HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME DEUXIÈME

LIVRE III. — LE ROYAUME UNIQUE

CHAPITRE XII. — LE TEMPLE.

 

 

Salomon ne compte pas dans l’histoire de la théologie et du sentiment religieux en Israël, et pourtant il marque dans l’histoire religieuse un moment décisif ; il donna une maison à Iahvé. Comme son père, Salomon tenait Iahvé pour le dieu protecteur d’Israël ; il l’honorait dans tous les endroits consacrés, faisait des offrandes sur les points élevés, y brûlait de l’encens. Le haut-lieu le plus renommé à cette époque était celui de Gabaon. Salomon s’y rendait souvent, y faisait de superbes sacrifices[1]. C’est là que la légende plaça le songe où Iahvé lui aurait donné la sagesse. Le peuple sacrifiait de son côté sur tous les hauts-lieux.

La légère tendance raisonnable que David porta dans le iahvéisme, Salomon parait l’avoir continuée. Il ne consulte jamais Iahvé par l’urim et tummim ni par les prophètes. Le songe seul est tenu par lui pour significatif[2]. Or le songe, moyen tout personnel de se mettre en rapport avec Dieu, supprimait le lévi et tous les ustensiles des vieux oracles. C’était la révélation par excellence de l’âge élohiste, tel qu’il nous est représenté par le livre de Job, âge où l’homme voyait les visions de Dieu directement, sans intermédiaire d’homme ni mécanisme quelconque. Aussi les prêtres et les prophètes sont-ils fort abaissés sous Salomon. Les prêtres sont de simples fonctionnaires du roi ; les prophètes sont réduits à cacher leur mécontentement contre tout ce qui se fait et à murmurer en secret. Le roi, comme élu de Iahvé, occupe seul, en religion et en toute chose, le premier rang dans la nation.

L’arche était toujours à côté du palais royal, dans une situation provisoire. La tente qui l’abritait devenait, chaque jour, de plus en plus un sanctuaire palatin, où résidait la principale force de la royauté. Salomon y faisait de beaux sacrifices (oloth et selamim) ; ces sacrifices étaient suivis par les officiers de la maison[3], qui se livraient autour de l’autel à de somptueux festins. C’était comme une religion de cour ; le peuple, à ce qu’il semble, y prenait peu de part. Il fallait pour cela forcer les consignes du palais : ce qui, à aucune époque, n’a été facile pour le peuple. La politique de la dynastie ne pouvait manquer d’exploiter, en vue de ses idées centralisatrices, ce palladium, à l’ombre duquel en quelque sorte elle était née.

La construction du temple parait avoir été décidée du temps de David. Elle fut l’œuvre capitale de Salomon. Le monde, vers l’an 1000 avant Jésus-Christ, était en train de se couvrir de temples. Tyr avait l’avance dans les pays sémitiques, et possédait des béthélim[4], sans doute imités des temples égyptiens. L’idée de loger Iahvé autrement que sous la tente, surtout quand le roi demeurait dans une maison de grandes pierres, s’imposait en quelque sorte. L’airain était employé avec prodigalité dans les temples tyriens de cette époque. Or David avait conquis, par ses guerres contre les Araméens et les autres populations de la Cœlésyrie, de grandes richesses métalliques. Tout était mûr pour donner à Iahvé la récompense à laquelle les dieux protecteurs de ce temps-là tenaient le plus, une maison à part où leur majesté résidât et où ils fussent seuls adorés.

