Le Peuple Juif. — Le Contraste des Judéens et des Galiléens. — Leurs caractères. — Leurs relations. — Les Samaritains. — Leur Origine. — La haine réciproque des Juifs et des Samaritains. — L'Influence étrangère en Palestine. — La haine des Juifs pour les Païens. — Le mépris des Païens pour les Juifs. — Le Prosélytisme et les Prosélytes. — Les Langues parlées en Palestine. — Le Latin. — L'Hébreu et l'Araméen. — Le Grec.Quelle population habitait Le caractère doux et conciliant des Galiléens, la largeur
de leurs idées, leurs fréquents contacts avec les païens, les faisaient mal
voir en Judée. Le Galiléen qui montait au temple pour les fêtes était regardé
de haut en bas par les fervents et orgueilleux jérusalémites. Sa dévotion
ardente était tournée en ridicule par les prêtres. On se moquait de sa
prononciation vicieuse[10], et puis il
passait pour ignorant ; il ne savait pas Entre Après la ruine du royaume d'Israël, le roi Salmanasar
avait cherché à repeupler le pays et il y avait envoyé des colons venus des
provinces de Babel, de Guthra, d'Ava, de Hamath et de Sapharvaïm[14] ; ceux de Guthra
furent les plus nombreux et, plus tard, les Juifs refusant de reconnaître les
Samaritains pour leurs frères, les appelaient Cuthéens[15], Ils avaient un
peu raison, car les habitants de Nous venons de caractériser les habitants des trois plus
importantes provinces de La langue grecque, nous le montrerons plus loin, était
parlée dans certains milieux. On l'avait subie, tout en la détestant ; il
l'avait bien fallu. Or, en acceptant la langue d'un peuple, on accepte plus
ou moins ses idées. La connaissance d'une langue entraîne presque forcément
celle des notions philosophiques et religieuses du peuple qui la parle. Le
lait s'était produit d'autant plus, facilement pour Cette haine était profonde de part et d'autre. Le Pharisien était le type du Juif hostile, raide, intransigeant. Il voulait faire de son peuple une nation séparée, distincte de toutes les autres. Il la sentait perdue si elle pactisait avec le paganisme. En effet, elle était trop petite pour ne pas être purement et simplement anéantie dans l'immense empire. Le seul moyen de la préserver était de lui conserver son existence à part. Il avait fallu accepter le gouvernement romain, se soumettre aux mille exigences du vainqueur, mais celui-ci n'avait pas touché au culte et l'espoir du Pharisien était là. Il cherchait à fonder la perpétuité du culte de la synagogue, et par là, à assurer la perpétuité de sa religion et même de sa nationalité. Il faut avouer qu'il y a admirablement réussi, puisque le Judaïsme subsiste encore et qu'on lui fait même l'honneur, dans certains pays, de le considérer comme dangereux. Les Pharisiens témoignaient de deux manières leur aversion du paganisme. Ils évitaient avec soin d'adopter les mœurs païennes, surtout les usages religieux des Gentils et ils se gardaient de tout contact avec les païens eux-mêmes. Jamais ils ne se servaient d'objets leur ayant appartenu. Ils auraient contracté ce qu'ils appelaient une souillure. On comprend le scandale affreux donné par saint Paul aux judéo-chrétiens quand ils apprirent qu'il avait des rapports avec les païens et les amenait à l'Évangile[32]. La ville Sainte, en particulier, devait rester pure de toute image, statue, représentation quelconque de l'empereur ou d'un dieu. Hérode le Grand ayant voulu placer des trophées dans le théâtre qu'il avait fait construire, les Pharisiens s'y étaient opposés[33]. Lorsqu'il fit mettre un aigle sur la porte du Temple, il provoqua une émeute[34] et Pilate ne fut pas plus heureux lorsqu'il fit entrer les enseignes romaines dans la ville[35]. Pendant la guerre on n'eut rien de plus pressé que de détruire le palais d'Antipas à Tibériade parce qu'il renfermait des statues[36]. Les Talmuds défendent de se servir du bois provenant d'une forêt païenne, du feu allumé avec ce bois, du pain cuit avec ce feu[37]..., etc., etc. Il n'est pas permis à un Juif d'avoir le moindre rapport avec un étranger ou d'aller chez lui[38]. Cette règle, ainsi formulée par les Actes des Apôtres, ne souffrait aucune