Origine de la faveur de M. de Luynes : passion de Louis XIII pour son
favori ; caractère morbide de cette passion. — Valeur de M. de Luynes ; son
insuffisance, son instabilité. — Ce qu'on appelle le ministère de M. de
Luynes. M. de Luynes n'a eu qu'une situation secondaire dans le gouvernement
de l'État jusqu'à sa connétablie. Analyse de son rôle personnel dans les
grandes affaires du moment : la crise allemande, la question de
|
[1]
Montpouillan, Mém., dans Mém. du duc de
[2] Sur l'hésitation qu'on eut au début à choisir entre Vitry et Luynes, voir la longue dépêche du nonce de mai 1617 (Bentivoglio, Lettere, t. I, p. 223-224). Vitry et Luynes se battirent froid (dépêche de l'ambassadeur espagnol Monteleone du 20 août 1617, Arch. nat., K. 1473, n° 85). Luynes en voulut à ceux qui se prononcèrent pour Vitry (Mém. de Beauvais-Nangis, éd. Monmerqué, p. 137). Vitry dut même ensuite quitter la cour (Ibid., p. 136) ; il ne se réconcilia avec Luynes qu'en 1619 (dépêche de l'ambassadeur vénitien du 10 avril 1619, Bibl. nat., ms. ital. 1773. p. 82).
[3] Bentivoglio, Lettere, 1863, t. I, p. 260.
[4] Tallemant des Réaux, rapportant le fait, n'ose pas l'affirmer (Historiettes, éd. P. Paris, t. I, p. 398). Richelieu affirme avec assurance (Mém., éd. Michaud, t. I, p. 74). Nous n'avons pas trouvé le moindre commencement de preuve de cette allégation.
[5] Par lettres de commission du 27 septembre 1617, Louis XIII chargea les officiers de l'ordre de Saint-Michel, MM. de Liancourt et Claude de Harville, d'examiner les papiers et les titres de famille de Luynes. Nous avons l'analyse des documents produits (Bibl. nat., Cabinet des titres, Doss. bleus, 8 ; Bibl. de l'Arsenal, ms. 3260 ; Bibl. d'Avignon, ms. 1786 ; Bibl. de Carpentras, ms. 1847, fol. 26 r°, 187 r°). Les officiers conclurent à l'authenticité des filiations par acte du 23 novembre 1618 (Bibl. nat., Doss. bleus 8, fol. 116 r°).
[6]
Renseignements fournis par les documents que nous venons d'indiquer. Une série
de textes originaux, lettres, quittances, conservés à
[7] C. Bernard, Hist. de Louis XIII, 1646, t. I, p. 300 et Bibl. nat., ms. Dupuy 662, fol. 36 r°.
[8] Bibl. nat., Cabinet des titres. Doss. bleus 8, fol. 57 r°. Son père vint le conduire à la cour, pour être page, en 1592 (Luynes avait treize ans) et mourut a Melun en revenant. Son testament est du 6 février 1592 fol. 112 v°. Il avait quatre garçons et quatre filles. L'aîné, François, mourut jeune : le futur connétable était le second (le P. Anselme, Hist. généalogique, t. IV. p. 226).
[9] Tallemant, Historiettes, éd. P. Paris, t. II, p. 235. Déageant cite un page de la petite écurie (Mém., éd. de 1668, p. 146).
[10] Lettre de M. de Bréval au duc de Lorraine du 12 avril 1625 (Bibl. nat., nouv. acq. fr. 3145, fol. 233 r°.
[11] Tallemant insinue contre Louis XIII des accusations précises (t. II, p. 242, 252). Elles ne sont confirmées par aucun contemporain. Il les tenait de sa cousine de Rambouillet, qui, dit-il lui-même (t. II, p. 504, 505), ne pouvait souffrir le roi.
[12] Journal d'Héroard, éd. Soulié et Barthélemy, t. II. p. 91.
[13] Tallemant, Historiettes, éd. P. Paris, t, I, p. 399 ; Pasquil de la cour, dans E. Fournier, Variétés hist. et litt., t. III, p. 269.
[14] Malherbe, Œuvres, éd. Lalanne, t. I, p. 250.
[15] Les contemporains sont d'accord sur ce point (de Bellemaure, le Portrait du roi, 1618, in-12°, p. 119 ; B. Legrain, Décade commençant le règne de Louis XIII, 1619. in-fol., p. 429 ; lettre de Malherbe à Luynes, dans Œuvres, éd. Lalanne, t. I, p. 391 et 396 ; Discours en forme d'apologie envoyé à Monseigneur le duc d'Épernon, Paris, 1619, in-12°, p. 11 ; Remontrance à M. d'Épernon, Bibl. nat., ms. fr. 20742, fol. 49 r° et 122 v°). Richelieu lui-même accorde que Luynes était d'esprit assez humain (Mém., éd. Michaud. t. I, p. 253. Le meilleur portrait que nous avons de Luynes est une médaille anonyme gravée en 1621, P. Mazerolle, les Médailleurs français, t. II, p. 170.
[16]
[17] Bentivoglio, Lettere, 1867,
t. III, p. 198.
[18] Apologie pour Monseigneur de Luynes, 1619, p. 13. Luynes est bon de sa nature, avoue encore Richelieu (dans un mémoire de 1621, Avenel, Lettres, t. VII, p. 514). Cf. aussi R. de Romany, le Tourment de l'envie courtisane, 1619, in-12°. p. 12.
[19] Dépêche de l'ambassadeur vénitien Contarini du 22 août 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1774, p. 208) ; lettres de Luynes à M. de Montbazon (Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 197 r°, 201 r°), à M. de Villette (sans date, Arch. du château de Dampierre).
[20]
Seconde partie et réponse à
[21] Dépêche de Pesaro du 24 décembre 1621, Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 193.
[22] Lettre de Louis XIII à Marie de Médicis de 1619 (Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 98, p. 150).
[23] Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 220.
[24] D'après le Journal d'Héroard. Luynes donne quelquefois de grands dîners au roi (Héroard, Bibl. nat., ms. fr. 4020, fol. 12 v°, 4 février 1618), ou de simples collations (Ibid., fol. 4 v°). Le roi dîne chez son favori le dimanche pendant des séries (Ibid., fol. 24 v°, 29 r°, 38 v°, 43 v°, 57 r°, etc.).
[25] Louis XIII va souvent à Lésigny chez Luynes (Ibid., fol. 296 r° ; Arnauld d'Andilly, Journal, de 1620, éd. Halphen, 1898, p. 9) ; en 1617 il y passe une partie de la lin de l'été (Mercure français, 1617, t. II, p. 97).
[26] Dépêche de l'ambassadeur vénitien Contarini du 10 novembre 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 90).
[27] Dépêche du même, du 11 septembre 1620 (Ibid., 1774, p. 248). Marie de Médicis en est réduite à venir voir son fils lorsque celui-ci est couché (Héroard, Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 342 r°).
[28] Dépêche de l'ambassadeur Pesaro du 5 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 162 ; 1771, p. 617) ; S. Contarini, Dispacci, dans Relazioni degli Stati Europei, Venise, 1859, série II, Francia, t. II, p. 101 ; dépêche de Priuli du 20 janvier 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 189, 237 ; 1772, p. 268) ; Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 83.
[29] Lettre de Louis XIII à M. Servin, Bibl. nat., ms. fr. 3722, fol. 116 r°.
[30] Ibid., fol. 101 v°. Voir aussi la lettre au garde des sceaux du Vair dans le même sens, fol. 100 v°.
[31] Advis à Monsieur de Luynes sur les libelles diffamatoires qui courent, 1620, in-12°, p. 4.
[32] L'expression est plus forte en italien : dépêche de l'ambassadeur vénitien Contarini du 1er juillet 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 189) ; Harangue faite au roi par la reine mère, 1622, in-12°, p. 8 et 15 ; Oraisons jaculatoires du P. Arnoux, manuscrit composé à Blois, Arch. des Aff. Étrang., France 772, fol. 48 r°.
[33] Jean Pussot, Journalier ou Mémoires, Reims, 1858, in-8°, p. 209 ; lettre de Malherbe à Bassompierre, de 1622, dans Œuvres, éd. Lalanne, t. IV. p. 87.
[34] Factum sur la mort de Monsieur le connétable, 1622, in-12°.
[35] Bibl. nat.. Cabinet des titres, Doss. bleus 8 ; le P. Anselme, t. VI, p. 230.
[36] Arch. nat., E 59B, fol. 205 r°. Cf. la dépêche de l'ambassadeur Monteleone au roi d'Espagne du 29 août 1617 (Arch. nat., K 1473, n° 93).
[37] Par lettres patentes datées d'août 1617 et 7 septembre 1620 (Arch. nat., X1A 8649, fol. 277 r°).
[38] Lettres patentes également d'août 1617 (Bibl. nat., Cabinet des titres, Pièces orig. 21, fol. 87 r°). Le garde des sceaux du Vair refusa quelque temps de sceller le don des biens de Concini (S. Dupleix, Histoire de Louis le Juste, 1643, in-fol., p. 108) ; le Parlement fit aussi opposition (Bibl. nat., ms. ital. 1771, p. 343).
[39] Bentivoglio, Lettere, 1863, t. I, p. 220, 244, 259, 346 ; dépêche de l'ambassadeur vénitien du 30 mai 1617 (Bibl. nat., ms. ital. 1771, p. 155-156) ; lettre de l'envoyé florentin du 6 mai 1617 (dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 43) ; Mémoires de Fontenay-Mareuil, éd. Michaud, p. 125.
[40] Héroard (Bibl. nat., ms. fr. 4025, fol. 440 r° et v°) ; dépêches de l'ambassadeur vénitien du 12 septembre 1617 (Bibl. nat., ms. ital., 1771, p. 415) ; de l'ambassadeur d'Espagne du 19 septembre 1617 (Arch. nat., K 1473, n°121). Cf. sur madame de Chevreuse le livre de Victor Cousin, Madame de Chevreuse, Paris, Didier, 1862, in-18°.