Pour l’emplacement de l’édifice, Salomon choisit l’aire de l’Arevna ou Averna[5], sur laquelle il y avait déjà un autel à Iahvé, érigé à propos d’exhalaisons pestilentielles qu’on prétendait sortir de ce lieu[6]. Ledit emplacement était tout à fait voisin de la citadelle et du palais. Un terrassement offrit aux constructions une base solide et exactement nivelée. On ne visa nullement alors à ce que le temple se dégageât et fît perspective. L’édifice, en forme de rectangle, couvrait l’espace actuel de la mosquée d’Omar. De tous les côtés, il était serré par d’autres constructions. L’entrée était du côté de l’Orient. L’édifice se trouvait ainsi très peu en rapport avec la ville. Au contraire, dans tout l’agencement de l’œuvre, le lien avec le palais est visible. Le roi a son escalier à part, son estrade, pendant les sacrifices ; tout est disposé pour que le roi trône et fasse de l’effet. Jamais édifice ne fut moins national ; c’est un temple domestique, une chapelle de palais, non le temple d’un grand peuple, ou d’une cité ayant en elle-même un énergique principe municipal. Il faudra des siècles pour que cet édicule devienne un centre de vie et un objet d’amour.

Les efforts des architectes modernes pour reconstruire le temple de Jérusalem d’après les données des livres historiques[7], prises comme exactes, ont échoué, et échoueront toujours. Ces descriptions, faites de souvenir par des narrateurs étrangers à toute notion d’architecture, sont pleines d’impossibilités et de contradictions ; pas un seul chiffre n’y est juste[8] La physionomie générale du temple, au contraire, apparaît avec certitude. C’était un temple égyptien, de moyennes dimensions, avec un vestibule formé par les antes, l’architrave et deux grosses colonnes d’airain[9].

Ces deux colonnes, œuvre supposée de Hiram le fondeur[10], en tout cas œuvre tyrienne, frappèrent les Hébreux et, ainsi qu’il a coutume d’arriver chez les peuples peu artistes, firent naître beaucoup d’imaginations singulières. On leur donna des noms ; on les appela Iakin et Boaz. Il n’est pas impossible que ces deux mots eussent été écrits, comme des graffiti talismaniques, par les fondeurs phéniciens, sur les colonnes :

Que [Dieu la] fasse tenir droite par [sa] force[11],

et qu’ensuite les deux mots magiques aient été pris pour les noms des deux colonnes par des personnes peu au courant des choses phéniciennes.

C’étaient deux colonnes égyptiennes, du galbe qu’on trouve au Ramesséum de Thèbes[12], à chapiteau treillissé, formé de gerbes de lotus et de grenades[13]. Elles étaient creuses ; mais l’épaisseur du métal était de quatre doigts ; par conséquent, elles formaient un appui solide pour l’architrave qui posait dessus. Peut-être, d’ailleurs, recouvraient-elles une chaîne intérieure de maçonnerie.

La grande porte était encadrée de linteaux de bois d’olivier sauvage ; les battants étaient en cyprès. Une petite baie à charnière, pratiquée dans les grands battants, permettait d’entrer, sans qu’on fût obligé d’ouvrir ces valves gigantesques. Les boiseries étaient couvertes d’images de keroubs, de palmes, de corolles de lotus. Ces sculptures ou, si l’on veut, ces dessins au trait s’enlevaient en plaqué d’or sur des fonds probablement revêtus d’une teinte plate.

La cella (hékal) n’était éclairée que par de petites baies grillagées, placées au haut de l’édifice. Elle était coupée par un écran, qui laissait au fond un petit sanctuaire, le debir, appelé plus tard Saint des saints[14]. Le plafond était en poutres de cèdre, recouvertes de planches du même bois. Le parquet était en bois de cyprès ou de sapin, orné de lignes d’or. Les murs étaient lambrissés de boiseries de cèdre, qui allaient du sol aux poutres, si bien qu’on ne voyait nulle part le mur de pierre. Ces boiseries étaient couvertes de figures de petits keroubs, de palmes, d’oves et de fleurs de lotus, gravées au trait ou sculptées en faible relief. Le tout était recouvert d’une dorure probablement à plusieurs tons.

