Les dernières persécutions du troisième siècle

APPENDICE F — DE L’IDENTITÉ DU DOCTEUR HIPPOLYTE AVEC LE MARTYR DE CE NOM ENTERRÉ SUR LA VOIE TIBURTINE.

 

 

J’ai, dans l’Appendice précédent, étudié les deux principales sources au moyen desquelles Prudence a pu reconstituer la Passion de saint Hippolyte. Cependant, même avec leur secours, le poète a laissé bien des obscurités dans son récit. La plus importante regarde l’identification de l’Hippolyte qu’il a si pieusement chanté. Les érudits cherchent, depuis longtemps déjà, duquel, entre les divers Hippolytes nommés dans les martyrologes, a voulu parler Prudence, et la plupart des systèmes proposés par les critiques les plus perspicaces supposent, de sa part, soit des inexactitudes de fait, soit même des confusions de personnes.

Les Hippolytes mentionnés comme martyrs ou célèbres dans l’antiquité ecclésiastique sont, en effet, très nombreux. L’un est un Grec converti, venu à Rome avec plusieurs compagnons, qui mourut pour le Christ vers le milieu du troisième siècle, et fut enterré dans un arénaire de la voie Appienne, près du cimetière de Calliste. Ses Actes ont été publiés en abrégé par Baronius[1], puis reproduits in extenso par M. de Rossi[2]. Il ne saurait être question de lui, car aucun détail de sa vie, de son martyre ou de sa sépulture n’a le moindre rapport avec le récit de Prudence. Mais il en est différemment de ses divers homonymes. Les Actes de saint Laurent racontent qu’un des soldats qui le gardaient, converti par son exemple, enleva son corps, et, arrêté pour cette action courageuse, fut attaché à des chevaux indomptés, et mis en pièces[3]. D’autres Actes parlent d’un Hippolyte surnommé Nonnus, prêtre ou évêque de Porto, qui, après avoir été précipité par les païens dans un puits, fut enterré dans l’île du Tibre[4]. Un autre Hippolyte, prêtre de Rome, fut, en 235, relégué avec le pape Pontien dans l’île de Sardaigne[5] : il fut enseveli le 13 août sur la voie Tiburtine[6]. Au même lieu fut trouvée, en 1551, la statue du docteur Hippolyte[7], auteur d’un cycle pascal, et de plusieurs ouvrages célèbres au troisième siècle. Enfin, le martyrologe d’Adon nomme, au 30 janvier, un Hippolyte, diacre d’Antioche, sectateur pendant quelque temps de Novatien, puis revenu à l’unité de l’Église et immolé pour la foi[8].

L’Hippolyte célébré par Prudence avait été novatien, comme son homonyme d’Antioche ; il fut traîné par des chevaux sauvages, comme on le raconte du soldat converti par saint Laurent ; le poète le fait mourir à Porto, comme Hippolyte Nonnus ; il fut enterré dans une catacombe de la voie Tiburtine et honoré le 13 août, comme le compagnon d’exil du pape Pontien.

Il semble — et telle est l’opinion de Baronius[9] — que Prudence, recueillant des traditions mal définies, flottantes, relatives à plusieurs personnages de même nom, les ait toutes reportées sur une seule tête, et, de traits empruntés à la vie de martyrs différents, ait formé l’histoire d’un Hippolyte imaginaire. On serait d’autant plus porté à l’admettre que, dans une autre pièce, Prudence, suivant en cela saint Grégoire de Nazianze, a mêlé des épisodes de la vie de deux personnages distincts, et prêté à saint Cyprien, évêque de Carthage, des faits racontés d’un autre Cyprien, magicien d’Antioche, converti et martyr[10].