[41] Dépêche de Priuli des 3 janvier et 16 février 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 226 et 267).
[42] Lettres de Luynes à Richelieu de 1620 et 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 240 r° ; 775, fol. 1 r°).
[43] Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 223.
[44]
Seconde partie et réponse à
[45] Bentivoglio, Lettere, t. I,
p. 199.
[46] Dépêche du nonce Corsini du 4 octobre 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 284.
[47] Dépêche de Contarini du 16 avril 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 93). Il avait un esprit fort médiocre (Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 164). Richelieu répète cette affirmation à maintes reprises dans ses Mémoires (par exemple, t. I, p. 247, 251).
[48]
Herbert de Cherbury, Mém., trad. Baillon, 1863, p. 136. Luynes demandait
si
[49] Bentivoglio, Lettere, 1865,
t. II, p. 84.
[50] Avenel, Lettres de Richelieu, t. VII, p. 483.
[51] Avenel, t. VII, p. 514 ; dépêche de Priuli du 2 février 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 199) ; Bentivoglio, Lettere, 1870, t. IV, p. 536.
[52] Rohan, Mém., éd. Michaud, p. 528 ; Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 218 ; Richelieu, Mém., t. I. p. 238.
[53] Dép. de Contarini du 24 juin 1019, Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 188. Il était plein de désordre ; il perdait ses papiers (relation de l'archevêque d'Embrun dans Déageant, Mém., éd. de 1668, p. 390).
[54] Lettre du P. Joseph à la prieure de Lencloître, du 24 janvier 1621, citée par Fagniez, Le P. Joseph et Richelieu, t. I, p. 88.
[55] Déageant, Mém., 1668, p. 180.
[56]
Seconde partie et réponse à
[57] Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 121.
[58] Rohan, Mém., éd. Michaud, p. 524.
[59] Ce gentilhomme poltron au possible ! (L'Horoscope du connétable, in-12°, p. 28).
[60]
Cité dans les Mém. du duc de
[61] Dépêche de l'ambassadeur vénitien Contarini du 26 mai 1620, Bibl. nat., ms. ital. 1774, p. 90.
[62] Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 174.
[63] S. Dupleix, Hist. de Louis le Juste, 1643, in-fol., p. 3.
[64] Mém. de Rohan, éd. de 1756, in-12°, t. I, p. 150 ; Cérémonies observées à la réception de Monsieur de Luynes en qualité de duc et pair, Paris, 1619, in-12°, p. 5.
[65] Discours à M. de Luynes par le sieur Dryon, gentilhomme, serviteur du roi, Paris, 1617, in-12°. p. 18, 58, 59.
[66] Extrait des raisons et plaintes que la royne mère du roy fait au roy son fils, Paris, 1619, in-12°, p. 8. Marie de Médicis y dénonce nommément chacun d'eux.
[67] Voir Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 120 ; Rohan, Mém., éd. Michaud, p. 512 ; Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 127.
[68] Ibid., p. 236 ; G. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 201 ; Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p, 191, 205 et 245 ; N. Pasquier, Lettres, Paris, 1623, in-8°, p. 734.
[69] Dépêche de Contarini du 9 janvier 1619, Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 274 ; Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 185. Voir ses lettres à Pontchartrain, par exemple : Bibl. nat., ms. Clairambault 377, fol, 112 v°.
[70] Les témoignages pour ces détails abondent : dépêches de l'ambassadeur vénitien Contarini (Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 40, 122, 130) : Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 114, 286, 347, 383, 410 ; t. III, 1867, p. 11, 56. Cf. Mém. de Déageant, éd. de 1668, p. 3, 78, 79, 82, 91-95, 98, 138, 189 ; voir aussi Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 129 r°.
[71] Déageant, Mém., éd. de 1668, p. 87.
[72] Les sources qui viennent d'être citées, plus, Arnauld d'Andilly, Mém., éd. Michaud, p. 427 ; Pontchartrain. Mém., éd. Michaud, p. 398.
[73] Lettre de Tantucci à Richelieu du 13 juillet 1617 (Arch. des Affaires étrangères, France 771, fol. 158 r°).
[74] L'ambassadeur d'Espagne mandait au roi Philippe II : Un ministro de los de aqui muy valido, Hamado Mos de Duagian, etc. (dépêche de Monteleone au roi Philippe III du 1er juillet 1617, Arch. nat., K 1173, n° 155).
[75] Lettre du duc de Bouillon à Déageant du 29 mai 1618 (Arch. des affaires étrangères, France 373, fol. 125 r° : Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 97 r°).
[76] Lettres du nonce Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 29, 91, 330.
[77] Luynes a piu che mai appresso di se quel Deajean, ch' e portato a consigli violenti e che guasta Luynes che per se stesso e tenuto di buona e soave natura (Ibid., 1867, t. III, p. 198, du 13 février 1019). Déageant tira al severo piu degli altri... inclini alla violenza (Ibid., t. II, p. 503). Déageant veniva creduto original principio et autore di tutti i peggiori consigli (V. Siri, Memorie recondile, 1679, t. V, p. 43).
[78] Il s'en plaindra à M. de Béthune ; lettre à celui-ci de mars 1619 (Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97, fol. 102 r°).
[79]
Sur la disgrâce de Déageant, que nous résumons brièvement, voir les dépêches de
l'ambassadeur vénitien (Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 185, 202. 267-268, 274 ;
1773, p. 88, 219) ; du nonce (Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p.
140, 416, 422, 435) ; les Mémoires de Déageant (éd. de 1668, p. 133 et
135) : d'Arnauld d'Andilly (éd. Michaud, p. 432-433) ; de Pontchartrain (éd.
Michaud, p. 402) ; de Richelieu (éd. Michaud, t. I, p. 202).
[80] Arch. nat., E 62B, fol. 169 r°. Par
brevet du 13 août 1619, Louis XIII accordait à Déageant, outre les
[81] Sur la famille de Modène, voir un dossier dans les papiers de Peiresc (Bibl. de Carpentras, ms. 869-872) ; J.-L. Prompsault, Hist. de Modène, Carpentras, 1883, in-8° ; comte de Modène, Hist. des révolutions de Naples, Paris, 1655, in-12°, épître ; puis Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 120 ; Bassompierre, Journal, t. II, p. 334. Modène fut fait grand prévôt de l'hôtel et grand prévôt de France le 24 mars 1621 (Arch. nat., E 79A, fol. 161 r°). Le roi lui fit don des revenus du comté de Castres (Ibid., 63A, fol. 16 r°).
[82] M. d'Esplan, un criado del condestable (dépêche de l'ambassadeur d'Espagne Mirabel, du 30 septembre 1621, Arch. nat., K 1478, n° 146). Le roi l'aime fort et se lie à lui (lettre de M. de Luynes au comte de Tillières, de 1621, Arch. dép. d'Harcourt ; copie aux Archives du château de Dampierre). Voir sur ce personnage : le Placet au roi contre un nommé Alard Desplans qui avoit enfreint les édits contre les duels (s. l. n. d.), in-12°.
[83] Lettre de M. de Béthune à Pontchartrain de mars 1619 (Négociation commencée avec la reine mère Marie de Médicis, 1673, in-fol., p. 111). Le roi agit dans ses Conseils (Remonstrance aux malcontens, 1620, in-12°, p. 5). Les affaires sont mises en délibération (Pontchartrain, Mém., éd. Michaud, p. 398, 402).
[84] Voir, par exemple, les dépêches de l'ambassadeur vénitien du 29 juin 1617 (Bibl. nat., ms. ital. 1771, p. 205), du 14 juillet 1618 (1772, p. 135), du 14 juin 1619 (1773, p. 152), du 3 octobre 1621 (1777, p. 53), celle du nonce (Bentivoglio, Lettres, 1680, in-12°, p. 333).
[85]
Voir également les dépêches de l'ambassadeur vénitien (Bibl. nat., ms. ital.
1772, p. 77-78, 113, 128, 153 ; 1773, p. 197 ; 1774, p. 26, 206, 239 ; 1773, p.
216, etc.). Sur l'attribution des secrétaires d'État, à cette date, consulter
Fauvelet du Toc, Hist. des secrétaires d'État, Paris, 1668, in-4°, p. 44
et suiv. Le règlement du 29 avril 1619 tend de plus en plus à centraliser les
Affaires étrangères et
[86] Le règlement-type du Conseil fixant les traditions, et que l'on suit, est celui de 1585 (dans Cimber et Danjou, Archives curieuses, t. X, p. 333 et suiv.). Quand les ministres étrangers ne trouvent pas Puisieux, ils s'adressent à son premier commis, un homme fort entendu, M. Barat. Ce premier commis, Barat, a joué un rôle assez important. Voir ce qu'en disent Priuli (Bibl. nat., ms. ital. 1776, p. 159), Pesaro (Ibid., 1779, p. 86, 195, 220 ; 1780, p. 64, 160, 188, 192, 223 et suiv.). C'est en 1623 que son action semble la plus précise.
[87] Ibid., 1773, p. 187. Cf. Duchesne, Hist. des chanceliers, 1699, in-fol., p. 705 ; Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 129.
[88] Négociation commencée avec la reine mère Marie de Médicis, 1673, in-fol., p. 180.
[89] Le 7 avril 1619 (Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97, fol. 184 r°).
[90] Bibl. nat., ms. Clairambault 376, par exemple, pour 1620.
