L'œuvre de Josias ne se borna pas à purifier les lieux souillés d'idolâtrie et à rendre le pouvoir aux anavim, persécutés par Manassès et Amon. Les réformateurs piétistes, qui avaient pris sur son esprit une autorité absolue, voulurent des institutions en rapport avec les tendances nouvelles. Le judaïsme était comme un arbre puissant, plein de sève ; des branches, jusque-là cachées sous son écorce et à l'état virtuel, tendaient à se faire jour. La hardiesse des novateurs était extrême ; elle ne s'interdisait ni les impostures, ni les mensonges historiques. De là résulta une organisation qui fut de très courte durée, mais qui, fixée dans des livres bientôt envisagés comme sacrés, resta un type idéal pour les siècles suivants, et introduisit dans la pâte de l'humanité un élément capital. La principale cause des abus religieux dont se plaignent si âprement les prophètes était le peu de réglementation officielle du culte. Le roi faisait des sacrifices à son Dieu Iahvé dans le temple, qui était en quelque sorte une annexe du palais ; les gens de Jérusalem et les personnages considérables obtenaient de sacrifier dans ce même temple. Mais on sacrifiait aussi dans une foule d'endroits consacrés des territoires de Juda et de Benjamin. Ces cultes locaux n'étaient pas surveillés ; les impuretés étrangères s'y mêlaient facilement. Une mesure capitale était nécessaire, une mesure qui fixât à Jérusalem le centre unique du culte[1]. La petite étendue du territoire de Juda rendait cela possible. Aucune localité du royaume n'était éloignée de la capitale de plus d'une douzaine de lieues. Josias prit cette mesure avec une décision qui étonne. Tous les sanctuaires autres que le temple de Jérusalem furent supprimés. Il dut en résulter un étrange bouleversement dans les familles sacerdotales des petites villes de province. Qu'on se figure un règlement par suite duquel, dans le diocèse de Paris, on ne dirait plus la messe qu'au grand autel de Notre-Dame. Quel serait le sort des prêtres de banlieue ? Par suite de la suppression des bamoth ou hauts-lieux de province, une foule de lévis se trouvèrent sans pain ; on les transféra pour la plupart à Jérusalem ; plusieurs y vinrent volontairement, après avoir vendu leur patrimoine[2]. On ne leur donna pas le droit de monter à l'autel de Iahvé avec les prêtres attitrés du temple, censés descendus d'Aaron ; ils restèrent des desservants de bas étage, des espèces de sacristains ; mais une part leur fut assignée dans la distribution des dons en nature, surtout des massoth ou pains azymes, qu'ils mangeaient avec leurs frères c'est-à-dire en famille, sans distinction[3]. Ainsi s'augmenta dans une énorme proportion le personnel du temple. A partir de cette époque, le nom de prêtre lévitique commença d'être employé, pour désigner tous les prêtres iahvéistes purs[4]. Le mythe d'une prétendue tribu de Lévi, prélevant un préciput sur ses frères, prit alors tous ses développements. Le germe en existe dans les anciennes rédactions de l'histoire sainte ; cependant ce n'est qu'après Josias que ce troupeau de prêtres entassé à Jérusalem devient une institution d'Israël et peut-être celle qui pesa le plus sur ses destinées. Les lévites étaient très pauvres, n'ayant guère pour vivre que les aubaines du temple. Le peuple des anavim ou pauvres de Dieu grossit ainsi démesurément. Le temple s'entoura d'une triple haie de mendiants. Iahvé eut une armée de fanatici, vivant de son autel, oisifs à l'ombre de son sanctuaire. La poésie du temple était créée. On aime toujours les lieux où l'on a été pauvre. L'enceinte qui entourait l'édifice sacré fut le point d'attache de mille sentiments. Il fut clair que, si ce temple venait à être détruit, il serait rebâti par l'amour qu'il avait inspiré. A cette heure-ci, le judaïsme existe matériellement ; ses racines ne seront plus ébranlées ; il vivra de siècle en siècle, poussant de droite et de gauche les rameaux les plus féconds. L'œuvre idéale, vaguement aperçue par tous les voyants d'Israël, est maintenant réalisée en une maison de pierre, qu'on peut croire indestructible pour l'éternité. La révolution opérée par ces mesures ne fut pas en province aussi sensible qu'on pourrait le croire ; car le mouvement de centralisation du culte avait commencé à s'effectuer depuis la destruction