HISTOIRE DES GAULOIS D’ORIENT

 

CHAPITRE XVI. — LA GALATIE SOUS LE BAS-EMPIRE.

Texte numérisé par Marc Szwajcer

 

 

Il ne nous reste plus qu’à voir ce que fut la Galatie, à partir du nouveau régime administratif inauguré au commencement du IVe siècle, et surtout quelle en fut alors la topographie ; elle n’a plus, en effet, d’histoire distincte, et la situation générale des provinces est assez connue au temps où les empereurs, comme le disait un contemporain,

Rectorum numerum, terris pereuntibus, augent.

Au temps de Constantin, la Galatie ne formait encore, à ce qu’il paraît, qu’une province ; du moins on peut le conclure des souscriptions du concile de Nicée, où, à côté des évêques d’Ancyre et de Tavium, figurent, sous la rubrique provinciae Galatiæ, ceux de Juliopolis, Plata[1] et Cinna[2].

Il parait cependant que, dans les premières années du IVe siècle, une division de la province avait été essayée, puisque, dans le concile d’Ancyre, en 314, l’évêque de cette ville signait : Marcellus, Ancyræ Galatiœ primæ[3]. On pourrait se demander toutefois si la locution grecque dont ces mots sont la traduction ne faisait pas de Γαλατίας le complément de ώρώτης (ώολέως), d’après un usage assez fréquent dans les monuments de l’époque impériale ; mais cette interprétation serait ici inadmissible, la désignation étant la même pour Juliopolis. Marcellus demeura longtemps sur le siège d’Ancyre et est cité par saint Athanase pour son attitude orthodoxe au concile de Nicée ; il fait même, à diverses reprises, expulsé par les Ariens. Il paraît qu’à partir de 350 il ne reparut plus à Ancyre, son langage inconsidéré ayant répandu chez les catholiques des doutes sur l’intégrité de sa doctrine. Le rival de Marcellus était attaché au parti des semiariens ; en 358, il réunit à Ancyre, pour la dédicace d’une église qu’il avait élevée, une assemblée d’évêques qui repoussa le dogme de la consubstantialité : il fut disgracié cependant avant la mort de Constance[4]. Le nom de Juliopolis, mentionné parmi les villes de Galatie, montre que cette province avait alors dépassé la limite du Sangarius moyen ; il s’agit bien en effet de la Juliopolis de Bithynie. Mordtmann, dans le passage de sa brochure sur Gordium où il montre qu’on n’a le droit d’identifier cette dernière ville avec aucune des Juliopolis, en signale une, il est vrai, sur la route d’Eski-Kara-Hissar à Ak-Schehr, celle que nous trouvons dans Ptolémée à l’est de Synnada et au nord-est d’Apamée[5], et l’on pourrait penser qu’il en est ici question, à ne considérer que sa position si voisine du pays gaulois ; mais il parait qu’elle avait disparu ou perdu toute importance à l’époque du Bas-Empire. Dorylée, Synnada, Apamée, sont, en 325, comme de coutume, en dehors de la Galatie et appartiennent à la Phrygie. La Pisidie renferme alors Iconium, et l’Isaurie, Antioche et Lystre.

Un siècle environ après le concile de Nicée, dans la Notitia dignitatum utriusque imperii, la Galatie est définitivement divisée en deux provinces. L’une est consulaire ; l’autre, sous le nom de Galatie Salutaire[6], est régie par un président : toutes deux font partie du diocèse (civil) ou vicariat du Pont. Les deux Phrygies, la Pisidie, la Lycaonie, sont si bien séparées du pays galate, qu’elles appartiennent au diocèse d’Asie. Le Pont polémoniaque est une province distincte dans le diocèse du Pont, ainsi que l’Hellénopont, l’Honoriade, la Bithynie, les deux Arménies et les deux Cappadoces. Pancirole, dans son Commentaire sur la Notitia, dit que l’Honoriade, constituée par Théodose, s’étendait de l’Halys au Billeus (au Sangarius, suivant M. Perrot) ; elle ne comprenait ni Gangra ni Pompeiopolis, qui furent laissées au Pont, mais bien Claudiopolis de Bithynie, comme métropole, Héraclée, Prusias et trois autres cités moins connues. M. Perrot vient de fixer à Bolu l’emplacement de Bithynium-Claudiopolis[7].

