LES NOYADES DE NANTES

LES NOYADES DE NANTES

 

CHAPITRE IV. — L'ENTREPÔT.

 

 

Assertions de divers auteurs ou témoins sur le nombre présumé des noyades. — Forme des bateaux employés. — Par qui furent payés les bateaux et les mariniers. — Affectation de la maison de l'Entrepôt à la détention des prisonniers vendéens. — Vaste étendue de cette maison. — Brigands amenés par centaines. — Impossibilité, selon Bachelier, d'avoir des listes exactes. — Absence de registres d'écrou. — Douze mille détenus dans les prisons de Nantes.

 

Les trois noyades que je viens de raconter ne furent que le prélude d'autres expéditions du même genre, mais beaucoup plus meurtrières, bien que le nombre exact des prisonniers qui y périrent soit souvent aussi difficile à déterminer que la date précise du jour où elles eurent lieu. Selon M. Michelet, on peut dater sept noyades[1]. C'est à ce chiffre que s'arrête M. Berriat Saint-Prix[2], qui, pas plus que M. Michelet, n'a donné les dates. M. Louis Blanc veut bien reconnaître qu'il y eut plusieurs noyades[3]. Les documents qui vont suivre établiront, je crois, qu'elles ont atteint un chiffre très supérieur à sept ; le défaut de mémoire des dates de la part des témoins, la confusion de leurs souvenirs, n'auraient ainsi pas d'autre cause que la multiplicité des noyades.

Lorsque le représentant Dubois-Crancé alla visiter les fonderies d'Indret, après le départ de Carrier (après le 26 pluviôse, 14 février 1794), il a eu sous les yeux le spectacle déchirant d'une foule de fossoyeurs rangés le long de la rivière et qui n'étaient occupés qu'à enterrer des monceaux de cadavres[4]. Favreau, directeur général de l'artillerie à Paris, qui habitait Indret durant la mission de Carrier à Nantes, a vu les bords de la Loire et la rivière chargés de cadavres, parmi lesquels il y avait beaucoup d'hommes et de femmes tout nus[5]. Le témoin Fonteneau déclara n'avoir assisté qu'à deux noyades, mais qu'il y en avait eu beaucoup d'autres[6]. Dans son rapport au Comité de sûreté générale sur la première séance du procès, Leblois, l'accusateur public, annonçait que l'un des témoins avait eu connaissance, par lui-même, que ces noyades avaient eu lieu plus de vingt fois[7]. Phelippes-Tronjoly, ancien président du tribunal révolutionnaire de Nantes, a parlé de vingt-trois noyades[8].

Par une coïncidence assez remarquable, ce chiffre vingt se retrouve dans un écrit posthume récemment publié, et pour d'excellentes raisons composé certainement avant le 9 thermidor ; le témoignage, il est vrai, est celui d'un poète ; il a néanmoins sa valeur, quand il ne servirait qu'à montrer à quel point l'opinion publique était renseignée, non seulement sur les cruautés commises à Nantes par Carrier, mais encore sur les procédés employés pour les commettre.

Ce poète est André Chénier ; parmi ses vers inédits, publiés par son neveu M. Gabriel de Chénier, se trouvent les iambes qui suivent :

Vingt barques, faux tissus de planches fugitives

S'entr’ouvrant au milieu des eaux,

Ont-elles, par milliers, dans les gouffres de Loire

Vomi des Français enchaînés,

Au proconsul Carrier, implacable après boire,

Pour son passe-temps amenés ?[9]

