Miracles.
Deux moyens de preuve, les miracles et l’accomplissement des prophéties, pouvaient seuls, d’après l’opinion des contemporains de Jésus, établir une mission surnaturelle. Jésus et surtout ses disciples employèrent ces deux procédés de démonstration avec une parfaite bonne foi. Depuis longtemps Jésus était convaincu que les prophètes n’avaient écrit qu’en vue de lui. Il se retrouvait dans leurs oracles sacrés ; il s’envisageait comme le miroir où tout l’esprit prophétique d’Israël avait lu l’avenir. L’école chrétienne, peut-être du vivant même de son fondateur, chercha à prouver que Jésus répondait parfaitement à tout ce que les prophètes avaient prédit du Messie[1]. Dans beaucoup de cas, ces rapprochements étaient tout extérieurs et sont pour nous à peine saisissables. C’étaient le plus souvent des circonstances fortuites ou insignifiantes de la vie du maître qui rappelaient aux disciples certains passages des Psaumes et des prophètes, où, par suite de leur constante préoccupation, ils voyaient des images de lui[2]. L’exégèse du temps consistait ainsi presque toute en jeux de mots, en citations amenées d’une façon artificielle et arbitraire. La synagogue n’avait pas une liste officiellement arrêtée des passages qui se rapportaient au règne futur. Les applications messianiques étaient libres, et constituaient des artifices de style bien plutôt qu’une sérieuse argumentation. Quant aux miracles, ils passaient, à cette époque, pour la
marque indispensable du divin et pour le signe des vocations prophétiques. Les
légendes d’Élie et d’Élisée en étaient pleines. Il était reçu que le Messie
en ferait beaucoup[3].
A quelques lieues de Jésus, à Samarie, un magicien nommé Simon se créait par
ses prestiges un rôle presque divin[4]. Plus tard, quand
un voulut fonder la vogue d’Apollonius de Tyane et prouver que sa vie avait
été le voyage d’un dieu sur la terre, on ne crut pouvoir y réussir qu’en
inventant pour lui un vaste cycle de miracles[5]. Les philosophes
alexandrins eux-mêmes, Plotin et les autres, sont censés en avoir fait[6], Jésus dut donc
choisir entre ces deux partis, ou renoncer à sa mission, ou devenir thaumaturge.
Il faut se rappeler que toute l’antiquité, à l’exception des grandes écoles
scientifiques de La différence des temps a changé en quelque chose de très blessant pour nous ce qui fit la puissance du grand fondateur, et si jamais le culte de Jésus s’affaiblit dans l’humanité, ce sera justement à cause des actes qui ont fait croire en lui. La critique n’éprouve devant ces sortes de phénomènes historiques aucun embarras. Un thaumaturge de nos jours, à moins d’une naïveté extrême, comme cela a eu lieu chez certaines stigmatisées de l’Allemagne, est odieux ; car il fait des miracles sans y croire ; il est un charlatan. Mais prenons un François d’Assise, la question est déjà toute changée ; le cycle miraculeux de la naissance de l’ordre de saint François, loin de nous choquer, nous cause un véritable plaisir. Les fondateurs du christianisme vivaient dans un état de poétique ignorance au moins aussi complet que sainte Claire et les tres socii. Ils trouvaient tout simple que leur maître eût des entrevues avec Moïse et Élie, qu’il commandât aux éléments, qu’il guérît les malades. Il faut se rappeler, d’ailleurs, que toute idée perd quelque chose de sa pureté dès qu’elle aspire à se réaliser. On ne réussit jamais sans que la délicatesse de l’âme éprouve quelques froissements. Telle est la faiblesse de l’esprit humain que les meilleures causes ne sont gagnées d’ordinaire que par de mauvaises raisons. Les démonstrations des apologistes primitifs du christianisme reposent sur de très pauvres arguments. Moïse, Christophe Colomb, Mahomet, n’ont