exception. Les païens étaient tous impurs[39]. Cet éloignement prit peu à peu les proportions dune formidable haine, et nous trouvons dans, Maimonide des paroles véritablement atroces sur les Gentils : L'Israélite qui tue un étranger, dit-il, n'est pas mis à mort par le Sanhédrin, parce que le Gentil n'est pas le prochain et si l'un d'eux tombe dans la mer, que le Juif ne l'en retire pas, car il est écrit : Tu ne te lèveras pas dans le sang de ton prochain, mais celui-là n'est pas mon prochain[40]. Ces paroles jettent une sinistre lumière sur le sens véritable de ce mot de Jésus : Qu'il soit pour toi comme un païen[41]. Les Scribes enseignaient que la poussière de la terre païenne était une souillure[42] ; de là cette expression : Secouez la poussière de vos pieds[43]. Cependant l'esprit mercantile de la nation juive ne trouvait pas toujours son compte à cette séparation absolue et cette haine de tous les instants. Aussi quelques rabbins en avaient-ils adouci l'expression au profit du commerce. Il est permis, disaient-ils, d'acheter de la viande, du lait, de l'huile, du pain préparé par des païens, mais non d'en faire usage[44]. Si, après les avoir achetés, on ne pouvait en faire usage soi-même, il ne restait plus qu'à les revendre et évidemment cette restriction fut imaginée dans un but mercantile. Du reste, on ne pouvait s'asseoir à une table païenne ; la seule vue du monde païen était pour les Juifs un objet de dégoût. Les trois reproches les plus sanglants qu'ils faisaient aux païens étaient de manger de la viande de porc, de ne pas observer le sabbat, et de représenter la Divinité[45]. Si les Juifs détestaient ainsi les païens, il faut dire
que les païens leur rendaient haine pour haine, mépris pour mépris. Quand ils
étaient d'abord entrés en rapport avec eux, ceux-ci ne leur avaient inspiré
que de la curiosité et une curiosité assez bienveillante. Ils avaient rendu hommage
à la beauté du Temple. Ptolémée lui avait fait des dons[46], Auguste lui
avait donné des vases à vin[47]. Sous son règne
et sous celui de Tibère, les Juifs n'étaient nullement détestés. Les Hérodes,
par exemple, étaient Juifs et cependant fort bien vus à Rome. Acmé, la
confidente de l'impératrice Livie, était Juive. Horace avait un Juif parmi
ses amis. Mais quand on les connut mieux on les trouva ridicules et enfin
quand ils se soulevèrent, quand ils tinrent quatre ans en échec la formidable
puissance militaire dont disposaient les empereurs, ils n'inspirèrent plus
que de l'aversion. Déjà Cicéron avait écrit : Ces
nations de Il faut bien se rendre compte de l'abîme qui séparait le Juif du Romain, pour comprendre et admirer le miracle accompli par les premières prédications chrétiennes. Dans toutes les Eglises nouvelles, des tables saintes sont dressées et à ces tables le Juif est à côté du Grec et du Romain, l'esclave à côté de l'homme libre, le pauvre à côté du riche, tous sur le même rang, sans distinction, sans privilèges, mangeant du même pain, buvant à la même coupe. Telles ont été l'égalité et la fraternité chrétienne paraissant tout à coup dans ce monde plein de divisions, de colères et de haines qui s'appelait le monde romain du premier siècle. Il est remarquable que chez certains Pharisiens l'esprit de prosélytisme l'emportait souvent sur l'obligation de ne pas frayer avec les païens. Ceux de i'école de Hillel considéraient le prosélytisme comme un devoir. Les païens étaient perdus à jamais s'ils n'apprenaient pas à connaître le vrai Dieu et ils devaient consacrer leur temps et leur vie à arracher le plus d'âmes possible à la perdition. Ils allaient parfois jusqu'à imposer la conversion quand ils étaient les plus forts[52]. Ils parcourent la terre et les mers, dit Jésus-Christ, pour faire un prosélyte[53]. Aussi obtenaient-ils passablement de conversions, surtout parmi les femmes. A Damas, dit Josèphe[54], presque toutes les femmes avaient embrassé le Judaïsme. L'obligation de se faire circoncire devait souvent
empêcher les hommes de se convertir. Et puis, ce prosélytisme, si ardent
qu'il fût, n'était jamais que l'œuvre individuelle de quelques exaltés.
