HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME QUATRIÈME

LIVRE X. — LE PEUPLE JUIF SOUS LA DOMINATION ROMAINE

CHAPITRE PREMIER. — POMPÉE, CÉSAR, CASSIUS, MARC-ANTOINE.

 

 

Pompée quitta la Judée (62 av. J.-C.) après y avoir fait les changements politiques les plus énormes, mais respecté l'ordre religieux. La Palestine va désormais faire partie de la province de Syrie et en suivre les destinées. Pompée laissa derrière lui pour gouverneur Æmilius Scaurus. La Judée, ce semble, ne lui causa aucun embarras. L'adulation orientale se donnait carrière autour de ces géants de puissance ; les villes leur élevaient des statues et les prenaient pour patrons[1]. Le royaume nabatéen était le seul qui fût assez fort pour tenir tête à Rome. Scaurus vainquit Hareth III[2], et cette victoire figure sur les deniers de la gens Æmilia[3] ; mais Pompée s'en attribua l'honneur[4].

Gabinius, proconsul en 57-55, eut plus à faire en Judée. Il était l'âme damnée de Pompée et avait, un peu comme lui, la manie de faire grand. Il partagea le pays en districts judiciaires[5], qui avaient pour chefs-lieux, outre Jérusalem, Gézer, Amathus, Jéricho et, pour la Galilée, Séphoris. Cette organisation fut considérée par les Juifs comme un progrès[6]. Il parcourut lui-même la Palestine, nota les villes renversées par le fanatisme asmonéen, et, continuant l'œuvre de Pompée, en décida la restauration. Samarie, Azote, Scythopolis, Anthédon, Raphia, Dora, Marissa, Gaza et beaucoup d'autres furent ainsi rétablies. La population revint aux endroits qui avaient été déserts depuis trente et quarante ans[7]. Gabinius fut célèbre par ses exactions, dans un temps où le pillage des provinces était en quelque sorte à l'ordre du jour[8]. Mais du moins il gouverna en homme éclairé. Il fut le restaurateur de la Palestine ; grâce à lui l'œuvre néfaste des Asmonéens fut réparée. Le peuple avait son entière liberté religieuse ; mais il ne lui fut plus permis de commettre des meurtres sacrés. La peine de mort, au moins en matière religieuse, lui fut retirée[9]. Les Juifs éclairés furent les premiers à reconnaître ce qu'avait eu de grand et de brillant l'administration de Gabinius[10].

Cependant les maux que la dynastie asmonéenne devait faire à la Palestine étaient loin d'être finis. Pompée avait mis dans sa façon de traiter Aristobule et sa famille une très grande mollesse. L'argent y avait probablement été pour quelque chose. Dans le voyage vers Rome (63), Alexandre, fils d'Aristobule, avait réussi à s'échapper. Vers 57, il reparut en Judée, entra dans Jérusalem, chassa Hyrcan. Gabinius envoya contre lui son lieutenant Marc-Antoine, depuis si célèbre. Celui-ci, secondé par Antipater l'Ascalonite, battit Alexandre près de Jérusalem et le força à se renfermer dans Alexandrium. Il était perdu, sans sa mère, la femme d'Aristobule, qui, songeant à son mari et à ses autres enfants, otages à Rome, vint trouver Gabinius, et, probablement employant près de lui les arguments auxquels il cédait toujours, lui suggéra de se contenter de la destruction des trois grandes forteresses asmonéennes, Hyrcanie, Machéro et Alexandrium[11]. Hyrcan fut reconduit à Jérusalem et remis en possession du pontificat.

Peu après, Aristobule réussit à s'enfuir de Rome avec son fils Antigone et à rentrer en Judée. Battu par les Romains, il gagna Machéro, où il fut pris. La conduite de Gabinius en cette circonstance a de quoi nous surprendre. Il renvoya à Rome Aristobule chargé de chaînes ; mais il demanda au sénat de permettre aux enfants d'Aristobule de rester en Judée. Il avait promis à leur mère de les laisser en liberté[12]. On ne concevrait pas, si le proconsul n'y avait eu intérêt, qu'il eût pris plaisir à entretenir ainsi dans le pays des germes de guerre civile, comme de propos délibéré.

