Ce qu'il avait fallu de peines, de soucis et de douleurs à madame de Pompadour pour conserver sa haute situation, était indicible : elle y avait usé sa santé et sa vie ; jeune femme, elle était déjà languissante, menacée d'épuisement, et les cruelles épigrammes d'un ministre persifleur avaient signalé les ravages d'un affaiblissement que la marquise combattait en vain[1]. Elle éprouva bientôt la plus grande douleur de sa vie. Cette gracieuse fille du nom d'Alexandrine, qu'elle avait eue de M. d'Étioles, mourut subitement à sa onzième année, au couvent de l'Assomption, où on relevait avec le plus grand soin. Les plus hautes destinées étaient réservées à cette jeune
fille. Le maréchal de Richelieu avait bien pu dire avec sa fatuité accoutumée
qu'il avait refusé, éludé la sollicitation de madame de Pompadour qui lui
demandait le duc de Fronsac pour sa fille ; c'était peu vraisemblable, car
mademoiselle Alexandrine était promise au jeune duc de Pecquigny, fils du duc
de Chaulnes (de la famille de Luynes).
Le mariage de mademoiselle d'Étioles, qui avait été comblée des faveurs du
Roi, devait se faire dans un an et demi[2] lorsque la mort
vint surprendre la jeune fille ; sa mère inconsolable la fit ensevelir au
couvent des capucins, ordre pour lequel la marquise avait une profonde
vénération : cette femme si élégante avait un indicible respect pour ces
religieux, modèles d'abnégation et de misère. Cet ordre entièrement créé pour
le peuple, d'une si sublime démocratie qu'il n'avait aucune idée de
propriété, était l'objet de ses soins ; elle avait agrandi ses petits
jardinets de carottes et de haricots, derrière le château de Bellevue si
plein de merveilles[3] ; elle
allait souvent visiter leurs cellules et leurs tombes ; elle-même avait
choisi sa sépulture dans l'église des capucins ; elle voyait avancer ses
jours l'œil fixé sur cette croix des sépulcres couronnée de la fleur
virginale de sa fille dans le caveau des capucins. L'alliance de mademoiselle
d'Étioles avec le duc de Pecquigny avait ceci d'important qu'elle rapprochait
madame de Pompadour de Madame, Madame de Pompadour se hâta de répondre à cette bonne et gracieuse lettre : Vous me rendez la vie, Madame,
car depuis trois jours, je suis dans une douleur sans égale ; on m'a fait des
noirceurs exécrables auprès de M. le Dauphin et de madame Quelque temps après la mort de sa fille, encore dans la plénitude de sa beauté et de la vie, la marquise de Pompadour fit son premier testament. Cet acte supposait, sinon une force d'âme exceptionnelle chez une jeune femme, au moins des pensées graves, calmes, et ce testament fait contraste aux plaisirs, aux fêtes, aux comédies de Choisy. La même main qui tressait des fleurs et pomponnait des rubans écrivit l'acte solennel de ses dernières dispositions. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit : Jeanne Poisson, marquise de Pompadour, épouse séparée de biens de Charles Lenormand d'Étioles, ai fait et écrit mon testament. Je recommande mon âme à Dieu, et le prie d'avoir pitié de moi et de me pardonner mes péchés, espérant apaiser sa justice par les mérites du corps et du sang de Notre-Seigneur. Je désire que mon corps soit enterré aux capucins de la place Vendôme à Paris, dans le tombeau que je me suis choisi, et cet ensevelissement se fera sans pompe, sans cérémonie[6]. Je supplie le Roi d'accepter le don que je lui fais de mon hôtel à Paris ; je désirerais qu'il fût destiné à M. le comte de Provence. Je prie encore Sa Majesté d'accepter mes pierres gravées par Leguay, sept bracelets, bagues, cachets pour augmenter son cabinet de pierres fines gravées. Je constitue pour héritier universel, mon frère le marquis de Marigny. Je nomme pour mon exécuteur testamentaire le prince de Soubise ; quelqu'affligeante que soit pour lui cette commission, il doit la regarder comme une preuve certaine Vte la confiance que sa probité m'inspire : pour lui je le prie d'accepter deux bagues, l'une de mon gros diamant, couleur d'algue marine, l'autre d'une émeraude gravée par Leguay, représentant l'Amitié ; j'ose espérer qu'il ne s'en défera jamais ; elle lui rappellera la personne au monde qui a eu pour lui la plus profonde estime et la plus vive amitié. Fait à Choisy, 17 novembre 1757. Quand la marquise de Pompadour traçait de sa main ces
lignes graves et touchantes, elle n'avait pas, je le répète, encore 35 ans.