Ce fut Théodose, ajoute Pancirole, d’après Étienne de Byzance, qui divisa la Galatie en deux provinces[8] : Ancyre fut la métropole de la première, et Pessinonte de la seconde, c’est-à-dire de la Galatie Salutaire ; cette division subsista longtemps. Au milieu du Ve siècle, l’évêque de Tabia (Tavia ou Tavium) figure au concile de Constantinople comme représentant de son métropolitain, celui d’Ancyre, et l’on sait que les circonscriptions ecclésiastiques concordaient avec les circonscriptions civiles. Antioche est désignée là comme appartenant à la Pisidie, Synnada, comme métropole de la Phrygie Salutaire, et Laodicée, de la Phrygie Pacatienne. En 681, les souscriptions d’un autre concile de Constantinople donnent de nouveau Ancyre comme métropole de la Galatie première, et Pessinonte, de la Galatie deuxième ; Juliopolis est aussi dans la première ; mais l’Isaurie et la Lycaonie sont toujours à part. Enfin, en 706, parmi les souscriptions de ce qu’on appelle souvent le concile in Trullo (et je crois aussi le Quinisexte), si la ville d’Ancyre est dite simplement métropole des Galates, Pessinonte l’est de la seconde Galatie, il y a cependant au sud quelque modification. Pancirole nous apprend que le consulaire de la première Galatie avait été remplacé ale bonne heure par un vicaire, et que la deuxième eut un comte. Tels sont les grands traits de cette topographie ; mais, grâce aux patientes recherches de Wernsdorf[9] et de Lequien, nous pouvons aujourd’hui, sans beaucoup de peine, la reproduire avec beaucoup plus de détail.

Autour d’Ancyre, qui figure partout comme métropole de la Galatie première, déterminons, s’il est possible, l’emplacement des villes épiscopales que des textes précis nous désignent comme appartenant à la même province. Nous pourrons ainsi nous donner une idée de son étendue et de sa forme, puis y grouper d’autres localités dont on tonnait au moins la position par rapport à celles-là.

Un évêque de Tabia ou Tavium, l’ancienne capitale des Trocmes, que nous avons dû reconnaître dans Nefez-Kieui, signe, en 458, une lettre des évêques de la première Galatie à l’empereur Léon ; un autre parait au cinquième concile général comme représentant du métropolitain d’Ancyre ; un autre encore signe, en 706, au Quinisexte : Έπίσκοπος ώόλεως Ταβίας  τής ώρώτης τών Γαλατών έπαρχίας[10].

Des évêques de Juliopolis signent aussi, comme appartenait à la première Galatie, les actes du concile d’Ancyre (314), du sixième concile général, du Quinisexte[11], et de plus, sans désignation de la province, du septième concile général. Kiepert, qui, d’abord, confondait cette ville avec Gordium, mais a rectifié son erreur dans l’Atlas antiquus, la place près du Sangarius, à droite et près de l’endroit où il a commencé à former un arc surbaissé, convexe au sud, avant de se diriger vers le Pont-Euxin. Ce lieu appartenait à l’ancienne Bithynie[12] ; mais, comme les itinéraires nous l’apprennent[13], Juliopolis était entre Lagania, que nous retrouverons tout à l’heure, et Dadastane, ville frontière de la Bithynie impériale[14]. Cette dernière ville est placée par Kiepert, apparemment d’après le réseau des itinéraires, à l’ouest de la longitude d’Héraclée, qui est presque celle de Juliopolis. Nous avons donc déjà obtenu ce double résultat, de constater que la Galatie d’alors avait dépassé le Sangarius moyen, ancienne limite de la Bithynie, et que la Galatie première occupait toute la région nord des Galates, atteignant ou même dépassant la longitude de Pessinonte, qui était la métropole de la seconde.

