LIVRE TROISIÈME — GUERRE DES GAULES D’APRÈS LES COMMENTAIRES
— I — Insurrection des peuples maritimes Pendant que César visitait l’Illyrie et les différentes
villes de César, alors très loin du théâtre de ces événements, les
apprit par Crassus. Il ordonna aussitôt de construire des galères sui, Leur détermination prise, ils fortifièrent les oppidums, y
transportèrent le blé des campagnes. Persuadés que le pays des Vénètes serait
le premier attaqué, ils rassemblèrent tous leurs navires, sans doute dans le
vaste estuaire formé par la rivière d’Auray dans la baie de Quiberon. Ils s’associèrent
aux peuples maritimes de la côte, depuis l’embouchure de Malgré les difficultés de cette guerre, César n’hésita pas
à l’entreprendre. De graves motifs l’y engageaient : la violation du droit,
des gens, la rébellion après la soumission, la coalition de tant de peuples ;
avant tout, la crainte que l’impunité ne fût pour d’autres un encouragement.
Si l’on en croit Strabon, César, aussi bien que les Vénètes, avait d’antres
raisons de désirer cette guerre : d’un côté, ces derniers, eu possession du
commerce de — II — Guerre contre les Vénètes Quoi qu’il en soit, afin de prévenir de nouveaux soulèvements,
César divisa son armée de manière à occuper militairement le pays. Le
lieutenant T. Labienus, à la tête d’une partie de la cavalerie, fut envoyé
chez les Trévires, avec la mission de visiter les Rèmes et autres peuples de Les huit légions de l’armée romaine furent donc ainsi
réparties : au nord de On petit admettre que César partit des environs de Nantes
et se dirigea sur Les Romains les attaquèrent de la manière suivante : ils construisirent, à marée basse, sur la terre ferme, deux digues parallèles servant en même temps de terrasses (aggere ac molibus) et se dirigeant vers la place. Durant le cours de la construction, l’espace compris entre ces deux digues continuait à être inondé à chaque haute mer ; mais dès qu’on était parvenu à les relier à l’oppidum, cet espace, oit les eaux ne pouvaient plus pénétrer, restait définitivement à sec et présentait alors aux assiégeants une sorte de place d’armes utile pour l’attaque[8]. A l’aide de ces longs et pénibles travaux, qui élevaient les dignes à la hauteur des murailles, les Romains réussirent à s’emparer de plusieurs oppidums. Mais tant de fatigues étaient en pure perte ; car, aussitôt que les Vénètes croyaient leur sûreté compromise, ils évacuaient la place, s’embarquaient avec tous leurs biens sur leurs nombreux vaisseaux et se retiraient dans les oppidums voisins, dont la situation leur offrait les mêmes avantages pour une résistance nouvelle. La plus grande partie de la belle saison s’était ainsi écoulée. César, comprenant alors que le secours de ses navires lui était indispensable, résolut de suspendre, jusqu’à l’arrivée de sa flotte, ces opérations de guerre pénibles et infructueuses, et, peut-être à portée de la recevoir, il s’établit au sud de la baie de Quiberon, près de la côte, sur les hauteurs de Saint-Gildas. Les vaisseaux de la flotte, retenus par des vents
contraires, n’avaient pas encore pu sortir de l’embouchure de Les vaisseaux ennemis, au contraire, étaient faits et, armés de manière à lutter contre toits les obstacles ; plus plats que ceux des Romains, ils avaient moins à redouter les bas-fonds et la marée basse. Construits en chêne, ils étaient à l’épreuve des chocs les plus violents ; l’avant et l’arrière, très élevés, leur permettaient d’affronter les plus fortes lames. Les bordages (transtra) étaient fixés avec des clous en fer, de la grosseur d’un pouce, aux membrures, qui avaient un pied d’épaisseur, et les ancres étaient retenues par des chaînes de fer, au lieu de câbles ; des peaux molles, très amincies, servaient de voiles, soit que ces peuples manquassent de lin ou en ignorassent l’usage, soit plutôt qu’ils regardassent la toile comme insuffisante pour supporter, avec des navires si pesants, l’impétuosité des vents de l’Océan. Les navires romains ne l’emportaient que par l’agilité et l’impulsion des rames. Pour tout le reste, ceux des Vénètes étaient mieux appropriés à la nature des lieux et à la grosse mer. Par la solidité de leur construction, ils résistaient aux éperons, et par leur hauteur ils étaient à l’abri des traits et difficilement saisissables aux grappins (copulœ)[9]. — III — Combat naval contre les Vénètes La flotte romaine, grâce à un vent d’est ou de nord-est,
