LA DAME DE BEAUTÉ : AGNÈS SOREL

 

VIII. — UN CORPS TOURMENTÉ.

 

 

Le corps d'Agnès reposait sous un somptueux tombeau de marbre noir dans le chœur de la Collégiale de Notre-Dame de Loches que la dame de Beauté avait enrichie de ses fondations. Il était enfermé sous un treillis de fer, une sorte de cage, à mailles très serrées, aux armes parlantes d'Agnès Sorel[1]. Quatre fois l'an, les religieux célébraient l'anniversaire solennel pour le repos de l'âme de leur bienfaitrice qu'ils ont inscrit dans l'obituaire de l'église, rappelant les dons qu'elle leur avait faits en argent, ses fondations, les joyaux et les vêtements ecclésiastiques qu'elle avait légués ; et chaque anniversaire valait 50 sous, à partager par moitié entre les chapelains et les chanoines[2].

Le tombeau, la grille, les gênaient, assuraient-ils, dans les évolutions du culte. Ils décidèrent de présenter à Louis XI, en 1468, une requête pour obtenir qu'il fît enlever le tombeau du chœur. Sans doute ils n'ignoraient pas les sentiments que Louis professait envers la bonne amie de son père, et ils espéraient ainsi réussir auprès de lui. Mais au témoignage de Robert Gaguin, qui nous rapporte cette petite histoire[3], ils ne tardèrent pas à déchanter : Vous ne demandez pas chose équitable, répondit le roi. Bien que pendant sa vie, Agnès m'ait toujours montré des sentiments hostiles, je ne violerai pas, au mépris des lois, le tombeau de cette femme. Car je ne pense pas que vous lui ayez accordé la sépulture dans votre église sans qu'elle vous ait rémunérés largement. Gardez donc à votre bienfaitrice, après sa mort, les promesses que vous lui avez faites pendant sa vie. Je vous défends de déplacer son tombeau. Et pour les engager davantage à prier Dieu pour elle, il leur aurait fait don de 6.000 livres à employer en rentes perpétuelles au profit de l'église.

Les religieux sont gens patients. On voit qu'en 1772, ils se tournèrent vers Louis XV et lui demandèrent encore le déplacement du tombeau d'Agnès Sorel. Certes, ils n'invoquaient pas un souvenir déplaisant pour eux : ils exposaient simplement que le tombeau, placé dans le chœur étroit, gênait le service, qu'en passant le long du treillage ils usaient leurs chapes. La continuité était telle sous l'ancienne monarchie que Louis XV, après s'être fait renseigner sur Agnès, comme sur telle autre dame, sa contemporaine, écrivit simplement sur la requête : Néant, laisser le tombeau où il est[4].

Les chanoines ne se tenaient toujours pas pour battus. Ils attendirent jusqu'en 1777 pour adresser une autre requête à Louis XVI qui, lui, avait perdu la tradition royale de ses ancêtres et se montra ici, comme en d'autres circonstances, prêt aux abandons. C'est ainsi que M. Amelot, ministre et secrétaire d'Etat, le 22 février 1777, annonçait aux religieux de la Collégiale de Notre-Dame de Loches que sa Majesté leur permettait d'oster le tombeau d'Agnès Seurelle du chœur de leur église où il gesne le service divin[5]. L'archevêque de Tours, de son côté, autorisa la translation dans un lieu convenable, en recommandant toutefois de procéder à cette opération avec décence, de faire reconnaître les ossements et les médailles qui pourraient s'y trouver par quelques personnes notables[6].

L'exhumation d'Agnès Sorel eut lieu le 5 mars 1777 en présence de M. l'abbé de Baraudin, doyen, de MM. Gobreau, Musnier, Delafaure, Belotin, De la Cour, Le Roy et Thou-roude, prêtres et chanoines de Notre-Dame. On invita, comme notables, M. de Boislambert, chevalier de Saint Louis, lieutenant du roi à Loches ; Benoist, lieutenant général de police, Musnier, lieutenant civil, Veneau, lieutenant criminel, Pothier de la Berthellière, procureur du roi, Haincque, maire de Loches, et Henry, docteur en médecine de la Faculté de Montpellier.