du royaume d'Israël et depuis Ézéchias. Des mesures furent prises pour que la boucherie, qui jusque-là avait été inséparable des sacrifices, ne fût pas trop gênée. Une seule boucherie centrale pour Juda, c'était, vraiment trop peu. La boucherie fut en quelque sorte laïcisée, et on admit des tueries profanes[5]. C'est à Jérusalem que la réforme fut profonde et changea entièrement la face de la religion. Le temple prit une importance toute nouvelle. Il devint ce qu'était le temple de Melkarth à Tyr, le sanctuaire national unique d'un dieu qui n'a qu'un temple et est seul dans son temple[6]. Le monothéisme absolu fut fondé sur un signe évident et tangible. Les prophètes qui jusque-là n'avaient pas tenu grand compte du temple, commencèrent à se grouper autour de lui, dans les liska[7], qui formaient une sorte de galerie autour de l'édifice sacré. Le temple en vint, de la sorte, à ressembler beaucoup à une mosquée musulmane, avec ses qobbé, servant à l'enseignement. D'un autre côté, une véritable armée de clercs mineurs se forma autour du temple. Un long travail d'organisation commença. Le lévitisme, qui jusque-là n'avait pas été un rival sérieux pour le prophétisme, devint une puissance, ou pour mieux dire un obstacle, avec lequel l'esprit libre d'Israël dut compter. Un des premiers soins de Josias fut de faire réparer le temple. Ce mélange de bois, de métal et de pierre exigeait de fréquentes restaurations. Josias reprit les règlements de Joas et les fit exécuter. L'argent qui affluait au temple était recueilli par les gardiens du seuil, puis remis aux directeurs des travaux, qui le remettaient aux ouvriers et aux fournisseurs de matériaux, sans comptabilité régulière et avec une entière confiance en leur bonne foi. Josias chargea son sofer Safan, fils d'Asaliah, fils de Mesullam, de contrôler la remise des fonds aux directeurs et de veiller à ce que les travaux fussent réellement exécutés[8]. Les fêtes se trouvèrent, du même coup, fixées et généralisées[9]. On en comptait trois : pâque, au mois d'abib (plus tard appelé nisan) ; la fête des semaines, qui se célébrait sept semaines après que l'on avait commencé la moisson ; et la fête des tabernacles, à la rentrée des dernières récoltes. Ces fêtes ne purent plus être célébrées qu'à Jérusalem ; le pèlerinage devint ainsi une obligation et prit une importance capitale. La pâque surtout fut fixée dans ses moindres détails[10]. Tout souvenir naturaliste fut écarté. La pâque ne fut plus qu'un souvenir de la délivrance de l'Égypte, considérée comme le grand bienfait qui rattachait Iahvé à son peuple[11]. La pâque avait été depuis longtemps négligée. La dix-huitième année de son règne, le roi fit une pâque solennelle, qui fit une profonde impression[12]. Ces fêtes, qui avaient eu jusque-là un caractère très
simple, revêtirent désormais une grande solennité. L'armée des lévites, comme
ailleurs celle des hiérodules ou esclaves du temple, en relevait l'éclat. Les
chœurs de musique, en particulier, furent sérieusement organisés. Les Psaumes
liturgiques, rares jusque-là, se multiplièrent. Discerner ces hymnes de ceux,
en plus grand nombre, qui furent composés lors de la restauration du culte,
cent ans plus tard, est chose impossible ; car les mêmes formules laudatives
: Louez Iah, célébrez son nom, chantez à Iahvé,
etc., etc., reviennent dans les deux séries, et le style de ces pièces, d'un
rythme léger et d'une composition facile, est toujours le même. Le chant de
tels morceaux, accompagné d'instruments, devait être plein de charme. Les
cantiques de Sion étaient renommés, et, à l'étranger, on demandait aux
Israélites de les chanter, comme une curiosité de leur pays[13]. Cette savante façon d'enguirlander la vie dans un cycle de fêtes et de pratiques ayant un sens spirituel, dont le christianisme a réalisé le chef-d'œuvre au moyen âge, est bien, en effet, la création du judaïsme. Un pieux juif du temps de Josias était presque aussi heureux par sa religion qu'un chrétien du temps de saint Louis. Toutes les passes difficiles de la vie étaient enchantées ou désinfectées. On ne voit pas que le mariage juif fût accompagné de cérémonies religieuses. Les funérailles étaient une triste nécessité, comme tant d'autres, que l'on ne chercha pas à sanctifier. Mais la circoncision, qui ne fut à