MADAME LA MARQUISE DE POMPADOUR

 

XXIII. — Distractions du roi.

 

 

Au milieu des péripéties de la guerre, de ses hasards, de ses soucis et de ses revers, une des grandes préoccupations de madame de Pompadour, c'était de distraire le Roi, de l'enlever au poids même de ses propres pensées, à la monotonie de son esprit ennuyé. Le Roi n'avait plus qu'une passion, la chasse, ou pour parler plus exactement, la nécessité de voyages et de déplacements qu'elle entraînait. Ses rendez-vous de chasse étaient devenus des palais, et dans le dernier temps de la marquise, le Roi paraissait spécialement affectionner le pavillon de Saint-Hubert[1] qu'il avait fait construire au centre même de la forêt de Rambouillet.

La marquise à son tour visitait ses diverses maisons de plaisance, Bellevue, les Réservoirs, le château de Bel-Air, le marquisat de Ménars, la terre de Crécy-en-Brie[2]. Ce fut l'époque de sa plus grande élégance ; son âge lui demandait des coquetteries étudiées : des jours faits exprès, des salons ornés d'une certaine manière, du rouge, du blanc, beaucoup d'éclat autour d'elle, et des couleurs saillantes afin de mieux encadrer ses traits. Cette élégance était portée à ce point que dans l'état de ses dépenses ses seuls colifichets sont évalués à 394.000 livres, sa garde-robe à 350.000 livres, son vieux laque de Chine à 111.945 livres, et sa porcelaine ancienne, non compris celle de Sèvres, à 150.000 livres. C'était donc un beau luxe artistique que celui de madame de Pompadour[3]. Tel était ce goût infini des arts, celte prodigalité pour les artistes, qu'à l'ornement de sa seule maison de Bellevue elle avait dépensé près de 3.000.000. On se récriera sur la prodigalité de la marquise ; mais ces dépenses n'allaient-elles pas se féconder dans la main des artistes ? il y avait une si haute magnificence dans cette manière si douce de distribuer de nobles subsides à cette grande famille d'artistes qui l'environnait ! Dans chacune de ces maisons de plaisance ou rendez-vous de chasse, la marquise avait sa cour ; à Choisy, sa résidence de prédilection, le Roi recevait ses amis, les savants pour lesquels il avait une prédilection marquée. Il avait fallu tout l'ascendant de la marquise pour faire bien accueillir par le Roi les philosophes encyclopédistes ; mais il n'en était pas ainsi des voyageurs naturalistes, explorateurs des sciences, chimistes, mathématiciens : madame de Pompadour qui savait la tendance du Roi, les recevait avec une distinction particulière, et ce fut à elle que le naturaliste Georges-Louis Leclerc[4] dut son titre de comte de Buffon, avec son magnifique logement au Jardin des Plantes[5]. Madame de Pompadour avait choisi son médecin parmi l'un des penseurs de la nouvelle école, Quesnay, qui eut toute sa confiance et celle du roi Louis XV pendant la faveur de la marquise. Il y avait chez Quesnay du savant sérieux et du charlatan ; le savant sérieux avait parfaitement étudié la médecine spéculative et pratique ; il connaissait le tempérament du Roi, celui de la marquise et quelles étaient les petites infirmités de ces deux existences : madame de Pompadour lui confiait bien des secrets, bien des mystères, et la puissance de Quesnay[6] était grande surtout à sa maison de Choisy, et il en profitait pour propager ses idées et populariser ses amis, le comte de Mirabeau (l'ami des hommes), Roubaud, Gournay l'écrivain prolixe et discoureur. L'école économiste, toujours pleine de charlatanisme, avait pris le Roi par son côté faible, le bien-être du peuple et l'amour de la campagne ; elle ne discourait que sur les moyens d'améliorer la classe des laboureurs ; elle exploitait ces gros mensonges des statistiques sur les produits de chaque champ, des œufs et des grains de blé. Elle publiait les premières Maisons Rustiques, des feuilles, des journaux, et par tous ces moyens, elle arrivait jusqu'au Roi et à madame de Pompadour pour se donner une situation magnifique. Ainsi par exemple, un jeune homme fort protégé de Quesnay et de madame de Pompadour, grand parleur d'améliorations, fort maussade et entier au reste dans ses opinions, du nom de Turgot, après avoir engagé des milliers de travailleurs à aller mourir dans les marais de la Guyane française, toucha pendant dix-huit mois à Paris, cent mille livres par an, comme gouverneur de la colonie, qu'il n'avait pas même visitée[7]. Ce jeune économiste s'était lié avec d'Holbach, Voltaire et Dalembert.

