ESSAI SUR LE RÈGNE DE L’EMPEREUR AURÉLIEN (270-275)

 

CINQUIÈME PARTIE. — DERNIÈRES CAMPAGNES D’AURÉLIEN. ABANDON DE LA DACIE TRANSDANUBIENNE. MEURTRE D’AURÉLIEN. (FIN 274-275).

CHAPITRE III. — MEURTRE D’AURÉLIEN. (FIN AOUT-DEBUT SEPTEMBRE 275).

Texte numérisé par Marc Szwajcer

 

 

Après avoir présidé à l’évacuation delà Dacie et à l’organisation de la nouvelle province, Aurélien se disposa à marcher contre les Perses. La Mésopotamie, depuis la chute de Palmyre, était restée entre leurs mains, et il ne voulait pas la leur abandonner, comme il avait abandonné la Dacie aux Goths. La situation, en effet n’était pas la même sur l’Euphrate que sur le Danube. En évacuant la Dacie, Aurélien assurait pour longtemps la paix sur le Bas Danube ; les barbares, pourvus de terres, devaient se tenir tranquilles, jusqu’au jour où ils seraient contraints par l’accroissement de leur population ou par la poussée d’autres envahisseurs, à chercher, aux dépens de l’Empire, un nouvel agrandissement de territoire. Au contraire la guerre entre Rome et la Perse, comme autrefois entre Rome et les Parthes, était la lutte de deux empires et de deux civilisations ; ce n’était pas avec des terres que l’on pouvait satisfaire les Perses et la cession môme de la Mésopotamie ne les eut pas désarmés. L’abandon de cette province eût été un acte de faiblesse, qui eût été autrement interprété dans l’Orient romain k peine pacifié et à demi-hostile encore à la suite des dures exécutions de Palmyre et d’Alexandrie, que ne devait l’être l’évacuation de la Dacie dans l’Occident latin et dans les pays romanisés du Danube. Enfin la défaite et la captivité de Valérien avaient eu trop de retentissement dans tout l’Orient, pour qu’Aurélien laissât subsister cette impression et, par une politique de recul, semblât consacrer la décadence de l’Empire. Aurélien se trouvait ainsi amené à terminer ses campagnes par une grande guerre d’Orient.

Depuis la seconde campagne contre Palmyre, il n’y avait eu aucun changement dans les rapports entre Rome et la Perse. La paix n’avait pas été signée, mais il est vraisemblable qu’il existait toujours une trêve entre les deux empires[1]. Le fils de Sapor, Hormizd Ier, était mort à la fin de 273 ou au début de 274, après un règne d’un an et quelques jours[2]. Son frère Bahram I[3], qui lui avait succédé, n’avait pas encore eu le temps de consolider son pouvoir. — Le gros de l’armée romaine était formé, cette fois encore, par les légions danubiennes, devenues disponibles à la suite des victoires de Rhétie et de l’évacuation de la Dacie ; elles devaient être renforcées par les légions et les corps auxiliaires d’Orient reconstitués.

Lorsque son armée fut prête[4], Aurélien prit la grande route de Byzance, pour passer de là en Asie. Mais, entre Périnthe et Byzance, au lieu dit Καινοφρούριον (Cænophrurium)[5], il tomba victime d’un complot militaire[6] (fin août-premiers jours de septembre 275)[7].

Aurélien avait un secrétaire particulier[8], Eros[9], probablement un affranchi[10], qu’il employait volontiers comme espion et dans les rapports duquel il avait une entière confiance. Il s’aperçut un jour que ce secrétaire prévariquait[11] et menaça de le punir[12]. Eros se sentit perdu. Imitant l’écriture d’Aurélien, il rédigea une liste qui contenait les noms de plusieurs officiers supérieurs de la garde[13] et le sien propre, puis il la communiqua aux intéressés, ajoutant que l’empereur avait l’intention de les faire périr eux et lui[14]. Par son caractère inexorable et par la répression impitoyable des désordres de tout genre auxquels l’anarchie militaire avait habitué les officiers supérieurs, Aurélien s’était attiré la haine de beaucoup d’entre eux. Un certain nombre de ceux qui étaient portés sur la liste, se savaient réellement menacés ; les autres, au contraire, étaient on bons ternies avec Aurélien, mais sans l’aimer beaucoup[15]. Tous crurent à l’authenticité de la lettre[16]. Ils se décidèrent à prévenir l’empereur, le surprirent au moment où il sortait de Καινοφρούριον sans grande escorte et le tuèrent[17].