put enfin mettre à la voile[10]. Elle déboucha
de C’était la première fois qu’une flotte romaine paraissait sur l’Océan. Tout contribua à déconcerter Brutus, ainsi que les tribuns des soldats et les centurions qui commandaient chaque Vaisseau : l’impuissance des éperons contre les navires gaulois, la hauteur des poupes ennemies, qui dominaient même les tours élevées vies Vaisseaux romains, enfin l’inefficacité des traits lancés de bas en haut. Les chefs militaires hésitaient et avaient déjà éprouvé quelques pertes[11], lorsque, pour remédier à l’infériorité de leurs navires, ils imaginèrent un moyen ayant quelque analogie avec celui auquel Duillius fut redevable de sa victoire sur les Carthaginois, en 492 : ils essayèrent de désemparer ces bâtiments gaulois à l’aide de gaffes (falces) semblables à celles dont on se servait dans l’attaque des places (non absimili forma muralium falcium)[12]. La falx était un fer à pointe et à crochet aiguisé et emmanché à de longues poutrelles qui, suspendues aux mâts par des cordages, recevaient une impulsion semblable à celle du bélier. Un ou plusieurs navires s’approchaient d’un bâtiment gaulois, et, quand leur équipage était parvenu à accrocher avec ces gaffes les cordages qui attachaient les vergues à la mâture, les matelots faisaient force de rames pour s’éloigner, de manière à rompre ou à couper les cordages. Les vergues tombaient ; le vaisseau désemparé était aussitôt entouré par les Romains ; qui montaient à l’abordage : alors tout dépendait de la valeur seule. Cette manœuvre eut un plein succès. Les soldats de la flotte, sachant qu’aucun trait de courage ne pouvait rester inaperçu de César et des troupes de terre, rivalisèrent de zèle, et s’emparèrent de plusieurs bâtiments ennemis. Les Gaulois songèrent à chercher leur salut dans la fuite. Déjà ils avaient tourné leurs navires au vent, lorsque tout à coup survint un calme plat. Cet incident imprévu décida la victoire. Mis dans l’impossibilité de se mouvoir, les lourds, vaisseaux gaulois furent capturés l’un après l’autre ; un très petit nombre put regagner la côte à la faveur de la nuit. La bataille, commencée vers dix heures du matin, avait duré, jusqu’au coucher du soleil. Elle termina la guerre des Vénètes et des peuples maritimes de l’Océan. Ils y perdirent d’un seul coup toute leur jeunesse, tous leurs principaux citoyens, toute leur flotte ; sans refuge, sans moyens de défendre plus longtemps leurs oppidums, ils se rendirent corps et biens. César, voulant obliger les Gaulois à respecter désormais le droit des gens, fit mettre à mort tout le sénat et vendre à l’encan le reste des habitants. Ce châtiment cruel lui a été justement reproché ; cependant ce grand homme donna si souvent des preuves de sa clémence envers les vaincus, qu’il dut céder à des raisons politiques bien puissantes pour ordonner une exécution si contraire à ses habitudes et à son caractère. D’ailleurs c’était un triste effet de la guerre d’exposer sans cesse les chefs des États gaulois aux ressentiments des vainqueurs et aux colères de la foule. Tandis que le général romain punissait le sénat des Vénètes de sa défection et de sa résistance opiniâtre, les Aulerques-Éburovices et les Lexoviens égorgeaient le leur, qui voulait les empêcher de se joindre à l’insurrection[13]. — IV — Victoire de Sabinus sur les Unelles En même temps que ces événements se passaient chez les