Au reste, Quesnay était un honnête homme, très-savant, un analyste distingué, et madame de Pompadour avait dessiné ses armoiries comme elle l'avait fait pour le comte de Buffon[8] ; mais ainsi qu'il arrive toujours dans la vie, les honnêtes hommes de parti servent de couverture à une multitude d'actifs intrigants qui les entourent et les saisissent par les flatteries adressées à leur orgueil : Quesnay servait de patron à une foule de discoureurs sur la valeur relative de l'or et de l'argent, sur le libre échange, sur l'égalité des conditions, gens de bruit qui cherchent un point d'appui et une situation ; Quesnay servait encore de lien entre le Roi et le parti philosophique et dans cette voie il aidait madame de Pompadour : Diderot, Dalembert étaient parvenus à se faire recevoir à Choisy[9] malgré les répugnances personnelles du Roi. Ennuyeux et pédants, ces philosophes étaient déplacés au milieu de cette exquise compagnie.

C'est par son Devin de village que Rousseau était parvenu jusqu'au Roi. Ce charmant opéra avait été représenté à Fontainebleau, et Louis XV avec la voix la plus fausse du monde chantait les jolis airs, Non Colette n'est point trompeuse et le final, C'est un enfant, J.-J. Rousseau fort abaissé devant madame de Pompadour, ne refusa pas ses bienfaits avec fierté comme on l'a dit. Il existe même de lui une lettre curieuse adressée à la marquise de Pompadour, qui lui avait envoyé 50 louis.

Paris, 7 mars 1763. Madame, en acceptant le présent qui m'a été remis de votre part, je crois avoir témoigné mon respect pour la main dont il me vient, et j'ose ajouter pour l'honneur que vous avez fait à mon ouvrage, que des deux épreuves où vous mettez ma modestie, l'intérêt n'est pas la plus dangereuse. Je suis avec respect votre humble serviteur, J.-J. Rousseau[10]. Ainsi toutes les légendes écrites sur le dédain de J.-J. Rousseau pour les bienfaits de madame de Pompadour tombent et s'effacent devant les réalités des autographes. Rousseau n'avait rien perdu de cet esprit de domesticité qui avait dominé son existence à Venise, lorsqu'il était à la suite de l'ambassade avec un titre équivoque. Bientôt madame de Pompadour eut à lui rendre un plus grand service.

Les corps politiques ne savent pas toujours la mesure exacte de leurs actes, et c'est par là qu'ils compromettent le pouvoir et la société qui leur est confiée. Ainsi les parlements en concourant d'une manière si active, si passionnée à la destruction des jésuites, n'avaient pas aperçu le vide que leur absence allait produire dans le système de l'éducation publique : le champ libre restait aux théories au-dessus desquelles triomphait le système de l'enseignement laïque, dernier coup porté à la religion. L'avocat général La Chalotais, cet ennemi aveugle de l'institution de saint Ignace, avait publié une théorie tout entière sur l'éducation, avec des idées très-avancées et presque sans Dieu. Cet écrit fut bien distancé par le maussade portrait de l'enfant de la nature, de cette espèce de brute que J.-J. Rousseau nommait Émile, qui grimpait sur les arbres au bruit monotone de quelques phrases vulgaires[11].