Antipater prenait une voie bien plus sûre que les princes asmonéens pour reconstituer la royauté de Judée. Il se faisait l'humble serviteur des Romains, et cherchait tous les moyens pour leur prouver quel bon parti on pouvait tirer des Juifs en sachant s'y prendre. Lors de l'expédition de Gabinius en Égypte, il lui fournit des vivres en abondance ; il réussit de plus à gagner les Juifs établis autour de Péluse pour garder les abords de l'Égypte et à en faire des alliés aux Romains.

Quand Gabinius revint en Judée, après avoir rétabli sur son trône Ptolémée Aulète, il trouva le pays soulevé par les excitations d'Alexandre. Les forces romaines avaient dû quitter Jérusalem et s'étaient réfugiées sur le mont Garizim, où Alexandre les tenait bloquées. Antipater essaya sans succès de s'entremettre. Alexandre fut battu complètement dans la plaine du mont Thabor. Le moment d'en finir avec lui paraissait venu ; mais les pouvoirs de Gabinius étaient expirés ; il revint à Rome (fin de 55) pour répondre au procès qu'on lui intentait et aux conséquences duquel il eut la plus grande peine à se soustraire.

Il eut pour successeur Licinius Crassus (54-53), qui se signala d'abord par d'affreuses pilleries. Le temple de Jérusalem fut dépouillé de tous ses revêtements d'or, pour fournir aux frais de la guerre contre les Parthes. On sait le désastre de l'an 53. Cassius, échappé aux flèches des Parthes, remplaça Crassus. Quand il arriva en Judée, tout était encore en feu. Pitholaüs, partisan des Asmonéens, avait soulevé la Galilée. Il s'était enfermé dans Tarichée, au bord du lac de Génésareth, avec une armée assez considérable. Pitholaüs et tous ses partisans furent massacrés, sur le conseil d'Antipater. La fortune de ce dernier grandissait toujours. Pour se concilier ses compatriotes, il avait épousé une Iduméenne nommée Cypros , issue d'une famille noble du pays.

Cassius traita avec Alexandre, qui alla demeurer à Antioche. La fortune de Rome, à ce moment, subissait une sorte d'éclipse. La guerre civile (49) produisait une faiblesse momentanée. Aristobule était à Rome. César, sans doute par suite de quelque intention secrète du côté de la Syrie, le fit mettre en liberté et lui confia deux légions[13] ; il fut empoisonné par les partisans de Pompée. Son corps fut conservé dans du miel, jusqu'au moment où Antoine le renvoya en Judée et le fit déposer dans les tombes royales[14].

Pompée fut très ému des desseins qu'il croyait voir à César du côté de la Syrie. Alexandre, à Antioche, pouvait devenir un grave embarras ; Pompée lui fit trancher la tète, Antigone, le plus jeune fils d'Aristobule, était à Ascalon avec sa mère ; cette famille détrônée avait de l'étrangeté, du prestige. Alexandra, la plus jeune des princesses, était d'une rare beauté. Ptolémée fils de Mennée, tétrarque de l'Antiliban, envoya à Ascalon son fils Philippion, pour presser la vieille reine de lui confier Antigone et ses filles, déclarant qu'il les prenait sous sa protection. Or Philippion devint éperdument amoureux d'Alexandra et l'épousa. Dès que son père vit Alexandra, il éprouva le même sentiment et fit tuer son fils pour épouser sa belle-fille. Ces Asmonéens, dans leur détresse, conservaient leur grand air.

La bataille de Pharsale (48 av. J.-C.) ne changea pas essentiellement la face des choses en Judée. Antipater devint l'ami dévoué de César, comme il l'avait été de Pompée. Il combattit énergiquement pour lui, prit Péluse, décida les Juifs du pays d'Onias à favoriser les Romains, en leur présentant des lettres du grand-prêtre Hyrcan. César le déclara son ami. En 47, d'ailleurs, César vint en Syrie et régla tout d'une façon souveraine. Antipater eut le droit de cité à Rome et une entière exemption d'impôts. Antigone trouva l'occasion bonne pour essayer de défendre ses droits. Mais César ne l'écouta pas. Hyrcan fut confirmé pour la dixième fois dans le pontificat, avec le titre d'ethnarque ; Antipater fut nommé procurateur de Judée. Tout le poids du pouvoir posait en réalité sur lui.

