Ce qui caractérisa le règne de Salomon, ce fut la paix. Les Philistins, alliés de la dynastie nouvelle, et avantageusement employés par elle comme mercenaires, n’étaient plus tentés de passer la frontière. L’armée conserva l’organisation du temps de David, naturellement en s’affaiblissant, comme cela arrive pour toutes les organisations militaires. Ni Juda ni les autres tribus ne virent, durant quarante ans, un visage ennemi. L’affaiblissement militaire ne se fit sentir que dans la zone des pays tributaires du royaume. Hadad ou Hadar, l’Édomite, le vaincu de Joab, qui s’était réfugié en Égypte, ayant appris la mort de David et surtout celle de Joab, quitta le Pharaon dont il avait épousé la belle-sœur[1]. On ignore les détails de cette guerre, qui ont été supprimés à dessein par les historiographes hébreux, sans doute parce qu’ils n’étaient pas à l’honneur de leur nation. On sait seulement que Hadad brava Israël pendant tout le règne de Salomon, qu’il lui fit tout le mal possible, et qu’il fut souverain indépendant au moins d’une grande partie d’Édom. Un adversaire encore plus redoutable fut Rézon, fils d’Éliada, guerrier araméen, qui, après la défaite de son maître Hadadézer, roi de Soba, avait rassemblé autour de lui ceux qui s’étaient sauvés devant l’épée de David. Peut-être, avant la mort de David, avait-il réussi à tenir la campagne avec ces bandes aguerries. Un coup de main heureux les rendit maîtres de la ville de Damas, et ils réussirent à s’y maintenir. Pendant tout le règne de Salomon, Rézon ne cessa de guerroyer contre Israël. Le royaume de Soba, néanmoins, ne paraît pas s’être rétabli. Damas devint désormais le centre unique de l’Aramée, voisine de l’Hermon. L’horizon de David ne s’étendit jamais hors de la Syrie. Avec Salomon, des perspectives nouvelles s’ouvrirent pour les Israélites, surtout pour Jérusalem. Israël n’est plus un groupe de tribus, continuant dans ses montagnes la vie patriarcale. C’est un royaume bien organisé, petit selon nos idées, mais assez grand d’après les habitudes du temps. La vie mondaine du peuple de Iahvé va commencer. Si Israël n’avait eu que cette vie-là, on ne parlerait plus de lui. Au sens matérialiste, heureux le peuple qui n’a pas d’histoire ! Au sens idéaliste, heureux le peuple qui a sa place dans les annales de l’esprit Un peuple est glorieux le plus souvent par ses révolutionnaires, par ceux qui le perdent, par ceux qu’il a conspués, tués, vilipendés. Une alliance avec l’Égypte fut le premier pas dans cette carrière de la politique profane que, plus tard, les prophètes semèrent de tant d’impossibilités. Les rois de Tanis relevaient en ce moment le prestige fort abaissé de l’Égypte en Syrie. Par suite d’une expédition dont nous ignorons les circonstances, le roi de Tanis, Psioukhanou II[2], d’accord sans doute avec les Philistins, avait conquis l’ancien territoire de Dan et en particulier la ville chananéenne de Gézer. Il extermina la population chananéenne et brûla la ville. Ce fut Israël qui bénéficia de cette conquête. Le roi d’Égypte donna Gézer en dot à sa fille et la maria à Salomon. Gézer fut ainsi acquis au domaine israélite et dépendit directement du roi de Jérusalem[3]. La fille du roi de Tanis vint demeurer à Sion. Salomon n’avait pas encore commencé ses grandes constructions. La princesse égyptienne habita d’abord dans le palais de David, qui dut lui paraître mesquin auprès des merveilles qu’elle venait de quitter. Il n’est pas trop hardi de supposer que le goût de cette princesse pour un luxe raffiné eut une grande influence sur l’esprit de son mari ; d’autant plus qu’elle eut toujours dans le palais une situation supérieure à celle des autres