A la lecture de l'Émile les parlements justement s'indignèrent : sans reconnaître la faute immense qu'ils avaient commise, ils se hâtèrent de donner des témoignages de leur foi religieuse et de leur respect envers les traditions, témoignages venus trop tard. Un arrêt du parlement de Paris condamna l'Émile à être flétri par la main du bourreau, et un décret de prise de corps fut lancé[12] contre Jean-Jacques Rousseau ; prévenu par la marquise de Pompadour, l'auteur fut protégé contre la poursuite de la justice ; elle-même lui ménagea une retraite sûre[13]. La marquise dit au Roi, avec sa grâce accoutumée, qu'il était impossible de ne pas sauver de la prison l'auteur du Devin de village qui avait charmé si souvent les loisirs du prince : madame de Pompadour n'avait-elle pas été la pauvre Colette ? qui avait perdu son serviteur.

Madame de Pompadour fut moins heureuse dans ses démarches pour Voltaire, bien que le duc de Choiseul se fût joint à elle dans les mêmes sollicitations. Il s'agissait de faire cesser l'espèce d'exil qui causait tant d'ennui au philosophe de Ferney, et surtout à cette grosse et vulgaire madame Denis, fort peu éprise des montagnes et de la Suisse. Voltaire écrivait en vers et en prose, d'humbles requêtes, de flatteuses épîtres au duc de Choiseul, à la marquise, au duc de Richelieu[14]. Le Roi se montrait inflexible, soit parce que les attaques de Voltaire contre les choses religieuses étaient trop profondes et trop répétées, soit parce que le poète avait abdiqué sa qualité et sa dignité de Français en se plaçant au service du roi de Prusse, durant la guerre de sept ans. Les plus remarquables pamphlets de Frédéric II contre la France et ses alliés avaient été retouchés par Voltaire. Louis XV avec sa raison accoutumée disait à la marquise : Que vos poètes restent poètes, sans se mêler des affaires d'État : est-ce que Crébillon, Gentil Bernard, Collardeau et même votre petit Marmontel ne sont pas charmants dans leurs contes, chansons et pièces de théâtre ?

Le Roi aimait surtout les sociétés intimes ; Choisy ne voyait qu'un petit nombre d'amis de madame la marquise et de Louis XV : le prince de Soubise, le marquis de Chauvelin, le duc de Richelieu, d'Ayen et les dames titrées dont j'ai parlé[15], quelques étrangers conteurs et amusants, et la marquise avait spécialement remarqué l'un d'entre eux, le fameux comte de Saint-Germain. Ce n'était pas ce ministre fantasque et novateur, qui sous Louis XVI bouleversa la discipline et les habitudes de l'armée française[16], mais ce mystique profondément érudit, qui, l'esprit rempli du passé, des générations mortes, et les résumant en lui seul, prétendait avoir vécu dans tous les siècles et avec tous les personnages célèbres. A toutes les époques de fatigue et de scepticisme, une crédulité particulière se rattache à la parole et aux actions de certains personnages hardis qui prophétisent sur les événements et tirent les horoscopes. Il n'y a jamais dans la société une absence absolue du super-naturalisme ; on croit malgré soi au monde des esprits, aux anges ou démons, puissances intermédiaires entre l'homme et Dieu.

L'origine du comte de Saint-Germain était un mystère, il le fallait bien pour donner plus de grandeur, plus de poids à ses paroles. On le disait fils d'un juif Portugais, qui au service d'une grande puissance avait parcouru les deux Indes, le Mogol[17]. Quelques-uns entrevoyaient en lui l'agent des sociétés secrètes et mystiques de l'Allemagne. Les plus exaltés disaient encore que le comte de Saint-Germain avait trouvé la pierre philosophale du moyen-âge, le secret de faire de l'or, des diamants, des rubis, des topazes, des émeraudes avec de la cendre et de la poussière. Quoi qu'il en soit, nul ne pouvait nier l'étincelante causerie du comte de Saint-Germain, le prestige qu'il exerçait sur toutes les imaginations et les étonnantes richesses qu'il étalait[18] aux yeux éblouis dans de ravissants coffrets et de petites boîtes en agate, en écaille ; le comte de Saint-Germain avait la plus belle collection de pierres gravées et de tableaux de l'école Flamande, ce qui le rendait très-intéressant pour la marquise de Pompadour, l'artiste éminente à laquelle il avait été présenté par le maréchal de Belle-Isle, issu de cette race des Fouquet, elle-même si hardie, si aventureuse ; un esprit mystique plaît toujours aux femmes parce qu'elles ont de plus vives impressions au récit des légendes et qu'elles espèrent ou craignent davantage : telle était la marquise de Pompadour toujours inquiète sur les sentiments du Roi, sur la somme de tendresse qu'il lui accordait. Elle consultait le comte de Saint-Germain, sinon comme un magicien à la baguette enchantée, au moins comme une de ces intelligences supérieures qui par l'étude des hommes et des situations pressentent l'avenir des âmes. La marquise présenta le comte de Saint-Germain au Roi avec sa grâce accoutumée[19].