[91]
Il ne fut même pas nommé membre du Conseil immédiatement après la disparition
de Concini. A l'instigation de Déageant, il chercha à se faire renseigner sur
ce qui s'y décidait par quelque secrétaire d'État et pria Brienne de lui écrire
un journal de ce qui seroit résolu et arrêté dans le
Conseil, afin de le lui remettre entre les mains. Brienne refusa
(Brienne, Mém., éd. Petitot, t. I, p. 330). Luynes s'adressa à des
créatures phi- dociles. Déageant faisait par elles soutenir les résolutions c|u
il désirait voir prendre. Le cardinal de Retz, au dire de Rohan, se serait fait
ainsi le commis de Déageant (Rohan, Mém.,
éd. Michaud, p. 514) : Luynes faisoit proposer dans le
Conseil par ses affidés (Richelieu. Mém., éd. Michaud. t. I. p.
237). En octobre 1617, Luynes n'a pour titres officiels que ceux de grand fauconnier de France et premier des gentilshommes
ordinaire de S. M. (arrêt du Conseil du 24 octobre 1617 le concernant. Bibl. nat., ms. fr. 18192, fol. 21
r°).
[92] Arnauld d'Andilly, Journal,
1621, éd. Halphen, 1891, p. 11.
[93]
Dépêche de l'ambassadeur d'Angleterre Herbert de Cherbury à Naunton, du 15
février 1620, dans Mém. du même, trad. Baillon, p. 188. Au cours d'une
lettre à M. de
[94] Dépêche de Contarini du 30 avril 1619, Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 112.
[95] Requête présentée au roi par Monsieur de Luynes, Tours, 1619, in-12°. p. 4. Luynes écrivait au duc de Rohan : Si ma faveur étoit telle qu'elle put rompre les desseins du roi et prévenir ses entreprises, certes, je vous assurerais hardiment de ce que vous requérez avec tant d'instance. Lettre à M. de Rohan du 20 mai 1621, dans Lettre de Monsieur le duc de Rohan à Monsieur d'Orillac, ensemble la réponse dudit sieur d'Orillac, s. l., 1621, in-12°, p. 12.
[96] Il dit : ces Messieurs en parlant d'eux. Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 135.
[97] Lettre de Luynes à Pontchartrain du 25 février 1620 (Bibl. nat., ms. Clairambault 377, fol. 147 r°).
[98]
Dépêche de l'ambassadeur vénitien de mai 1617 (Bibl. nat., ms. ital. 1771, p.
151 ; 1776, p. 40) ; Mém. du duc de
[99] On disait que Luynes era di grande auttorita, che poteva assai appresso il re, ch' era suo grande amico (dépêche de G. Priuli du 10 décembre 1620, Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 154). M. de Béthune disait à Marie de Médicis que Luynes était la personne la plus confidente auprès du roi (lettre de Béthune à Luynes du 21 mars 1619, Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97, fol. 98 v°). M. de Luynes, à qui S. M. confie toutes choses (lettre de Pontchartrain à Béthune de mars 1619, Ibid., fol. 59 r°). Quant à vous, Monseigneur, que chacun sait avoir la plus secrète communication de ses pensées (du roi)... (lettre de Malherbe à Luynes, dans Œuvres, éd. Lalanne, t. I, p. 395). Luynes, qui sait les secrets de mon cœur... (lettre de Louis XIII à Condé, Mercure français, 1619, p. 334).
[100] Négociation commencée avec la reine mère Marie de Médicis, p. 179.
[101] Lettre de M. d'Estrades à Pontchartrain de 1620 (Bibl. nat., ms. Clairambault 377, fol. 265 r°) ; lettres du nonce des 19 décembre 1617, 2 février 1618 (Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 117, 228) ; lettre de Luynes au duc de Bouillon du 24 septembre 1621 (Bibl. de Carpentras, ms. 1800, fol. 78).
[102] Bentivoglio, Lettere, 1863,
t. I, p. 377.
[103] Dépêches de l'ambassadeur vénitien du 14 mai 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 133), du 12 mai 1620 (Ibid., 1774, p. 82).
[104] Mais en général on évite de traiter d'affaires avec lui. Voir par exemple la correspondance de Luynes avec M. de Césy ambassadeur à Constantinople (Bibl. nat., ms. fr. 16156, fol. 83 r°) et avec M. de Tillières, ambassadeur en Angleterre (Comte Leveneur de Tillières, Mém. inédits, éd. Hippeau, 1862, p. 232).
[105] Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 21.
[106]
Victor Cousin, le Duc et le connétable de Luynes, dans Journal des
Savants, 1861-1863 ; du même, Madame de Chevreuse, 1876, p. 24-25 ;
B. Zeller, le Connétable de Luynes, Montauban et
[107] Voir, par exemple, pour une affaire grave, la dépêche de l'ambassadeur vénitien du 22 août 1620 (Bibl. nat., ms. ital., 1774, p. 210, 212, et 242). On voit bien la différence des conversations entre Luynes et les ambassadeurs et entre ceux-ci et les autres ministres.
[108] M. de Luynes, écrit l'ambassadeur d'Angleterre, m'a paru plus attentif à mes raisonnements que disposé à leur répondre ; il m'a dit que sur toutes les affaires il en serait référé au roi. C'est à peu près le seul mot qu'on obtienne de lui : J'en parlerai au roi. A défaut du roi, il parlera encore, dit-il à Puisieux, ou, lui aussi, il renvoie à Puisieux. Dépêche d'Herbert de Cherbury au marquis de Buckingham, du 1er octobre 1619, dans Herbert de Cherbury, Mém., trad. Baillon, p. 183 ; dépêches de Contarini (Bibl. nat., ms. ital. 1774, p. 210, 211 ; 1772, p. 56-57).
[109] Ibid., 1771, p. 118.
[110] Ma finalmente, stringendosi nelle spalle, (Luynes) ci rispose piu con li gesti che con le parole, dépêches de Priuli du 16 février 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 217) ; de Contarini du 14 juin 1619 (Ibid, 1773. p. 162).
[111] Ibid., 1774, p. 210.
[112] Dépêche du 24 juin 1619, Ibid., 1773, p. 187-188.
[113] Dépêche de Contarini du 30 avril 1619 (Ibid., p. 109).
[114] Dépêche du 24 juin 1619 (Ibid., p. 185-186). Queste speranze che si hanno in Luynes siano fallaci molto ! conclut Contarini (Ibid., p. 109).
[115]
Lettre de Luynes à M. de
[116] Dépêche de Priuli du 4 mars 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1776, p. 15) : Quanto al negotio di lega, répond Luynes, io, per dir il vero, non ne so cosa alcuna... ne voglio parlar al re e alli mici amici ; lascino un poco maneggiar questo negotio a me solo et di gratia non ne parlino con alcun altro.
[117] Nous rappelons sur ces faits les ouvrages de F. Hürter : Geschichte Kaiser Ferdinands II und seiner Eltern, Schaffouse, 1850, 5 vol. in-8° ; A. Gindely, Geschichte des Böhmischen Aufstandes, Prague, 1869, in-8° ; W. Schreiber, Maximilian I der Katholische und der dreissigjührige Krieg, Munich, 1868, in-8° ; E. Charvériat, Hist. de la guerre de Trente ans, Paris, 1878, 2 vol. in-8°.
[118] Voir de longs détails et les documents sur la mission du comte de Fürstenberg dans le Mercure français, 1619, p. 341 et suiv. — La délibération du Conseil est donnée par une très précise dépêche de Contarini du 24 décembre 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 346 et suiv.).
[119]
Le Palatin avait fait dire qu'il demandait à
[120] Le roi envoya effectivement une ambassade en Allemagne pour exécuter la décision prise et essayer, écrivait Puisieux à M. de Césy, ambassadeur à Constantinople, le 3 mars 1620 (Bibl. nat., ms. fr. 16156, fol. 41 r°), par ses bons offices et sérieuses exhortations de les composer (les affaires) et empêcher le mal de croître davantage. Toutes les lettres de Puisieux à cette date témoignent de ce désir du gouvernement d'apaiser les dits troubles... d'accommoder ces différends... de faciliter un bon accord en Allemagne. (Ibid., fol. 27 r°, 33 v°, 35 r°. Cf. Instructions données à MM. le duc d'Angoulême, de Béthune et de Préaux, ambassadeurs extraordinaires pour Sa Majesté vers l'empereur, princes et potentats d'Allemagne, datées de Fontainebleau, le 8 avril 1620, dans Villeroy, Mém., t. V, p. 257-283).
[121] Cf. la dépêche de Contarini du 24 décembre 1619, que nous venons de citer, et le mémoire de Jeannin sur l'affaire dans Négociations du président Jeannin, éd. Michaud, p. 688.
[122] Sur cette réponse, voir les dépêches de l'ambassadeur d'Espagne, F. Giron, du 25 décembre 1619 (Arch. nat., K 1476, n° 180), du 11 janvier 1620 (Ibid., 1477, n° 2). Dans les lettres de Puisieux dont nous venons de parler et où il est rendu compte aux ambassadeurs du roi à l'étranger de l'affaire, le nom de M. de Luynes n'est pas une seule fois prononcé.
[123] Dépêche de F. Giron du 23 décembre 1619 (Ibid., 1476, n° 171).
[124] Dépêche de Contarini du 24 décembre 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 354).
[125] Mot de Richelieu dans Maximes d'État et fragments politiques, éd. Hanotaux, p. 754.
[126] Voir un exposé de l'importance de la question dans un entretien de G. Priuli avec le chancelier Sillery (dépêche de l'ambassadeur vénitien du 29 décembre 1620, Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 192).
[127] Les Sentinelles du roi ou avertissement des dangereuses approches des forces espagnoles pour bloquer le royaume de France, avril 1621, in-12°, remarquable libelle par sa netteté ; Dessein perpétuel des Espagnols à la monarchie universelle avec les preuves d'icelui, in-4° ; Petit avis d'un ferme catholique loyal français, s. d., in-12°, p. 13.