Le prince de Soubise se plaisait à raconter que la marquise lui remit ce
premier testament le soir après un de ces soupers du Roi, dans lequel son
esprit avait brillé de tout son éclat ; jamais madame de Pompadour ne se
sépara un seul jour de ses préoccupations sérieuses. A mesure même qu'elle
avançait dans la vie, elle dut mettre plus de soins à ses atours pour cacher
les ravages du temps : elle inventa ces riens d'un goût si parfait dans les
ajustements, cette toilette si pleine de futilités charmantes qui justement a
retenu son nom. Meubles, glaces, trumeaux, tentures, tout fut fait à Autour d'elle et de son frère le marquis de Marigny se
groupaient toujours les artistes jeunes et vieux. Elle commandait à Vernet
les belles marines que le peintre dédiait ensuite au marquis de Marigny.
Après avoir aimé Boucher, elle tendit la main à Vien, l'artiste aux lignes
droites et pures, telles que les comprenaient les anciens, ces groupes ou
chœurs des Muses, ces bacchanales si parfaites, au milieu des pampres et des
lierres des Villa romaines. L'artiste de prédilection des derniers temps de
madame de Pompadour, ce fut Pigalle[7], le statuaire qui
dut sa vie artistique à la marquise ; pauvre fils d'un menuisier, il avait
été placé sous le nom de Jean-Baptiste chez le sculpteur Lorrain, qui le
renvoya comme incapable de toute correction dans le dessin. Heureusement que
le père de Jean-Baptiste avait fait les splendides menuiseries de Choisy, et
madame de Pompadour prit en amitié son fils, qui voyagea en Italie, aux frais
de sa noble protectrice. A son retour, il exécuta pour la marquise son Mercure
et Pigalle travailla vingt ans pour le tombeau du maréchal de Saxe commandé par le Roi[8], morceau d'une belle invention, mais exécuté avec cette froideur qui se ressent de la religion du maréchal. Le marbre pour s'animer a besoin de l'idée catholique ou païenne ; les huguenots n'inspirent rien en dehors des psaumes et du prêche. A la mort de Bouchardon, Pigalle reçut le cordon de Saint-Michel avec le legs d'achever dans les beaux ateliers du Roule, la statue équestre de Louis XV, que les échevins de Paris destinaient à la place de ce nom, au milieu des récentes merveilles ordonnées par la marquise. La statue élevée sur un groupe admirable fut saluée de mille acclamations : madame de Pompadour fut heureuse de ce que Pigalle avait donné à la figure du Roi le sentiment de la bonté et de la clémence. Tandis que d'odieux pamphlétaires jetaient dans de tristes vers la calomnie sur le prince qui honorait et élevait la France[9], les artistes reconnaissants saluaient l'œuvre de Pigalle. Les écrivains de pamphlets insultent tout ce qui représente l'autorité. Toutes les époques sont ainsi faites, et le XVIIIe siècle n'a pas dit son dernier mot sur la calomnie. C'est à celte dernière époque de sa vie que madame de
Pompadour réunit et collectionna les objets d'art de sa bibliothèque et de
son cabinet. Elle avait déjà les plus belles pierres gravées antiques et
modernes. Elle-même fit imprimer les œuvres de quelques poètes avec de
magnifiques caractères splendidement reliés et si rares aujourd'hui. Ces
belles impressions encadrées d'ornements, parsemées de fleurons, de culs de
lampe, de lettres ornées et de gravures fines, ont retenu le nom d'éditions
Pompadour[10]
; à cette dernière époque la marquise avait pris le goût des monuments de
l'antiquité, des manuscrits grecs, des papyrus d'Egypte. Elle fonda les
