Paix de Nicias. - Progrès d'Alcibiade. - Intérieur d'Athènes pendant la trêve. - Intrigues politiques. - Jugements. Depuis la bataille de Délium, la guerre avait tourné à l'avantage des Lacédémoniens. L'alliance du roi de Macédoine, Perdiccas, les fit triompher sur les côtes de la Thrace, et Brasidas s'empara d'Amphipolis. Découragés par ces échecs, les Athéniens consentirent à conclure une trêve d'une année avec les Spartiates, et leur rendirent les prisonniers de Sphactérie. Bientôt la paix fut conclue pour cinquante ans, après la mort de Cléon et de Brasidas, qui périrent tous deux sous les murs d'Amphipolis (422). C'étaient ces deux hommes, dit Thucydide[1], qui s'étaient le plus opposés à la paix : l'un parce que la guerre était la source de ses prospérités et de sa gloire ; l'autre, parce qu'il sentait qu'en temps de paix il perdrait son crédit sur le peuple, et qu'on verrait à nu tout son néant. Mais quand ils ne furent plus, Nicias, chef du parti aristocratique d'Athènes, et Plistoanax, fils de Pausanias, roi de Lacédémone, travaillèrent avec ardeur à hâter la conclusion du traité. Cette paix, ou plutôt cette trêve, à laquelle l'histoire a attaché le nom de Nicias, se proposait de rétablir la fraternité entre les peuples grecs. Chacun pourra, suivant les anciens usages, offrir des sacrifices dans les temples qui sont communs à tous les Grecs. Le terrain de Delphes, consacré à Apollon, le temple qui y est bâti, la ville enfin et tout son territoire sont libres et exempts de tout tribut. Les deux partis doivent se restituer mutuellement leurs conquêtes et leurs prisonniers. Ainsi Athènes rentrera en possession d'Amphipolis. Toutes les villes conserveront leurs propres lois, et payeront le tribut auquel elles étaient assujetties du temps d'Aristide[2]. L'auteur des Nuées chanta la trêve que ses amis avaient donnée à la Grèce. Dans la comédie de la Paix, représentée en 420, Aristophane suppose qu'un vigneron, nommé Trygée, escalade le ciel sur un escarbot, pour demander à Jupiter la cause des maux dont la Grèce est accablée. Mercure seul était chargé de garder la demeure divine ; tous les immortels s'étaient retirés dans l'endroit le plus reculé des cieux, pour ne plus voir les combats des Grecs, et ne plus entendre leurs supplications. Trygée est d'abord fort mal reçu. Cependant Mercure, qui n'est pas le plus incorruptible des dieux, se laisse gagner par les bons morceaux qu'on lui offre, et prête son appui au vigneron : il lui montre la Guerre en personne se préparant à broyer les villes grecques dans un mortier d'une grandeur effroyable. Comme Trygée demande des nouvelles de la Paix, Mercure lui apprend que la Guerre l'a plongée au fond d'une caverne dont l'entrée est obstruée par des pierres énormes. Le vigneron veut lui rendre la liberté : il appelle à son aide des citoyens des différentes villes ; et tous de se mettre à l'œuvre, pour délivrer la prisonnière. Allons, dit le chœur, faites jouer les leviers et tirez les pierres. Courage ! Mais tous ne tirent pas également. Il y a là de piquantes allusions à la conduite équivoque de certains peuples grecs pendant la guerre du Péloponnèse. Agissez donc de concert, dit Trygée ; ils font semblant de tirer ! Vous vous en repentirez, Béotiens.... — Ces Argiens ne tirent pas non plus, dit Mercure ; ce n'est pas d'aujourd'hui qu'ils se rient de nos misères, et ils savent fort bien tirer des subsides des deux partis. Les Lacédémoniens y vont de tout cœur ; mais les Mégariens