LES CONSEILLERS DU GRAND ROI

VAUBAN

 

CHAPITRE VII. — VAUBAN ÉCONOMISTE.

 

 

Les colonies sont un terrain commun où se rencontrent souvent le géographe et l’économiste : c’est donc par une pente insensible et pour ainsi dire forcée que nous sommes amenés à considérer Vauban sous ce nouveau point de vue.

C’est d’ailleurs le propre des âmes ardentes et généreuses de s’indigner des maux de l’humanité et d’en chercher le remède. Avec la charité pour les souffrances particulières et son amour pour le bien public, Vauban devait fatalement tourner son inépuisable activité vers ce genre d’études. Dans tous ses voyages, nous dit Fontenelle, il avait une curiosité dont ceux qui sont en place ne sont communément que trop exempts. Il s’informait avec soin de la valeur des terres, de ce qu’elles rapportaient, de la manière de les cultiver, des facultés des paysans, de leur nombre, de ce qui faisait leur nourriture ordinaire, de ce que pouvait leur valoir en un jour le travail de leurs mains détails méprisables et abjects en apparence, et qui appartiennent cependant au grand art de gouverner[1], et aussi a l’économie politique, faut-il ajouter. Mais Fontenelle ne pouvait employer ce mot, car il n’était pas encore en usage.

Vauban fut en effet, sinon le créateur, du moins l’un des précurseurs de cette science toute moderne qui, par définition, s’occupe de la richesse d’une nation ; en recherche les causes en même temps que les moyens de l’augmenter, et par cela même est appelée à étudier l’organisation de la société. Vauban n’y a pas manqué, bien que sans s’être tracé de plan scientifique, mais obéissant plutôt aune sorte d’instinct. C’est ainsi qu’il s’élève contre la noblesse, et surtout contre la façon dont elle est conférée : Dans les siècles un peu reculés, dit-il, la noblesse était le prix d’une longue suite de services importants, et la récompense de la valeur et du sang répandu pour le service de l’État... Aujourd’hui, on n’y fait pas tant de façons : ce qui faisait la juste récompense des grandes actions et du sang versé pendant plusieurs années de service, se donne présentement pour de l’argent. On voit que les sous-commis de ministres et secrétaires d’Etat, même leurs domestiques et autres gens de pareille étoffe obtiendront plus facilement la noblesse que le plus brave et le plus honnête homme du monde qui n’aura pas de quoi la payer. Conclusion : il suffît d’avoir de l’argent pour être noble comme le roi[2]. Sans doute Vauban se méprend entièrement sur les origines de la noblesse, quand il y voit uniquement une récompense du courage militaire, une sorte de hiérarchie artificielle créée par nos premiers rois pour récompenser le mérite ; il ne voit pas le rôle joué par la possession de la terre dans la formation du régime féodal, non plus que la grande division en terres dominantes et en terres dominées : il faut néanmoins lui savoir gré de cette protestation contre la noblesse par lettres, conférée avec tant de prodigalité par mesure fiscale, la plus nombreuse et trop souvent la plus remplie de morgue sous l’ancien régime.

Cette protestation devait d’ailleurs demeurer sans effet : avant même la funeste guerre de la succession d’Espagne, la France était ruinée. Il fallait faire argent de tout, et la situation était des plus misérables.