Vénètes, Q. Titurius Sabinus remportait une victoire décisive sur les
Unelles. A la tête de cette nation et des autres États révoltés était
Viridovix, auquel s’étaient joints, depuis quelques jours, les
Aulerques-Éburovices et les Lexoviens. Ses troupes s’étaient grossies d’une
multitude d’hommes sans aven accourus de tons les points de César et Sabinus apprirent en même temps, l’un la victoire sur les Unelles, l’autre l’issue du combat contre les Vénètes[15]. V — Conquête de l’Aquitaine par P. Crassus Presque à la même époque P. Crassus, détaché, comme on l’a vu, avec douze cohortes et un corps de cavalerie, arriva en Aquitaine, qui, d’après les Commentaires, formait la troisième partie de la Gaule[16]. Il crut ne pas pouvoir déployer trop de prudence dans un pars oit, peu d’années auparavant, le lieutenant L. Valerius Prœconinus avait perdu son armée et la vie, et le proconsul L. Mallius subi un grand échec. Après avoir pourvu aux vivres, réuni des auxiliaires et choisi nominativement les hommes les plus courageux de Toulouse et de Narbonne, il fit entrer son armée sur les terres des Sotiates, qui, très nombreux, et forts surtout en excellente cavalerie, attaquèrent l’armée romaine pendant sa marche. Leurs cavaliers furent d’abord repoussés et poursuivis ; mais, démasquant tout à coup leur infanterie embusquée dans un défilé (in convalle), ils chargèrent les Romains dispersés, et le combat recommença avec acharnement. Fiers de leurs anciennes victoires, les Sotiates croyaient par leur valeur sauver l’Aquitaine ; de leur côté, les troupes de Crassus voulaient montrer ce qu’elles pouvaient faire sous un jeune chef, éloignées de leur général et des autres légions. Enfin, la victoire resta aux Romains. Crassus poursuivit sa marche, et, arrivé devant l’oppidum des Sotiates (ville de Sos), tenta de l’enlever par un coup de main ; mais la résistance énergique qui lui fut opposée le força de recourir aux galeries couvertes et aux tours. Les ennemis tantôt faisaient des sorties, tantôt creusaient des galeries souterraines poussées jusque sous les ouvrages des assiégeants (travail familier aux Aquitains, à cause des nombreuses mines qu’ils exploitaient) ; toutefois, leurs efforts échouant contre l’activité des soldats romains, ils demandèrent à se rendre. Crassus accepta leur soumission, et les Sotiates livrèrent leurs armes. Sur ces entrefaites, Adiatunnus[17], chef suprême du pays, suivi de six cents hommes éprouvés, appelés soldures, tenta une sortie d’un autre côté de la ville. Aux clameurs qui s’élevèrent, les Romains coururent aux armes ; et, après une lotte des plus vives, ils le rejetèrent dans l’oppidum ; cependant Crassus lui accorda les mêmes conditions qu’aux autres. Les armes et les otages reçus, Crassus partit pour le pays des Vasates et des Tarusates. Mais les barbares, loin de se décourager de la chute si prompte d’un oppidum fortifié par la nature et par l’art, se liguent entre eux, lèvent des troupes et demandent aux peuples de l’Espagne citérieure limitrophe de l’Aquitaine, des secours et des chefs. Anciens compagnons d’armes de Q. Sertorius, ces chefs jouissaient d’une grande réputation militaire, et, dans leurs dispositions comme dans la manière de fortifier leurs camps, imitaient les Romains. Crassus avait trop peu de troupes pour les étendre au loin ; tandis que les ennemis lançaient de tous côtés des détachements qui interceptaient les vivres. Enfin, leur nombre augmentant de jour en jour, il comprit que la bataille ne devait plus être différée. Le conseil assemblé fut de son avis, et le combat fixé au lendemain. Au point du jour, les troupes romaines sortirent du camp et se formèrent sur deux lignes, avec les auxiliaires au centre ; dans cette position, elles attendirent les barbares. Ceux-ci, confiants dans leur nombre, pleins du souvenir de leur ancienne gloire, pensaient avoir facilement