HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME DEUXIÈME

LIVRE IV. — LES DEUX ROYAUMES

CHAPITRE V. — LA MAISON D’OMRI. - SAMARIE.

 

 

Pendant que le royaume de Jérusalem se reconstituait assez vigoureusement sous le sceptre d’Asa, le royaume d’Israël se tordait dans l’anarchie. Éla, fils de Baésa, ne régna que deux ans à Thirsa. Le gros de l’armée israélite campait de nouveau devant Gibbeton ; Zimri, un des officiers, resté à Thirsa, tua le roi dans un festin. Zimri extermina la famille de Baésa, comme Baésa avait assassiné toute la famille de Jéroboam. Ces maisons royales, croulant les unes sur les autres et s’abîmant dans le massacre, excitaient fort l’imagination des prophètes, qui voyaient clans ces effondrements de justes jugements du ciel. Une défaite était toujours alois un châtiment, l’effet de la colère d’un dieu[1].

Les tribus israélites de ce temps n’avaient pas plus que les tribus arabes, à toutes les époques, le sentiment de la fidélité dynastique. La vie, dans les cercles où dominaient les idées ambitieuses, était un tissu de trahisons. Le iahvéisme n’eut pas plus d’efficacité que n’en eut l’islam, quinze cents ans après, pour arrêter ces débordements de crimes. La religion n’empêchait nullement de commettre des meurtres et des violences abominables. Il s’agissait de savoir si l’on était dans la faveur d’un dieu ; or cette faveur, on l’obtenait non par la justice et la modération, mais par un culte exclusif[2]. Cela faisait un degré de moralité tout à fait analogue à celui des mamelouks du Caire, gens pieux assurément, musulmans très réguliers, mais qui ne croyaient nullement se brouiller avec Allah en assassinant leur maître ou en massacrant des centaines d’innocents. L’assassiné avait toujours tort ; c’était un condamné de Iahvé ; on ne pouvait être bien coupable en exécutant une sentence du juge suprême. La religion de Iahvé n’avait encore qu’un lien très faible avec la morale. Il en était de même de celle de Camos. Les trois fondateurs de ce temps, David, Omri, Mésa, sont des chefs de dynasties à la façon des Aboul-Abbas et des Ahmed ben-Tonloun du moyen âge, non des Hugues Capet, des Rodolphe de Habsbourg. Nos lourdes et bonnes races occidentales ont seules su fabriquer ce ciment à toute épreuve qui a donné à nos maisons royales une base morale de dix siècles. Le trône de David dut sa solidité à des motifs d’ordre religieux, non politiques, qui se développèrent plus tard.

Zimri fut proclamé roi à Thirsa. Mais l’armée qui était devant Gibbeton n’accepta pas cette révolution de palais. Elle proclama roi Omri, son chef, qui vint assiéger Thirsa. Zimri, voyant la ville prise, se retira dans la partie haute du palais, y mit le feu et mourut. Il n’avait régné que sept jours.

Le peuple et l’armée se partagèrent. Une moitié suivit Omri ; l’autre moitié proclama Tibni, fils de Ginat. Cette division dura quatre ans. Enfin Omri devint seul roi, par la mort de Tibni (vers 900 avant J.-C.). La durée de son règne est fort incertaine. D’après le texte biblique actuel, il n’aurait régné que six ans ; ce qui est peu croyable, vu la trace extrêmement profonde que son règne laissa. Selon des combinaisons qui paraissent plus conformes à la réalité[3], Omri aurait régné vingt-quatre ans. Ce fut, eu tout cas, un véritable créateur, une sorte de David, auquel il ne manqua que le prestige religieux. Sa dynastie ne se maintint qu’une quarantaine d’années ; mais il en resta un souvenir durable. Le royaume d’Israël n’est jamais appelé dans les textes assyriens que le pays d’Omri, ou le pays de la maison d’Omri[4].

Grâce à la forte organisation de son armée, Omri put remettre dans sa dépendance les pays qui, depuis Salomon, s’étaient soustraits au joug d’Israël[5]. Il vainquit Camosgad, roi de Moab, et réduisit Moab à l’état de vassalité, car Camos était irrité contre sa terre[6]. Ses grandes luttes furent avec Benhadad, roi de Damas, à qui il fut obligé de céder quelques villes, en particulier Ramoth-Galaad et les villes des pays de Tob, de Iaïr[7]. Il parait même qu’il dut accorder quelques franchises aux Damasquins dans l’intérieur de la ville nouvelle qu’il bâtissait et qui devint très vite un centre de première importance en Syrie[8].