L'amitié de César était un titre trop précieux pour que les Juifs ne cherchassent pas à en tirer profit. Cette amitié, plus effective que celle d'Alexandre, ils l'exploitèrent de la même manière. Elle fut le point de départ de toute une série de pièces fausses, qu'ils opposèrent, jusqu'à la guerre de 70, aux antisémites de ce temps-là. César les avait aimés, les avait recommandés au monde entier comme ses amis. Les décrets du sénat qu'il était censé avoir fait rendre en leur faveur, les lettres missives qu'il aurait écrites pour les couvrir de sa protection, tout cela fut réuni en un cartulaire que Josèphe nous a conservé[15]. L'argument était décisif. Comment traiter d'ennemis des Romains ceux que César avait tenus pour ses plus fidèles clients ? La déplorable habitude qu'ont les apologistes juifs, en particulier Josèphe, de fabriquer les documents qui leur sont favorables, étend un doute invincible, exagéré peut-être, sur toutes ces pièces. Mendaci ne verum quidem dicenti creditur[16].

En dehors de Palestine, César fut aussi très favorable aux Juifs[17]. Les pensées de ce grand homme étaient larges ; il eut vraiment l'idée de la liberté de conscience dans le sens de neutralité absolue de l'État où nous l'entendons. Il voulait la liberté de tous les cultes provinciaux[18], et, s'il eût vécu, il eût sans doute prévenu les réactions étroites qui, dès l'époque de Tibère, portent le gouvernement central à donner trop de prépondérance au culte romain. Les Juifs d'Alexandrie virent leurs privilèges confirmés. Le libre exercice du culte juif fut stipulé dans les principales villes de l'Asie-Mineure[19]. Les Juifs du monde entier aimèrent et regrettèrent le dictateur. Entre les provinciaux innombrables qui prirent le deuil aux ides de mars, on remarqua les Juifs, qui, durant plusieurs nuits consécutives vinrent faire leurs lamentations funèbres sur son catafalque[20].

Antipater, à partir de sa nomination comme procurateur, agit en Judée ainsi qu'un véritable souverain. D'accord avec le grand-prêtre Hyrcan, au fond enchanté d'un état de choses qui allait, croyait-il, lui donner le repos, il releva les murs de Jérusalem et nomma son fils Phasaël gouverneur militaire de la ville, son fils Hérode, alors âgé de vingt-cinq ans, préfet de Galilée. Un brigand, probablement un fanatique, nommé Ézéchias, infestait le nord de cette province ; Hérode réussit à exterminer sa bande. Phasaël, d'un autre côté, gagna l'affection des Hiérosolymitains. La famille iduméenne se substituait évidemment aux Asmonéens dans la fonction de maintenir l'ordre ; les gens bien posés, hostiles au fanatisme, étaient pour elle. Antipater était déjà traité par le peuple avec les honneurs de la royauté.

Mais dès lors la haine des pharisiens et des fanatiques s'alluma, brûlante, acharnée. Ils reprochaient à Hyrcan ses faiblesses pour un ennemi d'Israël, dont le plan avoué était de prendre la place de la dynastie nationale. La bonne action qu'Hérode avait faite en supprimant Ézéchias et sa bande était tournée en crime. On ne pouvait, disait-on, mettre à mort un homme, fût-il criminel, sans une sentence du sanhédrin. Hyrcan était assiégé de plaintes. Les mères des victimes venaient tous les jours au temple implorer le pontife et le peuple pour que les actes d'Hérode fussent déférés au tribunal sacré. Hérode consentit à des poursuites qu'il savait bien devoir être dérisoires. Le sanhédrin fut intimidé ; un seul membre, Schémaïah[21], se prononça contre Hérode[22] et annonça, dit-on, à ses co-assesseurs qu'un jour ils paieraient cher leur faiblesse[23]. Hérode ne lui en sut pas mauvais gré et le combla d'honneurs quand il fut roi.

