Bonaparte a pu pardonner ; il peut se contraindre à l'oubli, mais il ne peut, en l'an VIII, se retrouver tel qu'à ses premières rencontres avec Joséphine, au temps où son inexpérience amoureuse et mondaine, ses sens nouvellement éveillés, son tempérament débutant s'enivraient de la possession d'une femme et d'une dame. Avec Mme Fourès, il a savouré cette fleur de jeunesse, cette fraicheur sans prix des dix-huit ans, et la comparaison s'impose à son souvenir. Il a pris agrément au changement et n'a plus ni l'intention ni même le pouvoir de demeurer un mari fidèle. Ce qu'il souhaiterait que Joséphine fût désormais pour lui, ce serait moins une maîtresse qu'une amie, moins une épouse qu'une confidente. une femme de bon conseil, à laquelle, en des soirs d'expansion, il dirait quelqu'une des pensées qui l'agitent et dont il prendrait les avis sur une société qu'il n'a pas eu le temps de connaître ; une délicate et tendre garde-malade qui, s'il était arrêté par quelque indisposition, lui apporterait la douceur de soins presque maternels, l'écouterait, le plaindrait, le dorloterait, sui les genoux de laquelle il poserait sa tête endolorie pour qu'elle la caressât avec des mains légères et fluides, comme s'il était redevenu un tout petit enfant. Et, à des nuits, elle serait encore l'épouse et même la maîtresse — car elle reste, elle restera toujours pour lui la plus désirable mais une maitresse avec laquelle il n'aurait point à se gêner ni à se contraindre ; qui, sans ennui apparent, accepterait ses mélancolies ou subirait ses jeux ; qui, sans fatigue visible, serait toujours prête aux voyages, aux expéditions, aux perpétuels changements de place ; qui l'attendrait toujours et ne le ferait jamais attendre ; qui, sans partager sa fièvre d'activité, s'associerait sans rechigner à tout ce qu'il lui plairait d'entreprendre, monterait dans la voiture qu'il mènerait à quatre, jouerait aux barres, suivrait ses chasses, l'accompagnerait au théâtre, toujours un sourire aux lèvres, toujours une douceur dans la voix. A Joséphine, enfin, il réserve, dans ses desseins politiques, un rôle à part : cette France qu'il prétend reconstituer manque, suivant lui, de deux de ses éléments primordiaux : la Noblesse et le Clergé. Il se charge de rallier celui-ci et il compte sur sa femme pour attirer celle-là. Sans se rendre compte de la hiérarchie mystérieuse à laquelle était soumise l'ancienne société française, des nuances insensibles qui en distinguaient les diverses coteries et des abîmes infranchissables qui les séparaient, il envisage cette société en bloc : Joséphine, croit-il, en a été, elle pourra la lui ramener ; elle sera, près des émigrés, près des gens de cour ou de noblesse, près de tous ceux qui ont été du monde, l'intermédiaire naturelle et désignée : elle dispensera les bienfaits, elle répandra les faveurs, elle réparera les injustices, elle attirera peut peu du camp ennemi tous ces déserteurs que lui, Bonaparte, veut voir rentrer dans la patrie ; elle servira, plus tard, de lieu entre ce qui reste de l'ancien régime et ce qui s'est élevé du nouveau. Certes, le rôle est beau et bien tracé : pour le jouer, Joséphine a l'aisance, la politesse, l'élégance qu'il faut ; elle possède à un degré suprême, l'à-propos des mots aimables et bien choisis, la générosité, la grâce en offrant des présents, le tact des accueils respectueux, une souplesse qui lui permet d'aborder tous les milieux et d'y être en chacun à son aise ; il lui manque, à la vérité, les relations que Bonaparte lui suppose : celles qu'elle a formées depuis la Révolution ne peuvent servir et seraient pour nuire au nouveau gouvernement si, dés le premier jour le Consul n'avait signifié la rupture. Au début, donc, elle se trouve fort isolée ; mais à proportion que Bonaparte s'élève, les obstacles s'aplanissent, les nuances se fondent, les ambitions s'éveillent. En émigration comme à Paris, chacun s'ingénie à chercher quel contact fortuit il a pu avoir avec ces Beauharnais ou ces Tascher ; on s'enquiert des alliances lointaines, des parentés vagues et jusque-là désavouées ; on a recours à des subalternes, à d'anciens serviteurs, et bientôt un courant s'établit portant tout l'ancien monde quémandeur et besogneux, soit vers le salon jaune des Tuileries, soit vers le salon de stuc de Malmaison. Ce courant, qu'on n'aille pas croire qu'il est da à Joséphine, qu'il se prononce parce qu'elle naquit Tascher et fut Beauharnais : il n'existe que parce que Bonaparte a entraîné Joséphine dans sa fortune. On vient à elle parce qu'elle est Mme Bonaparte et qu'elle approche du maitre : on viendrait de même à elle quels que fussent son nom, son origine et son passé, uniquement parce qu'elle est le satellite de la planète dont on attend toute lumière. Pourtant, sincèrement peut-être, Joséphine s'attribue une bonne part de ce mouvement ; elle fait croire à Bonaparte qu'elle lui rend en cela d'inappréciables services, et, ce qui est plus étrange, elle parvient à l'en convaincre. Il croit bien, lui, qu'il a conquis les prêtres, il peut bien croire que sa femme lui conquiert les nobles. Quelle femme ne se fat contentée d'être ainsi montée à un tel degré d'honneurs ? quelle ne se serait trouvée satisfaite de missions à la fois si diverses et si grandes ? Le Consul n'avait-il pas le droit de penser que, désormais, Joséphine, gardant quelque mémoire de ses infidélités pardonnées et quelque reconnaissance du pardon, prenant, avec les