Lagania ou Laganea, dont je parlais tout à l’heure, est aussi placée par Kiepert à droite du Sangarius, mais près du coude qu’il forme vers l’ouest, après la réunion des rivières d’Ancyre et de Pessinonte. L’itinéraire d’Antonin la met en effet entre Juliopolis et Minize ou Mnizi. C’était aussi une ville épiscopale de la Galatie première, au temps du concile de Chalcédoine (451) ; au sixième et au septième concile, ce siège figure sous le nom d’Anastasiopolis[15]. Mnizi, qui, dans l’itinéraire d’Antonin est la seconde mansio, en allant de Juliopolis à Ancyre, et que Lequien a raison, sans doute, d’identifier avec le Mirago de la Table, entre Lagania à l’ouest et Ancyre à l’est, était aussi un des évêchés de la Galatie première, comme le montrent les conciles du Ve et du VIIe siècle[16]. Cette ville se trouvait, comme on le voit dans Kiepert, au nord de la rivière d’Angora.

Nous voyons donc rattachée à la province d’Ancyre une bande de terrain longue, mais assez étroite, se dirigeant à l’ouest de la métropole, en suivant la vallée du Sangarius. Gangra était dans la Paphlagonie[17] ; Claudiopolis ou Bithynium (Bolu) était la capitale de l’Honoriade, qui comprenait aussi Cratia ou Flaviopolis (Keredi), et, par conséquent, devait s’étendre au sud jusqu’aux monts Orminius[18].

De l’autre côté de la métropole était Aspona, Galatiæ municipium breve, dit Ammien Marcellin (XXV, X), que Jovien traversa en venant de Cappadoce à Ancyre, et que les signatures de Chalcédoine, du sixième concile général, du Quinisexte et du septième, désignent comme ville épiscopale de la première Galatie. Je ne sais où mettre Verinopolis et Calumène, que Lequien place aussi parmi les évêchés de cette province, ni la ville de Synodie, citée par Wernsdorf d’après une notice. Cinna figure dans celle de Hiéroclès et dans les signatures de divers conciles généraux à partir de celui de Nicée[19].

Quant aux villes non épiscopales, Wernsdorf en cite un grand nombre, même en dehors de celles que nous font connaître Strabon et Ptolémée, et dont j’ai parlé ailleurs ; il accompagne ordinairement leurs noms d’indications topographiques qui doivent leur faire trouver place ici. Ce sont d’abord, sur les frontières de Cappadoce, Andrapa[20] Therma, Stabium[21] ; puis Soanda, Mogaron et Daranon, signalées à la fois comme limitrophes de la Cappadoce et comme voisines de Tavium, ce qui nous montre que la frontière de la Cappadoce impériale était peu éloignée de Nefez-Kieui ; Pardosena, voisine aussi de la frontière des Trocmes et près de Tavium[22] ; Corniaspa, près de Tavium, sur la route de Sébaste[23]. Dans une direction un peu différente de celle-ci étaient Garmias ou Garimas, entre Aspona et la frontière cappadocienne[24], Gorbée (la Corbeonte de Ptolémée), à 20 milles d’Ancyre[25], et Rosologiac à 12 milles de Gorbée[26] ; puis Crentias, à 2& milles d’Ancyre. On trouvait encore, aux environs de la métropole, Sicéonte, ville importante, à 12 milles d’Ancyre[27], et Araunia, archiprêtré, à 5 milles de Sicéonte ; Aspasi, entre Ancyre et Aspona[28] ; enfin Delemna[29], Bolelasgus[30], Medosaga et Mita[31]. Eccobrige était entre Ancyre et Tavium[32] ; c’est un nom de physionomie gauloise : selon Wessling[33], la syllabe brig indique, dans un grand nombre d’exemples, les villes situées près des ponts ou des fleuves. Enfin notons, comme pourvues aussi de désignations topographiques, Manegordium[34], Prasmon et Cenaxepaliden[35], entre Ancyre et Mnizi ; Ipetobrigen, près de Mnizi, Hieronpotamon (sans doute sur le Sangarius), entre Laganée et Juliopolis[36] ; Milia, près de Juliopolis[37]. Tous ces lieux sont indiqués par Wernsdorf comme appartenant à la première Galatie, et leur position l’explique assez.