Le principal service, en effet, qu’Omri rendit au royaume d’Israël fut de lui donner ce qui lui manquait le plus, une capitale. La misérable bicoque de Thirsa ne pouvait s’appeler de ce nom, bien qu’elle eût un palais royal[9], et qu’on ait pu, dans les poésies populaires, la mettre en parallèle avec Jérusalem[10]. Jezraël, dans sa riche plaine, semblait désignée pour lui succéder ; mais Jezraël n’avait pas ce qui était essentiel à une capitale d’alors, je veux dire une acropole susceptible d’être fortifiée. Omri acheta deux talents d’argent une colline située à deux ou trois lieues de Sichem, vers le nord-ouest, dans une position stratégique très avantageuse. Il l’appela Someron[11], la Garde, voulant en faire le point central de sa royauté. Effectivement, pendant deux cents ans, Someron, que, selon l’usage, nous appellerons Samarie, va être la Jérusalem du N4rd. Mais le Nord ne donna jamais à son roi des pouvoirs assez étendus pour que cette ville nouvelle ait pu rivaliser avec Sion. Nous ne savons rien de ses constructions, et les traces en ont à peu près disparu sous les ruines romaines de la moderne Sébastié.

Le règne d’Omri et celui de son fils Achab[12] offrent beaucoup d’analogie avec le règne de Salomon à Jérusalem. Les tribus du Nord, restées étrangères à la civilisation matérielle, s’y ouvrent tout à coup. Tyr, qui était à ce moment la plus haute expression de la Phénicie, et qui, par son voisinage, devait exercer sur le royaume d’Israël la plus grande influence, devient le modèle qu’on admire et qu’on imite. Le luxe, l’industrie, le goût des grandes constructions, des chars de parade et de guerre, pénètrent dans ces montagnes, où l’on avait, jusque-là, continué la vie pastorale et agricole des jours anciens. Avec la royauté sérieusement organisée, naissent les privilèges : la récolte de la première fenaison est réservée pour la cavalerie royale[13] ; des amendes, des impôts plus ou moins avoués, prennent, aux yeux de ces populations simples, une apparence de prélèvements indus[14]

Comme cela s’était vu sous Salomon, un attiédissement religieux fut, dans le monde officiel, la conséquence de ce développement du luxe et des rapports avec l’étranger. Iahvé, c’était la nation ; le culte de Iahvé baissait, quand l’esprit national faiblissait ; le Baal phénicien lui était alors préféré. Nous verrons la réaction que cet amoindrissement du iahvéisme produisit dans les entrailles religieuses d’Israël.

Omri fut, enterré dans les grottes sépulcrales qu’il avait fait creuser aux flancs des rochers voisins de sa ville de Samarie. Achab, son fils, qui lui succéda à l’âge de dix-huit ans[15], est le plus mal famé de tous les rois soit d’Israël, soit de Juda, aux yeux de la tradition iahvéiste[16]. Il passa pour l’ennemi personnel de Iahvé ; sa race maudite fut, pour les historiens juifs orthodoxes, le repoussoir destiné à faire ressortir par le contraste la lumière pure de la maison de David[17].

Nul doute qu’il n’y ait, dans cette manière de présenter les choses, beaucoup de partialité. Achab, comme Salomon, ne parait avoir été coupable que d’un seul crime, mais d’un crime irrémissible aux yeux des fanatiques, la tolérance. Il fit la plus dangereuse chose que pût faire un Israélite selon les prophètes iahvéistes ; il s’allia à Ethbaal, roi des Sidoniens (c’est-à-dire de Sidon et de Tyr réunis) et épousa sa fille Izébel ou Jézabel[18]. Ce mariage l’entraîna, dit-on, au culte de Baal, ou plutôt des Baalim (Baal adoré sous différents noms, Baal-Hamon, Baal-samaïm, etc.). Ce qu’il y a de vrai, sans doute, c’est que, pour l’usage d’Izébel et de ses Tyriens, il éleva un temple de Baal à Samarie[19]. Les sacrifices s’y faisaient sur un autel placé devant le temple, et cette circonstance était d’autant plus frappante, que Iahvé n’eut jamais, à ce qu’il semble, de temple à Samarie.