triomphé des obstacles qu’en tenant compte chaque jour de la faiblesse des hommes et en ne donnant pas toujours les vraies raisons de la vérité. Il est probable que l’entourage de Jésus était plus frappé de ses miracles que de ses prédications si profondément divines. Ajoutons que sans doute la renommée populaire, avant et après la mort de Jésus, exagéra énormément le nombre de faits de ce genre. Les types des miracles évangéliques, en effet, n’offrent pas beaucoup de variété ; ils se répètent les uns les autres et semblent calqués sur un très petit nombre de modèles, accommodés au goût du pays. Il est impossible, parmi les récits miraculeux dont les
évangiles renferment la fatigante énumération, de distinguer les miracles qui
ont été prêtés à Jésus par l’opinion de ceux où il a consenti à jouer un rôle
actif. Il est impossible surtout de savoir si les circonstances choquantes
d’efforts, de frémissements, et autres traits sentant la jonglerie[9], sont bien
historiques, ou s’ils sont le fruit de la croyance des rédacteurs, fortement
préoccupés de théurgie, et vivant, sous ce rapport, dans un monde analogue à
celui des spirites de nos jours[10]. Presque tous
les miracles que Jésus crut exécuter paraissent avoir été des miracles de
guérison. La médecine était à cette époque en Judée ce qu’elle est encore
aujourd’hui en Orient, c’est-à-dire nullement scientifique, absolument livrée
à l’inspiration individuelle. La médecine scientifique, fondée depuis cinq
siècles par Jésus, pas plus que ses compatriotes, n’avait l’idée d’une science médicale rationnelle ; il croyait avec tout le monde que la guérison devait s’opérer par des pratiques religieuses, et une telle croyance était parfaitement conséquente. Du moment qu’on regardait la maladie comme la punition d’un péché[11], ou comme le fait d’un démon[12], nullement comme le résultat de causes physiques, le meilleur médecin était le saint bomme, qui avait du pouvoir dans l’ordre surnaturel. Guérir était considéré comme une chose morale ; Jésus, qui sentait sa force morale, devait se croire spécialement doué pour guérir. Convaincu que l’attouchement de sa robe[13], l’imposition de ses mains[14], faisaient du bien aux malades, il aurait été dur, s’il avait refusé à ceux qui souffraient un soulagement qu’il était en son pouvoir de leur accorder. La guérison des malades était considérée comme un des signes du royaume de Dieu, et toujours associée à l’émancipation des pauvres[15]. L’une et l’autre étaient les signes de la grande révolution qui devait aboutir au redressement de toutes les infirmités. Un des genres de guérison que Jésus opère le plus souvent est l’exorcisme, ou l’expulsion des démons. Une facilité étrange à croire aux démons régnait dans tous les esprits. C’était une opinion universelle, non seulement en Judée, mais dans le monde entier, que les démons s’emparent du corps de certaines personnes et les font agir contrairement à leur volonté. Un div persan, plusieurs fois nommé dans l’Avesta[16], Aeschma-daëva, le div de la concupiscence, adopté par les Juifs sous le nom d’Asmodée[17], devint la cause de tous les troubles hystériques chez les femmes[18]. L’épilepsie, les maladies mentales et nerveuses[19], où le patient semble ne plus s’appartenir, les infirmités dont la cause n’est pas apparente, comme la surdité, le mutisme[20], étaient expliquées de la même manière. L’admirable traité De la maladie sacrée d’Hippocrate, qui posa, quatre siècles et demi avant Jésus, les vrais principes de la médecine sur ce sujet, n’avait point banni du monde une pareille erreur. On supposait qu’il y avait des procédés plus ou moins efficaces pour chasser les démons ; l’état d’exorciste était une profession régulière