Pendant quinze ou vingt ans, Zorobabel paraît avoir exercé les pouvoirs de nasi d'Israël[1] et de péha ou gouverneur persan de Jérusalem, sans trop de difficultés. Haggaï ou Aggée, en 520, le met sur le même pied que le grand-prêtre Josua fils de Josadaq, et même lui donne toujours la première place. Dans son dernier manifeste, il annonce qu'au milieu des bouleversements d'empires qui vont avoir lieu, Zorobabel surnagera[2]. Dieu l'a pris, l'a fait passer à son doigt comme un anneau sigillaire, c'est-à-dire comme la chose la plus personnelle et la plus intime qu'il y ait. Zorobabel est ainsi l'élu de Dieu, qui l'a choisi pour gouverner son peuple. Une autre pièce nous a conservé l'expression fidèle des sentiments légitimistes qui vivaient encore dans le cœur de plusieurs Hiérosolymites[3]. Iahvé, souviens-toi de David Et de toute la piété qu'il montra, Du serment qu'il fit à Iahvé, Du vœu qu'il fit au Fort de Jacob : Si
j'entre dans la tente qui me sert de maison, Si je
monte sur le lit qui me sert de couche ; Si je
donne le sommeil à mes yeux, Et à
mes paupières le repos, Avant
que j'aie trouvé un lieu pour Iahvé, Une demeure pour le Fort de Jacob !... Cette place, nous disait-on, est en Éphraïm[4] ; Nous l'avions admise quelque temps aux champs de Iaar[5]. Non ;
sa demeure sera chez nous, nous y entrerons ; Nous
nous prosternerons au socle de ses pieds. Lève-toi,
Iahvé, vers ton lieu de repos, Toi et
l'arche de ta puissance. Que tes
prêtres se revêtent de chemises triomphales, Et que tes hasidim éclatent en cris de joie. A cause de David, ton serviteur, Ne repousse pas la face de ton Oint[6]. Iahvé répondit au serment de David par un serment auquel il ne manquera pas : Je
placerai sur ton trône un fruit de ton ventre. Si tes
fils gardent mon pacte, les lois que je leur donnerai, Leurs
descendants jusqu'à l'éternité siégeront après toi. Car
Iahvé a choisi Sion ; Il l'a
voulue pour demeure. Celui-ci
est mon lieu de repos à toujours ; Ici je
demeurerai, car je l'ai voulu. Je
bénirai ses approvisionnements, Je
rassasierai ses pauvres de pain ; J'habillerai
ses prêtres de vêtements salutaires, Et ses hasidim
éclateront en cris de joie. Là je
ferai grandir la corne de David, Je maintiendrai la lampe de mon Oint[7]. Ses
ennemis, je les revêtirai de honte, Sur sa tête brillera son diadème. De vieilles prophéties mal entendues augmentaient le mirage, et fomentaient l'agitation du peuple. Comme toujours dans les temps de grand malheur, les chimères prenaient un corps ; on rêvait un sauveur idéal, un David parfait, qui allait relever la gloire des anciens jours. Au moment de la catastrophe de Joïakin (598), Jérémie se nourrit déjà de l'espérance d'un Rejeton prédestiné de David, roi juste et sage, qui rendra à Israël sa prospérité[8]. Sous Sédécias, vers la fin du siège (588), il se sert presque des mêmes termes[9], pour exprimer ses invincibles illusions. Ces passages, comme tout ce qui tenait à Jérémie, frappèrent vivement l'imagination. On s'entretint mystérieusement[10] d'un sémakh ou Rejeton [de David], qui devait apparaître et sauver Israël. Zorobabel put longtemps sembler réaliser ces aspirations. Avec des nuances que nous ne connaissons pas, il fut pour les piétistes d'Israël, à la fin du VIe siècle, ce que le comte de Chambord a été pour les légitimistes de nos jours. Sa disparition est couverte d'un profond mystère ; on ne sait absolument rien de la fin de Zorobabel. L'avortement de tant d'espérances vint sans doute de l'autorité perse, qui ne voulait pas de royautés locales. Il faut avouer, d'ailleurs, que l'anomalie d'un fils de rois réduit à la condition de sous-préfet[11], ne pouvait se continuer indéfiniment. Et puis, on a vu, à dix reprises, en cette histoire, que la destinée d'Israël n'était pas de fonder une royauté. Le parti sacerdotal triomphant tint à faire perdre les traces de l'expulsion de la vieille dynastie. Les princes de la famille de David, jusque-là riches et connus, furent relégués dans l'oubli et tombèrent probablement dans une