n'avancent pas : ils sont exténués par la famine à laquelle la guerre les a réduits. Les Athéniens tirent de travers, car ils ne sont occupés que de procès. Allons, s'écrie le chœur, c'est à nous autres laboureurs à exécuter seuls ce projet. Et un vigoureux effort débarrasse l'entrée de la caverne. Trygée le déclare hautement : Ce sont les laboureurs seuls qui ont fait tout l'ouvrage[3]. La Paix sort de sa prison ; l'Abondance et les Fêtes l'accompagnent, sous les noms d'Opora et de Theoria. Tout le monde se réjouit, excepté les marchands d'aigrettes, de cuirasses, de casques et de javelots, qui se plaignent qu'on les a ruinés. Cette comédie, dans sa forme originale et allégorique confirme ce que l'histoire nous apprend, que les matelots athéniens et tout le parti démocratique voulaient la continuation de la guerre, et que ce fut le parti agricole ou aristocratique qui fit conclure la trêve de Nicias. La mort de Cléon avait rendu la force aux principaux citoyens. Le peuple avait été réduit à prendre pour chef un des hommes les plus décriés d'Athènes, Hyperbolus, qu'Aristophane avait déjà attaqué dans les Chevaliers, et contre lequel Eupolis composa une comédie intitulée Maricas. Mais Alcibiade commençait à paraître : neveu de Périclès, sa place était marquée à la tête du parti démocratique. Son premier acte politique fut singulièrement agréable à la multitude[4]. Passant un jour sur la place, il vit le peuple assemblé qui faisait grand bruit ; il en demanda la cause, et, comme on lui répondit que c'était une distribution de deniers, il s'avança au milieu de la foule, et distribua, de son côté, tout ce qu'il avait d'argent. Le peuple applaudit avec transport à cette libéralité inattendue, et Alcibiade en éprouva tant de plaisir, qu'il laissa échapper une caille qui était cachée sous son manteau[5]. Les Athéniens se mirent à crier encore plus fort ; chacun courut après l'oiseau fugitif. Un patron de navire, nommé Antiochus, parvint à le saisir, le rendit à son maître, et depuis ce jour resta l'ami d'Alcibiade. Quand le fils de Clinias parla devant le peuple, la grâce de ses manières et de ses discours lui gagna bien des suffrages. Démosthène dit qu'Alcibiade était le plus éloquent des orateurs de son temps[6]. Selon Théophraste, c'était l'homme du monde qui avait le plus de ressources dans l'esprit, mais il avait de la peine à trouver le mot propre ; il hésitait souvent, et s'arrêtait au milieu de son discours ; ou bien il répétait les derniers mots, cherchant laborieusement la fin de sa phrase. Malgré sa jeunesse, il devint bientôt tout-puissant. Il n'y avait que deux orateurs qui fussent capables de balancer son crédit : Nicias, qui avait repris quelque autorité depuis la mort de Cléon, et un certain Phæax, qui commençait, comme Alcibiade, à entrer dans les affaires. Ce dernier était issu de parents très-nobles, et appartenait sans doute au parti aristocratique. Il était plus propre à persuader dans une conversation particulière qu'à soutenir de grands combats dans les assemblées publiques : c'était, dit Eupolis, un conteur agréable, mais non pas un orateur[7]. Hyperbolus régnait sur la partie infime du peuple, et ne se servait de son crédit que pour abaisser les meilleurs citoyens. A son instigation, l'Assemblée allait décerner le ban de l'ostracisme contre l'un des trois hommes les plus influents, Phæax, Nicias ou Alcibiade. Celui-ci réunit les factions les plus opposées, et, par cette habile coalition, fit tomber