I. Wurmser. Son armée. Les émigrés. — II. Combats du 20, du 21, du 23 et du 24 août. Le maire de Bergzabern, Adam Mayer. Reculade des Français. Doléances de Beauharnais. Sa démission.I. Pendant que les Prussiens faisaient contre l'armée de la Moselle une démonstration menaçante, Wurmser attaquait l'armée du Rhin. Cet Alsacien, passé au service de l'Autriche en 1762, avait alors soixante-neuf ans, et on le nommait déjà un respectable vieillard. Hussard de pied en cap, hussard non seulement par l'uniforme, mais par l'humeur et les façons, il allait de l'avant, aveuglément, à bride abattue, et, jusqu'à la fin de sa carrière, il conserva cette folle bravoure, cette fougue impétueuse. L'armée le tenait pour le plus intrépide de ses généraux de cavalerie, et les jeunes officiers regardaient avec admiration ce vaillant reître aux cheveux blancs, au teint coloré, au sang vif et chaud, qui payait si volontiers de sa personne et qui courait tout le jour sans que rien trahit en lui la moindre fatigue. Ce qu'on lui reprochait, c'était sa surdité, c'était son entêtement, c'était sa soumission à son fils, grand étourdi qui prétendait diriger les opérations et qui choquait par son arrogance Prussiens et Impériaux[1]. Mais le vieux soudard s'était promis de conquérir l'Alsace, ou mieux, et comme il disait, de l'affranchir. Il ne cessait de penser à sa chère province, et, de loin, la couvait des yeux. Fouler de nouveau ce sol maternel, reprendre possession des domaines de sa race, reparaître en héros et en libérateur, au milieu des cris d'allégresse et des transports de ses amis, dans ce pays où les Wurmser avaient fait figure, tel était son unique désir. Il déplorait, il maudissait de tout son cœur la mollesse et le laisser-aller des Prussiens ; mais, à force de vigilance, d'ardeur inquiète, d'infatigable activité, il comptait maîtriser la fortune[2]. Son armée se composait d'Impériaux et d'émigrés. Les émigrés formaient plusieurs corps : une avant-garde conduite par Vioménil ; le régiment de Hohenlohe, commandé par M. de Béthisy ; un régiment de deux bataillons qui réunissait, sous les ordres de M. de Gelb, toutes les compagnies d'infanterie noble ; trois divisions de cavalerie. Mais ils ne dépassaient pas 5,000 combattants, et le nombre des officiers était presque aussi considérable que celui des soldats. Il y avait un état-major général de l'armée, un état-major de l'infanterie, un état-major de la cavalerie et une quantité d'aides-maréchaux-des-logis, de sous-aides, de secrétaires, de copistes. On se serait cru dans une armée de cent mille hommes. Les princes et les officiers généraux s'entouraient chacun de huit à dix aides-de-camp. Condé en avait trente, outre trois aumôniers et six cuisiniers. Bien que le corps reçût sa subsistance des Impériaux, les commissaires des guerres, les adjoints, les gardes-magasins pullulaient. Ecclésiastiques, vieillards, femmes, domestiques, remplissaient les contrôles. L'Autriche s'irrita, menaça de dissoudre les Condéens. Mais les gentilshommes-soldats n'étaient pas moins mécontents : ils trouvaient que cette nuée d'officiers d'état-major ne servait qu'à les couvrir de poussière et de boue, que la besogne se faisait mal, qu'on donnait de fausses directions, qu'on ne savait pas reconnaître les approches et les débouchés, déterminer les positions. Nous végétons, écrivait l'émigré Corbière, avec onze sols par jour, une livre et demie de pain de munition ; nous sommes habillés de toutes pièces et couleurs, très mal armés ; nous avons l'air de la misère même ; personne ne me parait content ; tout le monde veut commander : bref, je vois ici tous nos anciens vices et pas une vertu[3]. Aussi Wurmser ne se fiait-il qu'aux Impériaux. La plupart avaient senti la poudre. Quotidiennement, disait le major de Kockeritz, j'ai motif de vénérer le soldat autrichien : malgré ses fatigues et son dévouement, trop souvent inutiles, il est docile, sobre et brave. Les caporaux étaient excellents, et lorsqu'ils se promenaient dans le camp, une baguette de coudrier à la main, ils avaient la mine des centurions antiques : plusieurs obtinrent, par leur vaillance et leurs sérieuses qualités, le commandement d'une compagnie[4]. Les Croates, Szekler, corps francs hongrois, Serviens ou manteaux rouge ; qui formaient les troupes légères, étaient indisciplinés et moins propres à vaincre qu'à piller les vaincus. Durant le jour, ils prenaient leurs aises et flânaient avec insouciance à travers les tentes ou dans les bois d'alentour. Dès que tombait la nuit, ils éteignaient leurs feux et couraient de tous côtés se mettre aux aguets, soit pour recevoir l'ennemi, soit pour lui jouer un méchant tour. Un chef habile en aurait pu tirer grand parti ; mais Laudon n'avait pas fait d'élèves, et c'était chez les Prussiens qu'on trouvait les batteurs d'estrade les plus actifs, les plus audacieux[5]. II. Sitôt que Wurmser sut que Brunswick était à Pirmasens, il se mit en marche et, le 20 août, à l'aube, il assaillait l'armée du Rhin en avant de la forêt de Bienwald. Il avait formé ses troupes en cinq colonnes. La première, commandée par Hotze, se dirigea sur Erlenbach ; la deuxième, que menait Waldeck, sur Barbelroth ; la troisième, sous les ordres de Meszaros, sur Minfeld. La quatrième, que conduisait Kavanagh, attaqua Jockgrim. La cinquième, composée en grande partie de Condéens, se porta sur Wœrth. La journée fut sanglante, mais les Impériaux demeurèrent maîtres du champ de bataille. Hotze s'empara d'Erlenbach. Waldeck, dont la colonne servait de pivot au reste de l'armée, s'établit à Barbelroth. Meszaros se logea sur les hauteurs de Freckenfeld. Kavanagh enleva le village de Jockgrim, s'avança jusqu'au Bienwald, franchit un abatis et poussa sur Wœrth, après avoir capturé cinq pièces de canon. Le corps de Condé prit possession de Pfortz. En vain le général Ihler fondit sur les Hessois de Kavanagh à la tête des dragons du 11e régiment. En vain il reçut deux blessures et répondit, par deux fois, à ceux qui le priaient de s'éloigner : Ce n'est rien ! Chargeons ces bougres-là et vive la République ! En vain, lorsqu'il tomba frappé à mort, il animait encore ses cavaliers : courage, mes amis, et ôtez-moi mes épaulettes pour qu'on ne me reconnaisse pas ![6] En vain l'adjudant-général Desaix fut atteint à la figure, et, tout saignant de sa plaie, rallia deux bataillons[7]. Nous essuyâmes, dit un patriote, des pertes considérables ; les ennemis enlevèrent notre artillerie volante ; notre retraite fut forcée et même un peu précipitée[8]. Mais le lendemain matin, 21 août, les Français ressaisirent l'offensive, et, sortant du Bienwald, dirigèrent leur principal effort contre les colonnes de Kavanagh et de Condé. Ils surprirent l'adversaire. Condé et son fils étaient au lit lorsque l'agresseur parut à l'entrée de Pfortz. Si Gilot[9], qui commandait l'attaque, eût fait donner sa réserve qu'il avait envoyée avec Isambert sur la route de Schaidt, les émigrés étaient culbutés dans le Rhin, et déjà Condé appelait des bateliers au bord du fleuve. Mais l'affaire, commencée avec énergie, ne