chaires orientales à La marquise de Pompadour devenait plus souffrante et cachait toutes ses douleurs au Roi. Elle avait cet héroïsme qui sait dérober à la personne aimée tout ce qui pourrait l'attrister, l'inquiéter. Au mois de mars 1764, son état devint alarmant ; elle s^en ouvrit à son plus noble ami, le prince de Soubise, et fit venir près d'elle le curé de sa paroisse. Le 13 avril, elle eut à peine la force de dicter un codicille pour ajoutera son premier testament, comme la dernière pensée qu'elle jetait au monde. Ma volonté est de donner aux personnes ci-dessous, comme pour les faire souvenir de moi qui les ai aimés : à madame du Roure, le portrait de ma pauvre fille morte, à madame de Mirepoix, ma montre garnie de diamants et une boîte avec portrait du Roi, à madame de Grammont une boîte avec papillon de diamants, à M. de Choiseul une bague en diamants, à M. de Soubise une bague avec une pierre gravée représentant l'Amitié : depuis vingt ans que je le connais, c'est son portrait et le mien. Ce codicille, je le fais écrire par Collet et n'ai pas même la force de le signer[11]. Pas un seul jour la marquise n'oublia le noble prince de Soubise. La voilà donc au lit de mort, cette femme naguère si
ravissante, la belle chasseresse de la forêt de Sénart, la souveraine des
artistes ; la voilà où nous allons tous : à la tombe. Calme et sereine dans
ses souffrances, elle se laisse dominer par un seul sentiment, l'amitié. Oui,
c'est ce sentiment qu'elle a eu pour le roi Louis XV, et qu'elle a voulu lui
inspirer. Elle le conserve dans sa nature épurée, même à ses derniers
instants. La veille de sa mort, elle fit appeler le curé de la paroisse de
son hôtel à Paris (cette paroisse s'appelait
déjà D'abord, la marquise de Pompadour elle-même, dans son testament, avait formellement demandé d'être enterrée sans pompe avec le convoi du pauvre, c'est-à-dire portée par les capucins ; avant sa mort, elle s'était fait revêtir de l'habit du tiers-ordre, tout de bure, avec le gros chapelet de l'ordre de Saint-François sur sa ceinture, une croix de bois sur sa poitrine ; et c'est ainsi qu'elle fut enterrée, selon sa volonté, dans un caveau du couvent des capucins de la place Vendôme. Qui a pénétré jusqu'au cœur du Roi, pour dire qu'il la vit passer avec indifférence, qui le certifie ? Louis XV[12] n'avait pas sur la mort des idées vulgaires ; philosophe chrétien, il la contemplait sans pâlir ; cœur blasé sur la vie, il se complaisait avec de sombres images ; catholique fervent, il croyait à la résurrection de la chair, à la vie éternelle ; et ces convictions ne font pas de la mort la même cruelle image que pour l'impie. A présent que les temps s'éloignent, il sera plus facile déporter un jugement impartial. Telle fut la marquise de Pompadour, celte artiste éminente qui a laissé après elle des témoignages splendides de son amour pour tout ce qui élevait l'intelligence. Elle eut un véritable enthousiasme pour les études sérieuses, une force considérable de jugement même pour les affaires. A son merveilleux cabinet de tableaux et de pierres gravées, elle joignit une magnifique bibliothèque, qui passa par legs au marquis de Marigny (créé depuis marquis de Ménars). Indépendamment de son portrait au pastel, par Latour[13], tendre et un peu incertain de couleur, comme tous les pastels, il existe plusieurs autres portraits de la marquise. Un des remarquables est un médaillon de Leguay, entouré de roses pompons que des Amours soutiennent comme les gracieux supports d'un blason. Le portrait de la marquise, peint en 1760 par Boucher[14], n'est pas bien réussi, et le burin de Cochin, un peu trop sérieux, n'a pu effiler des traits un peu vulgaires. Au bas de ce portrait, Marmontel avait écrit ce charmant quatrain : A voir des traits si doux l'Amour en la formant Lui fit un cœur si vrai, si tendre, si fidèle, Que l'Amitié crut bonnement Qu'il la faisait exprès pour elle[15]. En effet, un caractère de bonté particulier, une constance infinie dans les amitiés, telles étaient les qualités auxquelles aspirait spécialement la marquise de Pompadour et qui avaient captivé le cœur du Roi : Carie Vanloo avait voulu la reproduire sous les traits de la belle jardinière, peinture destinée au château de Bellevue ; la figure est grosse, ridiculement ornée. Il y a bien plus de grâces dans le médaillon dessiné par Queverdo et peint par Nattier un peu après la mort de la marquise de Pompadour. La tête est entourée de cyprès ; les Amours et les Grâces éteignent leurs flambeaux, comme pour pleurer la femme de cœur et d'esprit que le tombeau vient d'engloutir. Une beauté non loin des noirs cyprès, Et le flambeau qu'hélas ! on voit s'éteindre, D'aimables fleurs se flétrissant auprès, Disent assez qui l'on a voulu peindre[16]. A côté de ces éloges (de