l'origine qu'une opération préalable au mariage, prit de bonne heure un sens mystique ; elle signifia purification et consécration. On l'appliqua aux dispositions intérieures ; on parla de circoncision de cœur[14]. On touchait aux sacrements. Les conditions essentielles de ce qui a fait le charme de la vie juive et de la vie chrétienne étaient déjà posées. Le jeûne surtout, qui avait ses racines dans la haute antiquité sémitique, prenait de grands développements. L'idée fondamentale du iahvéisme était que l'orgueil de l'homme est la plus grande injure à Dieu et que, par contrecoup, l'humiliation de l'homme est agréable au Tout-Puissant. Le jeûne, si l'on y joignait un vêtement composé de lés de cette toile rude qu'on appelait saq, grossièrement cousus ensemble, était tenu pour une façon très efficace d'apaiser Iahvé, quand on supposait qu'il s'apprêtait à frapper l'orgueil humain. Il n'est pas sûr que Josias ait institué de jeûne annuel à jour fixe[15] ; mais on était à la veille de voir cet usage prendre une extension extraordinaire et s'attacher aux anniversaires des deuils nationaux. Il y avait, d'ailleurs, des deuils ou jeûnes extraordinaires, pour lesquels on convoquait exprès la population de Jérusalem et de Juda[16]. Ces manifestations publiques étaient des occasions de grande exaltation et de mouvements fanatiques, sur lesquels l'autorité devait exercer une surveillance souvent inefficace. Le temple, en effet, comme les grandes mosquées musulmanes, était essentiellement un lieu de publicité et de fermentation. Cette population de prêtres inférieurs et de provinciaux, qui se pressaient à Jérusalem pour les fêtes, faisait autour de l'édifice sacré une foule de parasites, vivant tant bien que mal des sacrifices, et s'attribuant tous les privilèges des gérim. Le temple commença ainsi à devenir un centre puissant d'action religieuse, ce qu'il n'avait guère été jusque-là. On regarda comme une heureuse vie celle qu'on y menait ; on vanta le bonheur d'y demeurer et de participer à son abondance[17]. Le pèlerinage, avec ses cantiques[18], devint quelque chose d'enchanteur. Ces panégyres en famille, d'où le pauvre lévite et l'étranger n'étaient pas exclus, cette innocente bonne chère de pèlerinage et de pardon, rappelaient l'idéal patriarcal, dans ce qu'il avait d'idyllique et de pastoral. Toute la joie d'Israël n'est en réalité que la famille agrandie ; sa fêle est le repas commun, — l'eucharistie naturaliste, admettant le pauvre, —l'action de grâces pour la vie telle qu'elle est, avec ses limites, qui ne l'empêchent pas d'être aimable, sous l'œil de Iahvé, qui dispense le bien et le mal. Beaucoup de psaumes, qu'on pourrait appeler lévitiques, nous présentent la peinture exquise de ce bonheur tranquille qu'on dut goûter autour du temple, dans les derniers temps de son existence. Iahvé est mon berger[19], Je ne manquerai de rien. Il me fait coucher dans des prairies herbeuses, Il me
conduit aux eaux du repos. Il ramène mon âme, II me
met dans les ornières de la justice. Quand même je devrais marcher dans la vallée de l'ombre[20], Je ne craindrais rien, pourvu que tu sois avec moi. Ton
soutien, ton appui me rassurent. Tu dresses devant moi une table à la face de mes ennemis ; Tu parfumes d'huile ma tête, Ma
coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce me suivront tous les jours de ma vie ; Je vivrai
dans la maison de Iahvé le long des jours. Ou encore[21] : Que tes demeures sont aimables, Iahvé Sebaoth ! Mon âme se consume à désirer les parvis de Iahvé, Mon
cœur et ma chair crient vers le Dieu vivant ! Le passereau se trouve une maison, L'hirondelle un nid pour y déposer ses petits ; A moi
tes autels, Iahvé Sebaoth, mon roi, mon Dieu. Heureux ceux qui demeurent dans ta maison, Qui te louent sans relâche ![22]..... Un jour passé dans tes parvis en vaut mille ; J'aime mieux être à la porte en la maison de mon Dieu Que
d'habiter dans les tentes du méchant. En devenant ainsi le centre panégyrique de la nation, le
temple devenait le centre du mouvement national. Les réunions de foules, au
temple, pour les jeûnes et les fêtes, étaient les occasions d'ordinaire choisies
par les agitateurs pour leurs manifestations[23]. C'est dans ces
réunions que Jérémie récitait ou faisait lire ses pièces les plus
incendiaires[24].