On ne sait pas bien comment le debir était éclairé. A l’intérieur, la hauteur était, ce semble, moindre que celle du hékal. Peut-être le réduit n’était-il pas éclairé du tout, comme cela a lieu dans les temples égyptiens. Il est dit souvent que Iahvé aime l’ombre, l’obscurité, le mystère[15], par opposition au plein air des hauts-lieux.

L’objet capital que le debir était destiné à renfermer, c’était l’arche. Ce vieux coffre avait probablement subi bien des restaurations, et il est probable qu’il en subit encore sous Salomon. Les keroubs qui l’ornaient pouvaient paraître mesquins. On y ajouta, dans le debir, un décor splendide. C’étaient deux autres keroubs en bois doré, de taille gigantesque, qui remplissaient presque le réduit, leurs ailes intérieures se joignant sur l’arche, et leurs ailes extérieures allant toucher le mur.

La baie de communication entre le debir et le hékal, était fermée par une porte en bois d’olivier sauvage, où l’art de la sculpture en bois avait été porté à ses derniers raffinements. Les battants étaient couverts de figures de kéroubs[16], de palmes, de corolles de lotus. Ces légères ligures, relevées en or[17], se détachaient sur le fond olivâtre et devaient être du plus bel effet. Il parait que la porte était recouverte d’un rideau, glissant sur des ganses d’or[18].

Devant la baie de communication, se trouvait un autel de cèdre, revêtu d’or, destiné aux fumigations d’encens. Sur une table dorée, près de là, étaient les pains de présentation, que l’on renouvelait chaque semaine. Enfin, le long des parois du hékal[19], s’élevaient dix candélabres à sept branches, en or pur, cinq de chaque côté. C’étaient de beaux objets d’orfèvrerie, portant aux extrémités des bras sept godets, sortant de calices de fleurs. Les bras étaient articulés, dans leurs courbures semi-circulaires, par des boutons de fleur. Des mouchettes d’or étaient suspendues par des chaînettes.

Le mur extérieur de la cella n’était pas dégagé : il était entouré, dans presque toute sa hauteur, de trois étages de chambres, destinées aux prêtres[20]. Devant la porte, en plein air, s’élevait l’autel d’airain où se faisaient les sacrifices. Le roi avait une tribune à lui, pour présider aux sacrifices qu’il offrait[21].

Tout cet ensemble était entouré, au moins de trois côtés, d’une cour peu large[22], dont le pourtour était marqué par trois rangs superposés de gros blocs équarris[23], sur lesquels posait un auvent en poutrelles de cèdre, procurant de l’ombre à l’intérieur[24]. Cette cour fut avec le temps réservée aux prêtres, qui y avaient leurs demeures. Plus tard, il se forma une seconde cour pour les fidèles et un second portique extérieur[25].

Tel était ce petit édifice, qui a joué dans l’histoire un rôle si extraordinaire. On mit, à ce qu’il parait, sept ans à le bâtir. Nous pouvons nous le figurer de la grandeur de Notre-Dame de Lorette, à Paris, et non sans analogie extérieure avec cette grande chapelle. L’exécution fut extrêmement soignée. Les matériaux étaient apportés à pied d’œuvre, préparés d’avance ; on prétend que, durant toute la construction, on n’entendit pas une seule fois le bruit du marteau, ni le bruit de la hache, ni d’aucun outil de fer.

Le roi, évidemment, s’amusa beaucoup à son petit chef-d’œuvre ; il était presque seul à le prendre au sérieux ; ce qui frappe, en effet, c’est l’absence du peuple en tout cela. Le temple de Jérusalem fut un joujou du souverain, non une création de la nation. Nous voyons bien le plaisir qu’eurent à le construire quelques amateurs d’art phénicien ; nous ne voyons nullement l’enthousiasme des masses. Pas un acte spontané, pas une indice de vraie piété. Le roi travaille pour sa dynastie ; la foule se tait et parait indifférente. L’ancien culte libre des hauts-lieux en plein air restait évidemment le culte cher à la plus grande partie du pays.