raison de la faible armée romaine. Ils trouvèrent cependant plus prudent d’obtenir, la victoire sans coup férir, persuadés qu’en interceptant les approvisionnements de Crassus ils le forceraient à la retraite et l’attaqueraient avec avantage dans les embarras de sa marche. Renfermés dans leur camp, ils le laissèrent donc ranger ses troupes et offrir la bataille. Mais cette temporisation calculée, qui avait toute l’apparence de la crainte, alluma, au contraire l’ardeur des Romains : ils demandèrent à grands cris à marcher, sans retard contre l’ennemi. Crassus cède à leur impatience et les conduit en avant. Les uns remplissent le fossé, les autres chassent par une grêle de traits les barbares debout sur le rempart. Les auxiliaires, sur lesquels on ne pouvait guère compter pour l’action, rendent néanmoins d’utiles services : ils passent les pierres et les traits, ou portent des mottes de gazon pour combler le fossé. Cependant l’ennemi résistait avec opiniâtreté, lorsque des cavaliers vinrent informer Crassus que, du côté de la porte Décumane, le camp n’était pas aussi bien fortifié et que l’accès en était facile[18]. Il recommande alors aux préfets de la cavalerie d’exciter l’ardeur de leurs soldats par l’espoir des récompenses, leur ordonne de prendre les cohortes qui, laissées à la garde du camp, n’avaient pas encore combattu, et de les mener par un long détour au lieu indiqué comme étant le moins défendu. Tandis que les barbares sont uniquement préoccupés de l’attaque principale, ces cohortes se précipitent dans le camp ; à la clameur qui s’élève, les assaillants, conduits par Crassus, redoublent d’efforts. Les barbares, enveloppés de toutes parts, perdent courage, s’élancent hors des retranchements et cherchent leur salut dans la fuite. La cavalerie les atteignit en rase campagne, et, de cinquante mille Aquitains ou Cantabres, un quart à peine lui échappa ; elle ne regagna le camp que fort avant dans la nuit. A la nouvelle de cette victoire, la plus grande partie des peuples de l’Aquitaine[19] se rendirent à Crassus et lui envoyèrent spontanément des otages ; quelques-uns cependant, plus éloignés et comptant sur la saison avancée, ne voulurent pas faire leur soumission[20]. — VI — Marche contre les Morins et les Ménapiens Vers le même temps César, malgré la fin prochaine de la
belle saison marcha contre les Morins et les Ménapiens, qui seuls, après l’entière
pacification de — VII — Observations La guerre de 698, dirigée presque exclusivement contre les peuples des côtes de l’Océan, démontre clairement que dès cette époque César avait l’intention de faire une expédition dans l’île de Bretagne, car non seulement il détruit l’unique flotte importante qui puisse lui être opposée, celle des Vénètes, mais il subjugue par lui-même, ou par ses lieutenants, toutes les contrées qui s’étendent depuis Bayonne jusqu’à l’embouchure de l’Escaut. Il est à remarquer combien les Romains étaient supérieurs aux barbares par la discipline, la tactique et l’art des siéges ; avec quelle facilité ils élevaient des terrasses, des digues, ou abattaient promptement une forêt pour s’y frayer titi passage. Certes, c’est au génie de César que revient la gloire de ces éclatants succès ; mais il faut aussi reconnaître qu’il avait sous ses ordres la meilleure armée du monde et les hommes les plus expérimentés dans le métier de la guerre. Parmi ceux-ci étaient les chefs préposés aux machines et aux travaux de siège, nommés prœfecti fabrum. Ils lui rendirent les plus signalés services. On cite L. Cornelius Balbus[25], qui prépara le matériel de son armée pendant son consulat, et Mamurra[26], qui, malgré le mal qu’en dit Catulle dans ses satires, fit preuve de grand talent pendant la guerre des Gaules. |
[1] Des manuscrits portent Esuvios, mais nous adoptons Unellos, parce que la position géographique du pays des Unelles répond mieux au récit de la campagne.