[128]
Dépêches de Contarini du 23 novembre 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 101)
; de G. Priuli du 3 décembre 1620 (Ibid., 1775, p. 148). Le roi
d'Espagne, communiquant son intention de s'emparer de
[129] Dépêche de Contarini du 14 juin 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 167). Cf. la dépêche de Pesaro du 8 mars 1624 (Ibid., 1782, p. 17).
[130]
V. Siri, Memorie recondite, 1677, t. IV, p. 236. — Les dépêches des
ambassadeurs abondent de ces raisons dites et redites à toutes les
conversations diplomatiques par les ministres. Voir, entre autres, les dépêches
des Vénitiens des 10 avril 1618 (Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 49), 29
novembre 1618 (Ibid., p. 239), 16 février 1621 (Ibid., 1775, p.
225), 18 novembre 1621 (Ibid., 1777, p. 100), 12 janvier 1622 (Ibid., p. 275). L'ambassadeur d'Espagne écrivait à
Madrid qu'il était évident que
[131] Voir, par exemple, les dépêches de Contarini du 26 juin 1618 (Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 118 et suiv.), du nonce du 15 janvier 1621 (Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 529 et suiv.), de l'ambassadeur d'Espagne, marquis de Mirabel, du 7 mars 1621 (Arch. nat., K 1478, n° 48), des ministres eux-mêmes (Arch. des Affaires étrangères, France 776, fol. 134 r°, 143 r°).
[132] Rapport de Priuli du 3 février 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 294), et dépêche de l'ambassadeur vénitien du 24 juin 1619 (Ibid., 1773, p. 185).
[133] Se haverano effetto (ces déclarations), difficilmente io per me lo posso giudicare (dépêche de Contarini du 23 novembre 1620, Ibid., 1775, p. 102).
[134] Dépêche de Priuli du 8 décembre 1620, Ibid., p. 120, 122, 123, 126.
[135] Cette ambassade a été assez importante ; Voir : L'Ambassade du maréchal de Bassompierre en Espagne, Cologne, Elzevier, 1668, in-12° : les dépêches de l'ambassadeur d'Espagne à Paris, ainsi que de ses agents, à Juan de Ciriça, de mars et avril 1621 (Arch. nat., K 1478. n° 40 et suiv.), et Zeller, le Connétable de Luynes, ch. IX.
[136] Dépêches de Priuli du 10 décembre 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1775, p. 154, 160), du 12 avril 1621 (1776, p. 84).
[137] Dépêche de Priuli du 2 mai 1621 (Ibid., p. 106 et 113). Le même jour où M. de Luynes affichait à l'égard des Espagnols des sentiments si hostiles, l'ambassadeur d'Espagne, marquis de Mirabel, écrivait au souverain son maître que M. de Luynes était son ami. Mos de Luyna, muy amigo... (lettre du marquis de Mirabel au roi d'Espagne du 2 mai, 1621, Arch. nat., K 1478, n° 77).
[138] M. de Luynes ne vouloit point la guerre (Mém. de Fontenay-Mareuil, éd. Michaud, p. 156).
[139]
Mot du cardinal de
[140] Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 418. Voir cependant comment l'éditeur du livre du comte de Modène (Hist. des révolutions de Naples, 1655, in-12°, p. 3 et 4) cherche à lui attribuer le mérite de la répression des rebelles huguenots.
[141] Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 154. Cf. la dépêche de Herbert de Cherbury à Naunton du 15 février 1620 (dans Mém. du même, p. 188.)
[142]
Lettre de Luynes à M. de
[143] Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 219.
[144] Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 231, 232. Aussi Richelieu, qui approuve l'expédition du Béarn, ne l'attribue-t-il pas à Luynes, mais au roi (Ibid., p. 229).
[145]
Le Journal d'Héroard, en effet, ne mentionne aucune visite de Louis XIII
à Luynes du 7 octobre, date du départ du roi de Preignac, aux environs de
Bordeaux, pour Pau, jusqu'au 25 octobre, date du retour du prince à Bordeaux
(Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 366 r° à 368 v°). Dans les récits officiels des
cérémonies qui ont eu lieu à Pau, Luynes n'est pas nommé (Mercure français,
1620, p. 349 et suiv.). Cela n'a pas empêché d'ailleurs les apologistes de
Luynes de faire honneur à leur héros du rétablissement du catholicisme dans le
Béarn (
[146]
Apologie ou réponse à
[147] Lettre du nonce du 15 janvier 1621 (Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 532).
[148] Dépêches de Priuli du 2 mars 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1776, p. 1), du 4 mai (Ibid., p. 117). Cf. Hist. manuscrite du P. Joseph de Lepré-Balain, citée par Fagniez, le P. Joseph et Richelieu, t. I, p. 89.
[149] Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 132.
[150] Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 541 ; lettre du 15 août 1618.
[151] Richelieu, Mém., t. I, p. 274.
[152] Il duca di Luynes mette studio non solo a rendersi benevoli quei che son buoni a giovargli, ma quelli etiandio che gli ponno nocere. (Bibl. nat., ms. ital. 1774, p. 111).
[153] Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 254 r°.
[154] Requête présentée au roi par Monsieur de Luynes, Tours, P. Martin, 1619, in-12°, p. 3.
[155] Par le P. Arnoux, qu'il chargeait de cette mission (Arch. des Affaires étrangères, France 772, fol. 195 r°).
[156]
Ayant toujours reconnu votre bonne volonté en mon
endroit..., etc. (lettre de Marie de Médicis à Luynes de juin 1617, dans
Avenel, Lettres de Richelieu, t. VII, p. 405).
[157] J.-B. Matthieu, Hist. de Louis XIII, dans P. Matthieu, Hist. de Henri IV, p. 101.
[158] Lettre de Richelieu à Luynes d'août 1621, dans Avenel, t. VII, p. 505 : Elle (Marie de Médicis) vous tient très bon ; j'use de ces mots parce que je lui ouï dire fort souvent en faisant jugement de vous.
[159] Déageant, Mém., éd. de 1668, p. 109.
[160] Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 241 ; lettre du 20 mai 1620.
[161] Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 179 ; dépêche de Contarini du 16 mars 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 177 :î, p. 34) ; lettres du nonce des 29 août. 21 novembre, 19 décembre 1618 (Bentivoglio, Lettere, 1865, t. II, p. 563 ; t. III, p. 103, 140). Déageant proteste n'avoir jamais rien proposé qui fut contraire à l'honneur et au respect qu'on devait à Marie de Médicis (Mém., éd. de 1668, p. 130).
[162] Lettre de M. de Béthune à Luynes lui rendant compte de sa conversation avec la reine mère (21 mars 1619, Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97, fol. 98 r°).
[163] Lettre de Luynes à Marie de Médicis de 1618 (Arch. des Affaires étrangères, France 772, fol. 46 r°).
[164] Luynes le fit publier, mais la chose passa inaperçue. Requête présentée au roi par Monsieur de Luynes, Tours, 1619, in-12°, p. 5.
[165] Che il re avrebbe fatto quanto avesse potuto per dare ogni possibile soddisfazione alla madre, e che Luynes avrebbe faticato in questo quanto avrebbe potuto (lettre du nonce du 2 mars 1619, dans Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 228).
[166] Voir les lettres de Pontchartrain à M. de Béthune (Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97).
[167] Lettre de Luynes à Béthune du 25 mars 1619 (Ibid., fol. 100 r°).
[168] Lettre de Luynes à Marie de Médicis, datée de Tours, le 13 juin 1619 (Arch. des Affaires étrangères, France 772, fol. 94 r°).
[169] Lettre du 16 août 1619 (Ibid., fol. 114 r°).
[170] Dans Avenel, Lettres de Richelieu, t. VII, p. 470 ; lettre du 21 août 1619.
[171] Dépêche de Contarini du 10 septembre 1619 (Bibl. nat., ms., ital. 1773, p. 237) ; Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 140 ; Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 534 ; lettre du 22 septembre 1619. Richelieu écrivait à d'Épernon ce mois de septembre 1619 : M. de Luynes lui a témoigné (à Marie de Médicis) avoir une forte passion à la servir avec sincérité, ce qui augmente la joie des serviteurs de S. M. (Bibl. nat., nouv. acq. fr. 5131, fol. 22 r°).
[172] Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 220. Voir aussi les ambassadeurs vénitiens (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 87, 192, 201, 216). Ce fut évidemment l'opinion du public, celle qui venait le plus naturellement à l'esprit.
[173] Lettre du nonce du 26 février 1620 (Bentivoglio, Lettere, t. IV p. 148).
[174] Lettre de Luynes à Richelieu du 7 juillet 1620 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 240 r°).
[175] Dépêche de Contarini du 7 juillet 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1774, p. 139).
[176] Voir ce que dit sur ce point M. Hanotaux (Hist. du cardinal de Richelieu, t. II, p. 346).
[177] Lettre de Luynes à Richelieu de 1620 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 242 r°). La première phrase citée est un exemple de l'incorrection habituelle du style de Luynes. Cf. une réponse de Richelieu à Luynes datée de Brissac, 3 novembre 1620 (Catalogue of the collection of Morrison, t. V, p. 261) : Je ne doute pas que vous ne teniez, monsieur, inévitablement les promesses que vous avez faites à la reine de la servir, etc.
[178] Richelieu, Mém., t. I, p. 228 et 229.
[179] Avenel, t. VII, p. 508 : On persuade à M. le connétable que la reine lui veut un extrême mal.
[180] Avenel, t. VII, p. 507.
[181] Oraisons jaculatoires du P. Arnoux (Arch. des Affaires étrangères, France 772, fol. 49 t°).
[182] Zeller, le Connétable de Luynes, p. 124, d'après les dépêches de l'envoyé florentin.
[183] Lettre de Luynes à Richelieu du 20 septembre 1621 (Arch. du château de Dampierre).
