EXAMEN DES HISTORIENS D’AUGUSTE

 

APPENDICE III — TESTAMENT POLITIQUE D’AUGUSTE, OU MONUMENT D’ANCYRE.

 

 

NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.

Le testament politique d’Auguste, la plus importante sans doute, la plus longue peut-être de toutes les inscriptions romaines qui nous soient parvenues, si l’on excepte la table dite alimentaire de Velléia, n’a pas encore été relevé dans son ensemble avec l’exactitude que réclament aujourd’hui les progrès de la critique. Pour nous, n’ayant sous, les yeux, outre les copies imprimées, qu’une empreinte de quelques lignes, prise récemment sur l’original, nous nous contenterons de raconter en peu de mots les destinées singulières de ce monument[1], depuis le premier voyageur qui l’apporta en Europe, jusqu’aux découvertes qui nous permettent d’en donner aujourd’hui ici un texte plus complet et plus correct que celui des précédents éditeurs.

On peut, selon l’usage répandu parmi les bibliographes, diviser en trois périodes l’histoire du monument d’Ancyre.

I. C’est vers 1544, pour la première fois, que Ghislen de Busbecq, ambassadeur de l’empereur Ferdinand auprès de la Sublime Porte, fit transcrire, par des gens de sa suite, le texte gravé sur les deux parois latérales du pronaos d’un temple dédié à la divinité d’Auguste par les habitants d’Ancyre[2].

A la même époque, un autre envoyé de Ferdinand auprès de Soliman II, Antoine Weranz (Verantius), archevêque d’Agria (Strigonia), en fit prendre une autre copie.

Vers 1584, Loewenklau, plus connu sous le nom de Leunelavius, secrétaire d’ambassade auprès de Henri de Lichtenstein, légat impérial à Constantinople, rencontrait dans cette ville deux nobles allemands qui rapportaient d’Ancyre une troisième copie, presque de tout point conforme à la précédente[3].

Cette dernière copie est perdue. Les deux autres ont servi de base à toutes les éditions du Testament politique qui se sont multipliées dans le XVIe et le XVIIe siècle.

La copie de Busbecq parvint, on ne sait plus comment, entre les mains d’André Schott, qui en donna l’édition princeps à Anvers en 1579, dans son commentaire sur le chapitre Ier d’Aurelius Victor, de Cœsaribus. Du reste, le savant Schott se méprenait sur l’objet de l’inscription, en croyant y retrouver le Breviarium imperii. Nous avons suffisamment distingué ces deux ouvrages à la fin de notre chapitre Ier. Quoi qu’il en soit, cette édition a été reproduite à Leyde en 1670 ; à Utrecht en 1696, avec les notes de Juste Lipse et de Casaubon.

La copie d’Antoine Weranz, communiquée par son neveu Faust Weranz à notre célèbre Charles de L’Écluse, fut donnée par lui à Loewenklau, qui la publia, comme inédite, dans ses Pandectœ historicœ turcicœ (Francfort, 1588, in-4°, p. 204 ; et 1596, in-fol., p. 108).

Dès la même année 1588, ce texte passa dans l’Auctarium des Inscriptions latines de Martin Smet (Leyde, in-fol.), avec les notes de Juste Lipse ; puis, en 1603, dans le Recueil de Gruter (Heidelberg, in-fol., p. CCXXX).

En 1606, Casaubon l’ajoute à son édition de Suétone, reproduite en 1610 et en 1647 à Strasbourg ; il reparaît dans celles de J. Schild (Leyde, 1647, 1652, 1667) et dans celles de Grævius (Utrecht, 1672, 1703 et 1708 ; La Baye, 1691).

Enfin, à la même famille appartient le texte inséré parmi les autres fragments d’Auguste, dans les Variœ Lectiones de Jan. Rutgers (Leyde, 1618, in-4°, p. 163).