[2] Ils s’associèrent
aux Osismes (peuple du département du
Finistère), aux Lexoviens (département
du Calvados), aux Namnètes (Loire
Inférieure), aux Ambiliates (sur le
rive gauche de
[3] Orose (VI, 8) confirme ce fait rapporté dans les Commentaires (Guerre des Gaules, III, 9-10).
[4] Les Vénètes combattirent sur mer contre César ; ils avaient fait leurs dispositions pour l’empêcher de passer dans l’île de Bretagne, parce qu’ils étaient en possession du commerce de ce pays (Strabon, IV, p. 169, éd. Didot).
[5] Il ne faut pas le confondre avec M. Junius Brutus, le meurtrier de César. Decimus Junius Brutus était fils adoptif de A. Postumius Albinus (Voir Drumann, IV, 9, et Appendice D).
[6] Dion Cassius, XXXIX, 40.
[7] Nous supposons dans cette énumération que la légion de Galba, cantonnée l’hiver précédent chez les Allobroges, avait rejoint l’armée.
[8] J’emprunte cette interprétation des travaux des Romains au livre si instructif du général de Gœler.
[9] Guerre des Gaules, III, 8. - Strabon, IV, p. 162.
[10] La flotte des
Vénètes, supérieure à celle des Romains par le nombre, par la grandeur des
bâtiments, par le gréement et la voilure, a dû, en sortant de la rivière
d’Auray par le goulet du â1orbihan, venir au-devant de Brutus pour le
combattre, et non l’attendre au fond d’une baie, où elle n’avait plus de
retraite possible. C’est ce qui résulte du récit de César : Ex portu profectœ,
nostris adversœ constiterunt. D’après le mémoire de M. le comte de
Grand-pré, capitaine de vaisseau, inséré au Recueil
de
Avec des vents soufflant d’aval, n’importe de quel
point, les Romains ne pouvaient venir chercher leurs ennemis, ni ces derniers
se porter à leur rencontre. En supposant que,, clans une marée, la flotte
romaine fût arrivée jusqu’à l’embouchure de
Quant à l’endroit où campait César, il est très
probable, comme nous l’avons dit, que ce fut sur les hauteurs de Saint-Gildas ;
car de là il voyait les dispositions de l’ennemi, apercevait de loin l’arrivée
de sa flotte ; en cas d’échec, les vaisseaux romains trouvaient, sous sa
protection, un asile dans
[11] Dion Cassius, XXXIX, 41.
[12] On voit en effet, dans Végèce, que le mot falx s’appliquait à la tête d’un bélier armé d’une pointe et d’un crochet pour détacher les pierres des murs. Quæ (trabs) aut adunco præfigitur ferro et falx vocatur ab eo quod incurva est, ut de muro estrabat lapides (Végèce, IV, 14).
[13] Guerre des Gaules, III, 17.
[14] Cette position est
à
[15] Guerre des Gaules, III, 19.
[16] César, après avoir
dit, dans le premier livre des Commentaires,
que l’Aquitaine était une des trois parties de
[17] Nicolas de Damas (dans Athénée, Banquet des Sophistes, VI, 249) écrit ainsi le nom du roi Adiatomus, et ajoute que les soldurii étaient vêtus d’habits royaux.
[18] Ce combat a cela de remarquable, que c’est le seul de toute la guerre des Gaules où les Romains attaquent un camp gaulois fortifié.
[19] De ce nombre étaient les Tarbelles, les Rigerrions, les Ptianes, Vasates, Tarusates, Élusates, Gaites, Ausques, Garumniens, Sibuzates et Cocosates.
[20] Guerre des Gaules, III, 27.
[21] Pline, Histoire naturelle, III, X, 6.
[22] Dion Cassius, XXXIX, 44.
[23] César n’a jamais
soumis entièrement le nord-ouest de
[24] Guerre des Gaules, III, 29.
[25] In prætura, in consulatu præfectum fabrum detulit (Cicéron, Discours pour Balbus, 28).
[26] Mamurra, chevalier romain, né à Formies (Pline, Histoire naturelle, XXXVI, 7).