Schammaï et son école y restèrent très opposés[55], car ils
exigeaient l'observation de toute Il nous reste à parler des idiomes en usage en Palestine au
premier siècle. Les Palestiniens, avons-nous dit, avaient forcément subi
l'influence de l'hellénisme et plus ou moins adopté la langue grecque. On
parlait aussi le latin dans Lorsque Pilate fit crucifier Jésus, il fit placer au-dessus de sa tête l'inscription suivante : Jésus de Nazareth, roi des Juifs, et il ordonna de la répéter trois fois : en hébreu, en grec et en latin[60]. Nous en concluons que ces trois langues étaient comprises alors et parlées en Palestine, et que ceux qui parlaient l'une des trois ne comprenaient pas toujours les deux autres. Le latin était la langue des Romains en garnison ou en séjour, celle des publicains, des soldats, des receveurs d'impôts. Elle était méprisée. Les Juifs ne la parlaient jamais et l'intelligence du latin, même au temps de la guerre juive, n'était rien moins que générale en Palestine[61]. Le centurion et les quatre soldats chargés de l'exécution de Jésus furent seuls sans doute à comprendre la partie latine de l'inscription placée au-dessus de sa tête. Le latin était, avec le grec, dont nous parlerons tout à l'heure, la langue officielle, et les décrets romains destinés aux villes phéniciennes étaient toujours rédigés en grec et en latin[62]. Quant à l'hébreu, le peuple ne le parlait plus ; la partie
de l'inscription de Pilate dont il est dit qu'elle était en hébreu était
certainement rédigée en araméen, car l'ancienne langue hébraïque n'était plus
connue que des Scribes et des Docteurs de Jésus savait-il le grec ? Il n'est pas probable qu'il pût
le parler. On a cru pouvoir conclure de certains passages des Evangiles qu'il
le comprenait[83].
Ces citations ne nous paraissent pas entièrement probantes. La femme
syro-phénicienne ne s'est pas nécessairement exprimée en grec, et les Grecs
dont parle saint Jean sont les Juifs dispersés chez
les Grecs, comme dit le texte. Quant à ceux du chapitre XIIe, ils
étaient venus adorer à la fête et parlaient
sans doute l'araméen. Il n'est pas probable non plus que l'entretien de Jésus
avec Pilate ait eu lieu en grec. Si le procurateur ne comprenait pas
l'araméen, il avait certainement un interprète. Les Romains ne pouvaient
administrer D'autre part, il est évident pour nous que les Juifs apprenaient,
sans le vouloir, un certain nombre de mots grecs, et il est possible que
cette langue fut plus répandue qu'on ne se le figure généralement. Paul
aurait pu, dans le discours que nous venons de rappeler, s'exprimer en grec.
Il semble même, d'après le texte, qu'on s'attendait à ce qu'il le fît, et que,
dans ce cas, une notable portion de l'auditoire l'eût encore compris. On
trouve des mots grecs dans |
[1] Esdras, I, 5. IV, 1. X, 9. Néhémie, XI, 4, etc.
[2] Esdras, VI, 21. Néhémie, V, 29, 30, 31.
[3] Ant. Jud., VI, 5, 2.
[4] Mischna, Sanhédrin, X, 3.