Cependant, depuis l’époque où écrivait Baronius, la découverte de l’épigramma damasienne a fortifié l’autorité de Prudence et donné un poids nouveau à son récit. Celui-ci ne parait plus l’œuvre d’un poète qui, privé de tout témoignage écrit ou de tous renseignements monumentaux, laisse son imagination travailler sur un fond de vagues et fugitives traditions, et combinant, mêlant, rapprochant diverses légendes, envoie sa muse butiner sur chacune d’elles, comme l’abeille sur les fleurs, pour composer de plusieurs sucs différents un seul rayon de miel poétique. On sait aujourd’hui que Prudence emprunta la substance de sa narration à des sources dont l’absolue certitude historique ne peut sans doute être démontrée, mais dont l’existence est certaine : il traduisit en vers non seulement une peinture, dont le sens ne pouvait être douteux à un œil exercé, mais encore une inscription, vague sur certains points, affirmative et précise sur d’autres. Nous nous placerons donc à un point de vue absolument différent de celui qu’adopta l’éminent critique du seizième siècle. Il a supposé a priori la confusion ; nous procéderons au contraire par élimination, écartant successivement les personnages auxquels le récit de Prudence nous paraît inapplicable, et voyant si celui ou ceux qui resteront peuvent être identifiés avec le martyr dont Prudence a visité le tombeau et tenté de reconstituer l’histoire.

Le soldat Hippolyte, dont parlent les Actes de saint Laurent, document du sixième siècle plein d’erreurs et d’invraisemblances, au jugement de Baronius[11], des Bollandistes[12], de Noris[13], de Tillemont[14], des meilleurs critiques modernes[15], doit d’abord être mis hors de cause. M. de Rossi[16] et le P. de Smedt[17] ont montré que c’est par suite d’une confusion que le souvenir d’Hippolyte soldat s’est peu à peu substitué, dans la tradition populaire, à celui d’Hippolyte prêtre, seul nommé par les documents anciens, seul représenté par l’iconographie des premiers siècles[18]. La légende de l’Hippolyte soldat, ou au moins son identification avec le martyr honoré le 13 août sur la voie Tiburtine, s’est formée longtemps après l’époque où écrivait Prudence, et le supplice que lui attribuent les Actes de saint Laurent a été certainement emprunté, dit le P. de Smedt, aux traditions romaines du quatrième siècle sur le prêtre Hippolyte[19].

Les Actes de saint Hippolyte, surnommé Nonnus[20], et ceux de sainte Aurea, où il est question du même saint[21], sont encore plus dénués d’autorité que ceux de saint Laurent : les seconds semblent même, pour certains détails, en être imités[22]. Il ne peut y avoir aucun rapport entre l’Hippolyte honoré le 13 août sur la voie Tiburtine et le martyr dont parlent ces Actes, immolé à Porto et enterré dans file sacrée du Tibre ; nous aurons seulement à rechercher, tout à l’heure, si la mention, par Prudence, de Porto comme lieu du supplice du martyr de la voie Tiburtine, n’a pas été empruntée par lui aux traditions relatives à la personnalité très différente d’Hippolyte Nonnus.

Il ne saurait être question d’identifier l’Hippolyte novatien d’Antioche avec le prêtre romain honoré par Damase et chanté par Prudence. Mais on s’est demandé si Damase, qui n’ose affirmer les faits rapportés dans son poème épigraphique, n’aurait pas, lui aussi, fait une confusion, et, mal renseigné, prêté au martyr romain les aventures du martyr d’Antioche. On rappelle à ce propos des confusions historiques dans lesquelles sont plusieurs fois tombés les plus grands et les plus pieux de ses contemporains, un saint Athanase, un saint Grégoire de Nazianze, un saint Augustin. Certes, une erreur de plus, ajoutée à tant d’autres, ne serait pas pour nous surprendre ou nous scandaliser. Cependant il paraît impossible que Damase ‘ait commis au sujet d’Hippolyte un pareil contresens. L’histoire du novatien d’Antioche est connue seulement par le martyrologe d’Adon, compilé au neuvième siècle. On ignore à quelle source Adon l’a empruntée. Si cette source est postérieure au quatrième siècle, il n’y a pas à s’en occuper. Si la notice d’Hippolyte d’Antioche provient, comme on l’a supposé, soit immédiatement soit médiatement de la collection martyrologique d’Eusèbe, la réponse, croyons-nous, devra être la même. Le recueil d’Eusèbe ne se trouvait pas dans les bibliothèques de Rome à l’époque de saint Grégoire le Grand, ainsi qu’il résulte d’une lettre de celui-ci[23] ; il n’y était probablement jamais entré ; ni Damase ni Prudence n’ont pu y puiser les éléments de la confusion qu’on leur impute. Conjecture pour conjecture, je préfère celle de Politi[24], de M. de Rossi[25], du P. de Smedt[26] : la confusion aurait été faite en sens inverse par Adon, qui aurait transporté à l’homonyme peu connu d’Antioche les traditions rapportées par Prudence de l’Hippolyte de la voie Tiburtine. Cela est d’autant plus vraisemblable qu’à l’époque où Adon composait son martyrologe le souvenir du prêtre romain avait été depuis longtemps absorbé, comme nous l’avons dit, par celui du soldat légendaire.