fut que mollement soutenue. Wurmser rétablit le combat. Lui aussi s'était laissé surprendre, et on dit qu'il n'eut que le temps de se jeter sur le premier cheval qu'il trouva. Il se mit à la tête des trois compagnies de Gyulai qui bivaquaient dans les pâturages sur le chemin de Jockgrim à Wœrth ; il reçut des renforts ; il assaillit Gilot impétueusement ; il lui prit six canons ; il le chassa de Hagenbach et de Bichelberg ; il le refoula sur Lauterbourg[10]. L'armée du Rhin, écrivaient les représentants, montre un courage opiniâtre. Le 23 août, elle tentait une nouvelle attaque contre l'aile droite des Impériaux. On lutta de part et d'autre avec la plus vive animosité jusqu'à la nuit. Mais les Autrichiens finirent par triompher. Meszaros menaça le flanc droit des républicains et poussa ses avant-postes à Dierbach et à Schaidt[11]. Le 24 août, les deux armées en vinrent derechef aux mains. Hotze avait ordre de marcher sur Bergzabern. Le village fut pris et repris sept fois dans la même journée avec un acharnement dont cette campagne offre peu d'exemples. Le maire, Adam Mayer, le futur général, le patriote, dont l'initiative vigoureuse avait décidé l'annexion de Bergzabern[12], combattait à la tête des gardes nationaux de l'endroit. Mais, quelle que fût l'intrépidité de Mayer et des carmagnoles, il fallut céder aux assauts multipliés des Autrichiens et à leur artillerie qui l'emportait par le nombre et le calibre. Les Français abandonnèrent Bergzabern, et, par les vignes et les sentiers couverts de cadavres, se replièrent sur les lignes de Wissembourg. Wurmser gagnait ainsi plusieurs lieues de terrain. Il s'installait en pleine forêt de Bienwald, entre la droite et le centre de l'armée du Rhin. Aussi, cette droite se sentait si gravement compromise qu'elle se rejetait aussitôt dans Lauterbourg. Ferino, qui commandait l'avant-garde, était tellement inquiet qu'il fit placer sur le front des troupes vingt-deux pièces d'artillerie volante chargées à mitraille. Il n'avait plus d'autre cavalerie que soixante dragons ; il les envoya battre la campagne en avant de sa division et leur ordonna de se montrer partout, tant pour imposer à l'adversaire que pour rassurer l'infanterie et lui persuader qu'elle avait un puissant soutien[13]. Il était impossible, après de semblables revers, de conserver Beauharnais. Depuis la chute de Mayence et l'échec de Germersheim, le jeune général, dégoûté de son rôle et comme accablé, ne cessait de se lamenter et de gémir. Il voyait l'armée se désaffectionner, lui imputer sa reculade, lui refuser toute confiance. Les attaques des jacobins contre les nobles achevèrent de le pousser au désespoir. Vainement, dans un plaidoyer éloquent, encore qu'un peu long, il accusait d'ingratitude une nation qui proscrivait indistinctement ses amis et ses ennemis. Vainement il rappelait que certains membres des classes privilégiées avaient contribué de toutes leurs forces à détruire le despotisme et à rendre aux hommes l'exercice de leurs droits, que de bons curés combattaient les rebelles sur les bords de la Loire et se distinguaient dans les armées de la Révolution, que des nobles, des ecclésiastiques s'honoraient d'appartenir aux sociétés populaires. Les clubs assaillirent la caste nobiliaire avec un redoublement de fureur et celui de Strasbourg pria la Convention de décréter que les ci-devant n'occuperaient plus une place quelconque dans toute la République. Beauharnais, de plus en plus triste et abattu, déclara que, dans de telles conditions, sa tâche était trop lourde, qu'il