Comment se faisaient ces consultations de Iahvé, où l’œil le plus sagace n’aurait certainement pu deviner encore le moindre germe d’avenir ? Elles se faisaient souvent par le tirage au sort, ou par des désignations, au fond arbitraires, qu’on rendait significatives[1], ou par des indices fortuits, par des signes que les prêtres interprétaient à leur gré[2]. Dans le cas de l’emploi des urim[3], il se mêlait sûrement à l’affaire quelque fraude de la part des lévis, placés eux-mêmes, à cause de leur situation subordonnée, entre les mains des chefs du peuple. Comme dans les sortes prænestinæ, on employait quelque tour de main habile[4]. Le moteur restait invisible, et le tremolo divin avait l’air de se produire spontanément. L’outil matériel au moyen duquel se faisait la divination ne peut être déterminé. On a quelquefois songé à un damier, à une sorte de trictrac, dont l’urim et le tummim auraient été les dés. C’est à quoi inclineraient, d’une part, l’expression faire tomber [le sort], ordinaire pour ces sortes d’oracles[5], - d’une autre part, cette façon d’interpeller. Iahvé : Dans tel cas, donne urim ; dans tel autre cas, donne tummim[6], à laquelle répondent les deux expressions techniques iasa sortit, et nilkad fut retenu[7], pour désigner le résultat. Peut-être les deux uræus du globe ailé, signifiant l’un oui, l’autre non, s’agitaient au moyen d’un ressort caché derrière le disque. C’était naturellement le prêtre qui maniait l’instrument et faisait les réponses aux questions. Il est remarquable que, dans tous les cas de consultation, les réponses de Iahvé sont très brèves[8] ; la question est posée d’une façon en quelque sorte dichotomique, qui ne laisse aux hésitations qu’un champ fort restreint[9]. Une expression, cependant, qui mènerait à un autre ordre d’idées, est le tour suivant : L’affaire est en face (nocah) de Iahvé, pour dire l’affaire est agréée par Iahvé[10]. On serait tenté de croire que, dans ce mode de consultation, Iahvé détournait ou ne détournait pas son visage de la chose qu’on posait devant lui, et que l’on concluait du mouvement de l’idole que la chose aurait ou n’aurait pas une bonne issue. L’Égypte, d’où ces aberrations étaient sans doute originaires, ne procédait pas d’une autre manière. Les jugements de Dieu par oui et par non étaient, à cette époque, la base de la vie égyptienne[11]. Le dieu que l’on consultait répondait en remuant les bras ou la tête, ou même de vive voix[12]. Ces tours de prestidigitation s’opéraient au moyen de mécanismes assez compliqués[13]. On le voit, rien n’est obscur comme l’appareil au moyen duquel on consultait Iahvé ; rien n’est certain comme le fait même de cette consultation. L’urim et le tummim étaient considérés comme la propriété et le titre d’honneur de la famille de Lévi[14]. Dans tous les cas embarrassants, l’autorité allait interroger l’oracle de l’arche, et l’oracle répondait[15]. Les difficultés politiques et les procès civils étaient terminés de la sorte. Cela s’appelait interroger Iahvé, venir chercher Iahvé[16], ou se rendre devant Iahvé, s’approcher de Iahvé[17] ; expressions synonymes de porter la cause devant Iahvé. Quelques expressions semblent indiquer que la réponse de Iahvé se faisait parfois de vive voix[18] ; mais l’âge de ces expressions est tout à fait incertain. C’était le jugement de Dieu[19], avec tous ses dangers ; mais il est douteux que les Israélites l’aient appliqué, comme on fit au moyen âge, à des causes criminelles. Même limitée aux causes civiles, cette superstition aurait pu être terriblement funeste, si elle n’eût été entre les mains des principaux et des plus sages de la nation, qui dictaient la réponse des prêtres et par conséquent celle des urim et tummim. De même l’oracle de Delphes fut toujours, à ce qu’il paraît, inspiré par le sentiment le plus juste de l’intérêt de la Grèce. Ce que l’oracle matériel et sacerdotal, qui mettait la destinée d’Israël à pile ou tête, menaçait directement, c’était le prophétisme. Il y avait là une compétition des plus dangereuses. Le tourniquet allait anéantir l’esprit ; le lévi allait tuer le nabi ; l’oracle officiel allait étouffer l’inspiration libre en Israël. Un grave abus, en effet, c’est que les particuliers