femmes du harem. Les relations de Salomon avec Tyr exercèrent une action encore plus civilisatrice. Tyr, récemment détachée de Sidon, était alors au moment de sa plus grande activité, et en quelque sorte dans le feu de sa fondation première. Une dynastie de rois du nom de Hiram ou plutôt Ahiram[4] était à la tête de ce mouvement. L’île se couvrait de constructions imitées de l’Égypte. On admirait surtout ce grand temple central de Melkarth, qui devait être l’ombilic du monde tyrien, comme son frère jumeau de Jérusalem fut le centre attractif du monde juif[5]. Déjà, sous David, nous avons vu des rapports établis entre les deux peuples. Sous Salomon, ces rapports furent bien plus suivis. Hiram est l’allié intime du roi d’Israël ; c’est lui qui envoie à Salomon les artistes qui manquaient à Jérusalem, les matériaux précieux pour les constructions de Sion, des marins pour la flotte d’Asiongaber. La région du Jourdain supérieur, conquise par David, semble être restée tributaire de Salomon. Ce qu’on dit d’une plus vaste extension du royaume de Salomon est empreint de beaucoup d’exagération[6]. Ni la Syrie du Nord, ni la région du bas Oronte et d’Alep, ni même Hamath, n’ont jamais été vassales de Salomon. Ces mots jusqu’à l’Euphrate, jusqu’à l’Égypte,... d’une mer à l’autre, sont, sous la plume des écrivains hébreux, le fait d’une géographie complaisante, qu’il ne faut pas prendre à la lettre[7]. Les fables sur la prétendue fondation de Palmyre par Salomon viennent d’une lettre ajoutée à dessein au texte de l’ancien historien par le compilateur des Chroniques[8]. La construction de Baalbek par Salomon repose sur une identification encore plus inadmissible[9]. Ces hyperboles furent imposées à l’historiographie juive par les prophètes du temps de Jéroboam II, qui rêvèrent pour Israël une idéal de frontières naturelles, qu’on supposa avoir été réalisé sous David et Salomon[10]. Ce furent là, en quelque sorte, des clichés qu’on exhuma à diverses reprises, sans se soucier de leur conformité avec le vrai. En réalité, le domaine de Salomon ne comprenait que la Palestine. Édom et Aram s’étaient totalement émancipés du joug que leur avait imposé David. Moab et Ammon étaient à l’état de pays vaincus, mais non annexés. La liste des nissabim que nous avons donnée porterait à douter si ces provinces payaient un tribut réel. Les terres d’Israël sont seules présentées, dans cette liste, comme subvenant aux frais de la royauté. Ce qui valait mieux que des peuples retenus de force, les brigands arabes étaient réfrénés dans leurs pillages. Les Amalécites, les Madianites, les Beni-Quédem et autres nomades trouvaient, autour d’Israël, une barrière infranchissable. Les Philistins conservaient leur indépendance. Les villes phéniciennes de Jaffa, Acre, Tyr, Sidon, Gébel, Hamath, traitaient Salomon comme un puissant voisin, mais ne lui étaient nullement asservies. Cela faisait un petit État de cinquante lieues sur vingt-cinq environ, avec une zone de tributaires ou d’alliés. Quand on suppose que Salomon régna sur toute la Syrie, on grossit les choses au moins au quadruple. Le royaume de Salomon était à peine le quart de ce qu’on appelle maintenant la Syrie. L’historiographie légendaire n’attribua à Salomon que des bâtisses frivoles et disproportionnées avec les ressources de la nation. D’autres constructions, mentionnées moins longuement, furent utiles ou nécessaires. La ville de Gézer était en ruine, par suite de l’expédition égyptienne ; Salomon la rebâtit. Les deux Béthoron, qui peut-être avaient souffert de ladite expédition, furent également rebâties. Il en fut de même du bourg danite de Baalath[11], de Hasor et de Megiddo, dans le