L’histoire, telle qu’on l’a longtemps enseignée, et telle que trop souvent encore on l’enseigne dans nos écoles, semble n’être qu’un vaste panorama où défilent des tableaux de batailles. C’est ainsi que l’habitude est prise de dire, en parlant du règne de Louis XIV : le grand règne, et en parlant du prince : le grand roi. On se laisse éblouir par les victoires du début au point d’oublier les défaites de la fin : les lettres brillèrent alors d’un tel éclat qu’elles illuminent tout le siècle. Il est pourtant quelque chose qu’on oublie de se demander : c’est ce qu’a coûté toute cette gloire ; et quand on voit le cortège de misères qu’elle entraîne derrière elle, on est forcé de se dire : heureux les peuples qui n’ont pas d’histoire. Selon l’expression de Voltaire on périssait de misère au bruit du Te Deum. Chacun a lu la description du paysan sous Louis XIV par La Bruyère, de ces animaux farouches qui, par un labeur opiniâtre, méritent de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé[3]. Ce portrait n’est pas de fantaisie. Un historien et admirateur de Colbert fait cet aveu : Jamais, il est triste de le dire, la condition des habitants des campagnes n’a été aussi misérable que sous le règne de Louis XIV, même pendant l'administration de Colbert[4] ; et un peu plus loin il ajoute qu’une partie de la population rurale était exposée, une année sur trois, à vivre d’herbes, de racines et d’écorces d’arbres, ou à mourir de faim. Mais écoutons Vauban : Tout ce qui s’appelle bas peuple ne vit que de pain d’orge et d’avoine mêlées, dont ils n’ôtent pas même le son... ils se nourrissent encore de mauvais fruits, la plupart sauvages, et de quelque peu d’herbes potagères de leurs jardins. Tous ces gens-là boivent rarement du vin et ne mangent pas trois fois de la viande en un an. Les trois quarts ne sont vêtus, hiver et été, que de toile à demi pourrie et déchirée, et chaussés de sabots dans lesquels ils ont les pieds nus toute l’année[5]. Conséquence naturelle : affaiblissement de la race et aussi dépopulation. Les mémoires des intendants, composés de 1697 à 1699 par ordre de Louis XIV et sur les conseils de Vauban, pour l’instruction du duc de Bourgogne, donnent au sujet de cette dépopulation, les détails les plus précis et tellement désespérants que le roi jugea à propos d’en interrompre brusquement la publication. En 1693, Fénelon écrivait au roi : Vos peuples meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée. Les villes et les campagnes se dépeuplent. Tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers. Tout commerce est anéanti. La France entière n’est plus qu’un grand hôpital désolé et sans provision.

En 1695, la situation est encore aggravée. La campagne est presque déserte une infinité de gens sont morts de faim, de misère, de maladies populaires. Les villages sont détruits et abandonnés ; la plus grande partie des laboureurs et des artisans sont à la mendicité[6].

Mais Vauban surtout résume dans une page éloquente le triste état de la France : J’ai fort bien remarqué que, dans ces derniers temps, près de la dixième partie du peuple est réduite à la mendicité et mendie effectivement ; que des neuf autres parties, il y en a cinq qui ne sont pas en état de faire l’aumône à celle-là, parce qu’eux-mêmes sont réduits, à très peu de chose près, à cette malheureuse condition, que des quatre autres parties qui restent, les trois sont fort malaisées et embarrassées de dettes et de procès ; et que dans la dixième, où je mets tous les gens d’épée, de robe, ecclésiastiques et laïques... on ne peut pas compter sur cent mille familles, et je ne croirai pas mentir quand je dirais qu’il n’y en a pas dix mille, petites ou grandes, qu’on puisse dire être fort à leur aise ; et qui en ôterait les gens d’affaires, leurs alliés et adhérents couverts et découverts, et ceux que le roi soutient par ses bienfaits, quelques marchands, etc... je m’assure que le reste serait en petit nombre[7].

Or, d’où provenait cet excès de misère ? On peut lui attribuer deux causes principales : d’abord le système même de l’impôt avec sa répartition et sa perception, ensuite les idées économiques qui sont le fond du système de Colbert. C’est la gloire de Vauban d’avoir indiqué nettement ces causes, et surtout do les avoir combattues.

De nos jours, il n’existe pas de privilège en matière d’impôts. Chacun paie en proportion de sa fortune, tout au moins présumée. Il n’y a que l’indigent constaté qui ne soit pas inscrit au rôle des contributions chez le percepteur. Il n'en allait pas ainsi avant la Révolution. Le gros des revenus de l’Etat était fourni par la taille ou impôt sur les terres ; et plus on était riche, moins généralement on payait[8].