II. Un âge nouveau s’ouvre par la copie plus complète que recueillit à Ancyre Daniel Cosson, mort vice-consul de Hollande, aux environs de Smyrne, en 1689, et que publia bientôt après Jacob Gronovius, dans l’opuscule intitulé Memoria Cossoniuna, hoc est Danielis Cossonii vira breviter descripta.... cui annexa est nova editio monumenti Ancyrani priore Aug. Busbequii et And. Schotti emendatior et auctior (Leyde, 1695, in-4°)

Le texte de Cosson, plein d’erreurs grossières, comme ceux de Busbecq et de Weranz, offrait néanmoins des suppléments importants, et, dans ses fautes mêmes, des moyens de correction, dont la critique de Gronovius sut habilement profiter. C’est ce travail qui reparut dans la nouvelle édition du Recueil de Gruter, donnée par Grævius en 1707 (Leyde, in-fol.), et dans le Suétone de Pitiscus (Leuwarden, 1715, in-4°[4])

Cependant le voyageur Paul Lucas recueillait lui-même sur les lieux, ou, si l’on en croit le récit de Chishull[5], achetait de la veuve d’un autre marchand français nommé Lefabre ou Lefaure, un exemplaire de l’inscription d’Ancyre, bien fautif encore, mais où se lisaient du moins les lignes mutilées, les mots et même les lettres éparses sur le monument, et jusque là négligées par tous les voyageurs. Il publia ce curieux supplément en 1712, à Paris, dans la relation de son voyage[6].

Fabricius paraît être le seul savant qui fit à Paul Lucas l’honneur de lui emprunter les textes dont celui-ci était réellement le premier éditeur. Encore, en réimprimant l’Index rerum gestarum dans sa Notatio temporum Augusti (Hambourg, 1727, in-4°), il n’osa insérer les nouvelles variantes et les nouveaux suppléments que dans ses notes, où il avait réimprimé, avec quelques additions, les commentaires de ses prédécesseurs[7].

Après tant de travaux, on ne savait pas encore exactement le nombre et la disposition des lignes dans le monument d’Ancyre, et rien ne pouvait, à cet égard, assurer la critique des philologues qui s’étaient efforcés de combler, autant qu’il est possible, quelques lacunes de l’inscription. C’est encore un Français, célèbre par d’autres études, Pitton de Tournefort, qui eut le mérite de détruire enfin là-dessus toutes les incertitudes. La copie qu’il avait prise à Ancyre de l’Index rerum gestarum n’a pas été imprimée avec les autres inscriptions de la même ville dans la relation de son voyage. En passant à Smyrne, il l’avait généreusement livrée à l’antiquaire anglais Chishull[8], qui en fit un excellent usage pour la restauration et l’interprétation du monument dans ses Antiquitates Asiaticæ, publiées à Londres en 1728, in-folio.

Le texte de Chishull méritait de servir de base à toute réimpression ultérieure du monument d’Ancyre ; et en effet, on le retrouve dans les éditions de Suétone par Wolf (1802), de Tacite par Oberlin (Leipzig, 1801) ; d’après lequel M. Naudet l’a compris aussi dans le Tacite qui fait partie de la collection Lemaire (Paris, 1819-1820). Mais Burmann (Amsterdam, 1736) suit encore l’ancienne recension.

III. Restait une mine à exploiter, la traduction grecque du texte latin, puisque ce dernier, depuis longtemps mutilé, s’altérait de jour en jour par l’insouciance ou la barbarie des musulmans maîtres d’Angora. En effet, au milieu du siècle dernier, Pococke avait transcrit à Ancyre quelques lignes d’un texte grec de l’Index, mais sans reconnaître la valeur de sa propre découverte[9]. Depuis, on a retrouvé à Apollonie de Pisidie[10] des fragments d’une traduction semblable, dont M. le docteur Franz s’est heureusement servi pour restaurer quelques lignes du texte latin. Mais ni les deux fragments donnés par Pococke avec sa négligence habituelle, ni les lignes encore mutilées d’Apollonie, ne laissaient espérer une découverte aussi importante que celle de M. Hamilton dans son voyage en Asie Mineure.