Dans la même ville, s’éleva bientôt un aséra ou astartéïon. Les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Astarté, qui mangent à la table d’Izébel[20], sont sûrement une exagération. Mais on conçoit que ces sacerdoces tyriens, organisés avec pompe, aient causé aux partisans de Iahvé d’étranges colères. Le culte de Iahvé (et c’était là sa beauté) avait quelque chose de rustique, qui devait déplaire à des personnes d’un sens religieux superficiel. Ethbaal, le père d’Izébel, avait, à ce qu’il paraît, été prêtre d’Astarté[21] ; la fille put être accompagnée à Samarie par toute une clientèle sacerdotale. Les iahvéistes d’Israël, opposés aux applications de l’art, .à la religion, continuaient de combattre l’idée d’un temple. Ils avaient, pour principe fondamental que l’autel doit être en plein air et formé de pierres non dégrossies[22]. D’autres fois, l’autel n’était qu’un entassement de mottes de terre[23]. Le sacrifice se pratiquait librement ; on tuait la bête sur le tertre ; on la brûlait avec les bois de l’attelage, et on la mangeait en famille[24]. Ce culte, d’une extrême simplicité, excluait les hiérodules, les longues files de prêtres, les pratiques bizarres telles que la tonsure et les cheveux tailladés[25]. Dans les sacrifices, les prêtres de Baal se faisaient des incisions en la chair avec des épées et des piques ; ils se donnaient des coups de canif et de rasoir[26]. Cela indignait les iahvéistes, qui tournaient également en ridicule l’habitude qu’avaient les prêtres exotiques de danser et de sauter pendant les sacrifices[27]. Déjà, à Jérusalem, les iahvéistes du Nord éprouvaient un vif mécontentement quand ils passaient devant le temple de Iahvé. Quel devait être leur sentiment en voyant, sur la terre iahvéiste par excellence, un édifice dédié à Baal !

Ce nom de Baal n’avait par lui-même rien de messéant pour la Divinité, puisqu’il signifie simplement le Seigneur, et que des familles israélites l’avaient admis dans leurs noms propres théophores ; mais l’antithèse de Baal et de Iahvé s’accentuait chaque jour davantage. Baal devint pour les iahvéistes une sorte de mot obscène. On s’habitua, dans les noms propres, à le remplacer par le mot boset, ignominie. L’association du culte de Baal à celui de Iahvé, qui avait été jusque-là très fréquente, devint, aux yeux des piétistes, le pire des crimes.

Ce crime, Achab le commettait évidemment tous les jours. Ce ne fut nullement un renégat du culte de Iahvé. Comme Gédéon, comme Saül, comme plusieurs personnes de la maison de David, il honora simultanément les deux vocables divins, ou du moins il les laissa honorer autour de lui. Samarie fut, de son temps, une ville éclectique en religion. On y put dire plus d’une fois :

J’ai mon Dieu, que je sers ; vous servirez le votre.

Ce sont deux puissants dieux.....

C’est ce qu’on appelait : boiter, ou plutôt danser[28] sur les deux jambes, être tour à tour à Iahvé et à Baal. Il y avait des prophètes par Baal et Astarté, comme il y avait des prophètes par Iahvé ; peut-être les mêmes prophètes prophétisaient-ils tour à tour par Baal et par Iahvé[29]. Une anecdote du temps, bien que dénuée de valeur historique, fait parfaitement comprendre ce singulier état religieux. Un certain Naaman[30], premier ministre du roi de Damas, est amené, par des raisons bonnes ou mauvaises, à cette conclusion qu’il n’y a de vrai dieu sur la terre qu’en Israël ; ce qui le conduit à l’idée bizarre de prendre la charge de deux mulets de terre israélite pour la transporter à Damas, vu que désormais il ne veut plus faire ni sacrifice, ni holocauste à d’autre dieu que Iahvé. Il se convertit donc au iahvéisme, avec une réserve cependant : c’est que Iahvé lui pardonnera, si, pour accomplir les devoirs de sa fonction, il accompagne son maître au temple de Rimmon, et y fait avec lui les prostrations d’usage. Cette cote mal taillée est acceptée. On admettait dès lors une catégorie religieuse qui, plus tard, jouera un rôle considérable, je veux dire les païens craignant Dieu[31], des étrangers qui, sans être iahvéistes à la façon de l’Israélite, révéraient Iahvé et s’affiliaient à son culte.