Il faut lire la scène shakespearienne sur les pièces du procès verbal[7]. Après avoir enlevé les marbres du tombeau, on perce un caveau de trois pieds sous la voûte en pierre tendre. On trouve un cercueil de bois de chêne ferré, qui en renfermait un autre de plomb enveloppant lui-même une troisième bière, faite en bois de cèdre, dans laquelle était Agnès. On y trouva une terre légère, un peu grasse, mêlée à des débris de plantes aromatiques. La tête parut d'abord, conservée dans son entier, mais sans autre chose que les os. C'était ce qui restait du charmant visage de la belle Agnès. Au moment où on voulut l'enlever, la chevelure resta dans la main avec le coronal, les deux temporaux, le sphénoïde, partie de l'ethmoïde ; le vomer, les deux os maxillaires supérieurs, les deux os de la pommette et ceux du nez, l'occiput et les deux pariétaux tombèrent en poussière. Les deux os maxillaires apparurent garnis de leurs dents ; la clavicule gauche était saine. Le reste n'était plus que poussière. On reconnut un crêpé formant la partie supérieure de la coiffure, et de chaque côté deux boucles flottantes. Les cheveux de derrière, natté en trois, formaient une tresse de 20 pouces de long relevés et attachés sous le crêpé. Les cheveux d'Agnès étaient, suivant Henry, de couleur brun clair ou cendré. Mais on ne trouva dans le cercueil ni inscription ni médailles. Les ossements, les cheveux et les cendres furent placés dans un pot de grès, couvert d'une brique, qui fut porté processionnellement sous le tombeau de marbre noir que le Chapitre avait fait réédifier dans la nef, à main droite. Après quoi les seigneurs du Chapitre chantèrent les suffrages des morts pour le repos de l'âme d'Agnès Sorel dont ils avaient violé la tombe et tourmenté le pauvre corps.

Quatre jours plus tard, les gens du Chapitre vendaient au sieur Gerosme 141 livres de cuivre provenant du mausolée probablement de la plaque de cuivre suspendue au pilier — et 160 livres de vieux plomb pour 24 livres. Une grille fut placée autour du tombeau[8].

Au témoignage de l'historien Dufour[9], particulièrement informé par son ami le docteur Henry, une tresse de la chevelure d'Agnès aurait été distraite, par Henry lui-même. Selon Moreau, le dénonciateur[10], les chanoines fatigues des lenteurs des opérations de l'exhumation se seraient retirés. Un jeune étourdi descendit alors dans le tombeau prendre une partie de la mâchoire d'Agnès et une tresse des jolis cheveux qu'il emporta, se répandant en quolibets des plus déplacés. Le procureur du Parlement de Paris, informé par cette dénonciation, donna l'ordre de procéder contre M. de Baraudin, doyen du Chapitre, L'affaire n'eut aucune suite. M. de la Berthellière, procureur, affirma que rien n'avait été distrait et que les opérations de l'exhumation avaient été des plus correctes[11]. Une tresse d'Agnès demeure cependant au musée de Bourges, et une pincée de cheveux au musée régional de Loches. Et d'autres cheveux auraient été distribués par l'archevêque aux domestiques et femmes de chambre du duc de Choiseul !

Le transfert du chœur dans la nef n'avait pas été sans dommage pour le tombeau lui-même. On voit qu'un maçon du nom de Marteau recevait, le 2 juin 1777, deux livres pour le réparer[12].

La Révolution. Les cendres royales sont profanées à Saint-Denis. La reine de la main gauche subit le sort infligé aux reines légitimes. Des soldats venus du département de l'Indre passent à Loches se rendant en Vendée[13]. Visitant l'église Notre-Dame, ils voient la gisante dans son habit de duchesse avec ses armes parlantes. Savent-ils qu'ils sont devant le tombeau d'Agnès Sorel ? Ils la prennent pour une sainte et brisent le monument, dont on recueillit les débris, transportés en 1794 dans le cimetière du Chapitre. Peu de temps après arrivait en mission à Loches le conventionnel Pocholle[14], représentant de la Seine-Inférieure. Il se fit ouvrir le tombeau, prit l'une des tresses qui avaient déjà tenté l'archevêque ; et comme les dents étaient belles, il cassa la mâchoire, en arracha quelques-unes, rejeta les os dans le trou et partit. Mais c'est là, sans doute, une des nombreuses traditions locales recueillies par Dufour[15], car Jacques-Pierre Gaboré, membre du Comité de vigilance à Loches, rédigea, en 1795, un rapport pour défendre Pocholle d'avoir pris des cheveux et des dents conservés dans l'urne d'Agnès Sorel.