Le meurtre d’Aurélien arrêta[18] net les préparatifs de l’expédition contre les Perses. Il fallait auparavant élire un nouvel empereur. La situation était tout autre qu’en 268, à la mort de Gallien. Gallien, lui aussi, avait été tué à la suite d’un complot, mais à ce complot participaient tous les chefs de l’armée et l’entente s’était faite auparavant sur le choix d’un successeur. En 275, au contraire, aucun des officiers qui avaient tué Aurélien n’avait les titres nécessaires pour le remplacer. Les généraux les plus en vue n’étaient pas présents à l’armée : Saturninus était en Orient[19], Proculus et Bonosus avaient des commandements en Gaule ou sur le Haut Danube[20], et Probus, le principal lieutenant d’Aurélien, désigné par lui-même — du moins le bruit encourut plus tard —, comme son successeur[21], était alors chargé du gouvernement de l’Égypte[22].

En leur absence, les meurtriers ne pouvaient faire un choix, et il est certain que Probus, à la fois par loyauté et par habileté, n’eût pas accepté une élection faite dans de semblables conditions. D’ailleurs, ils ne tardèrent pas à reconnaître qu’ils avaient été trompés[23]. Malgré sa sévérité, Aurélien avait toujours été très populaire dans l’armée. Les soldats lui rendirent de grands honneurs et lui élevèrent, au lieu même où il était mort, un magnifique tombeau[24]. Ils refusèrent de se faire les complices des meurtriers et s’opposèrent à toute élection[25].

La situation semblait sans issue. Il n’y avait plus qu’une solution possible : c’était le recours au Sénat. L’armée écrivit au Sénat pour lui annoncer la mort d’Aurélien et lui déclarer qu’elle s’en remettait à lui pour le choix d’un empereur[26]. Le Sénat, malgré ses rancunes, décerna à Aurélien le titre de Divus[27], mais, par prudence — il se souvenait de Quintillus — il se refusa à élire l’empereur et renvoya la décision à l’armée[28]. L’armée s’obstina et, pour la seconde fois, déclara s’en remettre au Sénat[29]. Après un interrègne d’environ trois semaines[30], pendant lequel rien ne fut changé dans l’administration de l’Empire[31], le Sénat céda enfin, et nomma empereur son Princeps, le consulaire M. Claudius Tacitus[32], alors âgé de soixante-quinze ans (fin septembre 275)[33].

La réaction sénatoriale, qui se produisit sous le règne de Tacite, ne fut exclusivement dirigée ni contre la personne, ni contre le règne d’Aurélien. Aurélien avait été placé par le Sénat au nombre des Divi ; Tacite, qui lui devait le consulat[34] et avait collaboré à la réforme monétaire[35], lui fit élever des statues[36] et ordonna de mettre à mort quelques-uns de ses meurtriers[37]. — Le nouveau régime était une réaction contre l’ensemble de la politique impériale depuis le début du IIIe siècle. Le Sénat croyait avoir acquis, d’une manière effective, le pouvoir d’élire l’empereur, qu’il n’avait guère possédé jusque-là qu’en théorie ; durant les six mois du règne de Tacite, il fut maître du gouvernement.

Mais cet état de choses, qui donnait satisfaction aux revendications du Sénat, ne s’était constitué et ne pouvait se maintenir qu’avec le consentement formel de l’élément militaire. Le Sénat avait besoin de l’armée pour tenir tête aux barbares ; les Germains venaient d’envahir la Gaule[38] et les Sarmates, l’Asie-Mineure[39]. Il lui fit des avances : un des premiers actes de Tacite fut de conférer à Probus, le plus en vue de tous les généraux, le commandement militaire de toutes les provinces d’Orient[40]. Probus resta fidèle à l’empereur, mais l’armée ne s’accommoda pas longtemps du gouvernement sénatorial. Tacite fut massacré comme l’avait été Aurélien.