Louis XV était trop profondément religieux pour jamais accepter ces fantaisies de croyance en dehors du catéchisme. S'il admit le comte de Saint-Germain dans les grandes intimités de la marquise à Choisy, c'est que la causerie étincelante de l'aventurier lui plaisait, le distrayait. Le Roi écoutait avec un visible intérêt les voyages à travers l'Asie et l'Afrique, les anecdotes pleines de charmes sur les cours de Russie, d'Autriche, les sultans, que M. de Saint-Germain racontait avec esprit. Le comte paraissait mieux informé sur les intimités de chaque cour que les ambassadeurs et les chargés d'affaires du Roi. Habile explorateur à l'étranger, il s'exprimait d'une façon pittoresque, libre et imposante à la fois. Pour avoir quelque estime des hommes, Sire, disait-il un jour, il faut n'être ni confesseur, ni ministre, ni lieutenant de police... — Comte, reprit Louis XV en l'interrompant, dites encore, ni Roi[20]..... — Savez-vous pourquoi. Sire ? Votre Majesté a-t-elle vu l'épais brouillard qui régnait hier sur Paris ? Eh bien ! le brouillard que les faux amis, les ministres jettent autour du Roi est encore plus épais.

A cette époque le comte de Saint-Germain réunit la plus belle collection de tableaux de l'école Espagnole ; le premier il en fit connaître la beauté et la valeur. Il donna au cabinet du Roi des toiles de Vélasquez et de Murillo d'une admirable couleur. A Choisy, souvent il apportait chez la marquise des boîtes toutes remplies de pierres brillantes et de mille couleurs artistement travaillées. Madame d'Hausset rapporte qu'il les distribuait avec une libéralité fort large, et qu'elle-même reçut une boîte de grand prix des mains du comte.

La marquise de Pompadour et le Roi s'amusaient au souper en écoutant les récits merveilleux du comte de Saint-Germain, qu'accompagnait souvent M. de Silhouette, qui n'était pas seulement un financier hardi, mais encore un esprit voué au merveilleux. Au XVIIIe siècle tous les repas de la journée étaient sacrifiés au souper, charmante réunion aux bougies ; la grossièreté des menus conservés dans les archives royales, nous montre que ces menus n'étaient destinés qu'aux offices et non au Roi et à ses amis[21]. D'après les comptes de la marquise de Pompadour elle dépensait 500.000 livres[22] par an pour sa table, ce qui suppose qu'elle y comprenait le souper du Roi et des invités de la cour ; soupers d'un choix exquis, où à travers quelques plats pleins de nouveauté et d'initiative, tels que croquettes de faisans aux truffes, quenelles de saumon aux crevettes, se trouvaient les excellentes et traditionnelles poulardes du Mans farcies à la Périgord, les carpes cuites au vin du Rhin, et les jambons trempés de Madère. Jamais qu'un seul vin n'était servi pour le Roi, le Champagne frappé et glacé, cet agréable excitant ; et pour les estomacs froids et maladifs, les vins de Volnay et de Clos-Vougeot ; le Bordeaux mis à la mode par le maréchal de Richelieu était exclu des soupers du Roi, comme nauséabond et indigeste, selon l'avis de Quesnay. Joignez ensuite à la distraction des mets, l'élégance brillante du service, parsemé de riches Sèvres, légers comme la corolle des fleurs, transparents comme le cristal de roche, les lustres, les candélabres, les surtouts peuplés de statuettes[23], les fleurs, les vases, les parfums, les bougies roses et de mille autres couleurs, les paravents, les girandoles, les cassolettes, les fauteuils, les dessus de portes, les canapés, les lapis, les tentures, les cages, les volières aux brillantes couleurs, tout était d'un fini parfait. Enfin ce qui est tout à fait perdu, la causerie d'hommes de loisir, qui n'ont à penser après les batailles et la gloire, qu'à aimer, à plaire en laissant à travers la vie une longue traînée de fleurs, de joie et de plaisirs.