comme celle de médecin[21]. Il n’est pas douteux que Jésus n’ait eu de son vivant la réputation de posséder les derniers secrets de cet art[22]. Il y avait alors beaucoup de fous en Judée, sans doute par suite de la grande exaltation des esprits. Ces fous, qu’on laissait errer, comme cela a lieu encore aujourd’hui dans les mêmes régions, habitaient les grottes sépulcrales abandonnées, retraite ordinaire des vagabonds. Jésus avait beaucoup de prise sur ces malheureux[23]. On racontait au sujet de ses cures mille histoires singulières, où toute la crédulité du temps se donnait carrière. Mais ici encore il ne faut pas s’exagérer les difficultés. Les désordres qu’on expliquait par des possessions étaient souvent fort légers. De nos jours, en Syrie, on regarde comme fous ou possédés d’un démon (ces deux idées n’en font qu’une, medjnoun[24]) des gens qui ont seulement quelque bizarrerie. Une douce parole suffit souvent dans ce cas pour chasser le démon. Tels étaient sans doute les moyens employés par Jésus. Qui sait si sa célébrité comme exorciste ne se répandit pas presque à son insu ? Les personnes qui résident en Orient sont parfois surprises de se trouver, au bout de quelque temps, en possession d’une grande renommée de médecin, de sorcier, de découvreur de trésors, sans qu’elles puissent se rendre bien compte des faits qui ont donné lieu à ces bizarres imaginations. Beaucoup de circonstances d’ailleurs semblent indiquer que Jésus ne fut thaumaturge que tard et à contrecœur. Souvent il n’exécute ses miracles qu’après s’être fait prier, avec une sorte de mauvaise humeur et en reprochant à ceux qui les lui demandent la grossièreté de leur esprit[25]. Une bizarrerie, en apparence inexplicable, c’est l’attention qu’il met à faire ses miracles en cachette, et la recommandation qu’il adresse à ceux qu’il guérit de n’en rien dire à personne[26]. Quand les démons veulent le proclamer fils de Dieu, il leur défend d’ouvrir la bouche ; c’est malgré lui qu’ils le reconnaissent[27]. Ces traits sont surtout caractéristiques dans Marc, qui est par excellence l’évangéliste des miracles et des exorcismes. Il semble que le disciple qui a fourni les renseignements fondamentaux de cet évangile importunait Jésus de son admiration pour les prodiges, et que le maître, ennuyé d’une réputation qui lui pesait, lui ait souvent dit : N’en parle point. Une fois, cette discordance aboutit à un éclat singulier[28], à un accès d’impatience, où perce la fatigue que causaient à Jésus ces perpétuelles demandes d’esprits faibles. On dirait, par moments, que le rôle de thaumaturge lui est désagréable, et qu’il cherche à donner aussi peu de publicité que possible aux merveilles qui naissent en quelque sorte sous ses pas. Quand ses ennemis lui demandent un miracle, surtout un miracle céleste, un météore, il refuse obstinément[29]. Il est donc permis de croire qu’on lui imposa sa réputation de thaumaturge, qu’il n’y résista pas beaucoup, mais qu’il ne fit rien non plus pour y aider, et qu’en tout cas, il sentait la vanité de l’opinion à cet égard. Ce serait manquer à la bonne méthode historique que d’écouter trop ici nos répugnances, et, pour nous soustraire aux objections qu’on pourrait être tenté d’élever contre le caractère de Jésus, de supprimer des faits qui, aux yeux de ses contemporains, furent placés sur le premier plan[30]. Il serait commode de dire que ce sont là des additions de disciples bien inférieurs à leur maître, qui, ne pouvant concevoir sa vraie grandeur, ont cherché à le relever par des prestiges indignes de lui. Mais les quatre narrateurs de la vie de Jésus sont unanimes pour vanter ses miracles ; l’un d’eux, Marc, interprète de l’apôtre Pierre[31], insiste tellement sur ce