Nord. Salomon construisit enfin des villes de magasins, sortes d’entrepôts, dont le but commercial ou militaire ne saurait être exactement défini[12]. Il y avait, en particulier, une localité de Tamar, du côté de Pétra[13], dont Salomon fit une ville et qui devint un lieu de station pour les caravanes. Ces postes commerciaux répondaient à une des principales préoccupations du temps, préoccupations analogues à celles qui ont fait, de nos jours, attacher tant d’importance au percement, de l’isthme de Suez. Avec une haute raison, en effet, Salomon eut toujours les yeux tournés vers la mer Rouge, large canal qui mettait les essais de civilisation méditerranéens en rapport avec l’Inde, et ouvrait ainsi un monde nouveau, celui d’Ophir[14]. La baie de Suez appartenait à l’Égypte ; mais le golfe d’Akaba était en quelque sorte à prendre. Élath et Asiongaber[15], selon toutes les apparences, avaient été peu de chose dans les temps antérieurs. Sans occuper régulièrement le pays, Salomon s’assura la route par la vallée d’Araba. Il construisit une flotte à Asiongaber. Les Israélites eurent toujours peu de goût pour la navigation[16] ; Hiram donna des marins à Salomon, ou, ce qui est plus probable, les deux flottilles voyageaient de conserve[17]. En sortant du détroit d’Aden, elles allaient à Ophir, c’est-à-dire à l’Inde occidentale, au Guzarate ou à la côte de Malabar. La flottille appareillait une fois tous les trois ans, à l’époque de la mousson. On sait combien, à cette époque de l’année, la navigation est facile ; il n’y a qu’à fixer la voile une fois pour toutes et à s’abandonner au vent ; on est porté, pendant son sommeil, au point que l’on veut atteindre[18]. Si, de Bombay ou de Goa, les expéditions étaient revenues directement à Asiongaber, t’eût été l’affaire de quelques mois. Le fait que la course durait trois ans prouve que la flottille faisait le tour de l’Inde, peut-être de l’Indo-Chine. Mais tout ce que la flottille rapportait de ces contrées lointaines était naturellement censé venir d’Ophir. Quels étaient donc les objets que les navigateurs tyriens et israélites rapportaient d’Ophir ? Rien de bien sérieux, beaucoup de frivolités. D’Ophir, les navigateurs tyriens et israélites tiraient de grandes quantités d’or, d’argent, des pierres précieuses, du bois de santal (hébreu algum, sanscrit valgum), de l’ivoire (hébr. sen habbim, sanscr. ibha, éléphant), des singes (hébr. kopim, sanscr. papi), des paons (hébr. toukiim, tamoul togeï). Ces objets frappèrent beaucoup les gens de Syrie. Le bois de santal surtout, par sa belle couleur rouge et son parfum, produisit une impression extraordinaire. On en fit des balustrades pour le temple et le palais royal, des cinnors et des nébels pour les musiciens. Passé ce temps-là, on ne vit plus de bois de santal à Jérusalem[19]. Que donnaient les marchands sémites à Ophir, en échange de ces métaux précieux et de ces autres produits, dont la valeur vénale pouvait n’être pas fort élevée. C’est ce qu’on ne nous dit pas. Les portions de l’Inde que visitait la flottille pouvaient n’être pas, à cette époque, plus organisées que n’était l’Amérique à l’époque de l’arrivée des Espagnols. L’or et les antres produits pouvaient être pris violemment aux indigènes. Cela est d’autant plus supposable que ces expéditions ne furent peut-être pas bien des fois répétées. En même temps que Salomon se créait une marine, il se créait une cavalerie[20] et des équipages de chars de guerre. Il eut de plus un grand nombre de chevaux de selle[21] et des chars de luxe pour son usage personnel[22]. En ce qui concerne les chars de guerre, il n’avait qu’à imiter les Chananéens des plaines et les Philistins. Quant