La restauration du monument d'Agnès Sorel fut presque aussi inconvenante que sa destruction[16]. Oubliée jusqu'en 1801, Agnès connaissait le repos. Mais à. cette époque le général de Pommereul était préfet d'Indre-et-Loire. Homme sensible et philosophe, il se montra d'ailleurs le parfait organisateur d'un département qui lui doit beaucoup. M. de Pommereul[17] avait la religion du souvenir laïc, comme le montre le calendrier de l'an X dont il avait expulsé les saints qu'il avait remplacés par tous les genres de gloire, se mettant au-dessus de toutes préventions. C'est ainsi que parmi les noms de femme : Sylvie, Lucrèce, Sauvage, Sensitive, Tricolore, Thaïs, au mois de thermidor, M. de Pommereul avait inscrit le nom d'Agnès Sorel, entre ceux de Jeanne d'Arc et d'Eponine. Il paraît que le premier consul écrivit au bas du rapport : L'annuaire du Préfet n'est qu'une chose ridicule.

Le 31 décembre 1801, M. de Pommereul fit enlever l'urne contenant les restes d'Agnès qui furent déposés à la sous-préfecture. Les marbres du cénotaphe brisés avaient été recueillis par les habitants. Chacun en ayant pris sa part, M. de Pommereul demanda et obtint que ces fragments lui fussent rendus. En 1806, tous les morceaux du monument étaient réunis à la sous-préfecture. Le 10 novembre an xiv, M. le Préfet prenait un arrêté qui est une merveille de drôlerie et de justice distributive. Il y invoquait tour à tour la charge de la conservation des monuments historiques, la destruction partielle du tombeau relégué dans une chapelle de la Collégiale. Et considérant qu'une tour du château de Loches qu'Agnès habita longtemps avec Charles VII, avait jusqu'ici conservé son nom et qu'elle offrait une situation favorable pour recevoir son mausolée — le château était alors affecté à la sous-préfecture et au siège du Conseil d'arrondissement —, M. de Pommereul arrêtait que la restauration du tombeau serait confiée à M. Murisson, que les colonnes de marbre noir provenant du Liget et d'autres marbres et moellons seraient mis à sa disposition ; que la statue d'Agnès Sorel serait envoyée à Paris pour être restaurée ; que le tombeau serait placé dans la tour d'Agnès Sorel, son entrée donnant sur la terrasse du château devant être décorée de quatre colonnes et de leur entablement.

Le titre IV et V de l'arrêté portent les textes des inscriptions tels que les voulait M. de Pommereul :

Première :

Les chanoines de Loches, enrichis de ses dons,

Demandèrent à Louis XI d'éloigner ce

Tombeau de leur chœur.

J'y consens, dit-il, mais rendez la dot.

LE TOMBEAU Y RESTA.

Un archevêque de Tours, moins juste, le fit

Reléguer dans une chapelle.

A la Révolution il fut détruit.

Des hommes sensibles recueillirent les restes

D'Agnès, et le général POMMEREUL, préfet

D'Indre-et-Loire, releva le mausolée de

La seule maîtresse de nos rois qui

Ait bien mérité de sa Patrie, en mettant pour

Prix de ses faveurs l'expulsion des

Anglais hors de France.

Sa restauration eut lieu l'an 1806, LE MAISTRE

Etant sous-préfet.

La seconde sera composée du quatrain dont le roi François Ier honora la mémoire d'Agnès :

Gentille Agnès, plus de los tu mérites,

La cause étant de France recouvrer,

Que ce que peut dedans un cloître ouvrer

Close nonain ou bien dévot hermite.