Chaque année, à tour de rôle, un certain nombre des plus aisés de la paroisse, sous le nom de collecteurs, étaient chargés de recouvrer l’impôt dont ils étaient responsables. Cela donnait lieu à d’étranges abus. Un intendant de Bourges signale en 1GG6 la condamnation d’un collecteur à 56 francs do dépens pour un déficit de six livres dix sous[9]. Colbert en 1680 est forcé de reconnaître qu’il s’est toujours glissé une infinité de friponneries dans ces frais.

On devine que la tâche des collecteurs était fort ingrate. Aussi, quelque nombre qu’ils soient, dit un contemporain, ne la veulent-ils faire que tous unis ensemble et marchant par les rues conjointement. Comme il y a toujours retard sur l’année précédente, on voit les collecteurs de l’année présente marcher, ou plutôt saccager d’un côté, pendant que ceux de l’année précédente en usent de même d’un autre. Cela finit par former une espèce d’armée qui pendant une année entière perd son temps à battre le pavé, sans presque rien recevoir que mille injures et mille imprécations[10].

Comme il faut pourtant que la taille soit payée, on amène alors les bestiaux de la paroisse en général, sans s’informer si ceux à qui ils appartiennent en particulier ont payé leur taille ou non, ce qui est fort indifférent[11]. On procède ensuite à la vente.

Aussi Boisguilbert dit-il pour conclure : Si les démons avaient tenu conseil pour aviser aux moyens de damner et de détruire tous les peuples du royaume, ils n’auraient rien pu établir de plus propre à arriver à une pareille fin[12].

C’est contre cette taille, en toute manière accablante à un point qui ne se peut exprimer[13], que Vauban a écrit son beau livre de la Dîme royale. Dès le début, il repousse avec énergie tout privilège en matière d’impôts. Il pose en principe qu’un état ne peut se soutenir que si tous les sujets le soutiennent, d’où il résulte premièrement : une obligation naturelle aux sujets de toutes rond liions de contribuer à proportion de leur revenu onde leur industrie, sans qu'aucun d'eux s'en puisse raisonnablement dispenser. Deuxièmement : que tout privilège qui tend à l’exemption de cette imposition est injuste et abusif[14].

C’est net et précis ; mais pour accomplir une pareille réforme, il ne fallait rien moins que la Révolution.

Pour remplacer la taille, Vauban propose un impôt du vingtième sur toute source de revenus qu’il divise en trois grandes classes : 1° la grosse dîme perçue sur tous les produits agricoles indistinctement ; 2° le vingtième perçu sur tous les revenus de l’industrie et du commerce', 3° le vingtième perçu sur le revenu proprement dit, c’est-à-dire sur les gages, pensions, rentes, locations, etc.... A cela il joignait le sel imposé à raison de 18 livres le minot[15]. Tout cela devait fournir chaque année à l’État 116.822.500 livres, ce qui, joint au produit du domaine, lui semblait suffisant pour les temps ordinaires.

Ce nom de dîme (dixième) appliqué à un impôt du vingtième semblerait bizarre, si l’on ne remarquait que Vauban, dans la prévision de temps difficiles, établit la possibilité de le pousser jusqu’au dixième par une série de dix augmentations de 9.882.250 livres chacune, de telle sorte qu’après la première le revenu net serait 126.704.750 livres, après la seconde 136.587.000, et ainsi de suite jusqu’à la dixième, qui fournirait 215.645.000 livres, soit environ le double du premier revenu, c’est-à-dire un impôt du dixième ou dîme. Toutefois il fait remarquer que : le premier de ces revenus est bon, le second très bon, le troisième fort, le quatrième très fort, le cinquième trop fort, ainsi que tous les autres jusqu’au dixième et dernier[16].