situation de fortune indigne d'eux. Après avoir joué un rôle considérable en sa race, Zorobabel disparaît ainsi de l'histoire, sans qu'on puisse voir comment. Il n'a pas de successeur. Il fut, à ce qu'il semble, le seul nasi. Après lui, la dignité de grand-prêtre se présente, au contraire, à nous comme plus puissante que jamais. Le grand-prêtre devient le vrai gouverneur de Jérusalem. Nous possédons les listes des grands-prêtres de Jérusalem[12], comme on possède ailleurs les listes des souverains. La noblesse sacerdotale était gardée avec un soin jaloux ; comme toutes les noblesses, elle donnait lieu à beaucoup de fraudes ; une sorte de cabinet généalogique, conservé à Jérusalem, servait à les rectifier[13]. Comment s'opéra cette révolution, dont nous aimerions tant connaître le détail ? Certains faits portent à croire qu'elle se passa d'une manière violente. La façon dont Aggée se cramponne à Zorobabel semble offrir quelque chose de fébrile, et laisse croire que le pouvoir du nasi était attaqué. C'est bien autre chose dans Zacharie. La quatrième vision[14] est des plus bizarres. Josua fils de Josadaq lui apparaît debout devant Iahvé, vêtu d'habits sales ; le Satan[15] est placé à côté de lui pour l'accuser. Iahvé ne veut pas entendre les accusations, non que Josua soit innocent, mais parce que Jérusalem a été assez frappée, incendiée. Josua est un tison sauvé du feu. Iahvé fait changer ses habits sales en habits officiels ; on lui met un sanif propre sur la tête, on l'habille solennellement (on lui donne l'investiture) devant l'ange de Iahvé, et il lui est dit : Si tu marches dans mes voies, et si tu remplis bien ta fonction, et que tu gouvernes bien mon temple, et que tu gardes mes parvis, je te donnerai tes entrées parmi ceux qui sont là debout[16]. Écoute donc bien, Josua le grand-prêtre, toi et tes collègues assis devant toi (car ce sont des hommes-symboles) : voici que j'amène mon serviteur le Rejeton[17]. La pierre que j'ai posée devant Josua présente sur une seule pierre sept yeux[18]. C'est moi qui en ai gravé la gravure, dit Iahvé-Sabaoth, et je ferai disparaître l'iniquité de cette terre en un jour... Il nous est bien difficile de comprendre clairement ce que le prophète a voulu rendre obscur pour ses contemporains. Une autre vision est un peu moins inintelligible[19]. Zacharie voit un chandelier d'or à sept branches ; au sommet, un godet communique par des tubes avec les lampes. A droite et à gauche, sont deux oliviers. Ces deux oliviers ce sont les deux oints, qui se tiennent à côté du maître de la terre entière, ce sont Zorobabel et Josua. L'huile sort d'eux ; ils la versent dans le godet central, et de là elle se répand dans toutes les branches de la famille israélite. Parole de Iahvé à Zorobabel : Non par la puissance ; non par la force, mais bien par mon esprit[20], dit Iahvé-Sabaoth, qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Deviens plaine, pour qu'il amène la pierre de sommet[21], aux cris de : Grâce, grâce à elle ! La même voix ajoute : Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l'achèveront... Car qui a méprisé le jour des petites choses ? Et ils se sont réjouis, et ils ont vu le fil à plomb dans la main de Zorobabel. Ces sept-là sont les yeux de Iahvé, qui parcourent toute la terre. Voici maintenant un symbole plus clair[22]. Trois riches juifs de Babylone venaient d'arriver chez un Hiérosolymite : Et la parole de Dieu me fut adressée en ces termes : Rends-toi à la maison dz Josiah fils de Sefaniah. Là tu trouveras ceux de la dispersion, Heldaï, Tobiah, Iedaïah, qui arrivent de Babylone. Prends l'or et l'argent qu'ils apportent, et fais-en des couronnes, que tu poseras sur la tête de Josua fils de Josadaq, le grand-prêtre, et dis-lui : Ainsi parle Iahvé-Sabaoth : Voici un homme, Rejeton est son nom, et il germera de sa place, pour bâtir le temple de Iahvé. Et il bâtira le temple de Iahvé, et il obtiendra la majesté, et il s'assoira et régnera sur son trône, et il sera prêtre sur son trône, et il y aura un pacte de