point que, si l’on traçait le caractère du Christ uniquement d’après son évangile, on se le représenterait comme un exorciste en possession de charmes d’une rare efficacité, comme un sorcier très puissant, qui fait peur et dont on aime à se débarrasser[32]. Nous admettrons donc sans hésiter que des actes, qui seraient maintenant considérés comme des traits d’illusion ou de folie ont tenu une grande place dans la vie de Jésus. Faut-il sacrifier à ce côté ingrat le côté sublime d’une telle vie ? Gardons-nous-en. Un simple sorcier, à la manière de Simon le Magicien, n’eût pas amené une révolution morale comme celle que Jésus a faite. Si le thaumaturge eût effacé dans Jésus le moraliste et le réformateur religieux, il fût sorti de lui une école de théurgie, et non le christianisme. Le problème, d’ailleurs, se pose de la même manière pour tous les saints et les fondateurs religieux. Des faits, aujourd’hui morbides, tels que l’épilepsie, les visions, ont été autrefois un principe de force et de grandeur. La médecine sait dire le nom de la maladie qui fit la fortune de Mahomet[33]. Presque jusqu’à nos jours, les hommes qui ont le plus fait pour le bien de leurs semblables (l’excellent Vincent de Paul lui-même !) ont été, qu’ils l’aient voulu ou non, thaumaturges. Si l’on part de ce principe que tout personnage historique à qui l’on attribue des actes que nous tenons au XIXe siècle pour peu sensés ou charlatanesques a été un fou ou un charlatan, toute critique est faussée. L’école d’Alexandrie fut une noble école, et cependant elle se livra aux pratiques d’une théurgie extravagante. Socrate et Pascal ne furent pas exempts d’hallucinations. Les faits doivent s’expliquer par des causes qui leur soient proportionnées. Les faiblesses de l’esprit humain n’engendrent que faiblesse ; les grandes choses ont toujours de grandes causes dans la nature de l’homme, bien que souvent elles se produisent avec un cortège de petitesses qui pour les esprits superficiels en offusquent la grandeur. Dans un sens général, il est donc vrai de dire que Jésus ne fut thaumaturge et exorciste que malgré lui. Le miracle est d’ordinaire l’œuvre du public bien plus que de celui à qui on l’attribue. Jésus se fût obstinément refusé à faire des prodiges que la foule en eût créé pour lui ; le plus grand miracle eût été qu’il n’en fît pas ; jamais les lois de l’histoire et de la psychologie populaire n’eussent subi une plus forte dérogation. Les miracles de Jésus furent une violence que lui fit son siècle, une concession que lui arracha la nécessité passagère. Aussi l’exorciste et le thaumaturge sont tombés ; mais le réformateur religieux vivra éternellement. Même ceux qui ne croyaient pas en lui étaient frappés de ces actes et cherchaient à en être témoins[34]. Les païens et les gens peu initiés éprouvaient un sentiment de crainte, et cherchaient à l’éconduire de leur canton[35]. Plusieurs songeaient peut-être à abuser de son nom pour des mouvements séditieux[36]. Mais la direction toute morale et nullement politique du caractère de Jésus le sauvait de ces entraînements. Son royaume à lui était dans le cercle d’enfants qu’une pareille jeunesse d’imagination et un même avant-goût du ciel avaient groupés et retenaient autour de lui. |
[1] Par exemple, Matth., I, 22 ; II, 5-6, 15, 18 ; IV, 15.
[2] Matth., I, 23 ; VI, 6, 14 ; XXVI, 31, 54, 56 ; XXVII, 9, 35 — Marc, XIV, 27 ; XV, 28 — Jean, XII, 14-15 ; XVIII, 9 ; XIX, 19, 24, 28, 36.
[3] Jean, VII, 34 – IV Esdras, XIII, 50.
[4] Actes, VIII, 9 et suiv.
[5] Voir sa biographie par Philostrate.
[6] Voir les Vies des
sophistes, par Eunape ;
[7] Matth., XVII, 19 ; XXI, 21-22 — Marc, XI, 23-24.
[8] Matth., IX, 8.
[9] Luc, VIII, 45-46 — Jean, XI, 33, 38.
