Premières tentatives sur Jérusalem.
Jésus, presque tous les ans, allait à Jérusalem pour la fête de Pâques. Le détail de chacun de ces voyages est peu connu ; car les synoptiques n’en parlent pas[1], et les notes du quatrième évangile sont ici très confuses[2]. C’est, à ce qu’il semble, l’an 31, et certainement après la mort de Jean, qu’eut lieu le plus important des séjours de Jésus dans la capitale. Plusieurs des disciples le suivaient. Quoique Jésus attachât dès lors peu de valeur au pèlerinage, il s’y prêtait pour ne pas blesser l’opinion juive, avec laquelle il n’avait pas encore rompu. Ces voyages, d’ailleurs, étaient essentiels à son dessein ; car il sentait déjà que, pour jouer un rôle de premier ordre, il fallait sortir de Galilée, et attaquer le judaïsme dans sa place forte, qui était Jérusalem. La petite communauté galiléenne était ici fort dépaysée.
Jérusalem était alors à peu près ce qu’elle est aujourd’hui, une ville de
pédantisme, d’acrimonie, de disputes, de haines, de petitesse d’esprit. Le
fanatisme y était extrême et les séditions religieuses très fréquentes. Les
pharisiens y dominaient ; l’étude de Ce monde odieux ne pouvait manquer de peser fort
lourdement sur les âmes tendres et délicates du nord. Le mépris des
Hiérosolymites pour les Galiléens rendait la séparation encore plus profonde.
Dans ce beau temple, objet de tous leurs désirs, ils ne trouvaient souvent
que l’avanie. Un verset du psaume des pèlerins[5], J’ai choisi de me tenir à la porte dans la maison de mon
Dieu, semblait fait exprès pour eux. Un sacerdoce dédaigneux
souriait de leur naïve dévotion, à peu près comme autrefois en Italie le clergé,
familiarisé avec les sanctuaires, assistait froid et presque railleur à la
ferveur du pèlerin venu de loin. Les Galiléens parlaient un patois assez
corrompu ; leur prononciation était vicieuse ; ils confondaient les
diverses aspirations, ce qui amenait des quiproquo dont on riait beaucoup[6]. En religion, on
les tenait pour ignorants et peu orthodoxes[7] ;
l’expression sot Galiléen était
devenue proverbiale[8]. On croyait (non sans raison)
que le sang juif était chez eux très mélangé, et il passait pour constant que
La profonde sécheresse de la nature aux environs de
Jérusalem devait ajouter au déplaisir de Jésus. Les vallées y sont sans
eau ; le sol, aride et pierreux. Quand l’œil plonge dans la dépression
de la mer Morte, la vue a quelque chose de saisissant ; ailleurs elle
est monotone. Seule, la colline de Mizpa, avec ses souvenirs de la plus
vieille histoire d’Israël, soutient le regard. La ville présentait, du temps
de Jésus, à peu près la même assise qu’aujourd’hui. Elle n’avait guère de
monuments anciens, car jusqu’aux Asmonéens, les Juifs étaient restés
étrangers à tous les arts ; Jean Hyrcan avait commencé à l’embellir, et
Hérode le Grand en avait fait une des plus superbes villes de l’Orient. Les
constructions hérodiennes le disputent aux plus achevées de l’antiquité par
leur caractère grandiose la perfection de l’exécution, la beauté des
matériaux[13].