Cinq tables complètes de la traduction grecque, dont une seule est un peu endommagée par le milieu, ont été mises à découvert et transcrites avec une exactitude satisfaisante par le voyageur anglais ; trois antres tables étaient en partie cachées par des constructions qu’il n’a pu acheter, et par conséquent il a dû se borner à n’en transcrire que les premières lignes. Heureusement l’une de ces tables se rapporte à la partie bien conservée du texte latin. Les cinq principales répondent à la fin du monument, et permettent de le rétablir d’une manière certaine ; c’est ce qu’a fait encore M. Franz à Berlin[11], pendant que nous donnions en France la première édition du texte grec, d’après le fac-simile de M. Hamilton[12].

Nous donnons ici ce qui reste des deux textes grecs et du texte latin avec les restitutions les mieux assurées, en laissant d’ailleurs aux philologues, dans la disposition des lignes et des lettres, un moyen de contrôler et d’étendre les restitutions que nous avons admises.

Le texte latin qu’on va lire a pour base celui de Chishull, çà et là modifié ou suppléé à l’aide de ces divers secours, et quelquefois ainsi par nos propres conjectures, soit d’après des témoignages des auteurs anciens, soit d’après la comparaison, que M. Franz a négligé de faire, entre les trois premières tables grecques de M. Hamilton et la partie correspondante de, l’original. Uri grand nombre de philologues ayant éclairci ou restitué en passant quelques lignes du monument d’Ancyre, des leçons utiles ont dû nous échapper ; ruais nous avons omis par prudence certaines corrections qui ne nous paraissent pas encore assez bien justifiées. Pour ne citer qu’un exemple de ce genre, dans un travail récent, M. Huschke restaure deux passages de la Ve colonne d’une manière ingénieuse, et, je l’avoue, séduisante. Mais la découverte des nouveaux textes grecs, en réfutant la seconde de ces deux conjectures, nous inspire bien des doutes sur la première[13].

Il y a aussi toute une classe de variantes sur laquelle je crois utile d’avertir le lecteur. Le monument d’Ancyre n’ayant pu manquer de se détériorer depuis Busbecq jusqu’à nos jours, on ne doit pas s’étonner de voir le même mot ou la même ligne inégalement mutilés dans diverses copies. En pareil cas, faut-il placer les crochets indicateurs des lacunes là où les eût mis un éditeur du XVIe siècle, lorsque l’inscription était un peu moins mutilée ? Faut-il, au contraire, les placer conformément à l’état actuel du texte sur les parois du temple où il se lit encore ? C’est une alternative embarrassante, et dans laquelle d’ailleurs on ne peut guère prendre aujourd’hui un parti, vu l’inexactitude des copiés anciennes, et l’insuffisance des détails qui nous sont parvenus sur la dégradation du monument depuis un siècle. Mais pour la plupart des cas, cette incertitude est sans conséquence.

Espérons que ces divers textes du monument se compléteront encore par les recherches des voyageurs. Peut-être M. Lebas, qui nous rapporte d’Orient tant d’autres richesses, a-t-il pu achever le déblayement qui arrêta en 1840 M. Hamilton. En attendant, il était utile de rassembler sous une seule vue les résultats des dernières découvertes, et des efforts de la critique pour la restauration d’un des plus beaux débris de l’antiquité romaine.

Quant aux fragments dus à M. Hamilton, d’après un calcul que nous avons indiqué ailleurs[14], ils se rapportent aux colonnes plus ou moins complètes 11, 12, 15-20 de la traduction grecque de l’Index. Nous n’avons pas craint de les numéroter ici dans l’ordre où ils doivent être placés sur la paroi extérieure du temple d’Ancyre. Mais nous n’oserions pas encore restituer, même par conjecture, le titre qui courait en haut des vingt colonnes. Les suppléments proposés par M. Franz ne répondent qu’à une partie du latin, et ne comblent pas toujours les lacunes appréciables dans la copie de M. Hamilton[15].