FRANÇOIS Ier

Dans le tympan du fronton de la porte d'entrée sera gravé :

Je suis Agnès, vive France et l'Amour ![18]

C'est dommage vraiment qu'on ne lise plus sur le tombeau les inscriptions de M. de Pommereul. Elles ont disparu, grâce aux protestations de Mgr. de Barral, archevêque de Tours[19], qui intervint énergiquement, le 7 mars 1806, auprès du préfet M. Lambert et du ministre, quand M. de Pommereul quitta la préfecture d'Indre-et-Loire et passa à la préfecture du Nord. Monseigneur ne s'élevait nullement contre la restauration ni contre l'installation du monument à la sous-préfecture de Loches ; mais il protestait contre le texte de l'inscription : Sans doute une inscription lapidaire ne peut pas tout dire, mais lorsqu'elle censure avec amertume, elle devient infidèle, si elle supprime ce qui pourrait atténuer la faute. On juge alors que la rédaction a sacrifié la vérité et la réputation d'autrui pour obtenir le mérite de la concision du style épigrammatique... Monseigneur prenait la défense des chanoines de Loches, qui avaient tenu leurs engagements et n'avaient jamais invoqué que l'étroitesse et l'encombrement du chœur pour obtenir le transfert du monument. Mgr. de Conzié avait procédé à la translation avec décence et justice. Venant à l'appréciation portée par M. de Pommereul sur Agnès, Mgr. de Barral disait : A force de sensibilité pour les restes d'Agnès Sorel, le rédacteur de l'inscription nous la représente comme la principale cause de l'expulsion des Anglais hors de France. Vous savez, Monsieur, que cette fausse idée serait plus propre à orner un roman historique qu'à être consignée dans nos fastes. Elle est fausse parce qu'elle est du moins très exagérée... Mgr. ouvrait devant M. le Préfet l'Histoire de Charles VII par Baudot de Suilli. Il y trouvait marquée l'influence excellente de Marie d'Anjou, des rumeurs suspectes, des on dit quand il s'agit d'Agnès. Ce que les panégyristes d'Agnès citent avec plus d'avantage, c'est l'adresse dont elle usa pour alarmer le roi par la prétendue prédiction d'un astrologue, et le quatrain si connu que François Ier fit en son honneur, plus de quatre vingt ans après sa mort. Ce n'est pas, ce me semble, sur des on dit... fertur... aiunt, sur le bruit d'une prédiction, ou sur l'autorité d'un madrigal que les magistrats de l'antiquité s'appuyaient pour graver sur le marbre et l'airain les faits qu'ils voulaient, au nom de leur gouvernement, transmettre à la postérité. Et lorsque le préteur ou le proconsul romain érigeoit un monument ou décernoit une inscription à la louange d'une femme, il respectoit assez la morale publique et sa propre dignité pour ne pas la louer, comme le fait l'inscription projetée pour Loches, sur les faveurs qu'elle avait accordées ou sur le prix qu'elle avait mis à ses faveurs. Sur quoi l'archevêque demandait au nouveau préfet de rapporter l'arrêté de son prédécesseur.

La leçon était juste et fut entendue. On lit aujourd'hui cette inscription prosaïque sur le soubassement du tombeau d'Agnès :

Ce mausolée, érigé à la belle Agnès vers

Le milieu du XVe siècle, a été relevé l'an 1809

Avec les fonds votés par le Conseil général

Du département d'Indre-et-Loire, sous la

Préfecture de M. Lambert, chevalier de

L'Empire, le Maistre étant sous-préfet.

Mais il faut bien dire que c'est une idée singulière d'avoir placé le tombeau d'Agnès dans le logis du roi, où il n'a que faire. Nous connaissons très mal l'histoire du logis dit de Charles VII, qui paraît être une construction de la fin du XIVe siècle[20]. Une tradition, remontant à Dubuisson[21], mentionnant une chambre de Charles VII et la chambre située au-dessus dans laquelle logeoit la belle Agnès, n'a que peu de valeur. La tour, dite au XVIIe siècle d'Agnès Sorel[22], n'est qu'un petit donjon, et ne mérite vraiment ce nom que depuis qu'on y a placé son cénotaphe. Le cul de lampe, qui supporte la vis de cette tour, a peut-être donné naissance à cette légende. Il date du XIVe siècle et représente à l'orée de la forêt un seigneur entreprenant une pastourelle où certains pensent reconnaître l'enchanteur Merlin et Viviane[23]. Le gracieux tombeau d'Agnès Sorel, M. de Pommereul l'a mis dans une salle basse, qui n'est peut-être qu'un privé. Mais le souvenir d'Agnès, que les gens du pays situent plutôt à Beaulieu, règne toujours sur la terrasse.

