HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME DEUXIÈME

LIVRE IV. — LES DEUX ROYAUMES

CHAPITRE VII. — ÉLIE ET ÉLISÉE.

 

 

Ainsi que nous l’avons dit, Baal et Astarté avaient, comme Iahvé, leurs prophètes. Les temples d’Égypte et de Phénicie voyaient serrées autour d’eux ces troupes de gérim ou voisins du dieu, auxquels celui-ci, naturellement, réservait ce qu’il avait à dire. Ces faux dieux ne paraissent jamais avoir fait à leurs familiers aucune confidence digne de mémoire. Iahvé eut, sous ce rapport, une incontestable supériorité. Ceux qu’il honore de ses dictées n’ont rien du sacrificule. C’est loin des temples, dans le creux des vallées et les cavernes des montagnes, que le plus vrai, le plus juste, le plus démocratique des dieux de ce temps inspira des sentiments profonds, des soulèvements de cœur, des colères, qui ont compté parmi les pulsations vitales du cœur de l’humanité.

L’apparence extérieure des écoles de prophètes du temps d’Achab ressemblait fort à ce qu’on avait vu, deux cents ans auparavant, vers le temps de Samuel ; mais la portée du phénomène fut, cette fois, bien plus haute. .Le nombre des prophètes d’Israël allait jusqu’à quatre cents[1]. L’expression hitnabbé faire le prophète devint de plus en plus synonyme d’un état de folie[2]. Le bon sens laïc affectait de confondre ces enthousiastes avec les aliénés[3], et, de fait, la différence était peu de chose. Des bandes d’énergumènes couraient le pays, peu différents de ces moines des environs d’Antioche qu’on vit, douze ou treize cents ans plus tard, piétiner comme des éléphants, le nord de la Syrie, pour détruire la civilisation gréco-romaine. Ces prophètes étaient avant tout des iahvéistes fougueux, acharnés contre le culte de Baal. Mais ce n’était pas seulement un mot qui les mettait en de telles rages, Leur véritable grief était l’intrusion de la civilisation tyrienne, qu’un gouvernement imprudent aspirait à établir, sans préparation suffisante, dans un pays resté obstinément rustique et pastoral.

Ce qui faisait la principale force du prophétisme iahvéiste, c’était sort organisation en corporation, avec des adeptes et des novices, qu’on appelait fils de prophètes[4]. Quoique mariés[5], ils vivaient dans des cellules[6], mangeaient ensemble, se réunissaient dans des salles pour leurs exercices en commun, surtout pour écouter leur maître[7]. Le chef faisait des voyages d’inspection de côté et d’autre[8] ; les affiliés se divisaient en petites brigades errantes, analogues aux promenades pieuses que faisaient les franciscains primitifs pour édifier les populations de leur extérieur pieux. On les confondait souvent avec les nazirs[9]. Le centre du mouvement était le haut Carmel[10] et la plaine de Jezraël, presque en vue de Tyr. Le pays de Galaad, les bords du Jourdain et la localité de Galgal (d’Éphraïm[11]) paraissent aussi avoir été le théâtre de ces étranges manifestations.

L’inspiration, chez les prophètes du royaume d’Israël, comme chez les prophètes du temps de Samuel, était excitée par des moyens extérieurs, des danses, des procédés orgiastiques, analogues à ceux des derviches et des aïssaouas. La musique, surtout la musique des instruments à corde[12], est présentée comme une condition nécessaire de l’extase ; si bien que le prophète lui-même réclame un harpiste, pour que la main de Iahvé le touche. Les éructations du Voyant n’étaient plus conçues dans le beau style parabolique de Balaam ; elles n’atteignaient pas encore la grande rhétorique sonore des prophètes du VIIIe siècle. Quoique l’écriture Mt déjà fort employée, les prophètes du temps des Omrides n’écrivaient pas. La parole leur paraissait même un moyen insuffisant pour l’expression de leur pensée. Souvent ils recouraient au langage symbolique, à des faits parlants, pour l’intelligence desquels il suffisait d’avoir des yeux[13]. Quelquefois ils ne reculaient pas devant ces charges ou façons bizarres d’accrocher l’œil, qui sont le procédé fondamental de nos affiches et réclames à effet.

L’ancien voyant était à peine thaumaturge.