[5] Josèphe, Ant. Jud., VIII, 5, 6. D. B. J., III, 3, 1.
[6]
Talmud de Babylone, Nédarin,
[7] Tosiftah Peah, ch. 8.
[8] Talmud de Jérusalem, Kethouhoth, IV, 14.
[9] Un million cinquante six mille francs.
[10]
Ev. de Mathieu, XXVI, 73 et parall. Actes, II, 7. Talmud de
Babylone, Erubin,
[11] Talmud de Babylone, Erubin, 53 b.
[12] Ev. de Jean, VII, 52. I, 46, 47.
[13] Josèphe, D. B. J., III, 1, 2.
[14] II Rois, XVII, 24 et suiv.
[15] Χουθαΐοι dans Josèphe, Ant. Jud., IV, 14, 3. VI, 4, 4. VIII, 9, 1.
[16] En 520 avant J.-C., Esdras, IV, 1-5 et 24.
[17] En 445 avant J.-C. Néhémie, IV, 1 à 17.
[18] Tanahim, fol. 17, 4.
[19] Josèphe, Ant. Jud., II, 7, 2.
[20] Josèphe, Ant. Jud., VII, 7. Josèphe les caractérise avec beaucoup d'esprit.
[21] L'auteur de l'Ecclésiastique, Jésus ben Sirach, attaque grossièrement les Samaritains, Eccli., L, 26 et 27.
[22] Les Samaritains instituèrent un Sanhédrin semblable à celui des Juifs Σαμαρέων ή βουλή, dit Josèphe, Ant. Jud., XVIII, 4, 2.
[23] Josèphe, Ant. jud., XX, 6, 1. D. B. J., II, 52, 3. Ev. de Luc VI, 52-53.
[24] Talmud de Jérusalem, Avoda Zarah, fol. 44, 4.
[25] Mischna, Schebiith, 8, 10.
[26] Ev. de Jean, IV, 7.
[27] Talmud de Jérusalem, Avodah Zarah, fol. 44, 4.
[28] Talmud de Babylone, Kiduschin, fol. 76, 1.
[29]
Plus tard sous le procurateur Cumanus (48-52) des pèlerins Galiléens qui
traversaient
[30] Josèphe, Ant. Jud., XV, 8, 5. D. B. J., I, 21, 2.
[31] Mionnet, Description des Médailles critiques, V, 535-539 ; 579-585 et supplément, VIII ; 371-375. Voir aussi Lebas et Waddington, Inscriptions. Ce n'est que par les médailles qu'on connaît la plupart des divinités locales. Nous avons aussi des monnaies de Tibériade avec des divinités grecques.
[32] Il est vrai que les Pharisiens faisaient aussi des prosélytes. Nous en parlerons plus loin.
[33] Josèphe, Ant. Jud., XV, 8, 1-2.
[34] Josèphe, Ant. Jud., XVII, 6, 2. D. B. J., I, 33, 2.
[35] Josèphe, Ant. Jud., XVIII, 3, 1. D. B. J., II, 9, 2-3.
[36] Josèphe, Vita, § 12.
[37] Ahoda Sara, I, 7. II, 3. III, 9.
[38] Actes, X, 28.
[39]
Ev. de Jean, XVIII, 28. Ils n'entraient point
dans le prétoire afin de pouvoir manger
[40] Voir aussi Talmud de Jérusalem, Demaï, fol. 23, 1.
[41] Ev. de Mathieu, XVIII, 17.
[42] Talmud de Babylone, Sanhédrin, fol. 12, 1.
[43] Ev. de Mathieu, X, 14 ; de Luc, IX, 5.
[44] Ahoda Sara, II, 6. Josèphe, D. B. J., II, 21, 2. Vita, § 13.
[45] Plutarque, Sympos, IV, 5. Juvénal, Sat., VI, 160. Josèphe, Cont. Apion, 2, 6. Tacite, Hist., V, 5. (Voir aussi V, 8). Pline, H. N., 13, 4 et 46.