Le gouvernement sénatorial s’écroula. Florianus, frère et préfet du Prétoire de Tacite, s’empara du pouvoir, sans tenir compte des prérogatives du Sénat, et fut reconnu par toutes les légions d’Occident. Probus se fit proclamer empereur en Orient. Florianus fut tué par ses propres soldats.

Probus, à la fois par douceur de caractère et par politique, traita le Sénat avec égards et lui laissa, semble-t-il, quelque participation aux affaires ; mais il n’en reprit pas moins la tradition gouvernementale d’Aurélien. Son règne fut considéré par les écrivains du IVe siècle, comme la prolongation naturelle de celui d’Aurélien et la restauration sénatoriale de 275, comme un simple interrègne.

 

 

 



[1] L’expression de la Vita Aureliani, 36, 4 : Persis... bellum indixit, s’appliquerait alors à la dénonciation de cette trêve.

[2] Selon Th. NOELDEKE (Geschichte der Perser und Araber, p. 434), Hormizd Ier mourut entre le 14 septembre 273 et le 13 septembre 274. Il existe sur la durée de son règne diverses traditions assez voisines les unes des autres (un an dix jours, un an un mois, un an deux mois, un an dix mois). La première de ces traditions est la plus vraisemblable.

[3] Th. NOELDEKE, Geschichte der Perser und Araber, p. 434 — Id., Aufsütze zur Persischen Geschichte, pp. 95-96.

[4] Vita Aureliani, 35, 4 : Parato magno potius quam ingenti exercitu. — ZONARAS, XII, 21 (III, p. 153 Dind.) et SYNCELLE, I. p. 121, disent qu’Aurélien fut tué au moment où il marchait contre les Scythes. L’erreur tient sans doute à ce fait qu’Aurélien, pour le règlement de la question de Dacie, venait d’avoir affaire aux Goths et autres barbares du Nord.

[5] D’après l’Itinéraire d’Antonin, (Ed. G. Parthey), p.65, Cænophrurium était situé à 18 milles (= 26km,6), à l’Est d’Héraclée (l’ancienne Périnthe). — Les distances étaient : Héraclée à Cænophrurium : 18 milles (= 26km,6). Cænophrurium à Melantias : 28 milles (= 41km,4). Melantias à Byzance : 18 milles.

[6] ZOSIME, I, 62 — ZONAR., XII, 21 (111, p. 153 Dind.) — JEAN D’ANTIOCH., (Fragm. Hist. Græc., Ed. C. Müller, IV, p. 599, fragm. 2) — SYNCELL., I, pp. 121-122 (éd. Bonn) — CEDREN., p. 455 (éd. Bonn) — MALAL., XII, p. 301 (éd. Bonn) — Chroniq. d’EUSÈB., (Vers. Armén., éd. A. Schöne, p. 185) — Vita Aureliani, 35,5—36 — AUREL. VICT., Cæsar., 35, 8 — Epitomé, 35, 8 — EUTROP., IX, 15, 2.

[7] Sur la date, voir Appendice Ier, Chronologie générale du règne d’Aurélien.

[8] Sur les fonctions de cet Eros, ZONARAS (loc. cit.) rapporte deux traditions (cf. CEDREN., loc. cit.) — JEAN D’ANTIOCH., loc. cit. — Vita Aureliani, 35, 5 ; 36, 4 — AUREL. VICT., Cæsar., loc. cit.

[9] ZOSIME et ZONARAS le nomment Eros ; la Vita Aureliani (36, 4-5 ; 31, 1), Mnesteus ; la tradition grecque est préférable.

[10] Vita Aureliani, 36, 4. — Selon JEAN D’ANTIOCHE et EUTROPE, cet Eros aurait été un esclave.

[11] AURELIUS VICTOR, Cæsar., loc. cit.