On a remarqué que, plusieurs fois dans son histoire, le peuple juif s’est attaché passionnément à des choses qui lui avaient été d’abord imposées[26]. Le temple fut une idée personnelle de Salomon, une idée toute politique, dont la conséquence devait être de mettre l’arche et son oracle dans la dépendance du palais royal. Au point de vue israélite pur, le temple devait sembler une déchéance. Cette localisation de la gloire de Iahvé, était si peu dans le vrai développement d’Israël, que, le temple à peine achevé, nous verrons les parties les plus vivantes de la nation s’en séparer, et attester par leur schisme que cet édicule n’appartenait en rien à l’essence du iahvéisme. Le temple fut d’abord une sorte de Sainte-Chapelle, comme celle de saint Louis, non le rendez-vous de tout Israël. Tout y est fait pour le roi, rien que pour le roi et ses officiers. Les prophètes, les vrais fidèles de Jahvé, voient ces innovations de mauvais œil[27]. Le développement religieux du prophétisme, en Israël et en Juda, se fait hors du temple, jusqu’au jour où le prophétisme s’empare du temple et en fait sa forteresse. La première Thora sera conçue en réaction contre le temple[28] ; le mosaïsme n’est, en un sens, qu’une réponse à Salomon. Plus tard, le grand résumé vivant d’Israël, Jésus, détestera le temple, voudra le démolir, se déclarera capable de le rebâtir spirituel. La destruction du temple par les Romains sera la condition du progrès religieux et en particulier de l’établissement du christianisme. Tous les abus du judaïsme viendront du temple et, de son personnel. Pas un prophète, pas un grand homme ne sortira de la caste Lévitique. Le dernier mot d’Israël sera une religion sans temple[29].

Sûrement cette bâtisse d’un art mondain, quand elle sera consacrée par le temps, aura sa poésie, ses fanatiques, ses fervents. Mais que de hontes elle subira, avant que ses souillures soient allées se noyer dans une auréole de sainteté. Presque tous les dieux de Syrie y seront adorés, selon le caprice des rois. Iahvé y aura des parèdres peu dignes de lui. La politique y entrera, avec son cortège de crimes. Toute l’histoire de cet édifice portera l’empreinte de ses origines. Œuvre d’un souverain profane, presque indifférent en religion, toujours en lutte contre l’esprit général de la nation, le temple de Salomon rappelle un peu l’église de Ferney : Deo erexit Voltaire, lit-on sur le fronton d’un édifice devenu un grenier à foin. Le temple, si nous pouvions le voir, nous apparaîtrait probablement comme un magasin de décors poudreux ; il faudra des siècles pour qu’un véritable sentiment de piété se produise autour de ces machines de théâtre. Ce qui consacre une église, ce sont les saints ; or ce temple, tout d’abord, les saints s’en détournèrent ; les prophètes ne le bénirent pas ; les vrais héritiers des anciens patriarches, les continuateurs de leur esprit simple et fort, vont bientôt le maudire. Comme le Saint-Pierre de Rome de Jules II, il sera l’occasion d’un schisme. Le vrai iahvéiste, à la vue de ce petit naos, orné intérieurement à la manière d’un sérail, se dira en lui-même : L’autel de pierres non taillées, en plein air, valait mieux que cela ![30]

 

 

 



[1] I Rois, III, 4 ; II Chron., I, 3, 13. Cf. I Chron., XVI, 39 ; XXI, 29. L’auteur des Chroniques, embarrassé du tabernacle créé par les additions les plus récentes de l’Hexateuque, prend le parti bizarre de reléguer ce prétendit temple portatif à Gabaon.

[2] I Rois, III, 5 et suiv. Notez v. 15.

[3] I Rois, III, 15.

[4] םלאהכ = temple. Inscr. phénicienne du Pirée (Revue archeol., janvier 1888, p. 5, 7).