Les détails concernant la Galatie deuxième ou Salutaire sont moins nombreux, et elle paraît avoir toujours été moins étendue. La détermination de ses limites méridionales offre un certain intérêt à cause des variations fréquentes que la Galatie romaine avait éprouvées de ce côté. Pessinonte fut toujours la métropole de la seconde Galatie. Théodose la déclara capitale[38] ; un métropolitain de cette ville signe le concile d’Ephèse, et un autre se fait représenter à Chalcédoine[39]. C’est comme ville métropolitaine de cette -province que ses titulaires signent les actes du sixième concile général, du Quinisexte, du septième, d’un autre concile assemblé au IXe siècle, et enfin, au XIe siècle, de l’assemblée réunie par Cérulaire[40]. Germo-Colonia (Germa, colonie romaine) ne paraît comme évêché, avec cette orthographe, qu’au IXe siècle ; aussi ne me refuserai-je pas, comme Lequien, à l’identifier avec Germia, évêché de la deuxième Galatie, suivant Hiéroclès, ville des Tolistoboyes, comme nous savons que l’était Germa, et dont le nom ne parait que dans les conciles antérieurs. Peut-être faut-il aussi reconnaître le Mirgon actuel[41] dans le Miricium, surnommé Therma, qui fut un évêché de la deuxième Galatie, durant les premiers siècles du Bas-Empire. Orciste (Alekian) est alors compris dans cette province : la notice de Hiéroclès et la souscription du prélat au Quinisexte le disent expressément ; à Éphèse et à Chalcédoine, l’évêque d’Orciste avait signé sans autre désignation. Amorium fut aussi suffragant de Pessinonte, d’après une notice ecclésiastique, mais Lequien ne lui a pas donné place dans sa Galatie non plus qu’à Polybotum, Philomelium, Docimium, Sozopolis (cette dernière entre Amorium et Germa), qui sont désignées de même par les notices, mais ne paraissent parmi les évêchés galates à aucun concile général. Petenissus, qui figure au concile de Chalcédoine comme appartenant à la deuxième Galatie, était une ville de Lycaonie au temps de Strabon ; dans Ptolémée, c’est une ville des Byzènes, alors adjoints à la Galatie et limitrophes des Galates[42]. Eudoxiade, près du Pont galatique, dit Wernsdorf, et Clanée, ou Lequien reconnaît la Celænæ galate de Ptolémée, sont aussi connues par des actes de conciles pour appartenir à la deuxième Galatie, ainsi que Trocmada, dont la position parait tout à fait inconnue, mais qui fut un évêché, au moins depuis le ive siècle jusqu’au IXe[43].

En résumant ces documents, on voit que, sans atteindre, à beaucoup près, les limites du royaume d’Amyntas, la Galatie Salutaire a dépassé celles de la Galatie primitive, bien qu’elle fût formée surtout par le pays des Tolistoboyes ; on l’avait dédommagée quelque peu, aux dépens de la Phrygie ou de la Lycaonie, de ce que les Trocmes et les Tectosages se trouvaient réunis dans la Galatie première. Mais, d’autre part, il faut ajouter que Lequien a maintenu dans la Phrygie Salutaire, non seulement Dorylée, Midée, Cotyée, Ipsus, Abrostola même, mais encore Polybotum, Amorium et Docimia, que Wernsdorf mettait en Galatie, et qui peut-être ont passé de l’une de ces provinces à l’autre, durant les siècles qu’embrasse l’histoire de l’empire byzantin.