Au fond, toutes ces petites querelles d'Orient étaient assez indépendantes des grands événements qui entraînaient le monde. Ni l'assassinat de César (15 mars 44), ni la bataille de Philippes ne changèrent grand'chose à ce qui se passait en Judée. Antipater et Hérode, toujours amis du vainqueur, obtinrent des avancements de tous les régimes. Mais le peuple souffrait horriblement. Cassius exigea de la Judée un tribut de guerre de sept cents talents, dont cent devaient être versés par la Galilée. Hérode réussit le premier à réunir la somme à laquelle sa province était taxée. Les autres rentrées se firent mal. On fut réduit à vendre comme esclaves les épimélètes chargés dé recueillir la contribution ; quatre villes incapables de payer furent condamnées à la servitude ; c'étaient Gophna, Emmaüs, Lydda et Thamna. Pour calmer le mécontentement de Cassius, Hyrcan supplia Antipater de payer cent talents qui manquaient, de ses propres deniers. Hérode, en retour, fut nommé préfet de Cœlésyrie. Cassius lui promit de le faire reconnaître roi de Syrie, quand il aurait terminé la guerre contre les triumvirs.

Antipater, sur ces entrefaites, fut empoisonné dans des circonstances qui ne purent être éclaircies. Dès cette époque, Hérode, déjà marié à Doris, Juive qui lui donna un fils nommé Antipater, était fiancé à Mariamme[24], fille d'Alexandre et d'Alexandra fille de Hyrcan le grand-prêtre. Cette alliance, qui l'unissait à la famille royale déchue, servait pour le moment singulièrement sa fortune. On verra plus tard qu'elle fut l'origine de tous ses crimes. Antigone, vers ce temps, excita un soulèvement avec l'appui de Ptolémée fils de Mennée, et de Marion, tyran de Tyr. Hérode le défit, et des couronnes furent décernées au vainqueur par Hyrcan et par le peuple de Jérusalem. Hérode ne put empêcher toutefois que Marion ne s'emparât de certaines portions du territoire galiléen[25].

La bataille de Philippes (42 av. J.-C.) fournit à Hérode l'occasion de changer de parti encore une fois. II aima Octave et Marc-Antoine, autant qu'il avait aimé les Pompéiens et Cassius. Antoine, à partir de la bataille de Philippes, fut en quelque sorte empereur d'Orient. Son système fut de nommer des rois ou tétrarques, dans les différentes provinces, pour la perception des impôts[26], la seule chose, à vrai dire, qui lui importât. Dès son passage en Bithynie, une ambassade juive vint lui porter une accusation formelle contre Phasaël et Hérode. Mais déjà l'opinion d'Antoine était faite ; il avait reçu d'Hérode de somptueux cadeaux. A Éphèse, démarche de Hyrcan qui lui demande la liberté des Juifs qui avaient été vendus par Cassius et la restitution des territoires pris par Marion. Antoine y consentit, en faisant remarquer la différence de ses procédés avec ceux de Cassius[27]. A Daphné, près d'Antioche, nouvelle ambassade des Juifs, à laquelle Antoine répond ironiquement en conférant le titre de tétrarque à Phasaël et à Hérode, et en les chargeant par un décret en forme de l'administration de la Judée. A Tyr, encore une ambassade juive, qui finit par un massacre. Tout ce que le parti juif faisait pour arrêter Hérode ne servait qu'à avancer sa fortune. Il était l'homme nécessaire d'Antoine ; il sera roi. La vie inimitable[28] coûtait très cher aux provinces[29], et les pourvoyeurs en étaient très bien payés.

Après une année donnée en Égypte à sa vie inimitable, Antoine revint en Italie, où il se partagea le monde avec Octave, et créa de nombreux rois, Darius dans le Pont, Amyntas en Pisidie, Polémon en Cilicie. Ces reges, sortes de khédives, étaient très peu estimés à Rome[30]. C'étaient en réalité les fermiers généraux du peuple romain. La richesse de l'Orient, bien supérieure à celle de la Grèce et de l'Occident, éblouissait les Romains. Les trésors des temples, ce que Cicéron appelait veteres illibatasgue divitias Syriæ, offraient d'inépuisables tentations. Le temple de Jérusalem, en particulier, était le point où affluait tout l'or envoyé par la diaspora[31].