[184] Lettre de Luynes à Richelieu du 24 août 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 17 r°).
[185] Lettre de Richelieu à Luynes de mai 1617 (Avenel, t. VII, p. 386) : Je vous rends mille grâces de la confiance qu'il a plu au roi me témoigner par votre moyen en agréant l'honneur que la reine a voulu me faire en m'établissant chef de son Conseil et me mettant ses affaires entre les mains.
[186] Avenel, t. VII, p. 385.
[187] Avenel, t. VII, p. 397.
[188] Lettre de Luynes à Richelieu du 6 juin 1617 (Arch. des Affaires étrangères, France 771, fol. 126 r°).
[189] Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 245 r°, 248 r° et suiv. Plusieurs lettres dans le même sens.
[190] Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 171.
[191] Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 173 ; Bentivoglio, Lettere, t. I, p. 156 ; lettre du 19 juillet 1017. Cf. lettre du 20 août 1620 (Ibid., t. IV, p. 393).
[192] Lettre de Tantucci à Richelieu (Avenel, t. VII, p. 402).
[193] Voir plus loin, au chapitre suivant.
[194] Lettre de Luynes à Richelieu de juin 1617 (Arch. du château de Dampierre).
[195] Lettre du 14 juin 1617, Avenel, t. VII, p. 402.
[196]
Richelieu, Mém., t. I, p. 171 : De temps en
temps, je lui rendois un compte exact (à Luynes) des actions de
[197] Lettre de Marie de Médicis à Luynes, Avenel, t. VII, p. 403.
[198]
Avenel, t. VII, p. 408, 409,
[199] Lettres de Bonzi du 28 juin, de Tantucci du 19 juin 1617, à Richelieu, Ibid., p. 400.
[200] Lettre de M. de Richelieu à l'évêque de Luçon du 12 juillet 1617, Arch. des Affaires étrangères, France 771, fol. 155 r°.
[201] Fontenay-Mareuil, Mém., p. 138.
[202] Déageant, Mém., éd. de 1668, p. 213 et suiv.
[203] Lettre du cardinal Borghèse, secrétaire d'État du Saint-Siège, au nonce à Paris du 25 mars 1619, dans Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 261. Le vice-légat d'Avignon avait écrit le 7 du mois, mandait Borghèse, qu'un gentilhomme était venu dans cette ville expédié par le roi à l'évêque de Luçon avec une lettre de Luynes disant à Richelieu qu'il se rendit en diligence auprès de la reine mère.
[204] Avenel, t. VII, p. 462 ; lettre du 10 juin 1619.
[205] Lettre de Luynes à Richelieu du 22 août 1619 (Arch. du château de Dampierre).
[206] Bentivoglio, Lettere, t.
III, p. 573.
[207] Lettre de Luynes à Richelieu, du 22 janvier 1620 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 3 r°).
[208] Richelieu, Mém., t. I, p. 228. Mathieu de Morgues prétend qu'avant la bataille des Ponts de Cé Richelieu aurait prévenu secrètement Luynes de l'état des affaires de la reine mère, ce qui aurait permis au roi de vaincre (Lumières pour l'hist. de France, 1643, in-12°. p. 77). L'articulation est douteuse.
[209] Lettre de Luynes à Richelieu, Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 214 r°.
[210] E a me ha detto il padre Arnoux, ch' egli pose in coscienza al re di non dover lasciar far cardinale Luçon, per lo scandalo grande che si riceverebbe in vedere premiato d'una tale dignita uno che era stato principale istromento dei mali ch' erano per seguire dalle discordie fra il re e la regina madre (Bentivoglio, Lettere, t. IV. p. 519). Voir sur cette question du cardinalat de Richelieu l'article d'Avenel, L'Evêque de Luçon et le connétable de Luynes ; élévation de Richelieu au cardinalat, dans Revue des quest. hist., t. IX. p. 77.
[211] Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 385 ; lettre du nonce du 21 août.
[212] Nous avons le texte de la lettre du roi, Bibl. nat., ms. fr. 3722, fol. 5 r°. Nous reviendrons plus loin sur cette affaire.
[213] Bentivoglio, Lettere, 1870, t. IV. p. 393.
[214] Lettre du nonce du 6 septembre 1620 (Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 408-410) : Le nonce commence sa lettre en ne spécifiant pas d'abord quel est celui des deux visiteurs qui lui parle. Ils m'ont dit... Mi hanno detto... Mi hanno pregato... Non hanno stimato. Puis il nomme Puisieux comme étant celui qui a la parole.
[215] Un broglioni. Lettre de Bentivoglio du 6 septembre 1620 (Lettere, t. IV, p. 414). La conversation a lieu à Poitiers. Luynes parle avec une telle exubérance que le nonce écrit : Luynes m'ha fatte grandi esagerazioni.
[216] Ibid., p. 401, 400, 409. Marsillac, en réalité, part chargé ostensiblement d'aller remercier le pape du bref de félicitations que celui-ci a envoyé au roi à propos de la conclusion de l'affaire du Béarn. Il vient au préalable voir le nonce et lui dit ce dont il est chargé en ce qui concerne Richelieu, ajoutant qu'il a une lettre de Luynes à cet effet. Le nonce lui demande s'il en a une du roi, l'autre répond négativement. Le nonce, du reste, ne dira pas un mot à Louis XIII du cardinalat de Richelieu.
[217] Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 418. Il était d'avis d'attendre, tout changeant tellement en France, ajoutait-il.
[218] Lettre de Luynes à Richelieu, Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 117 r°.
[219]
Ibid., fol. 139 r°. Sébastien Bouthilier de
[220]
La sœur de Luynes, Marie d'Albert, avait épousé Claude de Grimoard de Beauvoir
du Roure, seigneur de Combalet (le P. Anselme, t. IV, p. 266). Sur ce mariage,
voir le comte de Bonneau-Avenant,
[221] Lettre du P. Joseph, de décembre 1620, à la prieure de Lencloître (Arch. du Calvaire, citées par Fagniez, le P. Joseph et Richelieu, t. I, p. 86). Avenel attribuant, après Richelieu (Mém., t. I, p. 229), l'idée de ce mariage à Luynes, accuse celui-ci d'inconséquence de conduite (Avenel, l'Évêque de Luçon et le connétable de Luynes, dans Revue des questions historiques, 1870, t. IX, p. 115). Cf. Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 153.
[222] Richelieu, Mém., t. I, p. 229. Je lui représentai (à Marie de Médicis) que, par l'union de nos familles, M. de Luynes donneroit de la jalousie à mes amis, rendroit ma personne suspecte à ses anciens serviteurs et odieuse à l'État.
[223] Lettre du nonce du 2 décembre 1620 (Bentivoglio, Lettere, 1870, t. IV, p. 493).
[224] Lettre de Luynes à Richelieu datée d'Amiens, 19 décembre 11320 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 165 r°). Il écrivait encore le 21 décembre (fol. 167 r°) : Vous ne sauriez m'obliger plus en me faisant connoitre votre affection être continuelle ; je la désire passionnément et qu'il s'offre occasion que je vous puisse faire voir le contentement que j'en recevrois.
[225] Lettre de Bentivoglio du 12 décembre 1620 (Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 495).
[226] Ibid., p. 503 ; lettre du 17 décembre 1620. S'e mutato, dit-il le 9 janvier 1621 (p. 519), in capo, a due giorni, dopo il parentado seguito, e fa ora gli uffici in favore di Luçon !
[227] Lettre du 15 janvier 1621 (Ibid., p. 525).
[228] Lettre de Borghèse à Bentivoglio (Lettere, t. IV. p. 549). Chazan et Marsillac avaient expliqué au secrétaire d'État qu'avant de partir de Paris le ministre leur avait spécifié que la révocation de leur mission concernant l'opposition au cardinalat de Richelieu leur serait faite par un envoyé spécial et non par lettre. L'envoyé spécial n'étant pas venu, Chazan et Marsillac considéraient donc la pensée du gouvernement comme toujours contraire à la promotion de Richelieu.
[229] Voir la lettre très précise du nonce du 19 janvier 1621 (Ibid., p. 535).
[230] Cf. la lettre de Luynes à Richelieu du 24 août 1021 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 17 r°) ; la dépêche du nonce Corsini du 24 novembre 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 288. Avenel écrit lui-même : Le connétable était mort le 15 décembre (1621) et ceux qui pensaient que Luynes était le seul obstacle à la promotion de Richelieu œ tardèrent pas à être détrompés, car cette promotion il fallut l'attendre plus de huit mois encore (Avenel, l'Évêque de Luçon et le connétable de Luynes, dans Revue des questions historiques, t. IX, p. 122).
[231] Lettre de Luynes à Richelieu, datée de Niort (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 8 r°).
[232] De Saint-Jean-d'Angély (Ibid., fol. 9 r°).
[233] Devant Coutras (Ibid., 773, fol. 12 r°).
[234] Du camp devant Clérac (Ibid., 775, fol. 14 r°).
[235] Au camp devant Montauban, 6 novembre 1621 (Arch. du château de Dampierre).
[236] Lettre de Modène à Richelieu du 17 janvier 1622 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 244 r°).
[237] Richelieu, Mém., t. I, p. 211, 252.
[238] Lettre de Richelieu à Luynes (Avenel, Lettres, t. I, p. 691) : Je me sens grandement votre obligé, lui disait-il, de l'affection que vous avez pour moi.
[239] Richelieu, Mém., t. I. p. 239.
[240] Lettre datée de Tonneins le 21 juillet 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 23 r°).