C’était un maudisseur puissant, un jeteur de sorts. La thaumaturgie des prophètes du temps d’Isaïe se réduira également à peu de chose. A l’époque où nous sommes, au contraire, les hommes de Dieu sont bien plus des thaumaturges, de puissants vékils du ciel, que des prophètes au sens ordinaire. On les suppose revêtus d’un pouvoir absolu sur la nature[14]. Ils ont des recettes, des procédés, qui laissent douter si la base de leur pouvoir est dans l’ordre surnaturel, ou dans des connaissances secrètes[15], des tours de prestidigitation, des passes de magnétiseurs[16]. Le miracle est considéré comme la manifestation essentielle de la Divinité ; ce qui n’empêche pas (singulière inconséquence !) que l’action thaumaturgique est toujours accompagnée de moyens naturels[17], qui semblent la réduire à une magie savante. Sûrement, il faut faire, dans ces choquants récits[18], la part d’une rédaction tardive et conçue dans un esprit singulièrement hyperbolique. Il paraît, cependant, que le miracle, avec son accompagnement ordinaire d’imposture et de simagrées, fut un élément de ce prophétisme du temps des Omrides, où le mal et le bien se mêlent en parts presque égales. Babylone et l’Égypte n’étaient pas plus exemptes que le peuple d’Israël de ces chimères. L’idée de dons surnaturels conférés à certains hommes est l’erreur commune des races les plus élevées comme des races les plus déprimées de l’antiquité.

A l’époque, relativement moderne, où s’écrivit la légende de ce mouvement extraordinaire, on tint essentiellement à centraliser l’action prophétique entre les mains de deux chefs, dont l’un, fondateur surhumain, sorte de second Moïse, dépositaire des pouvoirs divins en son temps sur la terre, était, censé avoir transmis à l’autre, avec son manteau, ses dons surnaturels[19]. Presque tout ce que nous lisons sur Élie et Élisée, dans les livres des Rois, est tiré de ces Vies de prophètes, empreintes d’un caractère fanatique et d’un dédain absolu de la réalité[20], où se complut l’école théocratique. Tout cela a été écrit longtemps après les faits. Ces centaines de prophètes tués, fugitifs, cachés dans les montagnes et les cavernes[21], cette espèce de géant en qui se résume tout un âge du génie prophétique d’Israël, sentent manifestement la légende. Le rôle d’Élie surtout, a peu d’attaches sérieuses avec les données authentiques de l’historiographie israélite. Son nom Iah est mon dieu semble le résumé de son rôle[22]. On ne donne pas le nom de son père. Il n’est de nulle part ; car ce nom de Thesbite, supposant une localité de Thisbé, qui n’a jamais existé, n’est que le résultat d’une erreur de copiste[23]. Sa vie, enfin, semble par moment, n’être qu’un décalque de celle d’Élisée[24]. Il y a donc peu d’histoire à extraire de ces fables grandioses. Élie est, en un sens général, une personnification idéale du prophète puritain de Iahvé, en opposition avec l’éclectisme religieux, dont Salomon avait donné l’exemple en Juda et qu’en Israël Achab s’efforçait d’imiter.

Dans le cas d’Élie, comme dans le cas de Jésus, c’est surtout la légende qui fut féconde. Celte biographie sombre et sans charme, à la fois sublime et côtoyant le ridicule, grotesque même parfois, autant que la haute antiquité permet l’emploi d’un tel mot, resta comme le levain puissant des révolutions futures. Moïse n’est qu’un ministre de Dieu, un porte-parole agréé de l’Éternel. Élie est maître des saisons, de la rosée, de la pluie[25]. Il fait peser sur des pays entiers des années de sécheresse, d’affreuses famines. Il vit en ascète dans le désert, de l’eau de ruisseaux qui ne tarissent pas, nourri par les corbeaux, qui lui apportent sa portion journalière. Son vêtement est une peau de bête avec ses poils, retenue par une ceinture de cuir[26]. Sa thaumaturgie est étrange et pourtant vise à être à demi raisonnable ; il ressuscite les morts en se collant sur eux et leur passant son fluide de vie, comme par un courant d’induction. Sa présence est encore plus redoutable que bienfaisante. Elle rappelle les péchés d’une maison, et, le malheur étant la suite du péché, elle porte malheur. Traqué comme une bête fauve par les rois[27], il est avec eux d’une impertinence suprême[28]. Ses défis aux prêtres de Baal sur le Carmel[29] sont le comble de l’orgueil théologique. Il ne meurt pas[30] ; enlevé au ciel sur un char de feu, il est réservé pour les fables futures, bien plus hardies encore. Élie sera la base des mythologies juive, chrétienne et musulmane[31]. Il sera le grand agent divin du messianisme, le préparateur des apparitions célestes[32], le prophète des derniers jours. Jean-Baptiste ne sera qu’un reflet de lui. Jésus, qui ne lui ressembla guère, s’autorisa, dit-on, pour augmenter son prestige, de colloques secrets qu’il aurait eus, sur des montagnes invisibles, avec lui.