C'était quelque chose d'analogue aux réunions antéislamiques de la vallée de L'état tout à fait fragmentaire où nous est parvenue
l'histoire des rois de Juda ne nous laisse voir, de toutes ces grandes
choses, que le résultat. Qui inspira, qui assista Josias dans cette grande
réforme, où il eut sans doute une faible part personnelle ? Le nom de Jérémie
se présente de lui-même. Sur tous les points, l'accord est parfait entre les
vues du prophète et les mesures prises par le roi. Les prophètes de l'école
d'Amos, de Michée, d'Isaïe, n'auraient nullement conseillé de donner cette
importance au temple, dont ils se souciaient assez peu. Mais nous avons
remarqué que Jérémie était bien plus prêtre que les prophètes antérieurs. Il
était naturel qu'il versât du côté du culte. Son idéal impliquait la religion
d'État et un roi protégeant par son glaive le culte pur de Iahvé. Les mesures
de Josias répondent si parfaitement à ce programme qu'on ne peut se défendre
de l'idée que, derrière tous les actes du roi, était Jérémie. Si l'on objecte
qu'un prêtre d'Anatoth a pu difficilement participer à la suppression des
cultes locaux, on peut répondre que ce prêtre d'Anatoth était en guerre
ouverte avec sa famille, qui voulait le tuer. Qui sait si cette haine n'avait
pas pour origine les sentiments que put exprimer de bonne heure le jeune
Jérémie sur les abus de ces cultes de village, où devaient se mêler tant de
détails indignes de Le zèle de Josias s'étendit jusqu'au territoire de l'ancien royaume d'Israël. Il s'en fallait beaucoup, en effet, qu'on eût oublié l'ancien royaume et que les prétendus apports cuthéens et autres eussent oblitéré l'israélitisme en ces parages[25]. La population israélite était nombreuse. L'autorité assyrienne s'y faisait faiblement sentir, et d'ailleurs, à partir de la chute de Ninive, elle put cesser. Ces pays tombèrent tout à fait dans l'action religieuse de Jérusalem[26]. Les puritains de Jérusalem en voulaient surtout à Béthel, qui avait été le principal centre de ce qu'ils considéraient comme l'infidélité d'Israël[27]. Le veau d'or, représentant Iahvé, que Jéroboam érigea en cet endroit, avait, ce semble, été transporté en Assyrie[28]. Mais le sanctuaire existait encore, et on y voyait des aséroth. Josias fit tout détruire et tout brûler. Il ordonna même de fouiller les tombeaux qui se trouvaient sur les hauteurs environnantes ; on déterra les morts et on brûla les ossements sur l'autel pour le polluer. Le reste de De tels actes supposent que la souveraineté de Josias s'étendait, à quelques égards, sur le territoire de l'ancien royaume du Nord[30]. Jérémie rêve sans cesse une restauration d'Israël converti et revenu au sanctuaire unique de Sion[31]. On doit croire, en effet, que, si le royaume de Juda eût duré, il eût reconstitué l'unité israélite, cette fois avec Jérusalem pour capitale. Il est heureux que cette perspective