paix entre les deux ! Et la couronne sera dans le temple de Iahvé, comme un mémorial favorable à Heldaï et à Tobiah et à Iedaïah, et aussi au fils de Sefaniah. On viendra de loin bâtir le temple de Iahvé, et alors vous reconnaîtrez que Iahvé-Sebaoth m'a envoyé vers vous. Si ce morceau nous est parvenu tel que Zacharie l'a écrit, il y a là sûrement bien des singularités. Zorobabel ne figure plus dans l'œuvre commune de l'édification du temple. Le mérite de cette œuvre, ou du moins de l'achèvement, paraît revenir uniquement à Josua, qui cumule maintenant la royauté et le sacerdoce, qui est cohen sur son trône et que nous voyons tout à coup passé au rang de Sémakh ou Rejeton. On a supposé que la cause de ce changement fut une révolution, peut-être causée par l'or apporté de Babylone. On a rattaché à cette circonstance l'hymne bien connu[23], écrit pour l'avènement d'un souverain non revêtu du titre de mélek, prêtre pour l'éternité à la manière de Melchisédech, que Iahvé adopte, en haine des melakim profanes, dont il brise la tête. Le poème paraît avoir été chanté par deux chœurs, dont le second tient la parole pour Iahvé. UN DES CHŒURS. Iahvé a dit à mon maître : Assieds-toi à ma droite. AUTRE CHŒUR. Jusqu'à ce que je pose tes ennemis en escabeau pour tes pieds. PREMIER CHŒUR. Iahvé étendra de Sion le sceptre de ta puissance. SECOND CHŒUR. Domine au milieu de tes ennemis. PREMIER CHŒUR. Les dons volontaires affluent autour de toi[24], Au jour de ta victoire, Dans l'éclat du saint lieu[25]. SECOND CHŒUR. De mon sein je t'ai engendré[26]. PREMIER CHŒUR. Iahvé l'a juré, et il ne s'en repentira pas. SECOND CHŒUR. Tu es prêtre pour l'éternité, à la manière de Melchisédech[27]. PREMIER CHOEUR. Adonaï est à ta droite, Il brise les rois au jour de sa colère. SECOND CHOEUR. Adonaï juge les païens : au loin des tas de cadavres ! La terre couverte de crânes brisés ! LES DEUX CHOEURS ENSEMBLE. Il boira dans la route de l'eau du torrent[28] ; C'est ainsi qu'il relèvera sa tête. Il s'en faut de beaucoup que ces rapprochements arrivent à créer une certitude. Josua fils de Josadaq hérita-t-il de tout le pouvoir de Zorobabel ? Après la disparition de ce dernier, les idées sur le Sémakh furent-elles transférées au Sadokite[29] ? L'ignorance profonde où nous sommes des événements de Jérusalem à cette époque permet à peine les conjectures. Les historiographes juifs ont voulu que cet épisode fût obscur, ils y ont réussi. Deux choses seulement sont claires. La première, c'est que Zorobabel, soit par la mort, soit autrement, tombe du pouvoir aussitôt après le temple achevé ou peu avant son achèvement[30]. La seconde, c'est que les descendants de Zorobabel ne furent que des particuliers obscurs[31], tandis qu'on a la série des descendants de Josua comme une série de souverains héréditaires[32]. Josua eut pour successeur son fils Joïaqim ; celui-ci, son fils Éliasib, que nous retrouverons comme contemporain de Néhémie[33]. Le sacerdoce était de plus en plus considéré comme l'attribut du frère mythique de Moïse. La dignité de grand-prêtre est héréditaire par droit divin ; tous les prêtres descendent d'Aaron ; le grand-prêtre descend d'Aaron en ligne directe, par ordre de primogéniture. On se nourrissait de récits où l'autorité théocratique était affirmée par des traits bien plus forts que dans les livres anciens. Les vieux textes étaient retouchés en vue de l'organisation sacerdotale de la nation et de la constitution d'une autorité théocratique centralisée en Aaron. Une sorte de seconde légitimité est ainsi créée, à côté de
celle de la maison de David expirante. La dignité du grand-prêtre devient la
première de la nation. Transmise de mâle en mâle et d'aîné en aîné, elle
anoblit toute la famille et donne au frère le droit de monter à l'autel[34]. La dynastie des
grands-prêtres est constituée en listes officielles, qui viendront jusqu'au
siège de Titus. Les dîmes feront la force et la richesse de ce pouvoir
nouveau. Israël n'est plus une nation ; c'est une communauté ecclésiastique.