aux chevaux de selle et aux chars de luxe, c’est d’Égypte qu’on les tirait[23]. Le cheval arabe, à ce qu’il semble, ou du moins l’équitation à la façon arabe n’existaient pas encore. Alors, comme de nos jours, le centre de l’Arabie gardait jalousement ses chevaux. Les bêtes usuelles des tribus arabes voisines de la Palestine, Ismaélites, Amalécites, Beni-Quédem, étaient l’âne et le chameau. Une grande partie de la cavalerie israélite résidait auprès du roi, à Jérusalem. Salomon établit, cependant, en divers endroits, des postes ou quartiers pour la cavalerie, Aré ha-rékeb, Aré hap-parasim. Nous trouvons mentionnés, du côté du sud de la Palestine, un Bet-mercabot, ou remise de chars, et un Haçar sousim (sorte de haras[24]). Il y avait un service de courtiers, qui allaient prendre les chevaux en Égypte et les menaient en Judée[25]. Un cheval rendu ainsi en Judée revenait à cent cinquante sicles (environ quatre cent quatre-vingt-dix francs). Un équipage attelé coûtait le quadruple. Ces courtiers, qui payaient sans doute un impôt au roi, fournissaient également de chevaux les rois khétas[26] et araméens. Ces modes nouvelles excitaient naturellement une vive antipathie chez les conservateurs de l’ancien esprit agricole ou nomade, opposés au luxe et au développement de la richesse. Ces sublimes arriérés blâmaient surtout la cavalerie et les chars, qui blessaient leurs habitudes patriarcales et leur paraissaient une injure à Iahvé. Certes, il faudrait se garder d’attribuer aux temps reculés le piétisme exalté du VIIIe et du VIIe siècle. Personne n’osait affirmer encore que le vrai serviteur de Iahvé n’a aucun besoin de ces secours extérieurs, qui inspirent à l’homme une confiance exagérée en ses forces et le détournent de rapporter toute gloire à Dieu[27]. Cependant le germe de pareils sentiments existait déjà. Les prophètes se taisaient ; mais ils murmuraient. Les progrès dans l’ordre profane leur paraissaient de profonds abaissements dans l’ordre moral. Salomon n’avait aucun égard pour ces fanatiques et les tenait soigneusement éloignés de ses conseils ; mais les fanatiques savent attendre. Ce qui, en effet, donnait raison aux adversaires de la royauté, c’est que les mœurs subissaient une grande altération. Le roi était très adonné aux femmes[28]. Son harem était immense ; on parlait de sept cents femmes en titre, nommées saroth, dames, de trois cents concubines, esclaves achetées, servantes des saroth. Les calculs les plus modérés allaient à soixante reines, quatre-vingts concubines et des alamoth, non comptées. Salomon fut, en particulier, très porté vers les femmes étrangères. Outre la fille du roi de Tanis, il aima des femmes moabites, ammonites, édomites, sidoniennes, hittites. Quoique, à cette époque, les règles rigoureuses qui furent faites plus tard sur les mariages mixtes n’existassent pas encore, les vrais Israélites voyaient de tels mariages de mauvais œil. Les zélés de Iahvé prétendaient que les femmes étrangères, gardant leur culte dans le sein de la famille israélite, étaient pour leur mari des causes perpétuelles de prévarication. Or on remarquait avec scandale que c’était à ces femmes que Salomon donnait tout son cœur. Dans sa vieillesse, nous les verrons prendre sur lui un ascendant extrême et l’amener à une sorte d’oubli du culte de Iahvé. |
[1] I Rois, XI, 14-22. Le verset 14 présente ce qui suit comme un châtiment. La seconde moitié du verset 15 est transposée. Il faut sûrement lire האז et םרא. La confusion d’Aram et Édom est fréquente.
[2] Maspero, Hist. anc., 4e édit., p. 333, 356.
[3] I Rois, IX, 16.
[4] Voyez Corpus inscr. semit., 1re partie, n° 5.
[5] Mission de Phénicie, p. 527 et suiv.