C’est donc une erreur de se figurer Achab comme un adversaire direct du iahvéisme ; ce fut tout simplement un souverain tolérant. Dans les légendes prophétiques, Achab est donné pour une sorte d’enragé, poursuivant avec acharnement les serviteurs du vrai Dieu. Dans une autre série de documents, au contraire, on le voit en bonnes relations avec les prophètes de Iahvé[32]. On ne songe pas assez que cet Achab, supposé le type de la haine contre Iahvé, donne à ses enfants les noms de Ieho-ram, Ahaz-iah, Atal-iah[33], impliquant le culte de Iahvé. Enfin, le plus indéniable des documents, l’inscription de Mésa, contemporaine d’Achab, nous présente Iahvé comme le dieu national du royaume d’Israël au même titre que Camos est le dieu national de Moab[34].

En réalité, le mécontentement de l’élément prophétique, représentant l’esprit israélite pur, contre la dynastie d’Omri et d’Achab, venait surtout de causes morales. Le vieux parti israélite voulait continuer, en face des sociétés bien plus civilisées de Tyr et de Damas, les mœurs d’une époque simple et pauvre. La richesse des uns paraissait aux partisans de ces idées anciennes un vol fait aux autres ; toute complication sociale, rendant assez obscure la justification de la Providence, leur semblait une iniquité[35]. Omri, Achab et tout leur entourage aspiraient à la civilisation, dans le sens complexe que nous attribuons à ce mot. Leur antipathie pour le paysan israélite était extrême ; le chef de famille qui tenait obstinément au champ de ses pères, et se faisait tuer plutôt que d’accepter les nouvelles lois sur l’expropriation pour cause d’utilité publique, leur paraissait un rustre à l’esprit borné[36]. C’étaient des gens du monde, épris d’un certain brillant profane, n’ayant plus la solide moralité des vieux âges, mais comprenant mieux les nécessités du temps et les transformations nécessaires des sociétés.

Le luxe et le goût des arts, qui caractérisaient la nouvelle dynastie, étaient le plus grave des reproches aux yeux d’un peuple encore grossier, qui mettait son point d’honneur à rester le plus près possible de la vie patriarcale. Izébel avait apporté avec elle, de Tyr à Samarie, des parures, des bijoux, des téraphim de prix ; peut-être des ouvriers habiles l’avaient-ils suivie. On ne peut affirmer qu’il s’agisse d’elle dans un épithalame hébreu qui nous a été conservé[37]. Mais c’est bien à propos de l’entrée d’une fille de roi comme elle dans le sérail de Samarie qu’un poète de cour improvisa ce beau sir.

Mon cœur bouillonne un beau cantique ;

C’est à un roi que s’adressent mes vers ;

Ma langue est le burin du rapide sopher.

[Au roi].

Tu es le plus beau des fils de l’homme ;

La grâce est répandue sur tes lèvres ;

Aussi Dieu t’a-t-il béni pour toujours.

Ceins ton glaive sur ta cuisse, ô gibbor,

Ton glaive, ta gloire et ta parure ;

Avance porté sur le char de foi et de justice ;

Quelles belles choses ta droite va t’apprendre !

Flèches aiguës !...

Les peuples tombent sous toi !...

Au cœur des ennemis du roi[38].

Dieu t’a intronisé pour l’éternité ;

C’est un sceptre de droiture que ton bâton royal.

Tu as aimé la justice et haï l’iniquité ;

Voilà pourquoi ton Dieu t’a oint

D’une huile de joie, de préférence à tes pairs.

Myrrhe, aloès et cinname s’exhalent de tes vêtements ;

Du sein des palais d’ivoire[39] des concerts te réjouissent.

Des filles de rois comptent parmi tes joyaux ;

La reine est à ta droite, parée de l’or d’Ophir.

[A la reine].

Écoute, ma fille, et regarde, et incline ton oreille,

Oublie ton peuple et la maison de ton père ;

Et le roi deviendra amoureux de ta beauté,

Car il est ton maître ; tombe devant lui.

Et la ville de Tyr t’apportera des présents,

Les gens les plus opulents rechercheront ta faveur.

Toute resplendissante est cette fille de roi ;

Son manteau est lamé d’or.

En robe brodée, elle est introduite auprès du roi ;

Derrière elle sont les vierges ses compagnes...

[Au roi] C’est pour toi qu’on les amène.

On les introduit avec des cris de joie et des danses ;

Elles entrent dans le palais du roi.