La plupart de ces noyades, en effet, se firent au moyen de bateaux, gabares ou sapines, dans le flanc desquels on pratiquait, un peu au-dessous de la ligne de flottaison, un sabord mobile. On déclouait ce sabord au moment où on voulait couler le bateau, qui d'abord se remplissait d'eau et qui était ensuite entraîné par le courant. Ce système fut certainement employé pour les deux noyades de prêtres et pour celle du Bouffay. Il ne fut pas employé seulement pour celles-là ; le témoin Berthé, charpentier de bateaux, qui dit avoir vu le premier bateau qui servit à la noyade des prêtres, à chaque côté duquel il y avait deux trous carrés par où l'eau entrait, a vu plusieurs autres gabares échouées et toutes construites de même[10]. Plus de six mois après le départ de Carrier, le 26 fructidor an II (12 septembre 1794), le conseil de la commune, sur le rapport du capitaine de port qu'il y avait, vis-à-vis les Couëts, un bateau qui avait servi de tombeau au soi-disant brigands, ordonna qu'il serait relevé parce qu'il gênait la navigation[11]. Du reste, Goullin n'a pas fait difficulté de reconnaître que Carrier lui avait ordonné de se procurer des bateaux pour noyer les gens suspects[12]. C'est l'imagination populaire qui a transformé en bateaux à soupape les bateaux disposés comme il vient d'être dit, et plusieurs témoins ont employé cette expression, devenue vulgaire, sans réfléchir qu'il faudrait un mécanisme, d'une réalisation presque impossible, pour que le fond pût s'ouvrir et se refermer à volonté, sans que le bateau fût submergé. Le prix très modique de l'un des bateaux achetés donne lieu de penser que ceux qu'on employait à cet usage étaient vieux et à peu près hors de service[13].

Les traces de payements relatifs à des noyades ne font pas complètement défaut sur le registre du Comité révolutionnaire ; on y retrouve notamment la mention d'une somme de huit cent cinquante livres, remise au marinier Perdreau, pour frais d'un gabarage, le 10 nivôse (30 décembre 1793). Bachelier a essayé, dans son Mémoire pour les acquittés[14], de contester, à ce sujet, le fait de la complicité du Comité ; mais Bollognel, Grandmaison et Goullin ont convenus franchement de la destination de ces payements[15], seulement ils ne se rappelaient pas les noms des mariniers. Le Comité, dit Affilé, a payé deux gabares, mais j'ignore qui a payé les bateaux[16]. Un marchand nommé Marie, et qui reconnaît en avoir fourni cinq, a prétendu qu'un seul lui aurait été payé[17]. Le bateau de la seconde noyade des prêtres aurait été fourni par Colas et Affilé[18]. Il ne serait pas impossible que l'opinion, assez répandue, qu'il y eut sept noyades, ait pris son origine dans le nombre des bateaux dont les documents connus avaient indiqué la provenance ; mais cette considération n'a aucune importance, car il régnait un désordre extrême dans les finances du Comité, et Carrier a pu faire des payements sur les fonds dont il disposait. Dans un mémoire justificatif non signé, mais que je crois pouvoir assurer être de l'écriture de Chaux, auquel se rapportent d'ailleurs diverses circonstances qui y sont consignées, on lit : Ce que je puis encore affirmer, c'est que le représentant Carrier a plusieurs fois approuvé devant moi ce qui avait été fait ; il a même ajouté qu'il avait à sa disposition plus ou moins de cinq cent mille livres à lui remises par la Convention. pour ces mesures. Il m'a encore dit, ici et à Paris, que le Comité de salut public et de sûreté générale avait été informé par lui de tout ce qu'il avait fait, et qu'on l'en avait félicité[19]. En tout cas, ce n'est pas Amar, membre du Comité de sûreté générale, qui l'aurait blâmé ; Amar, auquel on prête cet horrible mot, à propos des noyades : Tant mieux, nous mangerons les saumons de la Loire plus gras[20].

Le Comité acheta six bateaux d'un nommé Jean Noyer, et les paya deux mille trois cent dix livres, le 27 pluviôse (15 février 1794) ; il paya également, le 2 ventôse (20 février)[21], quatre-vingt-dix-sept journées de mariniers ; mais je ne crois pas que ces bateaux aient servi aux noyades. A cette date, des poursuites étaient déjà commencées contre Fouquet et Lamberty, et ces bateaux pouvaient être destinés à la répurgation de la ville.