Restent deux Hippolyte : le docteur dont parlent Eusèbe[27] et saint Jérôme[28], et dont la statue de marbre, couvre unique dans l’iconographie chrétienne, a été retrouvée en 1551 sur la voie Tiburtine ; le prêtre que les documents romains du quatrième siècle disent avoir été déporté en 235 dans l’île de Sardaigne avec le pape Pontien[29], et honoré le 13 août sur la voie Tiburtine[30]. Évidemment ces deux personnages n’en font qu’un, comme le démontre l’existence, dans la même catacombe, de la statue du docteur et de la sépulture du prêtre : selon toutes les vraisemblances, à cet Hippolyte prêtre et docteur s’appliquent l’inscription de Damase et l’hymne de Prudence.

Cette identification admise, l’histoire du martyr chanté par les deux poètes chrétiens peut être reconstituée d’une manière plausible, bien que non exempte d’objections et de difficultés. La question si souvent débattue de savoir si Hippolyte est ou non l’auteur du célèbre traité des Philosophumena composé dans les derniers temps du pontificat de Calliste, vers 223, me semble n’avoir ici qu’une minime importance : si ce livre est l’œuvre d’Hippolyte, celui-ci préludait dès lors, par ses idées rigoristes, par son hostilité envers les personnes et les doctrines du Pape, à l’adhésion qu’il devait donner, bien des années plus tard, au schisme de Novat. Quoi qu’il en soit de cette question, sur laquelle les meilleurs esprits se divisent[31], nous retrouvons Hippolyte en 235, pendant la courte persécution de Maximin, exilé en Sardaigne en même temps que Pontien, qui gouvernait alors l’Église de Rome[32]. Dans l’hypothèse où il aurait écrit les Philosophumena, on peut admettre que l’autorité impériale, en exilant à la fois le Pape et le prêtre schismatique, voulut éloigner les deux chefs entre lesquels se partageaient les chrétiens de Rome : une inscription du cimetière de Calliste révèle, pour un autre pontificat, une situation analogue, que le pouvoir civil dénoua de cette façon sommaire[33]. Qu’il ait été, à cette époque, orthodoxe ou schismatique, Hippolyte ne mourut pas en Sardaigne : les documents qui mentionnent le martyre de Pontien et le retour solennel de ses restes ne parlent pas du prêtre exilé ; celui-ci probablement revint de Sardaigne soit à la suite d’une grâce personnelle, soit à la faveur d’une amnistie général é’accordée par l’empereur Philippe[34]. On le perd de vue jusqu’au pontificat de Corneille (251). Il paraît avoir, un des premiers, adhéré au schisme fomenté alors par l’Africain Novat et le prêtre romain Novatien : in scisma semper mansisse Novati. A ce moment les édits de Dèce, jussa tyranni, étaient encore en vigueur. Après la mort de Dèce, une courte trêve fut accordée à l’Église ; puis la persécution se réveilla sous Gallus. Hippolyte ne périt pas alors : les lettres de Corneille et de Cyprien, qui donnent des renseignements si précis sur les prêtres et confesseurs revenus à l’unité de l’Église après avoir adhéré au schisme novatien, ne passeraient certainement pas sous silence sa rétractation et son martyre. Mais, en 257, une nouvelle persécution générale fut déchaînée par Valérien : l’année 258 fut illustrée par la mort de Cyprien à Carthage, de Sixte II et de ses compagnons à Rome. Nous croyons qu’à ce moment, tempore quo gladius secuit pia viscera Matris, doit être placé le martyre d’Hippolyte, que beaucoup de sarcophages du quatrième siècle représentent, avec les attributs du prêtre ou du docteur, à côté de saint Sixte[35].