On croit sentir, en effet, un souffle anticipé de l’Évangile dans le récit de la vision d’Élie sur le Horeb. Découragé de la mission que Dieu lui a imposée, Élie demande la mort. L’Éternel, pour le réconforter, met à la portée de sa tête un pain et une cruche d’eau. Avec la force que cette nourriture lui donne, il marche quarante jours et quarante nuits, jusqu’à la montagne de Dieu, le Horeb. Il entre dans la caverne[33], et y passe la nuit. Une voix l’avertit que Iahvé, dans sa gloire, va passer ; il sort pour voir... D’abord, c’est une tempête violente qui fend les montagnes et brise les rochers devant Iahvé ; mais Iahvé n’est pas dans la tempête. — Après la tempête, c’est un tremblement de terre ; Iahvé n’est pas dans le tremblement de terre. — Après le tremblement de terre, c’est un feu ; Iahvé n’est pas dans le feu. — Après le feu, c’est un petit bruit doux et léger. A ce signe, Élie reconnaît Iahvé et se voile la face avec son manteau[34]. Le dernier compilateur de ces histoires a si peu le sentiment de l’unité de son récit, qu’il oublie les louanges accordées, quelques pages plus haut, à d’affreux massacres censés commandés par ce même prophète, à qui Iahvé donne ici une si admirable leçon de douceur.

La légende, en ce qui concerne Élie, a-t-elle tout à fait travaillé dans le vide ? Nous ne le pensons pas plus qu’en ce qui concerne Jésus. Le prophétisme d’Amos et d’Osée, que nous connaissons par des documents directs, n’est postérieur que de soixante ans à Élie et Élisée. Or le ton en est aussi violent que celui que les agadas prêtent à Élie et à Élisée. Comme Élie et Élisée, Amos arrête les fléaux divins[35]. Le rédacteur dit jéhoviste de l’Hexateuque montre par moments[36] une férocité comparable à celle qu’on prête à Élie. Élisée est certainement un personnage historique, et il était question de lui dans les annales sérieuses d’Israël. Élie paraît aussi avoir été un prophète réel, celui qui intervint dans l’épisode de Naboth et dont l’anathème fut censé avoir amené la ruine de la maison d’Achab. Il était, à ce qu’il semble, originaire du pays de Galaad, et demeurait habituellement dans les crevasses profondes du torrent de Crith, à l’est du Jourdain[37]. Sous Jéhu, le souvenir de son opposition le grandit outre mesure. Le prophétisme vainqueur le tint pour son héros ; la légende le choisit pour représenter à lui seul l’âge où l’on se figurait que l’esprit prophétique avait été porté à son plus haut point de puissance[38].

C’était le temps où la légende de Moïse atteignait ses proportions colossales. Le géant du Sinaï paraît une création de l’école d’Élie. Les deux légendes se compénétrèrent. Élie a dans le Horeb des visions qui ont avec celles de Moïse, au même lieu, les plus grandes ressemblances.