Le texte des fragments d’Apollonie est si mutilé, si incorrect, que nous nous sommes contenté de le reproduire en renvoyant, quand faire se pouvait, aux lignes correspondantes de l’original.

 

RES GESTAE DIVI AVGVSTI sur le site Noctes Gallicanae d'Alain Canu.

 

 

 

 



[1] Les autres inscriptions d’Ancyre se trouvent réunies dans les ouvrages suivants : Tournefort, Voyage dans le Levant, Lettre 21 ; Montfaucon, Palœographia grœca, II, 6, p. 154 sqq. ; Belley, Obss. sur l’histoire et les monuments de la ville d’Ancyre en Galatie, tome XXXVII des Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; R. Pococke et Milles, Inscriptiones antiquœ, p. 6, 7 ; Hamilton, Researches in Asia Minor, etc., t. II, Appendix ; M. Texier, Voyage en Asie Mineure, description d’Ancyre. On en trouve aussi quelques-unes à la suite du Voyage de Paul Lucas.

[2] L’inscription qui mentionne la dédicace de ce temple nous est parvenue fort incomplète. Voyez Texier, l. c.

[3] Voir une lettre de Busbecq et une autre de L’Écluse, dans Fabricius, Notatio temporum Augusti, p. 213 sq.

[4] Les autres éditions de Pitiscus (Utrecht 1690, Amsterdam 1697, Leyde 1698), n’ont point profité du travail de Gronovius.

[5] P. Lucas atteste pourtant (t. I, p. 137) que M. de Pontchartrain lui avait expressément mandé de faire la collation du texte conservé sur le monument d’Ancyre, et il raconte les difficultés nombreuses qu’il rencontra pour accomplir l’ordre du ministre. Tout ce récit n’est-il qu’un mensonge ?

[6] Nous ne connaissons que par le titre les deux opuscules suivants. 1° J. G. Baier, historia marmoris Ancyrani Indicem rerum gestarum Augusti imperatoris complexi, Iéna, 1704, in-4° ; 2° Memoriani gymnasii Polyidei refecli ex Ancyrani marmoris fragmento repræsentat J.-F. Heusinger, Wolfenbüttel, 1766, in-4°.

[7] Cependant quelques-unes de ces variantes ne méritent pas les dédains de Chishull et des éditeurs qui l’ont suivi. Par exemple, Table I, ligne 13, OCCIDERE semble bien préférable à EXIDERE, malgré l’autorité des autres copies qui défendent cette dernière leçon. En général, quelle que soit la réputation de Paul Lucas, comme voyageur, et de quelque source que provienne la copie qu’il a fait imprimer, cette copie n’est pas, après tout, plus grossièrement altérée que celle de Cosson, qui contient d’énormes erreurs, comme DEDUCERUNT pour DEDUCTISUNT, CONSULATIS pour CONSUL XII, FAMILIA pour EA MILLIA, CONSERVARI pour CONSECRARI, et autres, qu’on ne peut guère imputer aux imprimeurs de Gronovius. Le travail du savant Hollandais prouve qu’en pareil cas, les plus graves fautes de transcription peuvent quelquefois conduire à la leçon véritable.

[8] Voyage dans le Levant, Lettre 22, t. III, p. 377, M. de Lyon. Dans sa modestie, Tournefort parle simplement des inscriptions par lui recueillies à Ancyre, sans signaler dans ce nombre la copie de l’Index. C’est à Chishull lui-même que nous devons la connaissance de ce service rendu par notre compatriote à l’épigraphie romaine. (Antiq. Asiat., p. 171).

[9] Inscriptiones Asiaticæ, T, 1, p. 6, 7.

[10] Arundell, Discovery in Asia Minor (London, 1834), II, pag. 426, 427. Cf. Leake, Journal of a tour in Asia Minor, vol. I, page 241. Cf. le compte rendu d’une séance de l’Académie de Berlin, du 10 juin 1839, dans l’Institut, 1839, page 119.