Tel est le système dans lequel, selon nous, se rencontrent le plus de vraisemblances, et où les faits s’enchaînent le plus naturellement. S’ils se passèrent ainsi, Damase put assez facilement les connaître, car moins d’un demi-siècle les sépare de sa naissance, et l’on sait que dès sa jeunesse il fut agrégé aux ordres inférieurs du clergé romain, dont il interrogea de bonne heure les traditions[36]. Quant au récit de Prudence, dépendant, nous l’avons dit, de l’inscription damasienne pour une partie, de la peinture de la crypte pour une autre, il vaut ce que valent ces deux sources. Pour un détail seulement, le lieu où, selon lui, fut martyrisé Hippolyte, notre poète s’inspire d’une tradition que ne mentionne pas Damase, et à laquelle ne fait vraisemblablement pas allusion la peinture : peut-être a-t-il été bien renseigné, et Hippolyte souffrit-il réellement à Porto, où il aurait été, avant son retour à l’orthodoxie, le chef d’un petit troupeau de schismatiques[37] ; dans ce cas, cependant, on s’expliquerait difficilement sa sépulture dans la catacombe de la voie Tiburtine. Je crois plutôt que Prudence a commis une confusion, et transporté à la Passion de l’Hippolyte romain une indication empruntée à la légende d’Hippolyte Nonnus[38]. Les traditions relatives aux divers Hippolyte, et les traits caractéristiques de leurs personnalités distinctes, commençaient probablement à se brouiller déjà.

 

 

 



[1] Baronius, Ann., ad ann. 259, n° 7.

[2] De Rossi, Roma sotterranea, t. III, p. 201 et suiv.

[3] Surius, t. IV, p. 615. XI Kl. Sept... in porto urbis Romæ Hippolyti, qui dicitur Nonnus. Mart. hiéronym.

[4] Acta SS., août, t. IV, p. 506.

[5] ... Pontianus episcopus et Hippolytus presbyter exules sunt deportati in insulam nocivam Sardiniam, Severo et Quintiano coss. Catalogue libérien.

[6] Idibus Augusti, Hippolyti in Tiburtina. Depositio martyrum.

[7] Aujourd’hui au musée de Latran.

[8] Apud Antiochiam, passio S. Hippolyti martyris, qui Novati schismate aliquantulum deceptus, operante gracia Christi correctus, ad charitatem Ecclesiæ rediit ; pro qua et in qua illustre martyrium consummavit. Mort. Adonis, 30 jan. ; dans Migne, Patr. lat., t. CXXIII, p. 201.

[9] Baronius, Ad Martyrol., 30 janv., 13 et 22 août ; Ann., ad ann. 229, n° 9. — Selon Hans Achelis, Hippolyistudien, Leipzig, 1897, les légendes fabriqués en Occident comme en Orient ont étouffé la tradition historique, et l’histoire d’Hippolyte est un tissu de fables et de confusions. Cf. Analecta Bollandiana, 1898, p. 236.

[10] Peri Stephanôn, XIII, 21-24. Cf. saint Grégoire de Nazianze, Oratio 23.

[11] Baronius, Ad Martyrol. rom., 10 ao0t ; Ann., ad ann. 261, n° 3.

[12] Acta SS., août, t. II, p. 511.