Au Xe siècle, le livre des Thèmes ou provinces, qui figure parmi les œuvres de l’empereur Constantin Porphyrogénète, parle de la Galatie, mais la comprend dans le thème des Buccellaires. Pour l’auteur, les Galates sont des colons des Francs, venus au temps de Nicomède. Alors encore Ancyre est la capitale du thème ; mais celui-ci, qui commence au bourg de Modiène pour aller jusqu’aux frontières de Cappadoce et à la forteresse de Saniana, s’étend au nord jusqu’à la mer et comprend Héraclée, Tium, Claudiopolis, Cratia, Basilée et l’embouchure du Parthenius ; seulement il laisse en dehors ce qu’on appelait la Paphlagonie, et s’arrête, vers le sud-est, au fleuve Halys. Les villes principales étaient Ancyre, Claudiopolis, Héraclée, Prusias et Tium ; Constantin Porphyrogénète divise la population de cette province en Galates, Maryandyniens et Bithyniens. Vers le commencement du XIIe siècle, les mémoires de Nicéphore Bryenne, le mari d’Anne Comnène, qualifient Ancyre de ώολεχνιον[44], tout en l’appelant métropole des Galates[45] ; elle n’était pas encore au pouvoir des Turcs.

Des faits, pour toute la période qui s’étend de Théodose aux croisades, on n’en trouvera guère qui touchent à l’histoire de Galatie, quand on aura rappelé, au temps d’Arcadius, l’invasion de l’Asie Mineure par les barbares et la révolte des Goths sous Targibile[46] ; au temps de Justinien, les terres données à Gélimer et quelques travaux de défense, soit contre l’ennemi, soit contre les eaux, exécutés à Juliopolis[47] ; enfin, au vie siècle, l’occupation temporaire du pays, par les Perses d’abord, par les Arabes ensuite[48]. La Galatie n’est plus alors la patrie des Galates, ou, du moins, n’est plus regardée comme telle, bien que, de nos jours, M. Texier y ait retrouvé encore des yeux bleus et des cheveux blonds, qui lui ont rappelé le type gaulois[49]. Quand les Turcs viendront (et ils sont bien près, au temps de Nicéphore Bryenne), ils ne verront là que des Romains ; et la grande expédition des croisés a laissé la Galatie sur sa gauche, après la bataille de Dorylée, sans se douter assurément qu’Étienne de Blois, Hugues de Vermandois et Raymond de Toulouse, le comte du pays des Tectosages, eussent si près d’eux des arrière-cousins de leurs soldats. Le nom même d’Ancyre disparaît en quelque sorte de l’histoire jusqu’à ce que la sécurité relative des temps modernes ait rendu à cette ville une certaine prospérité commerciale. Durant les trois derniers siècles du moyen âge, elle n’est signalée que comme le séjour momentané de Bajazet l’Éclair, traînant après lui comme auxiliaire[50] l’infortuné Manuel Paléologue (1390), qui s’y occupa de controverse avec un docteur musulman, et qui, dans une lettre à Cydonius, son précepteur ou son ami, dépeint l’Asie Mineure centrale comme désolée et déserte, les habitants s’étant enfuis, sur le passage de l’armée turque, dans les cavernes, les forêts et les montagnes ; la plupart des villes étant partout renversées et, n’ayant pas même laissé leur nom dans la mémoire de leurs sauvages dévastateurs. Douze ans plus tard, Ancyre ou Angora donnait son nom à cette terrible bataille où une barbarie plus effroyable encore que celle des Turcs arrêtait pour un jour leur marche vers l’Occident.

 

FIN

 

 

 



[1] Placia ou Plata, dont l’évêque figure, dit Wernsdorf (V, § 7), à un concile tenu à Néocésarée. L’absence de l’évêque de Pessinonte ne doit pas faire penser que ce siége n’existât pas encore au premier quart du IVe siècle.