[6] I Rois, IV, 20 ; V, 4 ; VIII, 65 ; II Rois, XIV, 25, 28. Inutile de rappeler que les livres des Chroniques sont ici de nulle autorité.
[7] Comparez Ps. LXXII, 9 et suiv.
[8] Comparez I Rois, IX, 18, et II Chron., VIII, 4. Le ketib est la vraie leçon. Il s’agit de Tamar du côté de Pétra, non de Tadmor.
[9] Baalath = Baalbek.
[10] Amos, VI, 14 ; VIII, 12 ; II Rois, XIV, 25-28 (Thenius, p. 317). Cf. Ézéchiel, XLVII, 16 ; XLVIII, 1 ; Nombres, XXXIV, 8 ; Josué, XIII, 5.
[11] Nom bien banal ; site douteux.
[12] I Rois, IX, 19.
[13] I Rois, IX, 18. Voyez ci-dessus, note 8.
[14] Le système de M. Lassen, identifiant Ophir avec l’Inde des embouchures de l’Indus, loin d’avoir été ébranlé, est devenu une thèse approchant de la certitude. Si Ophir, dans les textes hébreux, est souvent mis en relation avec Plémen et le détroit de Bah-el-Mandeb, cela vient d’une illusion dont il y a le plus grand compte à tenir dans les questions de géographie ancienne. Les cartes faites d’après les récits des marins sont essentiellement fautives, le marin ne comptant que les escales et mesurant les distances d’après la peine qu’il a d’aller d’un port à un autre. Le phénomène des moussons, par exemple, trompe complètement le marin sur l’éloignement réel du point de départ et du point d’arrivée. Il a dormi dans l’intervalle ; il prend ainsi pour des ports voisins des ports séparés par des cinq ou six cents lieues. Aux premiers siècles de notre ère, Plémen est couramment appelé Inde. (Voir Marc-Aurèle, p. 462-463.) Dans un manifeste du récent mahdi (Journal des Débats, 19 février 1884), Suez et Constantinople sont traités comme deux villes rapprochées l’une de l’autre, parce qu’un Africain de la Nubie s’embarque à Suez pour Constantinople. Clysma et l’Inde étaient de même, autrefois, intimement associées, et, de nos jours, certains quartiers de Suez semblent un prolongement de Madras ou de Calcutta. Les tètes des grandes navigations sont réunies par une sorte de fil électrique qui crée, à ses deux extrémités, des polarisations similaires.
[15] Villes très voisines. Voir la carte du duc de Luynes, Paris, 1866.
[16] Psaume CVII, 23 et suiv.
[17] I Rois, IX, 28 ; X, 11, 22, la flotte est appelée la flotte de Hiram. Ophir (l’Inde) et Tharsis (l’Espagne) étant les pays extrêmes du commerce tyrien, on les confondait quelquefois, et la flotte de la mer Rouge fut appelée par extension la flotte de Tharsis (I Rois X, 22) ; comme si, de nos jours, navire transatlantique ou péninsulaire, était devenu synonyme de vaisseau de haut bord. Cet abus de langage des textes anciens a induit l’auteur des Chroniques en une étrange erreur (II Chron., IX, 21 ; XX, 36, 37).
[18] Voir Sefer-nameh, édit. Schefer, p. 123-124.
[19] I Rois, X, 12.
[20] I Rois, V, 6 ; IX, 19 ; X, 26.
[21] I Rois, V, 6 ; X, 26. Comparez II Chron., I, 14 ; IX, 25. Les chiffres, en ces vieux textes, sont toujours douteux.
[22] Cantique, I, 9.
[23] Comparez Genèse, XLV, 27 ; XLVI, 5, 29 ; L, 9.
[24] I Chron., IV, 31.
[25] I Rois, X, 28-29.
[26] Expression abusive (cf. II Rois, VII, 6), reste d’un usage antérieur.
[27] Ps. XX, 8 et suiv.
[28] I Rois, XI, 1 et suiv. ; Cantique, VI, 8-9.