ces flatteries peut-être) qui survivaient à la mort, se firent
également entendre des calomnies atroces, et je ne rapporterai pas les
infâmes comparaisons, les sales jeux de mots, les résumés orduriers de la vie
de la marquise[17],
tels que les a conservés le recueil Maurepas, résumé des noëls et des
pamphlets du temps. A cette époque d'oisiveté et de médisance, on vivait un
peu de gros mots, d'épigrammes. On se vengeait par un couplet de l'autorité
du fort, cl loin que la mort amoindrît les haines, souvent elle les mettait à
l'aise en les délivrant des craintes que la puissance vivante inspirait. Dans
la marche des temps, l'histoire vulgaire a accepté, comme la vérité les
jugements atroces portés par des ennemis, et c'est ce qui a justifié,
autorisé cette épithète de Une artiste si éminente, une personne si mêlée aux
affaires publiques de son temps, aurait dû laisser, ce me semble, beaucoup de
lettres, et cependant rien de plus rare que les vrais autographes de la
marquise de Pompadour. Il en existe quelques-uns dans des recueils de
Noailles, de Maurepas, déposés aux Bibliothèques publiques ; ils sont en
général peu intéressants et d'un style embarrassé. Madame de Pompadour n'avait
pas le grand art d'écrire, ses phrases se répètent. Comme la marquise sent
beaucoup, elle craint que les autres ne sentent pas aussi profondément
qu'elle, et de là des idées et des mots qui reviennent les mêmes sous sa
plume, comme si elle voulait les graver dans la pensée par le burin. Il a été
publié plusieurs recueils pseudonymes qui portent pour titre : Lettres
de la marquise de Pompadour, recueils deux fois réimprimés à Londres et à
Paris[18]. On avait
d'abord attribué ces lettres ingénieusement fausses à la plume facile de
Crébillon fils, l'ami, le commensal de Choisy. Depuis elles ont été rendues à
son véritable auteur, le marquis de Marbois, alors attaché à l'ambassade de
Londres, depuis nommé gouverneur à Saint-Domingue, et qui après avoir traversé
Étrange destinée des choses et des hommes, nous l'avons tous connu grave vieillard, président de la cour des comptes, le marquis de Marbois, à la figure austère, l'ami du marquis de Barthélemy, également débris avec le comte d'Hauterive, de la société du duc de Choiseul. A l'aspect de ce vieillard, qui aurait jamais cru qu'il était l'auteur des lettres de la marquise ? lettres légères et spirituelles, toutes dans le caractère et les sentiments de madame de Pompadour, enthousiaste de nos victoires, triste de nos défaites ; elle se montre loyale et sincère envers tout ce qui fut grand et noble. Ces lettres constatent que nul ne doutait de la bonté de la marquise et même de ses sentiments. M. de Marbois en a rendu le meilleur témoignage, car c'est après la mort de madame de Pompadour qu'il a publié ces lettres. Il n'a donc pas fait acte de courtisan. La marquise n'était pas un bel esprit, une de ces femmes de littérature qui ne vivent que dans leurs petits billets, elle les écrivait même fort mal, un peu alambiqués et sans minauderie. M. de Marbois, jeune homme alors de 26 ans, longtemps secrétaire de M. de Castries et précepteur de ses enfants, a pu connaître l'esprit et les émotions de madame de Pompadour, mais il n'a pas publié ses lettres, je le répète, presque toutes insignifiantes et en très-petit nombre. La marquise de Pompadour ne fut qu'artiste ; elle aima la