Une foule de superbes tombeaux, d’un goût original, s’élevaient vers le même
temps aux environs de Jérusalem[14]. Le style de ces
monuments était le style grec, mais approprié aux usages des Juifs, et
considérablement modifié selon leurs principes. Les ornements de sculpture
vivante, que les Hérodes se permettaient, au grand mécontentement des
rigoristes, en étaient bannis et remplacés par une décoration végétale. Le
goût des anciens habitants de Le temple, à l’époque de Jésus, était tout neuf, et les ouvrages extérieurs n’en étaient pas complète ment terminés. Hérode en avait fait commencer la reconstruction l’an 20 ou 21 avant l’ère chrétienne, pour le mettre à l’unisson de ses autres édifices. Le vaisseau du temple fut achevé en dix-huit mois, les portiques en huit ans[16] ; mais les parties accessoires se continuèrent lentement et ne furent terminées que peu de temps avant la prise de Jérusalem[17]. Jésus y vit probablement travailler, non sans quelque humeur secrète. Ces espérances d’un long avenir étaient comme une insulte à son prochain avènement. Plus clairvoyant que les incrédules et les fanatiques, il devinait que ces superbes constructions étaient appelées à une courte durée[18]. Le temple, du reste, formait un ensemble merveilleusement imposant, dont le haram actuel[19], malgré sa beauté, peut à peine donner une idée. Les cours et les portiques environnants servaient journellement de rendez-vous à une foule considérable, Si bien que ce grand espace était à la fois le temple, le forum, le tribunal, l’université. Toutes les discussions religieuses des écoles juives, tout l’enseignement canonique, les procès même et les causes civiles, toute l’activité de la nation, en un mot, était concentrée là[20]. C’était un perpétuel cliquetis d’arguments, un champ clos de disputes, retentissant de sophismes et de questions subtiles. Le temple avait ainsi beaucoup d’analogie avec une mosquée musulmane. Pleins d’égards à cette époque pour les religions étrangères, quand elles restaient sur leur propre territoire[21], les Romains s’interdirent l’entrée du sanctuaire ; des inscriptions grecques et latines marquaient le point jusqu’où il était permis aux non Juifs de s’avancer[22]. Mais la tour Antonia, quartier général de la force romaine, dominait toute l’enceinte et permettait de voir ce qui s’y passait[23]. La police du temple appartenait aux Juifs ; un Capitaine du temple en avait l’intendance, faisait ouvrir et fermer les portes, empêchait qu’on ne traversât l’enceinte avec un bâton à la main, avec des chaussures poudreuses, en portant des paquets ou pour abréger le chemin[24]. On veillait surtout scrupuleusement à ce que personne n’entrât à l’état d’impureté légale dans les portiques intérieurs. Les femmes avaient une loge absolument séparée. C’est là que Jésus passait ses journées, durant le temps qu’il restait à Jérusalem. L’époque des fêtes amenait dans cette ville une affluence extraordinaire. Réunis en chambrées de dix et vingt personnes, les pèlerins envahissaient tout et vivaient dans cet entassement désordonné où se plaît l’Orient[25]. Jésus se perdait dans la foule, et ses pauvres Galiléens groupés autour de lui faisaient peu d’effet. Il sentait probablement qu’il était ici dans un monde hostile et qui ne l’accueillerait qu’avec dédain. Tout ce qu’il voyait l’indisposait. Le temple, comme en général les lieux de dévotion très fréquentés, offrait un aspect peu édifiant. Le service du culte entraînait une foule de détails assez repoussants, surtout des opérations mercantiles, par suite desquelles de vraies boutiques s’étaient établies dans l’enceinte sacrée. On y vendait des bêtes pour les sacrifices ; il s’y trouvait des tables pour l’échange de la monnaie ; par moments, on se serait cru dans un bazar. Les bas officiers du temple remplissaient sans doute leurs fonctions avec la vulgarité irréligieuse des sacristains de tous les temps. Cet air profane et distrait dans le maniement des choses