[2] Cina ou Cinna, ville qui appartint à la Galatie première. (Wernsdorf, V, § 7.)

[3] Lequien, Oriens chriatianus, t. I, col. 458.

[4] Lequien, Oriens chriatianus, t. I, col. 458-460.

[5] Ptolémée, V, II, § 24-25.

[6] Ainsi nommée à cause des sources de Myricion-Therma, et peut-être aussi de Germa. (Voyez Belley, Observations sur le titre de Salutaria, donné à plusieurs provinces, t. XXXV de l’Académie des inscriptions, ancienne série.)

[7] P. 63-66 de son grand ouvrage.

[8] L’abbé Belley dit la même chose et s’en réfère à Malalas. — La Galatie, désolée alors par l’arianisme, n’envoya aucun représentant au concile de Constantinople tenu sous ce règne.

[9] De rep. Galat., ch. V, § 7.

[10] Voyez la Collection des conciles, col. 1697. — Lequien, Oriens christianus, col. 473-476.

[11] La Collection donne Ibiopolis : c’est sans doute une faute d’impression.

[12] Voyez Ptolémée, V, I, et mon chapitre VIII, § 5.

[13] Voyez Wernsdorf, l. l.

[14] Wernsdorf, l. l., et Ammien Marcellin, XXV, X. C’est là que mourut Jovien.

[15] Voyez Wernsdorf, l. l. Wernsdorf ajoute que l’Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem la nomme aussi, et qu’Arcadius y a promulgué des lois.

[16] Voyez Lequien, Oriens christianus, col. 481-482.

[17] Voyez In Trullo.

[18] Cf. Perrot, t. I, p. 63-64, la carte de Kiepert, et Pancirole, Commentaire sur la Notitia dignitatum.

[19] Lequien, col. 483-484.

[20] Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem.

[21] Table de Peutinger.

[22] Itinéraire d’Antonin.

[23] Itinéraire d’Antonin.

[24] Table de Peutinger.

[25] Kiepert : Emdschiler à environ 16 kil. au sud-est d’Angora.

[26] Itinéraire d’Antonin : environ 12 kil. au sud-est (Kiepert).

[27] Proc., Des édifices.

[28] Table de Peutinger.

[29] Itinéraire de Jérusalem.

[30] Itinéraire d’Antonin.

[31] Table de Peutinger.

[32] Itinéraire d’Antonin.

[33] Ap. Wernsdorf. Nous avons vu, au ch. VIII, que l’itinéraire d’Antonin place Eccobrige un peu plus loin d’Ancyre que de Tavium ; le passage de l’Halys est, au contraire, un peu plus près d’Angora ; Eccobrige donc, s’il était réellement au passage d’une rivière, devait être sur un des affluents qu’a traversés Hamilton.

[34] Itinéraire d’Antonin.

[35] Itinéraire de Jérusalem.

[36] Itinéraire de Jérusalem.

[37] Itinéraire de Jérusalem.

[38] Malalas (ap. Lequien, col. 489).

[39] Oriens chriatianus, col. 490-491.

[40] Oriens chriatianus, col. 491-492.

[41] Kiepert : sur le Sakaria, à huit ou dix kilomètres environ au-dessous de Yerma.

[42] Voyez Lequien, col. 493-494, et mon ch. XIV.

[43] Lequien, col. 493-494.

[44] Nicéphore Bryenne, livre II, ch. VII.

[45] Nicéphore Bryenne, livre II, ch. VI.

[46] Voyez Claudien et Zosime.

[47] Procope, Des édifices, V, IV.

[48] Texier, Revue des Deux-Mondes, août 1841.

[49] Texier, Revue des Deux-Mondes, août 1841.

[50] Berger de Xivrey, Mémoire sur la vie et les ouvrages de Manuel Paléologue, p. 54-59.