Il faut reconnaître que le système de Vauban offre bien des difficultés dans l’application. Tout d’abord la grosse dîme se paie en nature, et l’Etat peut se trouver embarrassé de cette accumulation de denrées dont il ne saura que faire ; de plus, il est difficile de constater le revenu exact des particuliers. Vauban propose bien des pénalités sévères, telles que la confiscation de toute partie de revenu dissimulée par la déclaration, et le chiffre d’imposition porté dans ce cas au double ; de plus, la valeur mobilière était loin d’avoir pris le développement qu’elle a maintenant : tout cela n’empêche pas les difficultés de rester sérieuses, et l’auteur du système se fait un peu illusion quand il en énumère ainsi les avantages : Cette manière de lever la taille aurait toujours une proportion naturelle au revenu des terres, sans qu’elle pût être altérée ni par la malice et par la passion des hommes, ni par le changement des temps. Il montre les peuples délivrés de toutes les vexations et avanies des collecteurs, des receveurs des tailles et de leurs suppôts, et tout ensemble des misères où les réduit la perception des aides comme elles se lèvent[17]. Certes il y a du vrai dan& cette affirmation ; ce système eût été moins oppressif que celui en usage ; mais l’âge d’or ne serait pas encore revenu sur la terre. Vauban jugeait les autres d’après lui-même : il était trop disposé à croire tous les hommes bons et honnêtes !

Nous avons exposé plus haut cette doctrine que Colbert proclamait universelle et fondamentale[18]. Vauban était d’un autre avis. La vraie richesse d’un royaume, dit-il, consiste dans l'abondance des denrées y dont l’usage est si nécessaire au soutien de la vie des hommes qui ne sauraient s’en passer[19]. Ce qu’il faut rechercher, ce sont ces denrées. Loin de les empêcher de venir de l’extérieur, il faudra donc les attirer. C’est ainsi que logiquement le principe énoncé par Vauban conduisait à la suppression des entraves apportées au commerce des grains. Sans doute il ne pousse pas jusqu’à cette conséquence, mais d’autres la tireront pour lui ; ce seront les physiocrates et l’école économique du xviii 0 siècle, dont Vauban peut à bon droit passer pour le précurseur avec un autre grand esprit, malheureusement peu connu : Boisguilbert[20].

Et cependant Pierre le Pesant de Boisguilbert fut en quelque sorte l’initiateur de Vauban. Lieutenant général civil au bailliage de Rouen, il avait publié un livre intitulé : Le Détail de la France. Dix ans avant l’apparition de la Dîme royale, il avait écrit cette phrase : L’institution (l’essence) de l’impôt est d’être porté également par tout le monde à proportion de ses facultés[21]. Le premier il osa critiquer le système de Colbert. Or il semble que Vauban ait commencé par être des partisans de ce système.

Dans son mémoire sur la défense de Paris, Vauban écrit cette phrase significative : La dépense de ces ouvrages n’est pas ce qui doit en rebuter le roi, puisqu’il ne sortira pas une pistole du royaume. On voit qu’il s’agit bien ici de garder le métal précieux.

A quel moment a été écrite cette phrase ? c’est ce qu’il est facile de préciser. Vauban écrit en effet dans le même mémoire : Il ne m’a point paru de jour propre à faire de pareilles ouvertures par le grand nombre d'ouvrages plus pressés qui ont occupé le roi, tant sur la frontière qui a toujours remué depuis vingt-deux ans en ça que par les bâtiments royaux qu’il a lait faire. C’est à partir du traité d’Aix-la-Chapelle en 16G8 que la frontière a commencé à toujours remua, joignez-y les 22 ans indiqués par Vauban, et vous trouvez qu’à la date de 1690 il partageait l’erreur économique de Colbert.

En 1695, Vauban reniait cette erreur. La dîme royale était en projet ; car, dans une lettre qu’il écrit à cette date pour accompagner l’envoi d’un mémoire sur la capitation, il écrit. Je ne vois qu’une chose qui puisse être meilleure que cela, ce serait une dîme royale sur tous les revenus, quels qu’ils puissent être.

Mais ce n’était encore qu’un projet ; la préface et le gros de l’ouvrage ont été faits en l’année 1698, immédiatement après le traité de Ryswik, nous dit Vauban dans une note, dès le début de la Dîme.