saintes blessait le sentiment religieux de Jésus, parfois porté jusqu’au scrupule[26]. Il disait qu’on avait fait de la maison de prière une caverne de voleurs. Un jour même, dit-on, la colère l’emporta ; il frappa à coups de fouet ces ignobles vendeurs et renversa leurs tables[27]. En général, il aimait peu le temple. Le culte qu’il avait conçu pour son Père, n’avait rien à faire avec des scènes de boucherie. Toutes ces vieilles institutions juives lui déplaisaient, et il souffrait d’être obligé de s’y conformer. Aussi le temple ou son emplacement n’inspirèrent-ils de sentiments pieux, dans le sein du christianisme, qu’aux chrétiens judaïsants. Les vrais hommes nouveaux eurent en aversion cet antique lieu sacré. Constantin et les premiers empereurs chrétiens y laissèrent subsister les constructions païennes d’Adrien[28]. Ce furent les ennemis du christianisme, comme Julien, qui pensèrent à cet endroit[29]. Quand Omar entra dans Jérusalem, l’emplacement du temple était à dessein pollué en haine des Juifs[30]. Ce fut l’islam, c’est-à-dire une sorte de résurrection du judaïsme dans sa forme exclusivement sémitique, qui lui rendit ses honneurs. Ce lieu a toujours été antichrétien. L’orgueil des Juifs achevait de mécontenter Jésus, et de
lui rendre le séjour de Jérusalem pénible. A mesure que les grandes idées
d’Israël mûrissaient, le sacerdoce s’abaissait. L’institution des synagogues
avait donné à l’interprète de Un élément plus mauvais encore était venu, depuis le règne d’Hérode le Grand, corrompre le haut sacerdoce. Hérode s’étant pris d’amour pour Mariamne, fille d’un certain Simon ; fils lui-même de Boëthus d’Alexandrie, et ayant voulu l’épouser (vers l’an 23 avant J.-C.), ne vit d’autre moyen, pour anoblir son beau-père et l’élever jusqu’à lui, que de le faire grand-prêtre. Cette famille intrigante resta maîtresse, presque sans interruption, du souverain pontificat pendant trente-cinq ans[34]. Étroitement alliée à la famille régnante, elle ne le perdît qu’après la déposition d’Archélaüs, et elle le recouvra (l’an 42 de notre ère) après qu’Hérode Agrippa eut refait pour quelque temps l’œuvre d’Hérode le Grand. Sous le nom de Boëthusim[35], se forma ainsi une nouvelle noblesse sacerdotale, très mondaine, très peu dévote, qui se fondit à peu près avec les Sadokites. Les Boëthusim, dans le Talmud et les écrits rabbiniques, sont présentés comme des espèces de mécréants et toujours rapprochés des Sadducéens[36]. De tout cela résulta autour du temple une sorte de cour de Rome, vivant de politique, peu portée aux excès de zèle, les redoutant même, ne voulant pas entendre parler de saints personnages ni de novateurs, car elle profitait de la routine établie. Ces prêtres épicuriens n’avaient pas la violence des Pharisiens ; ils ne voulaient que le repos ; c’étaient leur insouciance morale, leur froide irréligion qui révoltaient Jésus. Bien que très différents, les prêtres et les Pharisiens se confondirent ainsi dans ses antipathies. Mais étranger et sans crédit, il dut longtemps renfermer son mécontentement en lui-même et ne communiquer ses sentiments qu’à la société intime qui l’accompagnait. Avant le dernier séjour, de beaucoup le plus long de tous qu’il fit à Jérusalem et qui se termina par sa mort, Jésus essaya cependant de se faire écouter. Il prêcha ; on parla de lui ; on s’entretint de certains actes que l’on considérait comme miraculeux. Mais de tout cela ne résulta ni une église établie à Jérusalem, ni un groupe de disciples hiérosolymites. Le charmant docteur, qui pardonnait à tous pourvu qu’on l’aimât, ne pouvait trouver beaucoup d’écho dans ce sanctuaire des vaines disputes et des sacrifices vieillis. Il en résulta seulement pour lui quelques bonnes relations, dont plus tard il recueillit les fruits. Il ne semble pas que dès lors il ait fait la connaissance de la famille de Béthanie qui lui apporta, au milieu des épreuves de ses derniers mois, tant de consolations. Mais de bonne heure il