Si la plupart des noyades se sont faites avec des bateaux, gabares, chalands ou sapines, il n'est pas douteux, non plus, qu'il y eut des gens noyés avec un moindre appareil, précipités dans le fleuve, un à un, ou attachés deux à deux, du bord des galiotes ancrées dans le port et qui servaient de prison. La suite de cette étude en fournira la preuve.

Tout le monde sait, à Nantes, que l'Entrepôt était le lieu où l'on allait chercher les prisonniers pour les noyer ; mais il est nécessaire de faire connaître par suite de quelles circonstances cet édifice commercial était devenu une prison.

Dès les premiers jours d'octobre 1793 ; les sept ou huit établissements dont on avait fait des maisons de détention ne suffisaient pas à contenir les nombreuses catégories de suspects que la loi du 17 septembre avait désignées.

La crainte de voir se propager les maladies contagieuses, qui commençaient à s'y manifester, avait donné lieu au projet d'évacuer les malades de ces prisons pour les placer dans des maisons mieux aérées. C'est ainsi que des commissaires avaient examiné divers établissements, notamment la maison des Petits-Capucins, où les prêtres étaient enfermés, et l'Entrepôt des cafés, dont les vastes bâtiments étaient situés à une petite distance de l'hôpital du Sanitat, à l'angle formé aujourd'hui par les rues Dobrée et Lamoricière. La maison des Petits-Capucins ayant été regardée comme incommode et peu saine, il leur avait paru, au contraire, que l'Entrepôt réunissait tout ce qu'il fallait pour une maison de convalescence et Infirmerie, en y pratiquant un puits, et en faisant une cheminée au cabinet qui est près de la cour[22].

Une décision, conforme aux conclusions de ce rapport fut prise le même jour par. la Commission départementale. Cet édifice, au dire de David-Vaugeois, accusateur public près la Commission militaire, était assez vaste pour contenir dix mille personnes[23]. Je n'ai vu nulle part qu’on ait donné suite nu projet d'en faire une maison de convalescence ; mais ce qui est incontestable c'est qu'à la fin de décembre 1793, alors que les débris de la grande armée vendéenne erraient dans la Loire-Inférieure et le Maine-et-Loire, on y jetait pêle-mêle les hommes, les femmes et les enfants qui échappaient au massacre. Les procès-verbaux des séances du Comité révolutionnaire mentionnent quelques-uns des convois de prisonniers qui furent logés à l'Entrepôt à la fin de frimaire et dans les premiers jours de nivôse. Le 29 frimaire (19 décembre), il est question d'une grande quantité de brigands qui s'étaient rendus volontairement à Nort[24], fuyant vraisemblablement devant Westermann, qui, ce jour-là même, en massacra trois à quatre cents au village des Touches[25]. Le 4 nivôse (24 décembre), arrivaient trois cents brigands qui s'étaient rendus volontairement à Ancenis. Le 5 nivôse, on parlait de transférer les prisonniers de l'Entrepôt aux Salorges, parce que leur surveillance dans ce dernier local demanderait un personnel moins nombreux. Mais le 6 nivôse (26 décembre), cinq cents prisonniers rendus volontairement, ayant été amenés de Saint-Florent, le Comité révolutionnaire les envoyait à l'Entrepôt. Mêmes décisions prises par le Comité le 8 nivôse (28 décembre), pour sept cents brigands, et le 9 (29 décembre), pour quatre-vingt-douze, ces deux derniers convois venant de Saint-Florent. C'est à ces envois, sans doute, que faisait allusion le président du tribunal lorsqu'il disait : Les détails fournis par le témoin (Dubois-Crancé) confirment l'authenticité des renseignements qui ont été donnés dans l'affaire de Vial. Vous n'avez pas oublié que quinze cents personnes sont envoyées à Nantes, par ordre des représentants Hentz et Francastel, pour être jugées, et que depuis on n'en a aucunement entendu parler[26].