l'arrêt sur Hyperbolus. Pour un pareil homme, c'était un honneur d'être ainsi banni. Platon, le poète comique, dit en rappelant l'exil d'Hyperbolus : Il méritait sans doute d'être chassé d'Athènes à cause de ses mœurs et de ses actions infâmes ; mais sa personne est trop vile, ses flétrissures sont trop marquées pour un si noble châtiment, et ce n'est pas pour de telles gens qu'on a inventé l'ostracisme[8]. Aussi, à dater de cette époque, l'ostracisme fut regardé comme souillé, et tomba en désuétude. Mais, à défaut de l'ostracisme, n'avait-on pas les tribunaux ordinaires pour condamner les citoyens qui déplaisaient ? Ô Athéniens, dit Aristophane[9], tout est pour vous tyrannie et conspiration. Pendant cinquante ans, ce mot de tyrannie n'avait pas frappé mes oreilles ; aujourd'hui il est plus commun que le poisson salé ; il retentit dans tous les coins du marché. Que l'un achète des orphes et dédaigne les membrades, le marchand de membrades crie aussitôt : La table de cet homme-là sent furieusement la tyrannie. Qu'un autre demande du poireau pour assaisonner des anchois, la marchande le regarde de travers et lui dit : Tu demandes du poireau, est-ce que tu vises à la tyrannie ? Théophraste dit que si l'on se trouvait dans l'Assemblée à côté d'un homme sale et mal vêtu, il fallait prendre garde de par être mécontent ; car on courait risque d'être aussitôt dénoncé comme partisan de l'oligarchie. C'était une obligation pour chaque citoyen de poursuivre devant les tribunaux quiconque lui paraissait avoir commis quelque crime contre l'État. On comprend à quelles vexations et à quels excès une telle obligation pouvait conduire. Il y avait à Athènes une classe d'hommes que l'on désignait sous le nom de sycophantes, et qui, sous prétexte d'obéir à la loi, tourmentaient les citoyens par de perpétuelles accusations : c'était une profession et une industrie fort lucrative. Dans le Plutus, on demande à un des personnages quel est son état : Es-tu laboureur ? — Pas si fou. — Es-tu marchand ? — J'en prends la qualité quand cela peut être bon. Eh bien, as-tu appris quelque métier ? Non, certes. — De quoi vis-tu donc, si tu ne fais rien ? — Je surveille les affaires publiques et les affaires privées[10]. Le peuple encourageait ces accusations, parce que, en sa
qualité de juge et de juge rétribué, il avait intérêt à ce qu'il y eût un
grand nombre de procès. De là une maladie très-commune à Athènes, la manie de
juger, qui a inspiré à Aristophane sa comédie des Guêpes, représentée
en 423. La guerre du Péloponnèse semblait avoir donné un nouvel aliment à
cette fièvre de procès. La plupart des Athéniens ne voyaient que les profits
attachés au métier de juges, et non la haute mission que la loi leur avait donnée.
Qu'un juge est heureux ! dit
Philocléon ; quelle vie est plus fortunée que
la sienne ! A peine je sors du lit, des hommes hauts de quatre coudées m'escortent
au tribunal. Dès que je parais, je me sens doucement pressé par une main qui
a dérobé les deniers de l'État. Le coupable tombe à mes pieds, en disant
d'une voix lamentable : Aie pitié de moi, ô mon père, je t'en conjure, par
les larcins que tu as pu faire toi-même dans l'exercice des charges publiques
ou dans l'approvisionnement des troupes.... Ensuite
je prends place au tribunal, chargé de supplications destinées à fléchir ma
sévérité ; je ne fais rien de ce que j'ai promis. De tous côtés les plaintes
des accusés se font entendre. Quelles caresses ne fait-on pas alors au juge !