[46] Josèphe, Ant. Jud., XII, 2 ; XIII, 3, 4, Contre Apion, II, 5. D. B. J., VII, 3, 3. Luc, XXI, 5.
[47] Josèphe, D. B. J., IV, 3, 10.
[48] Cicéron, De Prov. cons., 5, 10.
[49] Epist. 95, 47.
[50] Fragm. 42.
[51] Histoires, V, 8.
[52] C'est du moins ce qui semble ressortir de ce passage d'Horace : Ac veluti te Judæi cogemus in hanc concedere turbam.
[53] Ev. de Mathieu XXIII, 15.
[54] D. B. J., II, 20, 2.
[55]
Schabbath,
[56] Talmud de Babylone, Niddah, fol. 13, 2.
[57] Vita Mosis, livre 2.
[58] Mischna, Babametsia, IX, 12. Talmud de Babylone, Sanhédrin, 56 b. Actes, VIII, 27. X, 2, 22, 35. XIII, 16, 26. Josèphe, Ant. Jud., XIV, 7, 2. Ep. aux Galates, II, 3.
[59] Actes, XV, 20, 29. S'abstenir des souillures des idoles, des animaux étouffés, de l'impudicité et du sang. (Voir Genèse, IX, 4-8.)
[60] Ev. de Luc, XXIII, 38. Ev. de Jean, XIX, 20.
[61] Josèphe, D. B. J., V, 9, 2. VI, 2, 1. VI, 6, 2.
[62] Josèphe, Ant. Jud., XIV, 10, 2. XIV, 12, 5.
[63]
Voir Livre II, chapitre VI,
[64] Sotah, VII, 1.
[65] Genèse, XXXI, 47.
[66] Esdras, IV, 8 à VI, 18 et VII, 12-28. Daniel, II, 4 à VII, 28.
[67] Edujoth, VIII, 4.
[68] Ev. de Marc, XIV, 36.
[69] Actes des Apôtres, I, 19.
[70] Ev. de Jean, XIX, 13.
[71] Mathieu, XXVII, 33.
[72] Ev. de Mathieu VI, 24.
[73] Ev. de Jean, I, 42.
[74] Ev. de Mathieu, XXVI, 17.
[75] Ev. de Mathieu, XXVII, 46 et parall.
[76] Ev. de Mathieu, V, 22.
[77] Ev. de Mathieu, XVI, 23.
[78] Ev. de Marc, V, 41.
[79] Megillah, IV, 4, 6, 10.
[80] Ev. de Mathieu, XXVI, 73.
[81] Talmud de Babylone, Erubhin, fol. 53.
[82] Talmud de Babylone, Berakoth, fol. 32. 1. Trad. Schwab, p. 362.
[83] Ev. de Marc, VII, 24 ; Ev. de Jean, VII, 35, XII, 20.
[84] Le peuple, qui accusait Jésus devant Pilate, ne savait ni le grec, ni le latin, et les mots crucifie ! crucifie ! étaient certainement dits en araméen. Or, Pilate les comprenait. Par conséquent, s'il ne savait pas l'araméen, il avait un interprète.
[85] Mischna, Sota, IX, 14 ; Josèphe, Ant. Jud., XX, 11, 2.
[86] Actes des Apôtres, XXI, 40 ; XXII, 2.
[87] D. B. J., III, 5, 9, 2 ; VI, 2, 1 ; VI, 2, 4 ; 2, 5.
[88] Ev. de Mathieu, XXII, 20 ; Ev. de Marc, XII, 6 ; Ev. de Luc, XX, 24.
[89] Berakhoth, II, 6.
[90] Berakhoth, II, 6 et Schabbath, II, 5.
[91] Schabbath, XII, 4.
[92] Actes des Apôtres, VI, 9 ; IX, 29.
[93] Josèphe, Ant. Jud., XVII, 8, 3.
[94] Josèphe, Ant. Jud., XX, 11, 2.
[95] Josèphe, Ant. Jud., XVIII, 6, 10.
[96]
Nous ne parlons ici que des Juifs habitant