[241] Fancan vivait auprès de Richelieu en 1622 (voir une lettre de madame Samson à Alphonse de Richelieu, chartreux, Arch. des Affaires étrangères, France 777, fol. 50 r°). Nous renvoyons sur Fancan aux travaux de Geley, Fancan et la politique de Richelieu de 1617 à 1627, Paris, 1884, in-8° ; Th. Kükelhaus, Zur Geschichte Richelieus. Unbekannte Papiere Fancans, dans Historische Vierteljahrschrift, 1899, p. 18-38, qui donne une liste des pamphlets dus probablement à cet auteur ; Fagniez, l'Opinion publique et la presse politique sous Louis XIII, dans Revue d'histoire diplomatique, 1900, p. 366.
[242] Sur ce J. Pelletier, consulter Fagniez, op. cit., p. 365, et L. Lacroix, Richelieu à Luçon, p. 252.
[243] Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne du connétable M. de Luynes, in-12°. La 4e édition, de 1632, est la meilleure, 602 pages. Remarquer le mot règne.
[244] Bassompierre, Journal de ma vie, éd. Chantérac, t. II, p. 218.
[245]
Voir sur
[246]
Héroard (Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 167 r°) ; Seconde partie et réponse
à
[247] Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 168.
[248] Voir son Journal, éd. Chantérac, t. II, p. 223 et suivant, et ses lettres à son beau-frère le comte de Tillières, Bibl. nat., nouv. acq. fr. 3 538, fol. 1 r°.
[249]
Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 123 ; duc de
[250] Doppo Luines, nel l'amore del re, tenia il primo luogo (dépêche de Contarini du 12 août 1618, Bibl. nat., ms. ital. 1772, p. 162).
[251]
Duc de
[252] Dépêche de Contarini du 17 septembre 1619 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 249).
[253] Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 250.
[254] Remarque déjà faite par V. Cousin (Journal des savants, 1861, p. 283). Malherbe écrivait à Luynes (dans Œuvres, éd. Lalanne, t. I, p. 391) : Pour ce qui est de votre fortune, ils ne peuvent pas nier que toute grande qu'ils la figurent, elle ne soit encore au deçà de beaucoup d"autres dont nous avons l'histoire dans le siècle et dans le royaume.
[255] Richelieu, Mém., éd., Michaud, t. I. p. 251.
[256] Discours à M. de Luynes par le sieur Dryon, gentilhomme servant du roi, Paris, 1617, in-12°, p. 10.
[257] Bibl. nat., Cabinet des titres, Doss. bleus 8.
[258] Mercure français, 1618, t. V, p. 259. Mayenne alla en Guyenne.
[259] Lettres du nonce du 8 mai (Bentivoglio, Lettere, 1867, t. III, p. 324), 2 juillet 1619 (Ibid., p. 383).
[260] Mercure français, 1619, t. VI, p. 341.
[261] Enregistrées au Parlement le 14 novembre (Arch. nat., X1A 8649, fol. 228 r°). Il fallut que le roi pressât le Parlement (Mathieu Molé, Mém., éd. Champollion-Figeac, t. I, p. 223). Sur la consistance du duché de Luynes à la fin du XVIIe siècle, voir : Bibl. nat., Cabinet des titres, Doss. bleus 8, fol. 89 r° et suiv. Cf. Cérémonies observées à la réception de M. de Luynes en la qualité de duc et pair, Paris, S. Moreau, 1619, in-12°, p. 7.
[262]
Dépêche de Contarini du 7 janvier 1620 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 373) ;
P. Boitel de Goubertin,
[263] Bentivoglio, Lettere, 1867,
t. III, p. 255. Il y a un certain nombre de lettres du nonce sur cette
affaire qui eut quelque consistance. Fancan, dit, dans
[264] Richelieu, Mém., t. I, p. 211, 250 et 251.
[265]
Pour en faire le logis des ambassadeurs extraordinaires et il acheta, eu
[266]
Les trois frères, en 1612, touchaient chacun
[267] N. Rémond, Sommaire traité du revenu et dépense des finances de France, 1622, dans E. Fournier, Variétés hist. et litt., t. VI, p. 114.
[268]
M. de Morgues, Lumières pour l'hist. de France, 1643, in-12°, p. 33. Cf.
la dépêche de Pesaro du 24 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 193). On prête à Luynes une fortune de dix à douze millions,
dit cependant l'auteur d'un libelle (Seconde partie et réponse à
[269] Par lettres du 10 mai 1617 (Bibl. nat., Rec. Cangé, 163, p. 277).
[270]
Il prête serment le 8 décembre (Héroard, Bibl. nat., ms. fr. 4020, fol. 243
v°). Comme maréchal, il touchait
[271] Le 9 mars (Arch. nat., X1A 8649, fol. 372 r°). Voir les lettres écrites par Louis XIII à ce moment aux magistrats du Parlement pour faire enregistrer l’acte d'érection (Bibl. nat., ms. fr. 3722. fol. 112 v° et suiv.). Son entrée au conseil, cf. Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 189.
[272]
Arnauld d'Andilly, Journal de 1620, éd. Halphen, 1898, p. 5 ; Seconde
partie et réponse à
[273]
Léon de Luynes, sieur de Brante, touchait
[274] Les accordailles eurent lieu le 26 février 1620 (Héroard, Journal, Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 274 v°). Voir les articles de ce mariage : Bibl. nat., ms. Clairambault 375, fol. 189 r°.
[275] Arch. nat., E 66B, fol. 181 r°. Madame du Vernet fut dame d'atour d'Anne d'Autriche de 1619 à 1626 (Bibl. nat., ms. fr. 7854, fol. 301 r°).
[276] Le P. Anselme, t. IV, p. 266. Louise d'Albert mourut en 1619. La dernière sœur de Luynes, Anne d'Albert, était ursuline (Ibid.).
[277] Héroard, 10 avril 1622 (Bibl. nat., ms. fr. 4027, fol. 36 v°) ; G. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 202.
[278] Lettre de Malherbe à Luynes, dans Œuvres, t. I, p. 391.
[279] Bassompierre écrivait à son beau-frère, le comte de Tillières, le 2 octobre 1619 (Bibl. nat., nouv. acq. fr. 3538, fol. 3 r°) : J'ai donné à M. le duc de Luynes votre lettre ; permettez-moi de vous dire qu'il faut écrire Monseigneur et que nous en ferons tous ainsi. M. de Tillières (Bibl. de Carpentras, ms. 869, fol. 71 r°, 79-112, 126). le P. Arnoux (lettre du 31 mars 1619, Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 97. fol. 145 r°), Richelieu (Avenel, t. I, p. 669, 690), tout le monde se soumit.
[280]
Lettre du 12 décembre 1617, dans les Mém. du duc de
[281] Bentivoglio, Lettere, 1865, t. III, p. 236 ; t. IV, p. 75. 272 : dépêche de l'ambassadeur vénitien (Bibl. nat.. ms. ital. 1774, p, 182).
[282] Dépêche de Contarini du 22 août 1620 (Ibid., p. 209).
[283] Lettre de Luynes au lieutenant civil de Mesme du 15 novembre 1619 (Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 488, fol. 209 r° et v°).
[284] Cité par Zeller, le Connétable de Luynes, p. 5.
[285] D'après une dépêche de l'envoyé florentin Matteo Bartolini du 6 mai 1617 (citée par Zeller, op. cit., p. 43).
[286] Dépêche de Contarini des 17 septembre et 29 octobre 1619, Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 248 et 273.
[287] Richelieu, dans Avenel, Lettres, t. II, p. 652 ; C. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 202 ; l'Ombre de Monsieur le connétable apparue à Messieurs ses frères, 1622, in-12°, p. 7. Des libelles attaquèrent l'idée de rétablir la connétablie (Avis au roi sur le rétablissement de l'office de connestable par un bon François, 1620, in-12°).
[288] Mercure français, 1621, p. 277 ; Arnauld d'Andilly, Mém., éd. Michaud, p. 434 ; Brienne, Mém., éd. Petitot, t. I, p. 349 ; Bentivoglio, Lettere, t. IV, p. 15 ; dépêche de l'ambassadeur vénitien du 18 février 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1773, p. 412).
[289]
Sur cet incident, voir les dépêches de l'ambassadeur d'Espagne Mirabel à
Philippe III, des 1er janvier et 2 février 1621 (Arch. nat., K 1478, n° 19 et
[290]
Héroard, Bibl. nat., ms. fr. 4026. fol. 426 r° ; Arnauld d'Andilly, Journal
de 1621, éd. Halphen, 1891, p. 19. Le brevet est du 2 avril (Bibl. nat.. ms.
Dupuy 487, fol. 32 r° et suiv. ; Bibl. de l'Arsenal, ms. 5424, p. 209). Les
lettres patentes furent enregistrées au Parlement le 26 avril (Arch. nat., X la
8649, fol. 404 r°), non sans de nombreuses lettres pressantes du roi aux
magistrats (Bibl. nat., ms. fr. 3722, fol. 121 r° à 122 v°). Nous avons le
détail de la cérémonie : Bibl. nat., ms. Dupuy 487, fol. 36 r° ; Bibl. de
l'Arsenal, ms. 5424, p. 214 ; les Cérémonies royales faites en baillant, par
les mains du roi, l'épée de connétable à Monseigneur le duc de Luynes, le 2
avril 1621, Paris, 1621, in-12°. Louis XIII porta de cent à deux cents
hommes la compagnie d'ordonnance du nouveau connétable (Arch. nat., E
[291] Lettres à Pontchartrain, Bibl. nat., ms. Clairambault 377, fol. 615 r° et suiv.
[292] Ibid., par exemple, fol. 619 r°, 635 r°.
[293]
Son beau-père lui-même, M. de Montbazon, piqua le
coffre dans l'antichambre. Les coffres, placés dans les antichambres,
servent de siège. L'Horoscope du connétable, avec le passe-partout des
favoris, 1622, in-12°, p. 27 ; Seconde partie et réponse à
[294] Dépêche de Priuli du 2 mai 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1776, p. 105).