[Au roi].

A la place de tes pères seront tes fils ;

Tu les établiras princes sur tout le pays.

On célébrera ton nom de génération en génération ;

Les peuples te loueront à jamais.

Samarie vit ainsi, cent ans après Jérusalem, une riche floraison de vie profane. La base de la politique des Omrides fut la paix des deux royaumes et la bonne entente d’abord avec Asa, puis avec Josaphat. Tout cela promettait à Israël un bel avenir. Samarie et Jérusalem allaient rivaliser avec Tyr et Sidon. La civilisation allait triompher dans un pays qui n’avait connu jusque-là que la barbarie. Mais l’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était tenté de s’oublier dans les voies vulgaires des autres peuples, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et, avec des accents d’amère ironie, proclamait que la justice à l’ancienne manière ne devait jamais être sacrifiée.

 

 

 



[1] Inscription de Mésa, lignes 5-6.

[2] Notez le passage I Rois, XVI, 19, où Zimri est tué pour le crime de schisme, non pour le meurtre de son prédécesseur.

[3] Duncker, Gesch. des Alt., t. II, p. 182 et suiv. (5e édit).

[4] Schrader, p. 183, 189 et suiv. ; inscr. de Mésa, lignes 7 et suiv. Cf. II Rois, VIII, 18 et 27.

[5] I Rois, XVI, 27.

[6] Inscription de Mésa, commencement et lignes 7-8.

[7] I Rois, XX, 1 et suiv.

[8] I Rois, XX, 34.

[9] I Rois, XVI, 4, 9, 18.

[10] Cantique des Cantiques, VI, 4.

[11] Peut-être la colline portait-elle déjà ce nom.

[12] On confondit souvent Omri et Achab. II Rois, VIII, 26. Cf. inscription de Mésa, de lignes 7-9.

[13] Amos, VII, 1.

[14] Amos, II, 7, 8 ; V, 11, 12. Comparez I Rois, X, 25 ; Habacuc, II, 5.

[15] Inscription de Mésa, ligne 8.

[16] I Rois, XXI, 25-26.

[17] Michée, VI, 16.

[18] Sur ce nom, qui parait une forme écourtée de Baalezbel (quacum Baal cohabitavit), voyez Corpus inscr. semit., 1re partie, n° 158.

[19] II Rois, X, 21 et suiv.

[20] I Rois, XVIII, 19.

[21] Ménandre d’Éphèse, dans Joseph., Contre Apion, I, 18. Comparez inscription de Tal nith, Revue archéol., juillet-août 1887, p. 2.

[22] Livre de l’Alliance. Cf. I Rois, XVIII, 31 et suiv.

[23] I Rois, XVIII, 30, 32.

[24] I Rois, XVIII, 23.

[25] Inscription de Larnaka, Corpus inscr. semit., 1re partie, n° 86, A, lignes 12, 15 ; B, ligne 10.

[26] I Rois, XVIII, 26-28.

[27] I Rois, XVIII, 26-28.

[28] I Rois, XVIII, 21.

[29] Jérémie, XXIII, 13. Cf. Ézéchiel, XIII, 17.

[30] II Rois, V.

[31] Comparez l’épisode de la veuve de Sarepta. I Rois, XVII.

[32] I Rois, XXII, 5 et suiv. En général, les chap. XX et XXII n’impliquent nullement une hostilité entre Achab et les iahvéistes. Sur les deux catégories de documents concernant le règne d’Achab, voyez ci-après, chapitre VII.

[33] Il y a des doutes pour Athalie. Comme nom de femme, c’est peut-être le féminin de ילהע (Esdras, X, 28). La forme ןהילהע serait alors une erreur de scribe, facile à expliquer. Le ה peut être pour ח ; la forme phénicienne serait חלחע. Comparez Castellum Athaliæ ? Les noms de femmes où entre le nom de Iahvé sous la forme finale יה sont rares. הילכי, nom de la mère d’Osias, peut être également un adjectif féminin.

[34] Lignes 17-18.

[35] Voyez surtout Amos, premiers chapitres.

[36] Affaire de Naboth.

[37] Psaume XIV. Notez, dans ce morceau, l’absence du nom de Iahvé.

[38] Images qui semblent empruntées au bas-relief triomphal d’un roi égyptien.

[39] Comparez le beth has-sen de Samarie (I Rois, XXII, 39, et Amos, III, 15).