attira l’attention d’un certain Nicodème, riche pharisien, membre du sanhédrin et fort considéré à Jérusalem[37]. Cet homme, qui paraît avoir été honnête et de bonne foi, se sentit attiré vers le jeune Galiléen. Ne voulant pas se compromettre, il vint le voir de nuit et eut avec lui une longue conversation[38]. Il en garda sans doute une impression favorable, car plus tard il défendit Jésus contre les préventions de ses confrères[39], et, à la mort de Jésus, nous le trouverons entourant de soins pieux le cadavre du maître[40] ; Nicodème ne se fit pas chrétien ; il crut devoir à sa position de ne pas entrer dans un mouvement révolutionnaire, qui ne comptait pas encore de notables adhérents. Mais il porta évidemment beaucoup d’amitié à Jésus et lui rendit des services, sans pouvoir l’arracher à une mort dont l’arrêt, à l’époque où nous sommes arrivés, était déjà comme écrit. Quant aux docteurs célèbres du temps, Jésus ne paraît avoir eu de rapports avec eux. Hillel et Schammaï étaient morts ; la plus grande autorité du temps était Gamaliel, petit-fils de Hillel. C’était un esprit libéral et un homme du monde, ouvert aux études profanes, formé à la tolérance par son commerce avec la haute société[41]. A l’encontre des Pharisiens très sévères, qui marchaient voilés ou les yeux fermés, il regardait les femmes, même les païennes[42]. La tradition le lui pardonna, comme d’avoir su le grec, parce qu’il approchait de la cour[43]. Après la mort de Jésus, il exprima sur la secte nouvelle des vues très modérées[44]. Saint Paul sortit de son école[45]. Mais il est bien probable que Jésus n’y entra jamais. Une pensée du moins que Jésus emporta de Jérusalem, et qui
dès à présent paraît chez lui enracinée, c’est qu’il n’y a pas de pacte
possible avec l’ancien culte juif. L’abolition des sacrifices qui lui avaient
causé tant de dégoût, la suppression d’un sacerdoce impie et hautain, et dans
un sens général l’abrogation de |
[1] Ils les supposent cependant obscurément (Matth., XXIII, 37 — Luc, XXII, 34). Ils connaissent aussi bien que Jean la relation de Jésus avec Joseph d’Arimathie. Luc même (X, 38-42) connaît la famille de Béthanie. Luc (IX, 51-54) a un sentiment vague du système du quatrième évangile sur les voyages de Jésus. Plusieurs discours contre les Pharisiens et les Sadducéens, placés par les synoptiques en Galilée, n’ont guère de sens qu’à Jérusalem. Enfin, le laps de huit jours est beaucoup trop court pour expliquer tout ce qui dut se passer entre l’arrivée de Jésus dans cette ville et sa mort.
[2] Deux pèlerinages sont clairement indiqués (Jean, XI, 13 et V, 1), sans parler du dernier voyage (VII, 10), après lequel Jésus ne retourna plus en Galilée. Le premier avait eu lieu pendant que Jean baptisait encore. Il appartiendrait, par conséquent, à la pâque de l’an 29. Mais les circonstances données comme appartenant à ce voyage sont d’une époque plus avancée (comparez surtout Jean, II, 14 et suiv., et Matth., XXX, 12-13 ; Marc, XI, 15-17 ; Luc, XIX, 45-46). Il y a évidemment des transpositions de date dans ces chapitres de Jean, ou plutôt il a mêlé les circonstances de divers voyages.
[3] On en peut juger par le Talmud, écho de la scolastique juive de ce temps.
[4] Josèphe, Ant., XX, XI, 2.
[5] Psaumes, LXXXIV (Vulg. LXXXIII), 11.
[6] Matth.,
XXVI, 73 — Marc, XIV, 70 – Actes, II, 7 — Talmud de Babylone, Erubin,
[7] Passage du traité Erubin, précité.
[8] Erubin, loc. cit., 53 b.
[9] Jean, VII, 52.
[10] IX, 1-2 – Matth., IV, 18 et suiv.
[11] Voir p. 70, note 10.
[12] Jean, I, 46.
[13] Josèphe, Ant., XV, VII-XI — B. J., V, V, 6 — Marc, XIII, 1-2.
[14] Tombeaux dits des Juges, des Rois, d’Absalon, de Zacharie, de Josaphat, de saint Jacques. Comparez la description du tombeau des Macchabées à Media (I Macchabée, XIII, 27 et suiv.)
[15] Matth., XXIII, 27, 29 ; XXIV, 1 et suiv. — Marc, XIII, 1 et suiv. — Luc, XIX, 44 ; XXI, 5 et suiv. Comparez Livre d’Hénoch, XCVII, 13-14 ; Talmud de Babylone, Schabbath, 33 b.