succomberait sous le faix, qu'il aimait mieux servir comme volontaire. Il a de l'esprit, disaient les commissaires, et peut-être du patriotisme, mais son amour-propre est blessé. A chaque instant, dans ses conversations et ses lettres aux représentants, au Comité, au ministre, avec une singulière insistance et comme sous l'obsession d'une idée fixe, Beauharnais répétait qu'il était noble et entaché d'un péché originel. Trois semaines durant, il offrit sa démission en affirmant qu'il n'avait ni la vigueur physique ni l'énergie morale nécessaires au chef d'une armée républicaine. Enfin, il devint malade et tomba dans un tel état de faiblesse et de langueur que Landremont dut prendre le commandement provisoire. Vinrent les combats du 20 août et des jours suivants. Beauharnais perdit la tramontane ; il fit sortir précipitamment de Wissembourg le trésor et la j3Qste ; il ordonna d'envoyer sur le Geisberg toutes les troupes à l'exception de l'avant-garde, au-delà de Haguenau tous les équipages, et au parc d'artillerie les pièces qui se trouvaient sur des points très élevés. Les soldats, énervés par ses doléances perpétuelles, découragés, méfiants, crièrent aussitôt qu'ils allaient battre en retraite. Cette fois, les commissaires, Borie, Milhaud, Ruamps, poussés à bout, n'hésitèrent plus ; le 23 août ils acceptaient enfin la démission de Beauharnais et le sommaient de s'éloigner dans les six heures, à vingt lieues de la frontière. Bouchotte proposait de le remplacer par Gilot. Les représentants firent agréer Landremont qui avait, disaient-ils, montré dans les récents combats le plus grand sang-froid et la plus grande activité[14]. |
[1] Zeissberg, I, 197, 208, 263 ;
d'Ecquevilly, I, 141.
[2] Gebler, Oesterr, milit. Zeitschrift, 1834, IV, 116.
[3] Saint-Cyr, I, 304-319 (Mém. inédit sur le corps de Condé) ; Zeissberg, I, 221 ; Corbière à Regnouf, 14 juin 1793 (A. G.).
[4] Wagner, 182 ; Valentini, 60.
[5] Valentini, 66 ; Romain, II, 367-369 ; D'Ecquevilly, I, 140. Wurmser avait en outre deux bataillons et trois escadrons de Hesse-Cassel (contingent d'Empire) ainsi que plusieurs bataillons et escadrons du cercle de Souabe.
[6] C'était cet Ihler qui menait le vieux maréchal Luckner, et le Journal de la Montagne (n° 88 et 89) qui le traite de misérable intrigant, déclara que la perte n'était pas grande, et qu'au plus, il avait réparé sa conduite avec Luckner. Ditfurth (Die Hessen in den Feldzügen am Maine und Rheine, 1881, p. 328) dit qu'Ihler tua de sa main le lieutenant Winzingerode et fut tué aussitôt par le domestique de Winzingerode, un chasseur du nom d'Engel. Il y avait deux frères Ihler dans l'armée française, tous deux de Thann, en Alsace ; l'aîné, Jean-Alexandre, se trouvait alors à l'armée du Nord ; le cadet. Louis-Théobald, né en 1756, est celui qui périt le 20 août 1793 à Jockgrim ; c'était un brave républicain, écrit le procureur-syndic du district de Wissembourg, Lambert, et qui emporte tous nos regrets (20 août, A. G.) ; cf. Et. Charavay, Les généraux morts pour la patrie, 1893, I, p. 9.
[7] Milhaud, Borie, Ruamps, au Comité, 25 août (A. G.).
[8] Gesch. der Kriege, I, 209 ; Gebler, 117-119 ; Zeissberg, I, 207 ; Journal de la Montagne, n° 89 et 96.
[9] Gilot avait, le 27 juin, quitté le commandement de Landau, que les représentants avaient confié à Laubadère (Compte rendu, par Ruamps, Borie, etc., 290).
[10] Gesch. der Kriege, I, 210 ; Gebler, 119 ; note de Legrand (A. G.) ; La Boutetière, L'Armée de Condé, 1881, p. 14.
[11] Gebler, 121-122 ; Gesch. der
Kriege, I, 210.