C'est qu'ayant donné un regard au charmant visage d'Agnès, nous avons sous les yeux un paysage évoquant une miniature de son temps. Le logis royal n'est plus une forteresse, mais une demeure gaie et accueillante ; la petite terrasse cherche la lumière qui convient à un visage heureux. La prairie du roi s'allonge derrière les peupliers marquant dans la plaine le cours sinueux de l'Indre ; le beau clocher roman de Beaulieu dresse ses pinacles ; plus loin le pressoir, les collines plates couronnées de vignes. A l'horizon, la forêt de Loches et le souvenir des chasses royales. C'est un paysage fait pour le vieux peintre Jean Fouquet qui l'eût baigné de lumière et illuminé de points d'or. J'y observe le travail des champs, les gens qui font les regains. Je cherche dans la prairie les moutons, les agneaux de la douce Agnès.

 

Août 1930.

 

FIN DE L'OUVRAGE

 

 

 



[1] André Duchesne, Les Antiquitez de la France, 1609, p. 524.

[2] Bibl. de l'Ecole des Chartes, t. XI, p. 318.

[3] Voir Pièces justificatives.

[4] Arch. Nat. K. 68, n° 50. Voir Pièces justificatives.

[5] Arch. d'Indre-et-Loire G. 295. Pièces justificatives.

[6] Bibl. Nat., Col. Joly de Fleury, vol. 478, fol. 278. Pièces justificatives.

[7] Arch. d'Indre-et-Loire G. 295 ; Bibl. Nat., K. 68, n° 50 ; Bibl. Nat., Collection Joly de Fleury, vol. 478, fol. 280. Pièces justificatives. J'ai utilisé aussi les souvenirs du Dr Henry recueillis par J.-M. Dufour, Dictionnaire hist. d'Indre-et-Loire, 1812.

[8] E. Gautier, Le château royal de Loches.

[9] J.-M. Dufour, Dictionnaire historique, géographie, biographique et administratif des trois arrondissements communaux du département d'Indre-et-Loire, Tours, 1812, t. II, p. 177 et s.

[10] Bibl. Nat., Collection Joly de Fleury, vol. 478, fol. 272.

[11] Bibl. Nat., Collection Joly de Fleury, vol. 478 (1er mai 1777).

[12] Edmond Gautier, Le château royal de Loches, 1925, p. 46.

[13] Ch. de Grandmaison, Le tombeau d'Agnès Sorel à Loches, 1890.

[14] Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle, né à Dieppe en 1764. Maire de Dieppe en 1791, député suppléant à l'Assemblée législative, représentant de la Seine-Inférieure à la Convention, sous-préfet à Neufchâtel en l'an X, atteint par la loi sur les Régicides, il quitta le territoire en 1816 ; mort à Paris en 1831.

[15] Dictionnaire historique d'Indre-et-Loire, t. II.

[16] Voir l'étude définitive de Charles de Grandmaison, Le Tombeau d'Agnès Sorel à Loches, destruction et restauration, 1793-1809, Tours, 1890.

[17] François-René-Jean de Pommereul, né à Fougères en 1745, capitaine d'artillerie à la Révolution, général de division sous l'Empire, nommé Préfet de l'Indre-et-Loire en 1800 et du Nord en 1810, Directeur général de l'Imprimerie au retour des Bourbons, mort à Paris en 1823. Il a laissé des Souvenirs de mon administration d'Indre-et-Loire, Lille, 1807, tirés à 10 exemplaires.

[18] C'est le vers célèbre de la Pucelle de Voltaire.

[19] Bossebœuf, Le tombeau d'Agnès Sorel, p. 31.

[20] Edmond Gautier, Le château royal de Loches, Loches, 1925.

[21] Au XVIIe siècle. Sur les vues anciennes, la tour varie de forme et change de place.

[22] Voir Dreux du Radier.

[23] Voir plus loin, notice I.