L’Orient a toujours connu ces types bizarres, dont les derviches musulmans, se livrant impunément à toutes les aberrations de l’inspiration individuelle, sont les représentants de nos jours. Au IXe siècle avant Jésus-Christ, le naziréat, consistant dans l’abstinence de liqueurs fermentées et dans l’interdiction de se couper les cheveux (symbole de la force de la vie sauvage primitive[39]) était déjà répandu[40]. Vers le temps même d’Élie, et dans ces régions transjordaniennes qui paraissent avoir été son pays, se produisit un institut fort analogue au collège ascétique des prophètes du Carmel. De même que le moyen âge, travaillé du désir de revenir à l’idéal primitif du christianisme, créa les ordres mendiants ; de même l’exaltation patriarcale du royaume d’Israël créa de vrais moines, un ordre religieux dans toute la force du terme. Nous avons déjà remarqué que, chaque fois qu’un avenir de civilisation matérielle s’ouvrait pour Israël, la conscience de ce peuple singulier refluait vers un passé idéal de vie nomade. Des gens en vinrent à faire de la vie nomade un vœu, une perfection religieuse. Un certain Jonadab, fils de Rékab, appartenant à ce qu’il semble à la tribu arabe des Kénites, amis d’Israël[41], donna pour prescription à sa famille d’observer toujours les règles de l’ancienne vie, de demeurer sous la tente, de ne pas cultiver la terre, de s’abstenir de vin[42]. Les Rékabites choisirent pour mener ce genre de vie un des cantons forestiers de la Palestine, du côté du Hauran. L’analogie de leur institut avec celui d’Élie donne lieu de se demander si la légende d’Élie n’est pas une légende rékabite. Nous trouverons bientôt Jonadab jouant, auprès de Jéhu, un rôle analogue à celui des prophètes et travaillant dans le sens du monothéisme le plus pur. Les nazirs et les nabis devinrent dès lors des catégories de personnes analogues, souvent associées[43].

Une vraie pensée religieuse, très grossière encore et empoisonnée par un fanatisme sombre, animait ces redoutables champions qui assurèrent définitivement la victoire de Iahvé. Les prophètes de cette nouvelle école sont bien supérieurs à l’ancien sorcier, qui, propriétaire de sa faculté prophétique, l’exploitait à sa guise, et qu’on ne pouvait aborder qu’une pièce de monnaie à la main. Ceux-ci ne reçoivent rien pour les services surnaturels qu’ils rendent ; leur entourage également ne doit rien accepter[44]. L’opposition qu’ils font aux cultes impurs de la Phénicie repose sur un grand sérieux moral. On est ému de les voir prendre la défense du faible et protester à la face du roi contre l’assassinat d’un pauvre homme[45]. Iahvé, dans l’opinion de ces ardents sectaires, est encore, au plus haut degré, un dieu local. Il n’aime que la Palestine[46] ; il a un nom ; il est quelqu’un et non pas un autre. L’égoïsme farouche d’un nationalisme exclusif qui confisque la Divinité à son profit est loin assurément de l’idéal de la vérité religieuse. Mais la pauvre humanité est ainsi faite qu’elle n’obtient le bien qu’au prix du mal, la vérité qu’en traversant l’erreur. Qui peut mainte-, nant accepter sans réserve l’héritage de Calvin, de Henri VIII et de Jean de Leyde ? Et pourtant le protestantisme du XVIe siècle marqua certainement dans le progrès religieux un pas décisif.

 

 

 



[1] I Rois, XXII, 6, passage ancien, très bon.

[2] II Rois, IX, 11 ; Jérémie, XXIX, 26.

[3] Osée, IX, 7 ; Voyez Gesenius, au mot אכנהח.

[4] II Rois, II, 7, 15 et suiv. ; IV, 38 ; V, 22 ; VI, 1.

[5] II Rois, IV, 1.

[6] Navoth.

[7] II Rois, VI, 1 et suiv.

[8] II Rois, IV, 38 et suiv.

[9] Amos, II, 11-12.

[10] Non le promontoire, qui fut toujours un centre de culte païen. Inscription phénicienne, Arch. des miss. scient., 3e série, t. XI, p. 173 et planche I, 1 (Clermont-Ganneau).

[11] II Rois, II, I et suiv.

[12] II Rois, III, 15.

[13] Frappe-moi, et le singulier récit, II Rois, XIII, 14-20.

[14] II Rois, V, 8.

[15] Contrepoisons, art de bonifier les sources par des sels (II Rois, II, 19-22).

[16] L’enfant ressuscité d’Élie et d’Élisée.

[17] II Rois, IV, 38 et suiv. Guérison de la lèpre, fait de Naaman, II Rois, V ; l’Abana et le Pharphar, II Rois, V, 12. — Singulier récit, II Rois, XIII, 14 et suiv.