[295]
L'Ombre de Monseigneur le duc de Mayenne, 1622, in-12°, p. 18 ; Seconde
partie et réponse à
[296] Richelieu, Mém., t. I, p. 251.
[297] Le mot fut dit à Duplessis-Mornay (Lettre de M. du Plessis envoyée à M. le duc de Montbazon le 23 octobre 1620, louchant l'assemblée tenue à Loudun par permission du roi, Paris, 1620, in-12°, p. 3). Il fit scandale. Voir le Manifeste de M. de Bouillon envoyé à Messieurs de la religion, 1622, in-12°, p. 22 ; Méditations de l'Hermite Valérien, 1621, in-12°, p. 26 : Richelieu, Mém., t. I, p. 251.
[298]
Seconde partie et réponse à
[299] Voir un fait cité par l'auteur, également bien renseigné, de l'Ombre de Monseigneur le duc de Mayenne aux princes, 1622, in-12°, p. 13.
[300] Méditations de l'Hermite Valérien, 1621, in-12°, p. 19.
[301] Bassompierre, Journal de ma vie, t. II, p. 356.
[302] Richelieu, Mém., t. I, p. 247 ; Méditations de l'Hermite Valérien, p. 18.
[303] Par d'Esplan : dépêche du nonce Corsini du 4 octobre 1621, dans Zeller, op. cit., p. 283.
[304]
Propos tenus par Luynes devant
[305]
Ce billet, non daté ni signé, mais de l'écriture caractéristique de Luynes, et
provenant des papiers de l'abbé de Dangeau, est conservé à
[306] Richelieu, Mém., t. I, p. 247.
[307]
Voir leurs titres dans le Catalogue de l'hist. de France de
[308] Pontchartrain, Mém., éd. Michaud, p. 398, 400, 404, 412 ; Rohan, Mém., éd. Michaud, p. 516 ; Arnauld d'Andilly, Journal de 1620, éd. Halphen, 1898, p. 13.
[309] On attribue ce mot à Bassompierre ; en réalité, il a couru le public à ce moment (S. Dupleix, Hist. de Louis le Juste, 1643, in-fol., p. 108).
[310] Dépêche de Contarini du 9 mars 1619, dans Alberi, Relazione degli Stati Europei, série II, France II, Venise, 1859, p. 123.
[311] Le Mercure et fidèle messager de la cour au roi, 1622, in-12°, p. 13. Discours au roi (Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 107 r°) ; Seconde remontrance faite à Sa Majesté sur les affaires importantes du royaume, 1620, in-12° ; Requête au roi (Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 121 r°).
[312]
Par exemple,
[313] Réponse à l'avis intitulé : Avis au roi sur le rétablissement de la charge de connétable, in-12° ; Remontrance aux malcontens, in-12° ; Plaidoyer pour M. de Luynes, in-12° ; le Réveil de maître Guillaume, in-12°, etc. Nous signalerons particulièrement une Lettre de la ville de Tours à celle de Paris, s. l., 1620, in-12°, écrite avec une verve et un naturel curieux, rappelant presque le style de Molière.
[314]
Sur le siège de Montauban, consulter une Histoire du siège (Bibl. nat.,
nouv. acq. fr. 7198) ; un Tableau du siège (Ibid., ms. fr. 18756)
; Hist. particulière des plus mémorables choses qui se sont passées au siège,
1621, in-12°, par un Montalbanais protestant, témoin oculaire ; et, comme
exposé récent, Delaval, les Anciennes fortifications de Montauban et le
siège de 1621, dans le Bull. archéol. et hist. de
[315] Voir C. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 258, 269 : Mercure français, 1621, p. 817 ; de Frauville, le Fidèle historien des affaires de France, Paris, 1623, in-12°, p. 236.
[316] Nous résumons les indications fournies par les sources que nous venons d'indiquer. Les pluies étaient possibles, mais elles n'étaient pas certaines. Les automnes ne sont pas nécessairement pluvieux dans la région.
[317] Lettre de Luynes à Condé, du 7 août 1621, dans le duc d'Aumale, Hist. des princes de Condé, t. III, p. 497 ; lettre de Marillac à Richelieu, du 24 août 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 56 v°, 60 r°). Le roi d'Espagne envoyait un gentilhomme féliciter Luynes de ses succès (Arch. nat., K 1478, n° 136).
[318] Lettre du 23 octobre, Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 70 r°.
[319]
Héroard (Bibl. nat., ras. fr. 4026, fol. 482 r°, 488 r°). Sur Piquecos, voir E.
Forestié, le Château de Piquecos, dans le Bull. archéol. et hist. de
[320] G. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 298 ; Arnauld d'Andilly, Journal de 1621, éd. Halphen, 1891, p. 68 ; Duchesne, Hist. des chanceliers, 1699, p. 730.
[321] Héroard (Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 478 v°, 481 v°, 487 r°, etc.).
[322] On suit dans Héroard, jour par jour, l'effet de la pluie qui ne cesse pas (op. cit., fol. 499 et suiv.). Cf. les dépêches de Priuli, du 5 novembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 81),et de Mirabel, du 24 septembre 1621 (Arch. nat., K 1478, n° 142).
[323] Dépêche de Priuli du 12 octobre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 71).
[324] Rohan, Mém., éd. Michaud, p. 527 : Journal d'Arnauld d'Andilly de 1621 (éd. Halphen, p. 97) ; dépêche de G. Priuli du 18 octobre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 75). Assez maladroitement Luynes pria Rohan, puis le menaça, enfin lui dit qu'on se passerait de lui.
[325] Lettre de Malherbe à Peiresc, du 12 novembre 1621, dans Œuvres, éd. Lalanne, t. III, p. 563 ; dépêche de G. Priuli des 21 septembre, 5 et 15 novembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 33, 82, 83).
[326] Louis XIII annonça aux officiers du royaume la nouvelle de la levée du siège en leur en expliquant les raisons (voir, par exemple, la lettre au comte de Brissac, du 4 novembre 1621, Bibl. nat., ms. fr. 3812, fol. 82 r°), raisons qu'il fit publier (Avis véritable envoyé à la cour, Bordeaux, 1621, in-12°).
[327] Dépêche de l'ambassadeur vénitien Z. Pesaro du 5 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 154 ; Mercure français, 1621, p. 888). Nous connaissons principalement les griefs articulés contre Luynes par un lettre que publia celui-ci pour y répondre et dans laquelle il les énumère lui-même. Cf. V. Siri, Memorie recondite, 1679, in-4°, t. V, p. 331.
[328] Mém. de Jean Burel, bourgeois du Puy, le Puy-en-Velay, 1875, in-4°, p. 514.
[329] Lettre de Monsieur le connétable à Monsieur de Montbazon (de Toulouse, le 18 novembre 1621), in-12°, reproduite dans le Mercure français, 1621, p. 886 : lettre au prince de Gondé, publiée par le duc d'Aumale, Hist. des princes de Condé, t. III. p. 158-159.
[330] Lettre de Luynes à Modène du 10 novembre 1621 (Bibl. nat., ras. Dupuy 92, fol. 196 r°), publiée sous le titre de : Lettre de Monsieur le connétable à Monsieur de Modène, in-12°. Le diable a attaqué Dieu, disait Luynes, pourquoi plusieurs qui n'ont pas l'âme meilleure n'auraient-ils pas la liberté de parler de moi ! Cette comparaison peint Luynes. Luynes menaçait les gens de ne plus leur rendre de services, de ne plus les aider pour le détail de leurs affaires.
[331] Mots que répète le P. Arnoux à Luynes (C. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 294). Sur la disgrâce du P. Arnoux, voir le P. Prat, Recherches historiques et critiques sur la compagnie de Jésus en France du temps du P. Cotton, Lyon, 1876, t. IV, p. 309 et suiv.
[332] Dépêche de Z. Pesaro du 5 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 158) ; C. Bernard (Hist. de Louis XIII, t. I, p. 293-294) est détaillé pour cet incident. Voir la version que donne Richelieu (Mém., éd. Michaud, t. I, p. 248).
[333] Bibl. nat., ms. Dupuy 74, fol. 180 r° ; Bibl. Mazarine, ms. 2427. fol. 177 v° ; Bibl. de Carpentras, ms. 1800, fol. 88 v°. Le public eut de nombreuses versions sur la cause du départ du confesseur (dépêche de l'envoyé florentin Gondi, du 15 décembre 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 351 ; lettre de Malherbe à Peiresc, dans Œuvres de Malherbe, éd. Lalanne, t. III. p. 543). Le P. Séguiran remplaça le P. Arnoux (Bibl. nat.. ms. Dupuy 92, fol. 199 r°). Voir la façon dont Louis XIII le reçoit en le priant de ne s'occuper que de confession (dép. de l'amb. vénit. du 24 déc. 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 334).
[334] Harangue faite au roi par la reine mère, 1622, in-12°.
[335] Saint-Simon, Parallèle des trois premiers rois Bourbons, p. 34.
[336] Bassompierre, Journal, éd. Chantérac t. II, p. 383.
[337] Per effetto d'incomparabile bonta, piu per timore che per amore (dépêche de Z. Pesaro du 24 décembre 1621, Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 193). Cf. une dépêche de Contarini, Ibid., 1772, p. 328.
[338] Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 157.
[339] Dépêche du nonce Corsini du 30 janvier 1622 (Arch. nat., L 397, fol. 367 r°).
[340] Cet avis ne toucha son esprit ni de près ni de loin. Richelieu, Mém., éd. Michaud, t. I, p. 520.
[341] Bassompierre, Journal, éd. Chantérac, t. II, p. 380-387 : Je vis bien lors, ajoute Bassompierre, qu'il estoit de la même trempe de tous les autres favoris qui croient avoir cloué leur fortune, qui la croient éternelle, et qui ne commissent leur disgrâce que lorsqu'il n'est plus moyen de l'empêcher. Cependant, vers la fin de sa vie, au dire de Richelieu, Luynes voyoit bien le dégoût du roi. (Richelieu, Mém., t. I. p. 249.)