[16] Josèphe, Ant., XV, XI. 5, 6.
[17] Ibid., XX, IX, 7 — Jean, II, 20.
[18] Matth., XXIV, 2 ; XXVI, 61 ; XXVII, 40 — Marc, XIII, 2 ; XIV, 58 ; XV, 29 — Luc, XXI, 6 — Jean, II, 19-20.
[19] Nul doute que le temple et son enceinte n’occupassent l’emplacement de la mosquée d’Omar et du haram, ou Cour Sacrée, qui environne la mosquée. Le terre-plein du haram est, dans quelques parties, notamment à l’endroit où les Juifs vont pleurer, le soubassement même du temple d’Hérode.
[20] Luc, II, 46 et suiv. — Mishna, Sanhédrin, X, 2.
[21] Suétone, Vie d’Auguste, 93.
[22] Philo, Legatio ad Caium, § 31 — Josèphe, B. J., V, V, 2 ; VI, IX, 4 — Actes, XXI, 28.
[23] Des traces considérables de la tour Antonia se voient encore dans la partie septentrionale du haram.
[24] Mishna, Berakoth, IX, 5 — Talmud de Babylone, Jebamoth, 6 b — Marc, XI, 16.
[25] Josèphe, B. J., II, XIV, 3 ; VI, IX, 3. Comparez Psaumes CXXXIII (Vulg. CXXXII).
[26] Marc, XI, 16.
[27] Matth., XXI, 12 et suiv. — Marc, XI, 15 et suiv. — Luc, XIX, 45 et suiv. — Jean, II, 14 et suiv.
[28] Itin. a Burdig. Hierus., p. 452 (édit. Schott) — S. Jérôme, in Isaïe, II, 8, et in Matth., XIV, 15.
[29] Ammien Marcellin, XXIII, 4.
[30] Eutychius, Ann., II, 286 et suiv. (Oxford, 1659)
[31] Josèphe, Ant., XV, III, 1, 3.
[32] Ibid., XVIII, II.
[33] Actes, IV, 1 et suiv. ; V, 17 ; Josèphe, Ant., XX, IX, 1 — Pirké Aboth, I, 10.
[34] Josèphe, Ant., XV, IX, 3 ; XVII, VI, 4 — XIII, 1 ; XVIII, I, 1 — II, 1 ; XIX, VI, 2 — VIII, 1.
[35] Ce nom ne se trouve que dans les documents juifs. Je pense que les « Hérodiens » de l’Évangile sont les Boëthusim.
[36] Traité Aboth
Nathan, 5 — Soferim, III, hal. 5 — Mishna, Menachoth, X, 3 —
Talmud de Babylone, Schabbath,
[37] Il semble qu’il
est question de lui dans le Talmud. Talmud de Babylone, Taanith,
[38] Jean, III, 1 et suiv. ; VII, 50. On est certes libre de croire que le texte même de la conversation n’est qu’une création de Jean.
[39] Ibid., VII, 50 et suiv.
[40] Ibid., XIX, 39.
[41] Mishna, Baba metsia, V, 8 — Talmud de Babylone, Sota, 49 b.
[42] Talmud de Jérusalem, Berakoth, IX, 2.
[43] Passage Sota,
précité, et Baba Kama,
[44] Actes, V, 34 et suiv.
[45] Ibid., XXII, 3.
[46] Oracle sib., I.III, 573 et suiv. ; 715 et suiv. ; 756-58. Comparez le Targum de Jonathan, Isaïe, XII, 3.
[47] Luc, XVI, 16. Le passage de Matthieu, XI, 12-13, est moins clair, mais ne peut avoir d’autre sens.
[48] Matth., V,
17-18 (Cf. Talmud de Babylone, Schabbath, 116 b). Ce passage n’est pas
en contradiction avec ceux où l’abolition de
[49] Matth., IX, 16-17 — Luc, V, 36 et suiv.
[50] Luc, XIX, 9.
[51] Matth., XXIV, 14 ; XXVIII, 19 — Marc, XIII, 10 ; XVI, 15 – Luc, XXIV, 47.