Jérusalem offrira le premier exemple de la matérialisation d'un pouvoir
spirituel. C'est sûrement une chose singulière que le rôle officiel de la maison de David ait ainsi fini dans le silence, sans qu'une plainte soit venue jusqu'à nous. Ces plaintes se trouveraient, selon certains critiques, dans quelques psaumes, où l'on croit saisir, en effet, comme un dernier regret, un reproche à Iahvé délaissant l'homme de son choix qu'il a tant aimé. Tel est le psaume LXXXIX, dont l'auteur, qui paraît avoir appartenu à la maison de David, rappelle mélancoliquement à Iahvé l'abandon de ceux qui lui sont fidèles, et garde l'espoir d'une restauration. On a donc attribué ce morceau à Zorobabel ou à l'un de ses descendants. Il est sûr que la littérature des psaumes a conservé de ce temps des compositions exprimant des sentiments tout personnels. Nous avons parlé de la touchante élégie Souviens-toi de David[35]. Quoi de plus frappant que de trouver, à côté d'elle, dans le recueil des psaumes[36], une petite prière qu'une tradition prête à Josua fils de Josadaq, et qui serait une protestation contre les reproches qu'on lui faisait d'ambitions démesurées. L'oubli où tomba si vite la maison de David ne doit, du reste, pas trop nous surprendre. A l'exception de quatre ou cinq bons souverains, la dynastie, à en croire les piétistes, n'avait produit que des impies. Les derniers rois de Jérusalem, après Josias, furent anathématisés par l'école de Jérémie. Ézéchiel, dans ses rêves, ne fait presque aucune place à la légitimité davidique. Au fond, pour les prophètes, David et le temple étaient peu de chose. Dans les peintures idéales du règne messianique, il n'est jamais dit qu'un descendant de David régnera à Jérusalem, quand le monde entier y viendra rendre hommage à Iahvé. Beaucoup de puritains eussent volontiers laissé le temple en son état de ruine, par cette raison que Dieu habite dans le ciel et que toutes les bêtes qu'on lui offre lui appartiennent avant de lui être offertes. Cela fut impossible, et le temple se releva. Quant à David, l'effort pour restaurer son prestige ne réussit qu'à moitié. Ce n'est que vers la fin de l'époque des Macchabées, ou plutôt sous les Hérodes, qu'on voit naître l'idée que le Messie sera fils de David, et qu'on se met à refaire les généalogies pour trouver à David des descendants authentiques, quand il était avéré que, depuis des siècles, on n'en connaissait plus. Les Asmonéens, on le sait, n'étaient nullement descendants de David et ne firent rien pour se donner à cet égard des titres usurpés[37]. Aux yeux du gouvernement perse, le pouvoir du grand-prêtre ne paraît avoir rien impliqué de politique. Il y eut toujours, à Jérusalem, en dehors de l'autorité juive, des péha nommés par la cour de Suse[38]. Il est probable que c'était une sous-préfecture secondaire, perdue dans le grand ensemble de la Trans-Euphratène[39]. La résidence du péha était, à Jérusalem, près de la porte d'angle, à l'endroit où s'éleva plus tard la tour d'Hippicus (le kalaa actuel). Le grand-prêtre demeurait dans le temple. Les anciens palais royaux, situés au sud du temple, restaient à l'état de ruines. Sûrement l'autorité perse aurait regardé comme un attentat de les relever ou de vouloir s'y installer. Ce devait être quelque chose d'étrange que cette petite
Jérusalem des temps de Darius et de Xerxès, ville de prêtres, de prophètes et
de lévites, de tout enfin, excepté de vrais citoyens. En Grèce c'était
l'époque des trois cents Spartiates et de Cynégire, de Miltiade et de Cimon.