[13] Noris, De epochis Syromacedonum, III, c. 10 (Œuvres, éd. de Vérone, t. II, p. 363).

[14] Tillemont, Mémoires, t. IV, art. sur saint Laurent.

[15] Voir De Buck, dans les Acta SS., octobre, t. XII, p. 468.

[16] Bullettino di archeologia cristiana, 1882, p. 28-37.

[17] Dissertationes selectæ in primant ætatent historiæ ecclesiasticæ, p. 138.

[18] De Rossi, Roma sotterranea, t. III, p. 656-660 ; Bullettino di archeologia cristiana, 1866, p. 38 ; 1868, p. 42, 55, 60 ; 1882, p. 33-35.

[19] Historia supplicii Hippolyti militis satis manifeste desumpta est ex traditione romana sec. IV circa Hippolytum episcopum vel presbyterum. De Smedt, Diss., p. 140, note 1.

[20] Acta SS., août, t. IV, p. 506 ; Migne, Patrol. græca, t. X, p. 545.

[21] Acta SS., août, t. IV, p. 757 ; Migne, Patrol. græca, t. X, p. 552, 566, 567.

[22] De Smedt, Diss., p. 140, note 1.

[23] Saint Grégoire le Grand, Ép. ad Eulogium ; Jaffé, Reg., 1517.

[24] Politi, Martyrol. rom., p. 500.

[25] De Rossi, Bullettino di archeologia cristiana, 1881, p. 30, note 2.

[26] De Smedt, Diss. in prim. æt. hist. eccl., p. 141.

[27] Eusèbe, Hist. Ecclés., VI, 20, 22.

[28] S. Jérôme, Chron., ad ann. Chr. 230 ; De viris illustr., 61.

[29] Catalogue libérien.

[30] Depositio martyrum.

[31] En Allemagne, la plupart des critiques protestants et un grand nombre de catholiques attribuent à Hippolyte la paternité des Philosophumena. Voir leurs noms dans De Smedt, Dissert. in prim. æt. hist. eccl., p.83-91, et Jungmann, Diss. selectæ hist. eccl., Ratisbonne, 1880, t. I, p. 221. Dans ce sens encore Ficker, Studien zur Hippolytfrage, Leipzig, 1893. Sur les raisons qui militent contre cette opinion, consulter De Rossi, Bull. di arch. crist., 1866, p. 97 ; 1881, p. 32 ; Jungmann, ouvrage cité, p. 239 ; voir aussi les observations de M. Duchesne, Bulletin critique, 1891, p. 45-46, à propos des canons d’Hippolyte, récemment édités, et dont l’esprit est beaucoup plus conforme aux idées modérées de Calliste qu’au rigorisme de l’auteur des Philosophumena.

[32] Voir Histoire des persécutions pendant la première moitié du troisième siècle, 2e édit., p. 209.

[33] De Rossi, Roma sotterranea, t. II, p. 201-210, et pl. III.

[34] Cf. Code Justinien, IX, LI, 7. Voir Histoire des persécutions pendant la première moitié du troisième siècle, 2e édit., p. 250.

[35] Bullettino di archeologia cristiana, 1881, p. 47, 48 ; cf. ibid., 1866, p. 35 et suiv. ; 1880, p. 99. En 1866, M. de Rossi avait écrit que la réunion sur un même monument des images de Sixte et d’Hippolyte ne prouvait pas qu’ils eussent été contemporains. Aujourd’hui, dit-il, voyant se multiplier les exemples de cette réunion, et examinant le nouveau poème de Damase, je crois devoir incliner vers l’opinion opposée.

[36] Bullettino di archeologia cristiana, 1881, p. 49.

[37] De là pourrait venir la tradition très douteuse qui donne à Hippolyte le titre d’évêque. Eusèbe et saint Jérôme disent n’avoir pu découvrir où aurait été son siège épiscopal.

[38] Probabilmente fondendo in uno le notizie dell’ Ippolito portuense e del romano, dit M. de Rossi, Bull. di arch. crist.,1882, p. 29.