[12] ZOSIME, loc. cit. — ZONAR., loc. cit.

[13] ZOSIME, loc. cit. — ZONAR., loc. cit. — JEAN D’ANTIOCH., loc. cit. — SYNCEL., loc. cit. — CEDREN., loc. cit. — AUREL. VICT., loc. cit. — Epitomé, loc. cit. — EUTROP., loc. cit. Il s’agit donc d’officiers supérieurs, ayant au moins le grade de tribuns.

[14] ZOSIME, loc. cit. — ZONAR., loc. cit. — JEAN D’ANTIOCH., loc. cit. — CEDREN., loc. cit. — Vita Aureliani, 36, 5 ; 41, 2 — Vita Tacit., 2, 4 — AUREL. VICT., loc. cit. — Epitomé, loc. cit. — EUTROP., loc. cit.

[15] JEAN D’ANTIOCH., loc. cit. — Vita Aureliani, 36, 5 — Epitomé, loc. cit. — EUTROP., loc. cit.

[16] ZOSIME, loc. cit. — ZONAR., loc. cit. — JEAN D’ANTIOCH., loc. cit. — Vita Aureliani, loc. cit. — AUREL. VICT., Cæsar., loc. cit. —EUTHOP., loc. cit.

[17] Selon la Vita Aureliani (35, 5) et AURELIUS VICTOR (Cæsar., 36, 2), Aurélien périt de la main d’un certain Mucapor. Une lettre fausse de la Vita Aureliani (20, 2-3) est adressée à ce même Mucapor.

[18] Aurélien ne laissait pas de fils. La Vita Aureliani (42, 1-2) mentionne une fille dont les descendants, à l’époque où fut composée la biographie (305-306), vivaient à Rome, et un petit-fils Aurelianus, ancien proconsul (?) de Cilicie, qui, à la même date, habitait en Sicile.

[19] Vita Saturninus, 7, 1-2.

[20] Vita Bonosus, 14, 3.

[21] Vita Probus, 6, 7.

[22] Vita Probus, 9, 3-5.

[23] Vita Tacit., 2-4.

[24] ZOSIME, I, 62 ; — Vita Aureliani, 31, 1. — Ce dernier texte mentionne en outre la construction d’un temple.

[25] Vita Aureliani, 40, 2 ; — Vita Tacit., 2, 4-5.

[26] Vita Aureliani, 40, 2 ; 41, 1-2 ; — Vita Tacit., 2, 5 : — AUREL. VICT., Cæsar., 35, 9. — Les deux documents donnés par la Vita Aureliani — a) Lettre de l’année au Sénat, 41, 1-2 ; b) Discours du Princeps Senatus, Tacite, Id., 4-14 —, ne sont certainement pas authentiques. Le second document fournit une double preuve de la falsification ; d’une part, la date III Non. Febr (= 3 février), à laquelle le Sénat aurait appris la mort d’Aurélien, est manifestement fausse (voir Appendice I, Chronologie générale du règne d’Aurélien) ; d’autre part, Tacite est appelé par erreur Aurelius Tacitus (41, 4), alors que son nom véritable, attesté par les inscriptions et les monnaies, était M. Claudius Tacitus. — Cf. les erreurs analogues sur les noms de Claude (Flavius : Vita Claud., 3, 6 ; 1, 8 — Vita Aureliani, 11, 2), d’Aurélien (Valerius : Vita Aureliani, 11, 2) et de Probus (Valerius : Vita Prob., 11, 5).