[10] Actes, II, 2 et suiv. ; IV, 31 ; VIII, 15 et suiv. ; X, 44 et suiv. Pendant près d’un siècle, les Apôtres et leurs disciples ne rêvent que miracles. Voir les Actes, les écrits de S. Paul, les extraits de Papias, dans Eusèbe, Hist. eccl., III, 39, etc. Comparez Marc, III, 15 ; XVI, 17-18, 20.
[11] Jean, V, 14 ; IX, 1 et suiv., 34.
[12] Matth., IX, 32-33 ; XII, 22 — Luc, XII, 11, 16.
[13] Luc, VIII, 45-46.
[14] Ibid., IV, 40.
[15] Matth., XI, 5 ; XV, 30-31 ; Luc, IX, 1-2, 6,
[16] Vendidad, XI, 26; Yaçna, X, 18.
[17] Tobie, III,
8 ; VI, 14 — Talmud de Babylone, Gittin,
[18] Comparez Marc, XVI, 9 : Luc, VIII, 2 ; Évangile de l’Enfance, 16, 33 ; Code syrien, publié dans les Anecdota syriaca de M. Land, I, p. 152.
[19] Josèphe, Bell. jud., VII, VI, 3 — Lucien, Philopseud., 16 — Philostrate, Vie d’Apoll., III, 38 ; IV, 20 — Arétée, De causis morb. chron., I, 4.
[20] Matth., IX, 33 ; XII, 22 — Marc, IX, 16, 24 – Luc, XI, 14.
[21] Tobie, VIII, 2-3 — Matth., XIX, 27 — Marc, IX, 38 – Actes, XIX, 13 — Josèphe, Ant., VIII, II, 5 — Justin, Dial. cum Tryphone, 85 — Lucien, Épigr. XXIII (XVII Dindorf.)
[22] Matth., XVII, 20 — Marc, IX, 24 et suiv.
[23] Matth., VIII, 28 ; IX, 34 ; XII, 43 et suiv. ; XVII, 14 et suiv., 20 — Marc, V, 1 et suiv. — Luc, VIII, 27 et suiv.
[24] Cette phrase, Dœmonium hales (Matth., XI, 18 — Luc, VII, 33 — Jean, VII, 20 ; VIII, 48 et suiv. ; X, 20 et suiv.), doit se traduire par « Tu es fou », comme on dirait en arabe : Medjnoun enté. Le verbe daimouh a aussi, dans toute l’antiquité classique, le sens de « être fou ».
[25] Matth., XII, 39 ; XVI, 4 ; XVII, 16 — Marc, VIII, 17 et suiv. ; IX, 18 — Luc, IX, 41.
[26] Matth., VIII, 4 ; IX, 30-31 ; XII, 16 et suiv. — Marc, I, 44 : VII, 24 et suiv. ; VIII, 26.
[27] Marc, I, 24-25, 34 ; III, 12 — Luc, IV, 41.
[28] Matth., XVII, 16 – Marc, IX, 18 — Luc, IX, 41.
[29] Matth., XII, 38 et suiv. ; XVI, 1 et suiv. – Marc, VIII, 11.
[30] Josèphe, Ant., XVIII, III, 3.
[31] Papias, dans Eusèbe, Hist. eccl., III, 39.
[32] Marc, IV, 40 ; V, 15,17,33,36 ; VI, 50 ; X, 32. Cf. Matth., VIII, 27,34 ; IX, 8 ; XIV, 27 ; XVII, 6-7 ; XXVIII, 5,10 — Luc, IV, 36 ; V, 17 ; VIII, 25,35,37 ; IX, 34. L’Évangile apocryphe dit de Thomas l’Israélite porte ce trait jusqu’à la plus choquante absurdité. Comparez les Miracles de l’enfance, dans Thilo, Cod. apocr. N. T., p. cx, note.
[33] Hysteria muscularis de Sebœnlein.
[34] Matth., XIV, 1 et suiv. — Marc, VI, 14 — Luc, IX, 7 ; XXIII, 8.
[35] Matth., VIII, 34 — Marc, V, 17, VIII, 37.
[36] Jean, VI, 14-15.