assez riches pour se faire plaquer un éphod et pour prendre à gages un lévi, avaient par là chez eux un oracle domestique, qu’ils exploitaient à leur profit. Il se produisit plusieurs cas de cet abus[20]. L’arche les empêcha de prendre un grand développement. L’éphod de l’arche supprima les autres éphods. Il perdit lui-même beaucoup de son importance par la construction du temple. On ne pouvait songer à introduire dans le saint des saints tous ceux qui voulaient consulter Iahvé. Plus tard, la réforme d’Ézéchias dut supprimer ce grossier usage. La victoire de l’esprit prophétique était complète. Un de ses effets fut sans doute de rejeter dans l’ombre ce reste de la vieille superstition d’Israël. L’éphod, cependant, disparut-il tout à fait sous Ézéchias, comme le nehustan ? Cela n’est pas probable ; car, dans le culte restauré au VIe siècle, nous trouvons quelque chose qui n’en peut être considéré que comme la transformation. L’insigne le plus caractéristique de ce riche costume qu’on rêva pour le grand prêtre, et où l’on entassa toutes les splendeurs, était cette large pendeloque pectorale, en émail cloisonné, composée de douze pierres précieuses, sur lesquelles étaient écrits les noms des douze tribus d’Israël. Sans s’expliquer avec toute la clarté que nous voudrions, les textes[21] confondent ce pectoral avec l’ancien éphod, et y placent d’une manière assez obscure l’urim et le tummim. Peut-être la partie supérieure du pectoral contenait-elle le disque ailé et les uræus ; c’était ce qu’on appelait l’oracle[22]. On était heureux de penser qu’Aaron portait l’oracle d’Israël sur son cœur[23]. Cela ne répondait plus, à rien de pratique et n’offrait aucun danger. Le vieux sacrement, en quelque sorte, était atrophié, matérialisé, devenu un joyau de chasuble. Le sacerdoce officiel l’avait supprimé en s’en emparant[24]. L’imagination religieuse, cependant, ne s’arrête jamais. Cet oracle pectoral donna lieu de croire que le prophétisme était plaqué, si l’on peut s’exprimer ainsi, sur la poitrine du grand prêtre. De là vint plus tard l’idée populaire que le grand prêtre était prophète une fois dans l’année[25]. Ainsi l’urim et tummim finit obscurément. Au Ve siècle avant Jésus-Christ, on ne savait plus bien ce que l’éphod, l’urim et le tummim avaient été[26]. Dans les questions insolubles, on ajournait les parties au temps où viendrait un prêtre qui jugerait par urim et tummimi[27]. Cela impliquait une certaine ironie, comme si l’on disait maintenant : Cela ne sera clair que quand reviendront les jugements de Dieu. Les derniers rédacteurs des livres historiques effacèrent plusieurs des traces de l’ancien matérialisme. Les traducteurs alexandrins de la Bible, au courant des coutumes égyptiennes, furent très frappés d’un petit damier de pierres précieuses que le grand juge, en Égypte, portait au cou, suspendu sur la poitrine, et qu’on appelait à l’époque ptolémaïque Alethia[28]. Ils rendirent urim et tummim par Δήλωσις καί άλήθεια. On crut à une sorte d’intention allégorique. On confondit la manivelle à tirer les sorts avec le damier de pierres ‘précieuses du pectoral. Toutes les analogies, on le voit, nous portent à chercher les origines d’urim et tummim en Égypte. Mais il n’est pas pour cela nécessaire de supposer un emprunt direct. L’influence égyptienne’ rayonnait sur toute la Phénicie. L’éphod israélite put être copié sur des ustensiles divinatoires usités chez les Phéniciens et les Philistins, qui eux-mêmes les auraient pris en Égypte. Ces superstitions ont le triste privilège de passer facilement d’un peuple à un autre. L’urim et tummim fut ainsi, dans l’israélisme, ce que la Caaba fut dans l’islam. La Caaba est un reste de paganisme, que Mahomet n’osa point abolir. Le monothéisme juif n’osa pas non plus supprimer entièrement le vieil éphod ; mais il le subordonna et le noya en quelque sorte au milieu des symboles du monothéisme triomphant. Le dieu-oracle était en même temps le dieu des vœux et des serments[29], surtout des serments terribles, où l’on s’engageait à des exterminations, à des vengeances, comme pour se prémunir soi-même contre les tentations de pitié. Tout serment prêté à Iahvé impliquait une sorte de vœu ; Iahvé se vengeait, si on