Ces hommes savaient servir la patrie, mourir pour elle, l'agrandir par la conquête de provinces nouvelles, la féconder par l'invention, la placer toujours au cœur de leur pensée ; polis, galants pour les femmes, ils ne formaient pas comme au temps moderne cette collection à agioteurs, débarbouillés dans la fortune, montrant leurs breloques d'or, leur montre d'or, leur hôtel d'or, sans repos ni trêve ; Juifs errant à travers les hommes d'affaires ou d'entreprises, toujours aux inquiétudes, au travail, aux soucis de leur coffre-fort, esclaves affaissés sous le poids de leur richesse.

 

 

 



[1] Le mobilier en était fort riche, et avait coûté 800.000 livres.

[2] L'ameublement en était admirable, le seul linge de table coûtait 60.000 livres.

[3] État des dépenses de la marquise de Pompadour.

[4] Son père était Benjamin Leclerc, conseiller au parlement de Dijon.

[5] La publication de l'Histoire naturelle s'accomplit sous la puissance da madame de Pompadour, 1749 à 1764.

[6] Quesnay, né en 1694, avait suivi le Roi dans toutes ses campagnes, spécialement dans celle de 1745.

[7] Turgot était alors intendant du Limousin, de 1760 à 1764.

[8] Les armoiries consistaient en trois fleurs de pensée avec cette devise : Propter cogitationem mentis.

[9] Helvétius y venait comme fils du médecin da Roi, bien que son livre De l'Esprit eût été flétri par un arrêt solennel du parlement : La cour, vu le livre De l'Esprit de 1758, l'Encyclopédie ou Science naturelle (1751), le Pyrrhonisme du Sage (1754), la Philosophie du bon sens (1755), la Religion naturelle, etc., ordonne que tous ces livres seront déchirés et lacérés par la main de l'exécuteur de la haute justice.

[10] Autographe.

[11] La première édition de l'Émile ou de l'Éducation, est en 4 volumes in-8°.

[12] Arrêt du 11 Juin 1762.

[13] Rousseau se cacha à l'hôtel de la maréchale de Luxembourg, fort liée avec la marquise de Pompadour.

[14] Tel fut le but de l'épître qui finit ainsi : Rendez Ovide à sa patrie. (Ovide, c'était lui Voltaire.)

[15] C'étaient la marquise du Roure, les duchesses de Mirepoix, de Grammont, de Luxembourg.

[16] Voir mon Louis XVI.

[17] Voir le London Chronicle du 3 juin 1760 ; on le faisait naître en 1710.

[18] Le comte de Gleichen raconte dans ses Mémoires qu'il rencontra plusieurs fois le comte de Saint-Germain chez le duc de Choiseul.

[19] Voltaire le présente comme un agent de MM. de Kaunitz et de Choiseul. (Lettre au roi de Prusse, 15 avril 1758.)

[20] Cette conversation est rapportée par madame d'Hausset. Manuscrit sur autographe publié par Crawfurd.

[21] C'est donc à tort qu'on a publié dans les pièces justificatives du Journal de Barbier un menu de la table de Louis XV. Cette pièce est simplement un mémoire de cuisine pour les fournisseurs.

[22] Ce que madame de Pompadour dépensa pour ce qu'on appelait la bouche est porté dans la dépense générale de Bon règne à 3.504.500 livres.

[23] Le linge seul de la maison de Crécy est porté pour 60.242 livres.