Tous ces brigands avaient déposé les armes sur la foi d'une amnistie promise par le général Moulin, et que M. Poitou a démontré avoir été l'une des trahisons les plus odieuses de ce temps, si fertile en crimes de toutes sortes[27]. La défaite des brigands est si complète, écrivait Carrier, dans sa lettre déjà citée et lue à la Convention le 29 frimaire an II (20 décembre), que nos postes les tuent, prennent et amènent à Nantes par centaines[28].

La bataille, ou plutôt la déroute de Savenay, qui eut lieu le 3 nivôse (23 décembre), dut augmenter encore le nombre des détenus de l'Entrepôt. Les brigands, dit Goullin, ne se sont rendus volontairement qu'après les victoires éclatantes d'Ancenis et de Savenay[29]. Jamais on ne connaîtra ce nombre, et le Comité révolutionnaire lui-même ne l'a peut-être pas connu exactement. Il était très difficile, dit Bachelier, aux conducteurs de présenter des listes fidèles au Comité, parce que les routes étant couvertes de brigands, ceux qui étaient chargés d'amener les prisonniers en rencontraient assez souvent dans leur voyage trois, quatre et même plus ; de là la difficulté de fournir au Comité des listes exactes[30]. Il n'y avait pas de registres d'écrou ; on inscrivait les noms sur des feuilles volantes[31]. Néanmoins les listes de prisonniers mentionnées dans les débats du procès, portent à mille cinq, cent soixante et onze le nombre des rebelles qui s'étaient rendus volontairement, et à six mille trois cents le nombre de ceux qui semblent ne s'être pas rendus volontairement[32].

Le total des brigands déposés à l'Entrepôt serait, suivant Bignon, de huit mille quatre-vingt-treize, sur lesquels, ajoutait-il, six cent dix-neuf auraient été fusillés. Bignon ne se croyait pas obligé de dire que la Commission militaire, qu'il présidait avec Gonchon, en avait, à elle toute seule, fait fusiller mille six cent trente-deux, presque le triple du nombre avoué par lui[33]. Le statuaire Lamarie, officier municipal, interrogé sur les rapports de l'administration municipale avec les détenus, répondit que le district en avait la liste, et que le nombre se portait à douze mille[34]. Lamarie, vraisemblablement, parlait de toutes les prisons ; mais il ne précise pas l'époque à laquelle se rapporte ce chiffre de douze mille, et la question a son intérêt, puisque les fusillades, sans parler des noyades, diminuaient chaque jour la population d'une centaine environ. D'autre part, ce nombre s'augmentait de tous les brigands qu'on envoyait à Nantes. Le registre du Comité contient plusieurs mentions de ces envois : le 13 nivôse (2 janvier) on en reçut treize de Nozay ; le 16 il en vint sept de Sainte-Pazanne. Les 16 et 17 nivôse, quarante-trois femmes et enfants viennent d'Ancenis. Le 19 nivôse (8 janvier 1794), Villers envoya un nombre indéterminé de prisonniers ; le 1er pluviôse (20 janvier), quarante furent amenés du Pellerin ; le 2 pluviôse, cent cinquante de Saint-Aignan ; le 9 pluviôse, quatorze de Machecoul ; et ce qui prouve que le Comité renonça bientôt à tenir note, dans ses procès-verbaux, de tous les brigands amenés à Nantes, c'est que le registre ne contient pas une ligne qui puisse se rapporter aux hommes, aux femmes et aux enfants qui formaient les débris de l'armée vendéenne écrasée à Savenay ; leur mise en liberté est pourtant aussi invraisemblable que leur massacre général au lendemain de la défaite.

 

 

 



[1] Histoire de la Révolution, t. VII, p. 109 et suiv.

[2] La Justice révolutionnaire, Paris, 1870, p. 61.

[3] Histoire de la Révolution, édit. in-18, t. X, p. 178.

[4] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 235.

[5] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 382.

[6] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 375. Voir aussi la déclaration de Binet, chef de bataillon, eod., n° 98, p. 401.

[7] Pièces remises à la Commission des Vingt et un, p. 67.

[8] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 236. Le compte rendu du Mercure français, 5 brumaire an III, p. 224, lui fait dire vingt-cinq.