l’adjurait en vain ; son oracle se taisait alors ; le silence de l’éphod passait pour une marque de la colère de Iahvé[30] ; le critérium du vrai n’existait plus. Iahvé était ainsi essentiellement un dieu de vérité. Il ne pouvait souffrir que son nom couvrît la moindre inexactitude[31]. Ce redoutable Zeus Orkios ne voit que le fait matériel ; la nuance, la circonstance atténuante lui échappent. Il est féroce, quand on le fraude de la quantité de sang qui lui est due. Les sacrifices humains furent bien plus communs en Israël, durant la période des juges et des premiers rois, que durant l’âge patriarcal. Un dieu exact et dur a remplacé le vieux père Abraham, pétri de justice, d’humanité et de bonté. La morale, conçue comme un absolu supérieur aux dieux et aux hommes, n’existait pas. Le lien personnel créé entre Dieu et l’homme par le vœu et le serment tenait lieu de tout. C’était quelque chose d’analogue aux pactes que, dans leurs jeux, les enfants font avec eux-mêmes. Telles choses sont interdites, non parce quelles sont mauvaises en elles-mêmes, mais parce qu’elles sont frappées d’une sorte de tabou, qui les soustrait au monde humain et les entoure d’une atmosphère de terreur[32]. Une rancune profonde paraît le sentiment dominant de ce Dieu, trop capricieux pour être bon justicier. Dans l’usage populaire, quelle était, à cette époque, la relation des deux noms divins, Iahvé, et Élohim ? On ne saurait le dire avec certitude. Il est probable que l’emploi du mot Iahvé gagnait chaque jour[33]. Élohim, cependant, était préféré dans les proverbes, dans les maximes de la philosophie parabolique, qui existait sans doute déjà d’une façon rudimentaire. Cette littérature n’employa jamais le mot Iahvé ; car elle se rapportait à un idéal antérieur au iahvéisme. Sabaoth restait d’un emploi rare. Souvent on ajoutait les deux mots Sabaoth et Élohim à la suite de Iahvé, en cette forme : Iahvé-Sabaoth[34], Iahvé-Élohim[35]. L’expression Adonaï-Iahvé, mon seigneur Iahvé, n’était que respectueuse. L’expression Iahvé élohé Israël, Iahvé dieu d’Israël, était l’expression de la parfaite vérité. Élohim et Sabaoth étaient pour le genre humain tout entier ; Iahvé était pour Israël seul. Sûrement, de l’autre côté de l’Anion, on disait pareillement Camos élohé Moab, Camos dieu de Moab. Les grossières analogies d’après lesquelles se construit la théologie primitive portèrent naturellement à composer une cour céleste à Iahvé. Les anciens fils de Dieu lui furent attribués[36]. Il eut un généralissime de ses armées, un sar-saba, un séraskier, qu’on rencontrait quelquefois, l’épée nue à la main, et qu’on n’abordait qu’avec tremblement[37]. Bien plus considérable était l’ange ou messager (Maleak), chargé d’abord de porter les ordres de Iahvé, et qui bientôt devint un grand vizir, partageant les pouvoirs de Iahvé. Dès un âge fort ancien[38], en effet, Iahvé eut à côté de lui une sorte de dédoublement de lui-même, qu’on appelait Maleak Iahvé ; c’était comme sa face, son parèdre, son alter ego. La religion phénicienne présente des idées presque semblables. La face du dieu est distincte du dieu lui-même. De plus, le Maleak Iahvé, des Hébreux peut bien avoir son analogue dans le Malak-Baal, le Malak-Astoret de l’épigraphie phénicienne[39]. Il n’est même pas sûr que le Moloch ou Milk de la religion chananéenne ne doive pas son origine au même ordre d’idées, qui paraît avoir dans la théologie égyptienne son origine et son explication. Selon cette théologie, dont l’influence fut si forte dans la région chananéenne, le double du dieu, c’est le dieu lui-même. On s’adresse à ce double comme au dieu. On trouve à Thèbes des invocations au double d’Ammon. Ailleurs, le double de Chons figure en lieu et place de Chons[40]. Le Maleak Iahvé n’est souvent qu’un homme de Dieu[41], envoyé par Iahvé pour un objet déterminé. Dans la plupart des cas, cependant, le Maleak ne se distingue pas de Iahvé lui-même[42]. A une époque plus récente, cela donna lieu à un abus de style des plus singuliers. Les piétistes de Juda trouvèrent messéants certains passages des anciens livres où Iahvé agissait en homme et se compromettait en des aventures que l’on trouvait trop vulgaires. On prit l’habitude, dans ces cas-là, de