; ce système eût été moins oppressif que celui en usage ;
mais l’âge d’or ne serait pas encore revenu sur la terre. Vauban jugeait les
autres d’après lui-même : il était trop disposé à croire tous les hommes bons
et honnêtes ! Nous
avons exposé plus haut cette doctrine que Colbert proclamait universelle et fondamentale[18]. Vauban était d’un autre avis. La vraie richesse d’un royaume, dit-il, consiste dans l'abondance des denrées y dont l’usage est
si nécessaire au soutien de la vie des hommes qui ne sauraient s’en passer[19]. Ce qu’il faut rechercher, ce
sont ces denrées. Loin de les empêcher de venir de l’extérieur, il faudra
donc les attirer. C’est ainsi que logiquement le principe énoncé par Vauban
conduisait à la suppression des entraves apportées au commerce des grains.
Sans doute il ne pousse pas jusqu’à cette conséquence, mais d’autres la
tireront pour lui ; ce seront les physiocrates et l’école économique du xviii
0 siècle, dont Vauban peut à bon droit passer pour le précurseur avec un
autre grand esprit, malheureusement peu connu : Boisguilbert[20]. Et
cependant Pierre le Pesant de Boisguilbert
fut en quelque sorte l’initiateur de Vauban. Lieutenant général civil au
bailliage de Rouen, il avait publié un livre intitulé : Le Détail de la
France. Dix ans avant l’apparition de la Dîme royale, il avait écrit cette
phrase : L’institution (l’essence) de l’impôt est d’être porté également par tout le
monde à proportion de ses facultés[21]. Le premier il osa critiquer le
système de Colbert. Or il semble que Vauban ait commencé par être des
partisans de ce système. Dans
son mémoire sur la défense de Paris, Vauban écrit cette phrase significative
: La dépense de ces ouvrages n’est pas ce qui
doit en rebuter le roi, puisqu’il ne sortira pas une pistole du royaume. On voit qu’il s’agit bien ici
de garder le métal précieux. A quel
moment a été écrite cette phrase ? c’est ce qu’il est facile de préciser.
Vauban écrit en effet dans le même mémoire : Il
ne m’a point paru de jour propre à faire de pareilles ouvertures par le grand
nombre d'ouvrages plus pressés qui ont occupé le roi, tant sur la
frontière qui a toujours remué depuis vingt-deux ans en ça que par les
bâtiments royaux qu’il a lait faire. C’est à partir du traité d’Aix-la-Chapelle en
16G8 que la frontière a commencé à toujours remua, joignez-y les 22 ans
indiqués par Vauban, et vous trouvez qu’à la date de 1690 il partageait
l’erreur économique de Colbert. En
1695, Vauban reniait cette erreur. La dîme royale était en projet ; car, dans
une lettre qu’il écrit à cette date pour accompagner l’envoi d’un mémoire sur
la capitation, il écrit. Je ne vois qu’une
chose qui puisse être meilleure que cela, ce serait une dîme royale sur tous
les revenus, quels qu’ils puissent être. Mais ce
n’était encore qu’un projet ; la préface et
le gros de l’ouvrage ont été faits en l’année 1698, immédiatement après le
traité de Ryswik,
nous dit Vauban dans une note, dès le début de la Dîme. Or,
dans l’intervalle, il avait lu le Détail de la France, paru en 1695.
En 1696, il avait eu une entrevue avec l’auteur, ainsi que le prouve cette
lettre de Boisguilbert à Vauban du 22 août 1704 : Je vous demande, s’il vous plaît, deux heures de votre
temps que j’irai prendre secrètement au jour que vous aurez eu la bonté de me
marquer, comme vous listes il y a huit ans[22]. On voit que Vauban avait conçu
de l'estime pour Boisguilbert et demeurait en relations avec lui, malgré sa
disgrâce. Le fait est d’ailleurs confirmé par l’auteur anonyme des Réflexions
sur le truité de lu dîme royale. Je le scay, dit-il, de plusieurs de ses amis qui l’ont vu souvent converser
avec le sieur de B***[23]. Saint-Simon nous dit que
Vauban voulut entretenir Boisguilbert[24]. Vauban,
d’ailleurs, ne cache pas son estime pour la sagacité de son émule. Parlant de
la cause de la misère en France, il déclare dans la préface de la Dîme royale
qu'elle répondait parfaitement à ce qu’en a
écrit l’auteur du Détail de la France, qui a développé et mis au jour
fort naturellement les abus et malfaçons qui se pratiquent dans l’imposition
et la levée des tailles, des aides et des douanes provinciales. Il est
impossible, après cela, de nier que Boisguilbert n’ait eu une grande
influence sur Vauban, et qu’un reflet des idées de l’humble magistrat de
Rouen ne se retrouve dans l’œuvre du maréchal de France ; mais de là jusqu’à
contester à Vauban la paternité de son œuvre, il y a un abîme ; c’est cet
abîme qui a été franchi par Voltaire. Voltaire
semble, en effet, apporter dans cette affirmation une animosité étrange ; il
la répète à tout propos. Dans le Siècle de Louis XIV il écrit : La dîme royale qu’on lui a imputée n’est pas de lui, mais
de Boisguilbert. —
Dans son Dictionnaire philosophique, à l’article Agriculture, il écrit en
parlant de l’Encyclopédie : On suppose
toujours que le maréchal de Vauban est l’auteur de la Dîme royale, c’est une
erreur. A l’article
État : M. de Boisguilbert, auteur du Détail
de la France, imprimé en 1695, donna le projet inexécutable de la dime royale
sous le nom du maréchal de Vauban. Dans la Lettre à l’homme aux quarante écus, il dit, en parlant
d’un ouvrage du temps : Il cite la Dîme du
maréchal de Vauban, et il ne sait pas qu’elle est de Boisguilbert. On ne s’explique guère cet acharnement, auquel les faits donnent pourtant un si éclatant démenti, ainsi qu’il est facile de s’en convaincre au chapitre suivant. |
[1]
Fontenelle, Éloge de Vauban.
[2]
Mémoire de Vauban sur la noblesse.
[3]
La Bruyère, Caractères, livre XI.
[4]
Description géographique de l’élection de Vézelay, Oisivetés, t. II.
[5]
Lettre d’un gentilhomme français sur l’établissement d’une capitation générale
en France.
[6]
P. Clément, Colbert, p. 278.
[7]
Vauban, Dîme royale, préface.
[8]
Voir Colbert, chapitre II.
[9]
Depping, Correspondance administrative, t. III, p. 156.
[10]
Boisguilbert, Détail de la France, p. 176 et suivantes.
[11]
Boisguilbert, Détail de la France, p. 176 et suivantes.
[12]
Boisguilbert, Détail de la France, p. 254.
[13]
Dîme royale, préface.
[14]
Dîme royale, préface.
[15]
Le minot équivaut à 39 litres 36 centilitres.
[16]
Table annexée au début de la seconde partie de la Dîme royale.
[17]
Dime royale. Etude du premier fonds.
[18]
Colbert, chapitre III.
[19]
Dîme royale. Début du projet.
[20]
Lire à ce propos le très complet travail de M. Félix Cadet : Pierre de
Boisguilbert. Paris, Guillaumin. C’est en parlant de ce livre que M. Volowski
disait : Boisguilbert y revit tout entier.
[21]
Détail de la France, p. 173.
[22]
Musée des archives, n° 916. Cite par M. F. Cadet, Pierre de Boisguilbert, p.
56.
[23]
Réflexions sur le traité de la Dîme royale, 1re partie, p. 4.
[24]
Mémoires, t. V, p. 364.