Les prophètes cessèrent à peu près avec Aggée et Zacharie. Il ne resta plus
alors qu'un temple, avec ses prêtres et ses hiérodules, peu différent des
temples contemporains de Gébel, de Tyr, de Chypre[40]. Désormais, plus
de lutte contre une idolâtrie envahissante ; le monothéisme règne sans rival
à Jérusalem[41].
La civilisation profane y est détruite à jamais. Le second temple, comme le
premier, est construit par des ouvriers phéniciens. Les Tyriens, dans
l'intérieur de la ville, font le commerce et l'approvisionnement[42]. Les grandes
espérances des prophètes semblent s'éteindre. Le ritualisme ou plutôt la
casuistique, absorbe tout. |
[1] Sur la conception du nasi d'Israël, à cette époque, voir Ézéchiel, XII, XLV, XLVI.
[2] Aggée, II, 20-23. Cf. Sirach, XLIX, 11 et suiv.
[3] Ps. CXXXII. Cf. I Rois, XI, 34 et suiv. Une chose bien singulière, c'est que le Ps. CXXXI, qui précède immédiatement, est attribué par la version syriaque à Josua fils de Josadaq. La version syriaque fut faite sur un manuscrit hébreu qui renfermait de précieuses choses que le texte traditionnel n'a plus (Sirach). Cf. II Chron., VI, 41-42 ; en général, ce qui concerne le second temple y est transféré au premier. Parallélisme de צרק et ישע (V, 9, 16), caractéristique du Deutéro-Isaïe.
[4] A Silo.
[5] A Kiriath-Jearim.
[6] De Zorobabel, dernier représentant des mérites de David.
[7] Allusion à I Rois, XI, 36 ; XV, 4 ; II Rois, VIII, 19 ; II Chron., XXI, 7.
[8] Jérémie, XXIII, 5.
[9] Jérémie, XXXIII, 15.
[10] Zacharie, voir ci-après.
[11] Le péha était une espèce de sous-satrape.
[12] Cette fonction fut introduite rétrospectivement dans la législation censée mosaïque et dans les écrits du temps des Rois.
[13] Josèphe, Contre Apion, I, 7.
[14] Ch. III.
[15] Comparez le rôle de Satan, dans le livre de Job.
[16] Les anges.
[17] Allusion à Jérémie, XXIII, 5 ; XXXIII, 15.
[18] . Je crois que cela veut dire : sept fois la lettre aïn.
[19] 5e vision, ch. IV.
[20] L'esprit de Dieu, symbolisé par l'huile.
[21] La pierre qui couronne l'édifice, peut-être au sens figuré.
[22] Zacharie, ch. VI, 9 et suiv.
[23] Ps. CX, le plus obscur des psaumes, à cause de l'altération. du texte et de l'obscurité des allusions. Le fait qu'on l'ait placé parmi les psaumes du retour est à lui seul un certain indice.
[24] Le texte du verset 3 comme le lisaient les traducteurs grecs est préférable à la lecture massorétique.
[25] Cf. Ps. XXIX, 2.
[26] Imité du Ps. II, 7.
[27] Allusion à Genèse, XIV.
[28] Allusion qui nous échappe tout à fait.
[29] Le texte de Zacharie (ch. VI, 9 et suiv.) le ferait croire ; mais ce texte est bien suspect d'altération.
[30] Selon certaines traditions juives, Zorobabel serait retourné en Babylonie, Derenbourg, Palestine, p. 18 et suiv.
[31] I Chron., III, 19 et suiv. (sans parler des deux généalogies du Christ, en partie fictives).
[32] Néhémie, XII, 10 et suiv. Diverses fautes.
[33] Néhémie, III, 1 ; XIII, 4.
[34] Josèphe, Ant., XI, VIII, 2.
[35] Ps. CXXXII.
[36] Ps. CXXXI ; notez le titre syriaque.
[37] Voir Vie de Jésus, p. 21, note, 23, note 3, 246-250 ; les Évangiles, p. 184 et suiv., 299 et suiv., 497 et suiv.
[38] Malachie, I, 8. Le cas de Néhémie ne fut particulier qu'en ce que Néhémie était juif.
[39] On ne voit pas que le péha de Jérusalem relevât d'un satrape ayant une résidence fixe.
[40] Voir Corpus Inscr. semit., 1re partie, n° 1, 10 et suiv., 86, 87.
[41] Esdras, IX et suiv.
[42] Néhémie, XIII, 16 et suiv.