[9] Édit. Lemerre, t. III, p. 279.

[10] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 340.

[11] Registre des délibérations municipales. (Archives municipales.) Ce bateau n'aurait pas été le seul qui eût été rencontré rempli de cadavres. Voir, au Bulletin du Tribunal révolutionnaire, la déposition du capitaine Leroux, VI, 310 ; de Duchêne, commissaire bienveillant, VI, 345, et de Binet, VI, n° 98, p. 401. — Jean Jonnet, paveur, a vu un bateau submergé plein de femmes noyées au nombre d'environ cent. Elles étaient nues et attachées au bord du bateau. Il a vu des hommes les délier et les enterrer. Eod., VI, 330.

[12] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VII, 55.

[13] Avant les chemins de fer, il descendait à Nantes, du haut de la Loire, une grande quantité de marchandises chargées sur des bateaux grossièrement faits, qui, à leur arrivée, étaient dépecés. Le commerce du marchand de bateaux consistait à acheter ces sapines hors d'usage pour les revendre en détail plutôt qu'à vendre des bateaux. C'est ainsi que, le 17 germinal an II, le directeur de l'hôpital de la Réunion (Sanitat) acheta, pour en faire des cercueils, dont le privilège de la vente appartenait à cet établissement, le bateau qui avait amené par la Loire les prêtres de la Nièvre, arrivés peu auparavant. Registre des Domaines, série Q, f° 130, an II.

[14] In-4°, an III, p. 19.

[15] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 243. — Mercure français du 10 brumaire an III. J'ai relevé sur les notes d'audience manuscrites de Leblois, accusateur public à Paris, que Goullin, dans la séance du 26 vendémiaire, a avoué que le Comité avait payé deux ou trois gabares, achetées par Lamberty. (Archives nationales, W, 493.)

[16] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 319.

[17] Pièces remises à la Commission des Vingt et un, p. 77 et 78.

[18] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 286.

[19] Liasses de la police générale ; correspondance. (Archives départementales)

[20] Vattel, Charlotte Corday et les Girondins, t. I, p. 31 ; in-8°, Plon, 1872.

[21] Registre des procès-verbaux du Comité révolutionnaire de Nantes, f° 115 et 120. (Archives du greffe.)

[22] Registre des séances de la Commission départementale, vingt-troisième jour du premier mois de l'an II (14 octobre 1793), f° 86. — Rapport de Gaignard et autres commissaires. (Archives départementales).

[23] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 295.

[24] Dans son Rapport, publié à Angers l'an III, Benaben, commissaire du département de Maine-et-Loire, parle de plusieurs centaines de brigands venus à Nantes, à ce moment, de Derval, résolus de s'en remettre entièrement à la clémence du vainqueur, p. 87 ; ce sont probablement ceux-là.

[25] Voir la lettre de Carrier du 30 frimaire, 20 décembre. (Journal des Débats et des Décrets ; appendice à la séance du 9 nivôse, p. 147.) Registre des procès-verbaux du Comité révolutionnaire, aux dates. (Archives du greffe.)

[26] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 235, n° 99. Déposition de Trotreau, VI, 406.

[27] Voir la brochure si courte et pourtant si pleine de faits que M. Poitou a publiée sous le titre : Les Représentants en mission dans le département de Maine-et-Loire, p. 36 et 37. — Voir aussi le discours de Vial, déjà cité, p. 111.

[28] Moniteur du 1er nivôse an II. Carrier dans sa défense rappela que la. Convention, en décrétant l'insertion de cette lettre au Bulletin, lui avait donné une approbation formelle, et que, s'il en eût été autrement, la Convention l'aurait rappelé. Journal des Débats, séance du 1er frimaire an III, n° 801, p. 1048.

[29] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 289.

[30] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 355.

[31] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 375.

[32] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 311.

[33] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI I, 32. Registre de la commission militaire du Mans. (Archives du greffe.)

[34] Bulletin du Tribunal révolutionnaire, VI, 332.