Les uns déplorent leur misère, et ajoutent des maux supposés à leurs maux
réels ; les autres disent quelque bon mot pour me faire rire et désarmer ma
rigueur. Si rien de tout cela ne me touche, ils amènent leurs enfants par la
main, filles et garçons : j'écoute, ils s'inclinent et se mettent tous à
bêler ensemble. Le père, tremblant, me supplie comme un dieu de l'absoudre,
par pitié pour eux[11]. Si l'on en croit Aristophane, les juges allaient quelquefois jusqu'à casser arbitrairement des testaments rédigés en bonne forme. Si un père, en mourant, désigne l'époux qu'il destine à sa fille, son unique héritière, nous laissons là le pauvre testament et la coquille qui recouvre le cachet, et nous donnons la fille à celui dont les prières ont su nous attendrir. Et tout cela sans avoir de compte à rendre, privilège qui n'appartient qu'à nous[12]. Combien de procès jugés par la passion ! ce n'est pas seulement la comédie qui nous l'apprend, ce sont les orateurs et les historiens. Antiphon rappelle un procès qui avait été fait aux hellénotames, ou magistrats chargés de recueillir les tributs helléniques. On les accusait de malversation : le peuple s'empressa de les condamner à mort. Ils furent tous exécutés, excepté un seul, nommé Sosie, qui n'avait été condamné qu'après les autres. Déjà il était livré aux onze, et sa sentence allait être exécutée, lorsque l'on découvrit comment les deniers avaient été détournés. Le peuple révisa l'affaire ; Sosie fut renvoyé absous, mais ses collègues étaient morts[13]. Souvent c'était la cupidité qui faisait condamner les riches. Les démagogues déclaraient publiquement.que, si l'on ne condamnait pas tel ou tel citoyen, il ne serait pas possible de suffire aux salaires du peuple[14]. On faisait un partage extraordinaire du produit des confiscations. Entre l'audace des sycophantes et la partialité des
tribunaux, le citoyen qui possédait quelque fortune était sans cesse sur le
qui-vive. On m'intente tous les jours des procès,
disait Criton à Socrate ; ce n'est pas que personne
ait à se plaindre de moi ; mais on sait que j'aime mieux donner de l'argent
que d'avoir des affaires. — Dites-moi, Criton,
lui répondit Socrate, vous nourrissez des chiens
pour qu'ils éloignent les loups de vos troupeaux ? — Sans doute, et je me trouve fort bien de cette dépense.
— Pourquoi donc ne nourririez-vous pas un homme qui
eût le pouvoir et la volonté de donner la chasse à ceux qui cherchent à vous
faire du tort ?[15] Criton suivit le
conseil ; il s'attacha un citoyen pauvre, habile à parler et versé dans les
affaires, qui devint le défenseur de sa personne et de sa fortune. La
précaution était bonne ; car, selon l'expression d'Ammonius, vivre tranquille
à Athènes, c'était une entreprise laborieuse[16]. La juridiction athénienne s'étendait sur tous les alliés. Ceux qui avaient des procès étaient obligés de venir à Athènes, de faire la cour au peuple, leur souverain juge, de se présenter en suppliants devant les tribunaux, et de prendre la main du premier venu. C'était pour le peuple athénien une source d'avantages, que Xénophon nous fait connaître. D'abord il pouvait faire valoir, pendant toute l'année, les sommes déposées par les deux parties ; ensuite, sans quitter ses foyers, sans faire sortir du Pirée un seul vaisseau, il gouvernait les villes confédérées, il soutenait ses partisans, et, dans les tribunaux, il écrasait ses ennemis[17]. Ce n'était pas Alcibiade qui pouvait corriger ces abus et faire refleurir la justice dans Athènes : il ne songeait qu'à s'élever en flattant les passions populaires, et en faisant rompre la paix que Nicias avait conclue. Les Lacédémoniens venaient de faire alliance avec les villes béotiennes ; ils avaient rendu aux Athéniens le fort de Panacte démoli, au lieu de le rendre en bon état, comme ils s'y étaient engagés. Alcibiade profita de ces circonstances pour irriter les esprits contre Sparte. En attendant qu'Athènes déclarât la guerre à son