Or, dans l’intervalle, il avait lu le Détail de la France, paru en 1695. En 1696, il avait eu une entrevue avec l’auteur, ainsi que le prouve cette lettre de Boisguilbert à Vauban du 22 août 1704 : Je vous demande, s’il vous plaît, deux heures de votre temps que j’irai prendre secrètement au jour que vous aurez eu la bonté de me marquer, comme vous listes il y a huit ans[22]. On voit que Vauban avait conçu de l'estime pour Boisguilbert et demeurait en relations avec lui, malgré sa disgrâce. Le fait est d’ailleurs confirmé par l’auteur anonyme des Réflexions sur le truité de lu dîme royale. Je le scay, dit-il, de plusieurs de ses amis qui l’ont vu souvent converser avec le sieur de B***[23]. Saint-Simon nous dit que Vauban voulut entretenir Boisguilbert[24].

Vauban, d’ailleurs, ne cache pas son estime pour la sagacité de son émule. Parlant de la cause de la misère en France, il déclare dans la préface de la Dîme royale qu'elle répondait parfaitement à ce qu’en a écrit l’auteur du Détail de la France, qui a développé et mis au jour fort naturellement les abus et malfaçons qui se pratiquent dans l’imposition et la levée des tailles, des aides et des douanes provinciales.

Il est impossible, après cela, de nier que Boisguilbert n’ait eu une grande influence sur Vauban, et qu’un reflet des idées de l’humble magistrat de Rouen ne se retrouve dans l’œuvre du maréchal de France ; mais de là jusqu’à contester à Vauban la paternité de son œuvre, il y a un abîme ; c’est cet abîme qui a été franchi par Voltaire.

Voltaire semble, en effet, apporter dans cette affirmation une animosité étrange ; il la répète à tout propos. Dans le Siècle de Louis XIV il écrit : La dîme royale qu’on lui a imputée n’est pas de lui, mais de Boisguilbert. — Dans son Dictionnaire philosophique, à l’article Agriculture, il écrit en parlant de l’Encyclopédie : On suppose toujours que le maréchal de Vauban est l’auteur de la Dîme royale, c’est une erreur. A l’article État : M. de Boisguilbert, auteur du Détail de la France, imprimé en 1695, donna le projet inexécutable de la dime royale sous le nom du maréchal de Vauban. Dans la Lettre à l’homme aux quarante écus, il dit, en parlant d’un ouvrage du temps : Il cite la Dîme du maréchal de Vauban, et il ne sait pas qu’elle est de Boisguilbert.

On ne s’explique guère cet acharnement, auquel les faits donnent pourtant un si éclatant démenti, ainsi qu’il est facile de s’en convaincre au chapitre suivant.

 

 

 



[1] Fontenelle, Éloge de Vauban.

[2] Mémoire de Vauban sur la noblesse.

[3] La Bruyère, Caractères, livre XI.

[4] Description géographique de l’élection de Vézelay, Oisivetés, t. II.

[5] Lettre d’un gentilhomme français sur l’établissement d’une capitation générale en France.

[6] P. Clément, Colbert, p. 278.

[7] Vauban, Dîme royale, préface.

[8] Voir Colbert, chapitre II.

[9] Depping, Correspondance administrative, t. III, p. 156.

[10] Boisguilbert, Détail de la France, p. 176 et suivantes.

[11] Boisguilbert, Détail de la France, p. 176 et suivantes.

[12] Boisguilbert, Détail de la France, p. 254.

[13] Dîme royale, préface.

[14] Dîme royale, préface.

[15] Le minot équivaut à 39 litres 36 centilitres.

[16] Table annexée au début de la seconde partie de la Dîme royale.

[17] Dime royale. Etude du premier fonds.

[18] Colbert, chapitre III.

[19] Dîme royale. Début du projet.

[20] Lire à ce propos le très complet travail de M. Félix Cadet : Pierre de Boisguilbert. Paris, Guillaumin. C’est en parlant de ce livre que M. Volowski disait : Boisguilbert y revit tout entier.

[21] Détail de la France, p. 173.

[22] Musée des archives, n° 916. Cite par M. F. Cadet, Pierre de Boisguilbert, p. 56.

[23] Réflexions sur le traité de la Dîme royale, 1re partie, p. 4.

[24] Mémoires, t. V, p. 364.