[27] Vita Aureliani, 31, 3-4 ; 41, 13 ; 42, 4 ; cf. 3. 1 — EUTROP., IX, 15, 2. — Aurélien porte le titre de Divus dans deux constitutions de Dioclétien (COD. JUSTIN., IV, 12, 63) et de Constantin (Id., XI, 38, 1) et sur trois inscriptions : C. I. L., VIII, 10.961 (Numidie : route Timgad-Theveste) — Id., Supplém., 11.881, (Timgad) — Id., 11.318 (Proconsulaire : Sbeîtla). — Il est mentionné parmi les Divi de la liste des Natales Cæsarum (rédigée sous le règne de Constance II : C. I. L., I2, p. 253, Divi Aureliani V. Idu. Sept.), et des FASTES DE PHILOCALUS (354 ap. J.-C., Id., p. 212) ; il ne figure plus dans les FASTES DE POLEMIUS SILVIUS (date : 448/449). Les Natales et les FASTES DE PHILOCALUS, pour le IIIe siècle, donnent les noms de six empereurs divinisés : S. Sévère, Sévère Alexandre, Gordien III, Claude, Aurélien, Probus ; les FASTES DE POLEMIUS SILVIUS n’en connaissent plus que trois : S. Sévère, Gordien III et Claude : il n’est plus question de Sévère Alexandre, d’Aurélien et de Probus. — Il n’existe ni médaillons, ni monnaies de consécration d’Aurélien. [Fr. GNECCHI, Appunti di Numismatica Romana, XII : Cinque bronzi inediti provenienti dugli Scavi di Roma durante il 1889 (Rivist. Ital. di Numismat., III, 1890, p. 343)]. — Les deux monnaies de consécration indiquées par H. COHEN2, VI, Aurélien, n° 64 et 63 ; — cf. Th. ROHDE, loc. cit., Catal., n° 121) sont hybrides. Elles ont été frappées à Rome, en 210, avec le revers Consecratio des monnaies de Claude.

Sur le titre de Deus, donné à Aurélien de son vivant, voir plus haut.

Les inscriptions martelées d’Aurélien, sont au nombre de trois, peut-être de quatre : C. I. L., V, 4319 (Italie : Xe région, Brixia) ; il faut remarquer qu’une autre inscription de Brixia, au nom d’Aurélien (C. I. L., V, 4320), n’a pas subi de martelage — C. I. L., III, Supplém., 12.136 (Gradina, près de Srebrenica, Dalmatie) — Id., 1586 (Callatis, Mésie Inférieure) — et peut-être, C. I. L., III, 412 (Smyrne). — On ne peut déterminer la raison de ces martelages.

[28] Vita Aureliani, 40, 3 ; 41, 3-15 — Vita Tacit., 2, 6 — AUREL. VICT., Cæsar., 35, 10.

[29] Vita Aureliani, 40, 4 ; 41, 13 ; — Vita Tacit., 2, 6 ; — AUREL. VICT., Cæsar., 35, 10-11.

[30] Sur la question de l’interrègne, voir Appendice I, Chronologie générale da règne d’Aurélien.

[31] Vita Aureliani, 40, 4.

[32] Vita Aureliani, 41, 15 — Vita Tacit., 3 — 8, 2 — AUREL. VICT., Cæsar., 36, 1 — Epitomé, 36, 1 — EUTROP., IX, 16.

[33] Sur la date, voir Appendice I, Chronologie générale du règne d’Aurélien.

[34] Voir plus haut IIIe Partie, Chap. Ier.

[35] Vita Tacit., 11, 6.

[36] Vita Tacit., 9, 2 ; 9, 5.

[37] Vita Tacit., 13, 1. L’expression Omnes est erronée, car un certain nombre de ces meurtriers furent plus tard mis à mort par Probus. AUREL. VICT., Cæsar., 36, 2 : — Vita Prob., 13, 2 — ZOSIM., I, 65 — ZONAR., XII, 29 (III, p. 154 Dind.). — La Vita Aureliani (37, 2) raconte, en outre, que le secrétaire coupable fut exposé aux bêtes, et ajoute que l’on éleva, en l’honneur d’Aurélien, à l’endroit où il avait été assassiné, deux colonnes de marbre, surmontées de sa statue.

[38] Vita Tacit., 3, 1 — Vita Prob., 13, 5 — ZOSIME, I, 67 — ZONAR., XII, 29 (III, p. 155 Dind.).

[39] Vita Tacit., 13, 2-3 ; — ZOSIME, I, 63-64 ; — ZONAR., XII, 28 (III, p. 154 Dind.).

[40] Vita Prob., 7, 2-4.