littérature, la protégea souvent, mais elle n'eut aucune des conditions de la
femme de lettres. Si elle se forma une admirable bibliothèque, ce fut par ce
goût de collectionner qu'elle apportait en toutes choses. Après sa mort,
arrivée en l'année 1764, les frères d'Hérissant[19], imprimeurs du
cabinet du Roi, publièrent un volume sous ce titre : Catalogue des livres
de la bibliothèque de feue madame la marquise de Pompadour, dame du palais de
Toutefois, l'esprit de la femme avide de lectures
attrayantes se montre presque aussitôt, et le Catalogue de la bibliothèque de
madame de Pompadour offrait le plus curieux recueil de pièces du théâtre
Français pour servir à son histoire depuis la première période des frères de
la confrérie de Indépendamment des grandes collections sur l'histoire de
France ; Duchesne, La vente de la bibliothèque de madame de Pompadour dura plus de six mois, et cette riche collection fut dispersée entre les particuliers curieux de si beaux livres et les dépôts des monastères de Sainte-Geneviève, Saint-Germain-des-Prés et l'Auxerrois. Quelques-uns avec les objets d'art passèrent au marquis de Marigny et de Ménars. M. de Marigny mourut en 1781 ; il fut fait une vente publique des objets de ce cabinet : le catalogue de la vente est rare[21] d'érudition, comme celui de la bibliothèque de la marquise. Les vrais exemplaires sont précédés du portrait de M. de Ménars ; le catalogue contient 146 tableaux de grands maîtres des écoles Flamande, Vénitienne, Française, Espagnole, 125 morceaux de sculpture, 57 articles bronze, 125 dessins de maîtres, 26 gravures du premier ordre sans comprendre les 68 planches gravées par madame de Pompadour. C'est par l'étude de tous ces côtés divers de la vie de la
marquise de Pompadour, que j'ai cherché à reproduire cette gracieuse
physionomie historique qui se rattache à vingt années du règne de Louis XV ;
on l'avait jugée jusqu'ici par les pamphlets. Les artistes au cœur d'or seuls
par instinct, l'avaient comprise, aimée et respectée ; mais nous, gens de
lettres, armés de nos vertus sévères, nous l'avions foudroyée du haut de nos
dédains. Ceux qui admirent parfaitement FIN DE L'OUVRAGE |
[1] Vilains vers de M. de Maurepas qu'on ne peut rapporter. Les légèretés de cet esprit portèrent le plus grand préjudice à la monarchie, surtout sous Louis XVI.
[2] Elle mourut le 5 juin 1754.
[3]
Les décorations du château de Bellevue avaient coûté
[4] Autographe.
[5] Autographe.
[6] Autographe. (Pièces authentiques de madame de Pompadour.)
[7] Pigalle était né en 1714.
[8] Il fut commencé en 1758.
[9] Ces vers odieux, je les ai déjà rapportés dans mon Louis XV :
Grotesque monument, infâme piédestal,
Les Vertus sont à pied, le Vice est à cheval.
[10] On les a payées jusqu'à 150 francs le volume. La collection complète est introuvable.
[11] Autographe.
[12] Voyez mon travail sur Louis XV.
[13] Ce portrait est au musée du Louvre.
[14] Musée de Versailles.
[15] Collection des gravures. (Bibliothèque Impériale.)
[16] Bibliothèque Impériale. (Collection des gravures.)
[17] Je les ai donnés dans mon Maréchal de Richelieu auquel on les attribue.
[18] Londres, 1765. — Paris, 1767.
[19] On fait un grand cas parmi les bibliographes des catalogues des frères d'Hérissant, les dignes émules de Débure.
[20] La vente de la bibliothèque et du cabinet de madame de Pompadour fut presque un événement dans le monde artistique.
[21] Voici le titre du catalogue : Catalogue de divers objets de curiosité dans les arts, qui composent le cabinet de feu M. le marquis de Ménars, dont la vente se fera vers la fin de février 1782, par Bazan et Tulon.
[22] Plus haut, quand je parle du savant et impartial Barbier, il ne s'agit pas de l'auteur du journal, mais du bibliothécaire si profondément érudit.