substituer, le Maleak Iahvé au mot Iahvé. L’ange de Iahvé fut l’agent divin, dans toutes les circonstances où Iahvé se trouvait en rapport avec l’homme. Les Samaritains et les Juifs alexandrins, Josèphe et les judéo-chrétiens exagérèrent encore cette manie théologique. On en vint, dans presque tous les vieux récits, à substituer à Dieu cette espèce de seconde personne de Dieu. Le nom joua un rôle analogue. Le nom de la personne, c’est la personne elle-même[43]. Le mot sem devint ainsi un équivalent de Iahvé[44], surtout chez les Samaritains. On voit facilement comment les théories du Verbe et de la Trinité devaient sortir de telles habitudes de langage. C’était le commencement de cette théologie des hypostases où le monothéisme sémitique s’est jeté pour tirer de son sein la variété et la vie, qui lui étaient interdites, faute de mythologie[45]. Quelquefois ces divisions hypostatiques allaient plus loin encore[46] : Iahvé apparaissait indivis de ses habérim ou maleakim[47], et conçu comme un avec eux. En voyage, surtout, il aimait à se découpler, se laissait recevoir, héberger, nourrir. A ceux qui trouvaient étrange que Iahvé pût ainsi manger et boire, on répondait que ce n’était pas Iahvé ; c’étaient ses maleakim. La forme propre de Iahvé, en effet, n’est jamais la forme humaine. C’est une espèce de dragon, mugissant le tonnerre, vomissant la flamme, soufflant la tempête ; c’est le rouath universel sous forme globale, une sorte de masse électrique condensée. Iahvé agit à la façon d’un agent universel. Il mange le sacrifice, au moment où la flamme le dévore. La flamme, en ce cas, est souvent spontanée ; elle lèche les morceaux de victime étendus sur le rocher, et les fait disparaître. Quelquefois deux larges narines se dilatent au-dessus de la fumée du sacrifice pour la humer[48]. D’autres fois, on voit le Dieu monter dans la flamme du sacrifice ; il disparaît avec la langue de feu qui s’élève de l’autel[49]. Alors on a vu réellement Iahvé, et on est sûr de mourir[50]. Mais il n’est pas rare que Iahvé, quand il veut se révéler aux hommes, use de déguisements. Il se fait Protée et Vertumne. Alors il est particulièrement batailleur. On le rencontre dans des coins déserts des pays qu’il affectionne ; il essaye de vous tuer, il veut du sang[51]. Ou bien, dans le cauchemar des mauvaises nuits, on s’imagine lutter contre lui. On sue, on s’épuise contre une force inconnue. Cela dure toute la nuit, jusqu’au lever de l’aurore. Alors on se réveille énervé ; on a lutté contre Iahvé ou contre son maleak[52]. C’est ce qui arriva à Jacob, et de là sans doute l’expression Abir Jakob, le Fort de Jacob ou Abir Israël[53], pour désigner Dieu. Le maleak était la fiction par laquelle l’être informe ou difforme rentrait dans l’ordre des êtres visibles et finis. En général, la règle, quand on soupçonnait la présence du maleak, était de lui servir un copieux repas[54]. En général, Iahvé est insaisissable, imprévoyable. A peine, sous les caprices de ce bizarre agent électriforme, le dieu juste que Iahvé sera un jour se laisse-t-il deviner. Le Iahvé du temps des Juges n’a presque rien d’un dieu moral. Il choisit certain peuple ; il aime certains hommes ; ses préférences ne s’expliquent pas. Il est fort inférieur aux antiques élohim. Si l’on compare l’état religieux des Jacobélites ou Isaacites nomades à celui des tribus israélites vers le temps où nous sommes, l’abaissement est extrême. Il faudra des siècles de progrès pour que Iahvé aime le bien, haïsse le mal, devienne le Dieu universel. Fions-nous au génie d’Israël, aux souvenirs persistants de l’âge patriarcal, et à l’action latente des pieux exemples de Pater-Orchamus. Fions-nous surtout à l’humanité,qui atteint toujours son but, transforme puissamment ce qu’elle aime et finit, à force de frapper dans le vide, par tirer de l’aveugle urim et tummim, quelque parcelle de justice et de vérité. |
[1] I Samuel, XIV, 10.
[2] I Samuel, X, 20 et suiv. ; XIV, 36 et suiv.
[3] Nombres, XXVII, 21.
[4] I Samuel, X, 20.
[5] I Samuel, XIV, 41, 42.
[6] Même passage, corrigé par le grec.
[7] Familièrement : L’affaire est accrochée devant Iahvé.
[8] I Samuel, XIV, 37.
[9] I Samuel, XIV, 41, d’après le grec. Cf. I Samuel, X, 22-23.