[342] Bassompierre, Journal, t. II, p. 383.
[343] Bassompierre, Journal, t. II, p. 387, 388.
[344] Bassompierre, Journal, t. II, p. 385 : Les mécontentemens du roi croissoient bien fort.
[345] Bassompierre, Journal, t. II, p. 384.
[346] Récit écrit par Marillac à Richelieu d'une audience qu'il a de Louis XIII, dans une lettre du 29 décembre 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 773, fol. 83 r°). Cf. les Mém. de Richelieu (éd. Michaud, t. I, p. 257), qui écrit avec cette lettre sous les yeux.
[347]
C. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p.
[348] D'après le Journal d'Héroard. Dans la seconde quinzaine d'août 1621, nous relevons du 15 au 22, en sept jours, dix-huit visites faites au connétable par le roi et consignées par le médecin (Bibl. nal., ms. fr. 4026fol. 481 v° et suiv.). Dans la dernière semaine d'octobre, fin du siège de Montauban, quinze jours avant la mort de Luynes, il y a huit visites indiquées (fol. 504 r° et suiv.). Héroard ne marque pas comme visites les occasions dans lesquelles Louis XIII se retrouve avec le connétable, telles que conseils, inspections des travaux du siège ; il ne mentionne que les déplacements du roi allant de son logis à celui de son favori pour le voir.
[349] Nous allons suivre pour ces détails le Journal d'Héroard (Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 521 r° et suiv.). Peiresc donne un récit circonstancié de la fin de Luynes dans une lettre datée de Bordeaux du 16 décembre 1621 (Bibl. de Carpentras, ms. 1864, fol. 18 r°).
[350] Il y avait une épidémie de fièvre pourpre qui durait depuis des semaines (Arnauld d'Andilly, Mém., éd. Michaud, p. 433). Bassompierre fut atteint de cette affection en même temps que Luynes (Journal, t. II, p. 394) et s'en tira.
[351] Dépêche de l'envoyé florentin Gondi du 18 décembre 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 353.
[352] Le petecchie si sono ristrette all' intorno (dépêche de Pesaro du 16 décembre 1621, Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 174). On reprocha au médecin Ranchin, qui soignait Luynes, de ne l'avoir point fait saigner (Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 164).
[353] Héroard (Bibl. nat., ms. fr. 4026, fol. 527 r°, mardi 14 décembre).
[354] Ibid., fol. 527 v° ; Arnauld d'Andilly, Journal de 1621, éd. Halphen, p. 104. Puisieux écrivait, ce même 15 décembre, à M. de Césy : M. le connétable eut de grandes convulsions qui firent désespérer de sa santé et, depuis, Dieu en a disposé, dont le roi témoigne beaucoup de déplaisir. (Bibl. nat., ms. fr. 16 156, fol. 213 r°).
[355]
Sur les funérailles, voir Mercure français, 1621, p.
[356] Lettre de Louis XIII à Marie de Médicis du 15 décembre 1021 (Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 205 r°).
[357] Dépêche de Pesaro du 17 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 175) : Mostrava di goder di esser in liberta, di parlare et ordinare molte cose et c'e concetto che non habbi da pesare alla Maesta sua la perdita... etc. Et, le 24 décembre (p. 192) : Il re, di questo caso (la mort de Luynes) niente e contristato, anzi allegrissimo : pare di havers scosso dal giogo, di esser fuori di tutella, senxa governatore, in liberta !
[358] Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 82 r°.
[359] Bibl. nat., Cinq Cents Colbert 98, p. 139.
[360] Lettre de l'envoyé florentin du 18 décembre 1621, dans Zeller, le Connétable de Luynes, p. 354 : Fontenay-Mareuil, Mém., éd. Michaud, p. 164 : Bassompierre, Journal, t. II, p. 395 ; C. Bernard, Hist. de Louis XIII, t. I, p. 301.
[361] Dépêche de Pesaro du 24 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 182).
[362] Cité par Zeller, le Connétable de Luynes, p. 267.
[363] Lettre de Louis XIII à Marie de Médicis, datée de Damazan, le 15 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 205 r°, et Cinq Cents Colbert 98, p. 151). Dans sa réponse, Marie de Médicis feint de croire que Louis XIII est plus touché qu'il n'est (lettre de Marie de Médicis à Louis XIII du 24 décembre 1621, Bibl. nat., ms. fr. 3708. fol. 43 v°, et 3811, fol. 35 r°).
[364] Bibl. nat., ms. fr. 3722, fol. 132
r°.
[365] Ibid., fol. 132 r°. Ces deux lettres ont été publiées par Chantérac dans son édition du Journal de Bassompierre (t. II, p. 430-431).
[366] Lettre du marquis de Mirabel à Juan de Ciriça du 18 décembre 1061 (Arch. nat., K 1478, n° 165).
[367]
Dépêche de l'envoyé florentin du 23 décembre 1621, dans Zeller, le
Connétable de Luynes, p. 354. Il y eut des feux de joie et un Te Deum
chanté pour la prise de Monheurt à Notre-Dame. La foule fui considérable et
pleine de joie, comme s'il s'agissait de célébrer la mort de Luynes : Cf.
Herbert de Cherbury, Mém., trad. Baillon, p. 165 : Castelnaut, Mém.
(dans Mém. du duc de
[368] Dépêche du 24 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 192).
[369] La maesta sua si riconosce sempre piu libero et piu contento della morte del contestabile, come tutti, palesemente, giubilano. — Ascoltando volontieri il re, con orecchie molto aperte, le querelle copiose che si formano dalle voci d'infiniti contro il contestabile (dépêches de Pesaro des 19 et 29 janvier 1622, Ibid., p. 210, 214).
[370] Blâmant les procédés du mort (lettre de Marillac à Richelieu du 29 décembre 1621, Arch. des Aff. Étrang., France 775, fol. 83 v°).
[371] Un grande bestia ! (dépêche du nonce Corsini du 10 janvier 1622, Arch. nat., L 397, fol. 348 v°).
[372] Ibid. : dépêches des ambassadeurs vénitiens des 24 décembre 1621 et 13 janvier 1622 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 194, 281) ; Richelieu, Mém., t. I. p. 217 : dépêche de Mirabel au roi d'Espagne du 23 décembre 1621 (Arch. nat., K 1478, n° 167).
[373] Dépêche de Pesaro du 24 décembre 1021 (Bibl. nat., ms. ital. 1777. p. 103). Contades était l'homme de confiance qui, par procuration, traitait des affaires du connétable de son vivant (Arch. nat., E 66B, fol. 181 r°).
[374] Il re, nel riveder l'inventario, ho notato, sopra le gioie, che molte perle, in particolare, sono della madre et della corona et ha mostrato di non haver, per il passato, saputo quest' assorbimento. Il retrouve aussi molte cose pregiudiciali al servitio del re (dépêche de Pesaro du 19 janvier 1622, Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 211).
[375] On trouve tous les détails de cet incident dans les dépêches de l'ambassadeur vénitien des 14 février (Ibid., p. 243), 22 février (p. 265), 1er mars 1622 (1778, p. 13-14), 14 janvier 1623 (1779, p. 125). Il est fait allusion au procès de Monsigot dans les libelles du temps ; ainsi, dans les Caquets de l'accouchée, éd. Fournier, p. 146 et 151 ; le De profundis sur la mort de Luynes, dans le Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne du connétable de Luynes, 1632, in-12°, p. 417 ; voir aussi p. 415 et le Passe-partout des favoris, même recueil, p. 156.
[376] On publia la lettre de condoléances, qu'il lui écrivit : Lettre consolatoire du roi à Madame la connestable, 1622, in-12°.
[377] Dépêche de l'envoyé florentin du 29 janvier 1622, dans Zeller, Richelieu et les ministres de Louis XIII de 1621 à 1624, p. 14.
[378] Il se borna, à la fin de janvier 1622, à défendre aux deux frères Luynes de ne plus paraître au conseil. A ce moment, la presse et l'opinion se déchaînaient contre la mémoire du connétable, et ceux qu'on appelait ses restes étaient accablés d'injures et de violences. Journal d'Arnauld d'Andilly de 1622 (Bibl. de l'Arsenal, ms. 5181, fol. 1 v°) ; dépêche de Marillac à Richelieu du 29 décembre 1621 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 85 r°) ; dépêches de Pesaro des 19 et 29 janvier 1622 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 211, 214, 215). Voir le Caquet des poissonnières, 1623 (dans E. Fournier, Variétés hist. et litt., t. II, p. 143).
[379] Lettre de Schomberg à Richelieu du 15 décembre 1621, dans Avenel, t. VII, p. 490 : lettre de Marillac au même (Ibid.) ; dépêche du nonce Corsini du 10 janvier 1622, Arch. nat., L 397. fol. 348 v° ; lettre de Louis XIII à Lesdiguières de février 1622 (Bibl. nat., ms. ital. 1777, p. 294).
[380] Mémoire de Jeannin au roi dans ce sens, de février 1622, dans Négociations de Jeannin, éd. Michaud. p. 702.
[381] Lettres de décembre 1621 et du 17 janvier 1622 (Arch. des Affaires étrangères, France 775, fol. 118 r°, 244 r°).
[382] Lettres des 10 et 19 janvier 1622 (Arch. des Affaires étrangères, France 770, fol. 3 r°, 6 r°).
[383] Bibl. nat., ms. Dupuy 92, fol. 204 r°.
[384] Lettre de Marie de Médicis à Louis XIII du 22 décembre 1621 (Bibl. nat., ms. fr. 3708, fol. 41 r°, et 3811, fol. 50 r°.