éternelle rivale ; il organisa une ligue péloponnésienne contre les Lacédémoniens. Argos en était l'âme ; les Éléens, les Mantinéens, et quelques autres peuples de l'Arcadie en faisaient partie. Alcibiade trompa indignement les ambassadeurs de Sparte, qui étaient venus à Athènes pour s'expliquer de bonne foi[18]. Personne, dit Plutarque, ne saurait approuver le moyen dont il se servit pour arriver à son but ; mais ce fut un coup de partie d'avoir ainsi ébranlé tout le Péloponnèse. Bientôt la guerre éclate entre Argos et Sparte. Les Lacédémoniens sont vainqueurs à Mantinée (419). Cette victoire rétablit à la fois la prépondérance des Spartiates dans le Péloponnèse et l'oligarchie dorienne dans Argos. Mais le parti démocratique ne tarde pas à se soulever dans cette dernière ville ; le peuple chasse lés riches, qui avaient signé le traité avec Sparte, et fait lui-même un autre traité avec Athènes. Les Athéniens aidèrent les Argiens à construire un mur depuis leur ville jusqu'à la mer, pour protéger les communications avec Athènes. Vers la même époque, Alcibiade persuadait aussi aux habitants de Patine, en Achaïe, de joindre leur ville à la mer par un long mur ; et comme on les raillait de cette construction, en leur disant que les Athéniens les avaleraient un beau matin : C'est possible, répondit Alcibiade ; mais ils les avaleront peu à peu, en commençant par les pieds ; tandis que les Lacédémoniens pourraient bien les avaler tout d'un coup en les prenant par la tête[19]. Tout souriait à Alcibiade. Sa vie privée était un enchaînement de fêtes et de voluptés sans fin. Comme certains chefs du parti démocratique, il aimait à étaler un luxe royal, et le peuple ne s'en offensait point. A la guerre, il portait un bouclier d'or, sur lequel était sculpté un Amour armé de la foudre. On lui passait quelques actes arbitraires qu'on aurait pu taxer de tyrannie : témoin ce certain jour qu'il retint prisonnier le peintre Agatharcus ; il le garda jusqu'à ce qu'il eût peint toute sa maison, et il le renvoya ensuite après l'avoir comblé de présents. C'est ainsi que, dans sa première jeunesse, quand il avait donné un soufflet à un maître d'école qui n'avait point d'Homère, on n'avait vu, dans cette violence, qu'une preuve de son admiration pour le poète et de son zèle pour l'instruction publique. Lorsqu'il paraissait dans les rues, la foule lui servait d'escorte, ou s'arrêtait pour l'admirer. Parlait-il devant le peuple, sa volonté devenait loi. Un jour qu'Alcibiade sortait d'une assemblée où il avait obtenu tout ce qu'il avait demandé, il retournait chez lui, la tête haute et le regard étincelant. Il rencontra sur son chemin Timon le Misanthrope ; celui-ci, au lieu de se détourner et d'éviter Alcibiade, comme il évitait tout le monde, marcha droit à lui, et lui tendant la main : Courage, mon fils, lui dit-il, tu fais fort bien de t'agrandir ; car tu t'agrandis pour la ruine de tout ce peuple qui rampe à tes pieds. |
[1] Thucydide, V, 16.
[2] Thucydide, V, 18.
[3] Aristophane, la Paix, v. 458 et suivants.
[4] Plutarque, Alcibiade.
[5] C'était la mode, parmi les jeunes Athéniens, de nourrir des cailles, comme l'atteste un passage d'Eupolis, cité par Athénée. Dans Platon, Socrate, donnant des leçons de politique à Alcibiade, lui dit : Vous n'avez qu'à surpasser un Midias, si habile à nourrir des cailles.
[6] Démosthène, Discours contre Midias.
[7] Eupolis, cité par Plutarque, Alcibiade.
[8] Platon le poète comique, cité par Plutarque, Alcibiade.
[9] Aristophane, Guêpes, v. 488 et suivants.
[10] Aristophane, Plutus, v. 904 et suivants.
[11] Aristophane, Guêpes, v. 550 et suivants.
[12] Aristophane, Guêpes, v. 583 et suivants.
[13] Antiphon, Discours sur le meurtre d'Hérode.
[14] Lysias, Discours contre Épicrate.
[15] Xénophon, Entretiens de Socrate, II, 9.
[16] Ammonius, Vie d'Aristote.
[17] Xénophon, Politique athénienne, 1.
[18] Thucydide. V, 45. — Plutarque, Alcibiade et Nicias.
[19] Plutarque, Alcibiade.