[18] Choquants, surtout si l’on songe que la thaumaturgie d’Élie et d’Élisée a été le type de la thaumaturgie évangélique, qui fut la grande tache du christianisme naissant. Les récits développés de miracles, dans les Évangiles, viennent de là.

[19] II Rois, II.

[20] Les parties relatives à Élie et Élimée, extraites de l’agada prophétique, sont : I Rois, XVII, XVIII, XIX ; II Rois, I (moins la première phrase et la dernière), II, IV, V, VI, VII, VIII (jusqu’au V. 15), IX (jusqu’au V. 13), X (de 18 à 30), XIII (V. 20-21) ; II Chron., XXI (V. 12-15). Il y a, outre cela, des parties non extraites de l’agada, et où il est question d’Élie : I Rois, XXI (Naboth) ; II Rois, III (Mésa, Élisée) ; allusion à la mort de Jézabel, II Rois, IX (cf. I Rois, XXI, 23). Le passage XIII, 14 et suiv., est tout à fait énigmatique et d’une source à part. Notez que, dans le chapitre XX, qui n’est pas de l’agada, et où il est beaucoup question de prophètes, Élie n’est pas nominé. Même observation pour le chapitre XXII. L’historiographe des chapitres XX et XXII exclut Élie. Achab, en ces chapitres, n’est pas trop mal avec les prophètes. La consultation XXII, 5 et suiv., est inconciliable avec les récits sur Élie. Les exagérations et les impossibilités surabondent en ces récits. La vie d’Élisée manque de topographie précise (II Rois, V, 21, VI, init.) ; l’onomastique y est vague (le roi de Syrie, le roi d’Israël) ; l’auteur évite les noms propres.

[21] I Rois, XVIII, 4, 13 ; XIX, 10-14. Tous sont tués excepté Élie. XVIII, 22 ; XIX, 14. Cf. II Rois, IX, 7.

[22] Notez que le préfet du palais, comparse d’Élie, s’appelle aussi Obadiahou.

[23] יבשהה est une variante redoublée de יבשהט qui est à côté. I Rois, XVII, 1. Voyez Tobie, I, verset 1.

[24] Comparez II Rois, II, 13 et suiv., à II Rois, II, 8 ; — II Rois, VIII, 1, à I Rois, XVII, 1 ; XVIII, 1 ; — II Rois, VII, 1 et suiv., à I Rois, 44 et suiv. ; — II Rois, VIII, 10, à II Rois, I, 4 ; — II Rois, IX, 7 et suiv., à I Rois, XXI, 21 et suiv. ; — II Rois, IV, 2 et suiv., à I Rois, XVII, 14 et suiv. ; — II Rois, IV, 8 et suiv., à I Rois, XVII, 17 et suiv. ; — II Rois, II, 23 et suiv., à II Rois, I, 10 et suiv.

[25] I Rois, XVII, 1 et suiv.

[26] II Rois, I, 8.

[27] I Rois, XVIII, 7 et suiv.

[28] II Rois, I.

[29] I Rois, XVII.

[30] II Rois, II.

[31] Les légendes arabes du Hodhr se concentrèrent sur lui.

[32] Malaki, dernier chapitre.

[33] Comparez Exode, XXXIII, 22.

[34] I Rois, XIX.

[35] Amos, VII, 3, 6.

[36] Exode, XXIII, 29 ; sa théorie sur l’extermination des Chananéens.

[37] Aujourd’hui Wadi Adjlun.

[38] Le premier noyau de la légende d’Élie a dû être rédigé en Israël avant 722. Un Judaïte du temps de Josias devait trouver tout cela scandaleux, surtout l’autel dont il est question I Rois, XVIII. Notez aussi I Rois, XIX, 10. Les Chroniques, livre tout hiérosolymite, omettent à peu près ce qui concerne Élie.

[39] Samson.

[40] Amos, II, 11-12.

[41] I Chroniques, II, 55.

[42] Jérémie, XXXV. Cf. Diodore de Sicile, passage sur les Nabatéens nomades, XIX, 9.1.

[43] Amos, II, 12, nazir en parallélisme avec nabi.

[44] Élisée et Naaman, fait de Géhasi, II Rois, IV et V.

[45] I Rois, XXI, 17 et suiv. (bonæ notæ).

[46] Épisode de Naaman.