[12] Cf. Mayence, 43. Jean-Adam Mayer, né le 25 décembre 1748, était entré comme soldat au régiment des gardes suisses (13 février 1768) et y avait obtenu le grade de sergent (2 juillet 1769). Le 17 mai 1771, il recevait un congé absolu et rentrait à Bergzabern. Grand, bien fait, doué d'une force prodigieuse, et d'une bravoure à toute épreuve, bon chasseur, connaissant le moindre buisson des alentours, il rendit à l'armée républicaine des services signalés. Parfois, lorsque les Autrichiens occupaient Bergzabern et logeaient dans sa propre maison, il disait aux soldats : J'ai du bon vin dans ma cave, et ces bougres-là le boivent ; il n'est pas à moi, il est à la République ; allons le boire à ma santé ! On se rendait à Bergzabern, on chassait l'ennemi, on poussait droit à la maison de Mayer, on buvait son vin, et il est de fait, dit un officier, que lorsqu'il demandait des gens de bonne volonté, il s'en trouvait un plus grand nombre que s'ils eussent été demandés par le général en chef, et ces parties de plaisir, qui se renouvelèrent souvent pendant plus d'un mois, finirent par vider une certaine quantité des foudres qui remplissaient les caves de Mayer. Après la retraite du 13 octobre, Mayer se fit partisan et l'on conte qu'armé de sa carabine et posté en tirailleur, il tua, dans une journée, jusqu'à dix-sept ennemis. Saint-Just et Le Bas lui donnèrent un brevet d'adjudant-général, chef de bataillon (9 brumaire an II) ; il le refusa. Tu seras nommé, lui dit Saint-Just ; si tu refuses, tu seras considéré comme démissionnaire, et, d'après la loi, envoyé à vingt lieues des frontières ; choisis. Mayer échangea contre un baudrier l'écharpe tricolore qu'il avait conservée. Mais un jour, Saint-Just et Le Bas le mandèrent de nouveau pour avoir des renseignements sur les redoutes de Wœrth ; après quelques minutes d'entretien, Saint-Just écrivit trois lignes sur une table et remit le papier plié à Mayer : Tu liras ceci en sortant d'ici, nous t'ordonnons au nom de la République, d'attaquer les redoutes ; tu les prendras ou tu seras guillotiné ; sors. Mayer sort et lit le billet : c'était un brevet de général de brigade (1er nivôse an II). Il attaque les redoutes et les prend. Devenu général de division (16 floréal an II), il servit à l'armée du Nord, puis à celle de Sambre-et-Meuse. Son fils aîné, Adam, âgé de vingt et un ans, l'accompagnait partout comme aide-de-camp et devint capitaine de cavalerie ; on jugeait qu'il remplissait ses devoirs avec bravoure et exactitude. Un autre de ses fils, plus jeune, chargea deux fois l'ennemi, le sabre à la main. Mayer était modeste et nullement fanfaron. Legrand le vit à Bergzabern au mois de vendémiaire an IV ; il venait d'être réformé après neuf ans et huit jours de services, et ne s'en plaignait pas ; il maniait la charrue avec autant de plaisir que son sabre ou sa carabine. (Note de Legrand, A. G.)
[13] Note de Legrand (A. G.).
[14] Moniteur, 17 juin, 14 juillet, 24 et 27 août ; Heitz, Les soc. polit. de Strasbourg, 1863, p. 272 ; lettres de Beauharnais, 3, 6, 11, 18, 19 août ; lettre du même à Méquillet, 22 août (demain matin les lignes seront forcées à la droite), à Xaintrailles, Lafarelle et Beaurevoir, 23 août, 1 heure ½ du matin ; arrêté de Milhaud, Ruamps et Borie, 23 août ; les mêmes au Comité, 25 août (A. G.) ; Compte rendu par Ruamps, Borie, etc., 6-9, 219-220 ; Exposé de la conduite de Landremont, 6. On sait que la guillotine attendait Beauharnais ; il est, disait Fouquier-Tinville, le complice des trahisons de Custine et sa retraite du commandement n'a été qu'une manœuvre pour faciliter la prise de Mayence en retardant la marche et les opérations de l'armée ! ! (A. N. w. 429.)