Ainsi devenus maîtres des richesses du monde, les Romains se livrèrent à une vénalité jusque-là sans exemple et qui depuis n'a pas été égalée. Les Romains de ce temps sont des géants, mais des géants qui sont vaincus par un désir, sérieux, cupides, voluptueux. Cet or roulant à poignées, ces voluptés nouvelles dont ils n'avaient aucune idée leur donnaient le vertige. L'Italie était, à l'origine, un pays pauvre ; la vie y était triste et austère. La vie grecque, simple et charmante, n'était nullement une vie d'opulence. L'Asie, bien plus riche et plus somptueuse, modifia toutes ces conceptions. On connut le luxe ; les généraux romains se laissèrent aller aux entrainements d'une existence effrénée. Antoine, en particulier, devint un véritable idiot. Cet homme, incomparable dans la bataille, semblait avoir perdu la raison. Son itinéraire pendant dix ans n'a pas le sens commun. C'était un complet abandonnement.

 

 

 



[1] Miss. de Phénicie, p. 553 et suiv.

[2] Josèphe, Ant., XIV, V, 1.

[3] Eckhel, V, 131 ; Babelon, Monnaies républ. rom., t. I, p. 120 et suiv.

[4] Diodore de Sicile, Dion Cassius, Plutarque, Appien, Orose.

[5] Συνέδρια, d'où sanhédrin. Voir Marquardt, Rœmische Staatsverwaltung, I, p. 500 et suiv.

[6] Josèphe, Ant., XIV, V, 4 ; B. J., I, VIII, 5.

[7] Josèphe, Ant., XIV, V, 3.

[8] Dion Cassius, XXXIX, 55, 56 ; Cicéron, Pro Sestio, 43 : Gabiniaum haurire cotidie ex paratissimis atque opulentissimis Syria gazis inumerabile pondus auri, bellum inferre quiescentibus, ut eorum veteres illibatasque divitias in profundissimum libidinum suarum gurgitent profundat ; le même, De provinciis consularibus, c. 4 : In Syria imperatore illo nihil aliud [neque gestum] neque actant est nisi pactiones pecuniarum cum tyrannis, decisiones, direptiones, latrocinia, cædes. Sur son procès, voir Cicéron, Ad Quintum fratrem, III, I, 5-7, 1-4 ; etc.

[9] Évangile de Jean, XVIII, 31.

[10] Josèphe, Ant., XIV, VI, 4.

[11] Alexandrium était probablement au haut du Sartabeh. La position de Machéro est connue ; on ignore celle d'Hyrcanie.

[12] Josèphe, Ant., XIV, VI, 1 ; B. J., I, VIII, 6 ; Dion Cassius, XXXIX, 56 ; Plutarque, Antoine, 3.

[13] Josèphe, Ant., XIV, VII, 4 ; B. J., I, IX, 1-2 ; Dion Cassius, XLI, 18.

[14] Josèphe, B. J., I, IX, 1.

[15] Josèphe, Ant., XIV, X.

[16] Mommsen, Hist. rom., t. V, p. 501.

[17] Josèphe, Ant., XIV, X, 8-24, sous les réserves précédentes.

[18] Origines du christ., II, 347 ; V, 394, 397, 406, note 1.

[19] Cf. Schürer, II, p. 534.

[20] Suétone, César, 84.

[21] Selon d'autres, ce serait le célèbre Schammaï ; mais il s'agit sûrement ici du docteur qu'on accouple à Abtalion.

[22] Récit analogue dans le Talmud, Derenbourg, p. 146-148.

[23] Cf. Josèphe, Ant., XV, I, 1.

[24] La forme Μαριάμνη est une faute. Μαριάμμη est une grécisation de Mariam ou Marie.

[25] Josèphe, Ant., XIV, XII, 3, 5.

[26] Appien, Civ., V, 75 ; Dion Cassius, XLIX, 32 ; Plutarque, Antoine, 36. Le titre d'έπιμελητής (Josèphe, Ant., XIV, VIII, 1, 3), ménager, fermier, intendant ; le pays est une ferme dont les revenus seuls importent.

[27] Josèphe, Ant., XIV, XII, 2-6.

[28] Plutarque, Ant., 25-28, l'inscription du parasite : A l'inimitable Antoine.

[29] Appien, Civ., V, 7.

[30] Sens du mot rex à Rome.

[31] Josèphe, Ant., XIV, VII, 2.