[5] II Samuel, XXIV, 16 et suiv. Le ketib du verset 16, porte l’article, ha-averna, pour désigner l’endroit où se tenait l’ange de mort. Que ce vieux mot eût été changé par les rédacteurs piétistes en celui d’un Jébuséen, cela n’aurait rien d’extraordinaire. D’autre part, nous avons vu des mets grecs ou latins pénétrer à Jérusalem par influence philistine.

[6] Les excavations du rocher Sakhra peuvent remonter à ce temps.

[7] I Rois, VI et VIII ; II Chron., III et IV. Le texte hébreu du livre des Rois est très altéré. Ici, comme toujours, les Chroniques doivent être utilisées avec une extrême réserve. Il en faut dire autant de Josèphe. La description d’Ézéchiel XL-XLII, XLVI, 19-24, est presque toute idéale et ne peut servir de base à un véritable travail d’architecture.

[8] En général, tous les chiffres de la Bible sont sujets à caution. Les Orientaux ne comptent jamais, et néanmoins allèguent toujours un chiffre précis.

[9] L’idée de deux colonnes ne portant rien et ayant par elles-mêmes une valeur symbolique, est tout à fait contraire aux idées hébraïques. Mettons, que de tels fétiches eussent pu être élevés sous Salomon ; ils eussent certainement été abattus sous Ézéchias. Cf. Amos, IX, 1 ; Jérémie, LII, 17. On n’a trouvé, il est vrai, en Égypte aucun temple ayant des colonnes d’airain. Mais ce pouvait être là une modification que les fondeurs tyriens auraient introduite dans le style égyptien. Le portique avait sûrement deux colonnes pour porter les coupures de l’architrave ; or toutes les colonnes du temple étaient d’airain.

[10] On donnait, un peu à tort et à travers, à tous les Tyriens le nom de Hiram.

[11] Peut-être ces mots sont-ils phéniciens, le verbe זכ étant pris pour le verbe être. La phrase, continuée d’une colonne à l’autre, serait alors l’équivalent de זעב יהי, qu’elle soit en force.

[12] Descr. de l'Égypte, Ant., II, pl. 28, fig. 1 ; comparez pl. 30, fig. 4.

[13] Cf. II Rois, XXV, 17.

[14] Cette seconde expression parait postérieure à la captivité.

[15] I Rois, VIII, 12.

[16] Comparez le fragment trouvé à Ruad. Mission de Phénicie, pl. IV, fig. 7 et 8.

[17] I Rois, VI, 32.

[18] I Rois, VI, 21, corrigé d’après le grec.

[19] I Rois, VII, 49, ferait croire que c’était devant le debir ; mais, à la réflexion, on trouve la chose impossible.

[20] Il faut se rappeler que les descriptions du temple se rapportent à la dernière période de son existence. Peut-être ces appendices extérieurs ne se développèrent-ils qu’avec les complications toujours croissantes du système sacerdotal.

[21] II Rois, XI, 4 ; XXIII, 3 ; II Chron., XXIII, 13.

[22] I Rois, VIII, 64.

[23] Comparez l’enceinte de Remet el-Khalil, près d’Hébron.

[24] I Rois, VII, 12. Comparez VI, 36. Le palais royal était entouré d’une enceinte analogue.

[25] I Rois, VI, 36, et les raisonnements de Thenius.

[26] L’exemple le plus frappant est la circoncision, qui lient si peu à l’essence du judaïsme, et que cependant le judaïsme n’a jamais pu abolir. Dans la circoncision même, l’accessoire a fini par être mis sur le même pied que le principal.

[27] C’est à tort, cependant, qu’on voit dans le discours de Nathan (II Samuel, VII) une opposition de principe contre le temple.

[28] Sépher hab-berith, Exode, XX, 24 et suiv.

[29] Esséniens, sibyllins, chrétiens, épître dite de Barnabé.

[30] Sépher hab-berith. Exode, XX, 24 et suiv.