[11] Archæologische Zeitung, février 1843. M. Franz relève, il est vrai, dans la traduction grecque un certain nombre d’erreurs, mais qui ne sont point de nature à embarrasser beaucoup la critique. Il y a même, dans la septième colonne, une leçon qui nous aide à corriger une erreur évidente, soit de l’ancien graveur, soit des copistes modernes, dans le texte latin, C’est Διος ελευθεριου qui répond en latin à IOVIS LIBERATATIS, où l’on peut rétablir avec certitude IOVIS LIBEBATORIS. Les mots qui suivent, IN AVENTINO, manquent dans le grec. Ils manquaient peut-être dans la copie manuscrite sur laquelle on a fait cette traduction.

[12] Latini sermonis reliquiæ, Appendix, § XIII.

[13] Ueber den zur Zeit der Geburt J.-C. gehaltenen Census (Breslau, 1840, ), p. 50 : Juravit in mea verba tota Italia sponte sua et me pro victis ducibus ducem depoposcit. Juraverunt in eadem verba Galliæ, Hispaniæ, Africa, Sicilia, Sardinia, qui[bus exemplis dein jura]ve[runt similiter] senatores plures quam DCC ; in [provinciis et quot pro] consulibus facti sunt [hæc et adhuc jurant quotannis] circiter CLXX. — Omnium provinciarum [censum egi, et earum] quibus finitimæ fuerunt gentes quæ nondum subjectæ erant pop. romano, fines auxi. Gallias et Hispanias provinciasque [omnes] quas alluit Oceanus a Gadibus ad ostium Albis fluminis [quæque sunt] ab usque regione ea quæ proxima est Hadriano mari armis perlustravi, nulli genti bello per injuriam inlato. Au contraire, une inscription publiée par M. Borghesi (Gazette archéologique de Berlin, mars 1844), confirme de tout point la restauration d’une ligne importante dans la sixième table latine ; c’est celle où il s’agit du clupeus aureus décerné par le sénat et le peuple à Auguste bienfaiteur de la patrie, et qui paraît avoir été reproduit non seulement sur les monnaies (V. Eckhel, VI, p. 95, 121), mais encore sur des monuments lapidaires élevés, hors de Rome, en l’honneur du même prince. Quant à la date assignée par le savant archéologue au monument en question, nous nous permettrons de la révoquer en doute, d’après les résultats consignés au § 6 du précédent Appendice. Transcrivons d’abord le texte

PRIMVS. MARC .........

VI. VIRAV [GVSTALIS.]

Puis, dans un clupeus (dont la moitié a péri) soutenu par deux Victoires :

S. P. Q. R.

AVGVSTO DEO †

CLVPEVM. VIRTVTIS

C]LE[MEN]TI[AE IVS]T[ITIAE ?]

M. Borghesi suppose que le monument fut consacré à Auguste, après son apothéose, sous le règne de Tibère, par les augustales ; prêtres du nouveau dieu. Cela serait nécessaire, si ces augustales étaient les sodales augustales établis après la mort d’Auguste ; mais puisque c’étaient des sévirs, qui empêche de croire que dans une province (la pierre a été trouvée à Potentia dans le Picenum) Auguste fut, de son vivant, adoré comme un dieu par les prêtres des dieux Lares, dont il avait restauré le culte ? D’ailleurs la flatterie a dû multiplier sur les monuments le décret du sénat, dès l’année même où il fut porté.

[14] Latini sermonis reliquiæ, l. c.

[15] Voici ces suppléments : [Έργων xαί δαπανών θεοϋ Σεβαστοΰ ών xατ]έλιπεν έ[x τώ]ν έπί ['Ρ]ώ[μ]ης έγxεχαρα [γμένων] χαλxαϊς στήλαις δυσί [έρμηνεία]. On voit que M. Franz n’a pas tenu compte de l’espace compris entre les colonnes 12 et 15. Peut-être aussi la copie de M, Hamilton n’est-elle pas sans erreur sur ce point.