[10] Juges, XVIII, 6.
[11] E. Naville, Inscr. de Pinodjem III (Paris, 1883), p. 4 et suiv., 11-12.
[12] Maspero, dans le Recueil de travaux (Vieweg), t. I, p. 157 et suiv.
[13] Héron d’Alexandrie, Pneumatica et Automata dans les Mathem. veteres de Thévenot, p. 167, 191, 192, 255, 266, 267, 273.
[14] Bénédictions de Moïse, Deutéronome, XXXIII, 8 (interpolation peut-être moderne).
[15] Nombres, XXVII, 21 (consulter selon la règle de l’urim) ; Juges, I, 1 ; I Samuel, X, 20 et suiv. ; XIV, 36 et suiv. ; XXII, 10 ; XXIII, 9 et suiv. ; XXVIII, 6 ; XXX, 7 et suiv. ; II Samuel, II, 1.
[16] II Samuel, XXI, 1 ; Exode, XXXIII, 7.
[17] I Samuel, XIV, 36. On disait aussi s’approcher des élohim [ou d’Élohim], amener quelqu’un aux élohim [ou à Élohim], etc. Livre de l’alliance, Exode, XXI, 6 ; XXII, 7, 8.
[18] Josué, IX, 14.
[19] Voir surtout Livre de l’alliance, Exode, XXII, 8.
[20] Le plus célèbre est celui de Mikab. Juges, ch. XVII, XVIII. Le fait de Gédéon (Juges, VIII, 27) est du même ordre.
[21] Exode, XXVIII entier ; Lévitique, VIII, 7-9 ; Deutéronome, XXXII, 8 ; Eccli., XLV, 12-13 (latin) ; Philon, Vita Mosis, III, 11 ; De monarchia, II, 5.
[22] Λογιον ou λογεΐον des traducteurs grecs.
[23] Exode, XXVIII, 29.
[24] Nombres, XXVII, 21.
[25] Évangile de Jean, XI, 49-51.
[26] Philon, Josèphe, les rabbins déraisonnent sur ce point. Le passage Joseph., Ant., III, VIII, 9, est sans valeur sérieuse.
[27] Esdras, II, 63 ; Néhémie, VII, 65.
[28] Diodore de Sic., I, 48, 75 ; Elien, Var. hist., XIV, 8t. Cf. les passages de Philon, précités.
[29] Livre de l’alliance, Exode, XXII, 10.
[30] I Samuel, XIV, 36 et suiv., selon le grec.
[31] Vœux de Jephté, de Saül (Jonathas). Cf. Josué, IX.
[32] Josué, VI, 26, l’anathème de Jéricho.
[33] Voyez le Cantique de Débora, Juges, V.
[34] II Samuel, VI, 2 (au verset 3, synonyme de ha-élohim) ; VII, 27.
[35] II Samuel, VII, 22, 25.
[36] Job, I, 6 ; II, 1.
[37] Josué, V, 14.
[38] Cantique de Débora, v. 23. Il est vrai que, dans ce texte, conservé longtemps de mémoire, et où le rythme n’est pas délicat, l’expression הוהי ךאלט a pu être postérieurement substituée à הוהי.
[39] Corpus inscr. semit., 1re part., n° 8, 123 et 123 bis, 147, 194, 195, 380 ; Berger, l’Ange d’Astarté, (Paris, 1879) ; Stade, Zeitschrift, 1880, p. 332-333.
[40] Champollion, Monum., t. I, pl. LXXXIV ; cf. Maspero, dans le Recueil, t. I, p. 156 et suiv.
[41] Vision de Manoah, Juges, XIII, init.
[42] Genèse, XVI, 7, 13, etc.
[43] Exode, XXIII, 21 ; I Rois, III, 2 ; VIII, 17, 20, 29 ; II Rois, II, 21 ; Isaïe, XXX, 27 ; Ps. LIV, 3, et fréquemment dans les Psaumes.
[44] Gesenius, Thes., p. 1433.
[45] Voyez Origines du christianisme, I, 257 et suiv. ; V, 415 : VI, 64 et suiv.
[46] Genèse, ch. XVIII, XIX.
[47] Genèse, XIX, 1.
[48] Genèse, VIII, 21.
[49] Juges, XIII, 15 et suiv.
[50] Juges, VI, 22 et suiv. ; XIII, 22 et suiv.
[51] Moïse et Sippora. Exode, IV, 24 el suiv.
[52] Genèse, XXXII, XXXV.
[53] Genèse, XLIX, 24 ; Isaïe, I, 24.
[54] Abraham, Gédéon.