ne se soit pas réalisée. C'est le programme qu'accomplirent les Asmonéens, cinq cents ans plus tard, et, si Israël n'avait d'autre titre de gloire que l'existence de ce petit état, sa place serait mince dans le monde. L'idéal des prophètes de l'ancienne école, essentiellement humanitaire et cosmopolite, était le vrai. Nous avons vu que Jérémie y restait à moitié étranger. Le mouvement auquel présida Josias, relatif surtout au culte et à la liturgie, eût tout à fait écarté Israël de sa vraie vocation, si Nabuchodonosor ne fin venu, comme, à une autre époque, Titus, rendre absolument prépondérante la direction des grands idéalistes. Deux fois, ce fut le sort d'Israël de devoir son salut justement à ce qui perd les autres et d'être ramené, par l'anéantissement des petites espérances mondaines, à ses grands devoirs envers l'humanité. |
[1] II Rois, XXIII, 5, 8, 9, en observant la prégnance du récit. Ces כטרים ou faux prêtres sont en même temps des כהנים, admis à quelques-uns des droits des prêtres légitimes et partageant avec eux. Cf. Jérémie, VII, 314 ; Deutéronome, XII.
[2] Deutéronome, XVIII, 6 et suiv.
[3] II Rois, XXIII, 8-9. Cf. Ézéchiel, XLIV, 10 et suiv.
[4] Deutéronome, XVII, 9, 18 ; XVIII, 1 ; XXI, 5 ; XXIV, 8, etc.
[5] Deutéronome, XII, 15 et suiv.
[6] Μονοΐκος. Se rappeler Hercules Monœcus, Monaco.
[7] Comparez le grec Λέσχη.
[8] II Rois, XXII, 3 et suiv.
[9] Deutéronome, ch. XVI.
[10] II Rois, XXIII, 21-23. Se défier des exagérations des Chroniques.
[11] Le livre de l'Alliance et les vieux textes Exode, XIII, XXII, XXXIV, ont un système plus rudimentaire. Le système Nombres, IX et XXVIII, et Lévitique, XXIII, est postérieur et plus compliqué.
[12] II Rois, XXIII, 22.
[13] Psaumes, CXXXVII, 3. Notez canticum novum dans les psaumes de la captivité et du retour : Isaïe, XLII, 10 ; Psaumes, XXXIII, 3 ; XL, 4 ; XCVI, 1 ; XCVIII, 1 ; CXLIV, 9 ; CXLIX, 1.
[14] Jérémie, IV, 4 ; surtout IX, 24-25 ; Deutéronome, X, 16 ; Lévitique, XXVI, 41 ; Ézéchiel, XLIV, 7, 9.
[15] Cet usage paraît postérieur à la captivité.
[16] Jérémie, XXXVI, 9. Cf. Joël, I, 14 ; II, 15 ; I Rois, XXI, 9,
12.
[17] Psaumes, XXXVI, 9 ; LXXXIV, 2, 11, etc. Comp. Isaïe, LVI, 7.
[18] En particulier ceux qui ont pour titre Sir ham-maaloth.
[19] Psaumes, XXIII.
[20] Le scheol.
[21] Psaumes, LXXXIV. On remarquera la prière pour le roi, v. 10.
[22] Les versets 6, 7, 8, relatifs au pèlerinage et au bonheur d'être présenté à Iahvé en Sion, sont trop altérés pour qu'on les puisse traduire.
[23] Jérémie, XXV, 2.
[24] Premier manifeste contre Joïaqim, scène de Baruch, et ch. VII.
[25] Jérémie, morceau comprenant III et IV, 1-4. Cf. Ézéchiel, XX, 40.
[26] Voyez II Chron., XXXIV, 6, 9.
[27] Voyez II Rois, XVII, 28.
[28] Osée, X, 6.
[29] II Rois, XXIII, 19-20. Cf. I Rois, XIII, 2.
[30] Ewald, Gesch des V.
[31] Jérémie, III, 12 et suiv. ; XXXI, 1 et suiv. Notez surtout Jérémie, XLI, 5.