années, la notion de la distance qui sépare les figes, compatissant à des faiblesses qu'elle-même a éprouvées, laisserait passer des fantaisies qui ne pouvaient nuire ni à sa situation ni à l'affection que lui témoignait son mari, et qui, par la crainte que. Bonaparte éprouvait du scandale, par la connaissance de ce qu'il se devait à lui-même, demeuraient toujours extrêmement secrètes ? Mais Joséphine ne l'entend point ainsi ; cc n'est point qu'elle se soit reprise de passion physique pour son mari ou que l'admiration et la reconnaissance aient provoqué en elle un amour moral si tendre et si entier qu'il verse dans l'extrême jalousie : elle ne pense qu'à elle-même, à „sa position ; elle se dit que si Bonaparte se détache physiquement d'elle, il finira par divorcer : aussi vit-elle dans les terreurs, dans une perpétuelle appréhension, l'épiant et le faisant épier, payant des surveillants, s'abaissant à des espionnages, l'ennuyant de scènes, de larmes, de crises nerveuses, prenant pour confident quiconque l'approche et, à défaut de réalités, imaginant des rêves infimes qu'elle donne pour des faits avérés, qu'elle déclare avoir vus, dont, au besoin, elle atteste par serment la réalité. Ce n'est pourtant pas bien grave les premières galanteries du Consul. A Milan, le lendemain ou le surlendemain de son entrée triomphale, le 14 ou le 15 prairial, un concert est improvisé où on lui fait entendre les deux artistes les plus renommées d'Italie : Marchesi et la Grassini. Celle-ci a vingt-sept ans (elle est née à Varèse en 1773) ; elle n'est déjà plus, au physique, ce qu'elle était deux années auparavant, quand, enthousiaste de Bonaparte, elle essayait vainement, en ce même Milan, d'attirer ses regards et de le prendre à Joséphine. Le corps est déjà un peu gras et lourd ; la tête forte, aux traits accentués, aux sourcils charbonnés, aux épais cheveux noirs, s'est encore épaissie. Il reste de la beauté, à coup sûr, mais de celle qui court les rues en Italie : des yeux de feu, une peau bistrée, l'apparence d'un tempérament d'amoureuse qui parait-il, est pour tromper les gens. Elle a eu quantité d'amants, — point par intérêt, car elle n'est nullement vénale, mais par suite de méprises où, eux comme elle, étaient de bonne foi. Il n'en est point qu'elle n'ait proclamé un ange le jour qu'elle l'a pris, mais ses lunes de miel n'ont jamais passé le premier quartier. Si déjà la beauté de la Grassini est en décadence, rien n'égale la pureté et l'expression de son chant, et son talent est dans son plein. Elle n'est pas grande musicienne et a peu raisonné les principes de son art, mais elle est l'art même. Sa voix de contralto, la plus touchante qu'on puisse entendre, égale et pure dans toute son étendue, est à soi seule une harmonie. En l'écoutant, on n'entend pas une cantatrice, mais une muse. Nulle ne phrase comme elle, nulle n'interprète comme elle l'opéra sérieux (car pour l'opéra bouffon, elle y est mauvaise), nulle n'a l'ampleur tragique qu'elle déploie et ne fait passer dans une salle de théâtre un tel frisson. Or, dès ce moment, et comme il le fut toute sa vie, Bonaparte est infiniment sensible à la musique, surtout à la musique vocale. C'est, de tous les arts, le seul où il porte un goût particulier et personnel. Les autres, il les a protégés par politique, par la passion du grandiose et la pensée de l'immortalité : mais la musique, il en jouit réellement et pleinement, il l'aime pour elle-même et pour les sensations qu'elle lui procure. Elle calme ses nerfs, elle berce ses rêveries, elle charme sa mélancolie, elle échauffe son cœur. Peu importe qu'il chante faux, qu'il retienne mal les airs et qu'il ne connaisse point ses notes. Il s'émeut à la musique au point de n'être plus maitre de soi, au point de donner son ordre de la Couronne de Fer au sopraniste Crescentini ; c'est pourtant la mieux sentir que les gens qui croient savoir la déchiffrer. Dans la Grassini, c'est bien moins la femme qui le séduit que la cantatrice. Elle, toute prête, attendait depuis deux ans : on peut juger si la résistance fut longue. Le lendemain du concert, elle déjeuna dans la chambre du Consul, avec Berthier en tiers, et, à ce déjeuner matinal, il fut convenu qu'elle précéderait Bonaparte à Paris et qu'on lui trouverait un engagement au Théâtre de la République et des Arts. L'épisode, quelque peu arrangé, figura même dans le 4e Bulletin de l'Armée d'Italie, afin sans doute que Joséphine ne prit point trop d'ombrage de cette arrivée. Le général en chef (Berthier) et le Premier Consul, y était-il dit, ont assisté à un concert qui, quoique improvisé, a été fort agréable. Le chant italien a un charme toujours nouveau. La célèbre Billington, la Grassini et Marchesi sont attendus à Milan. On assure qu'ils vont partir pour Paris pour y donner des concerts. La malice est un peu grosse ; mais comme, en ce Bulletin, qui de fait ne s'adresse qu'à Joséphine, Bonaparte prend des précautions pour cacher son infidélité ! comme il dissimule les dates, comme il masque, avec le nom de la Billington, le seul nom qui lui importe l En ces jours, à Milan, qui précèdent et qui suivent Marengo, toutes les heures libres qu'il peut se donner, il les passe à écouter la Grassini. Cette voix miraculeuse l'obsède ; il la tient pour un des plus étonnants trophées de sa campagne ; il veut que ce soit elle qui célèbre son triomphe et chante sa victoire. Pour la fête du 14 juillet, la fête de la Concorde, il veut que la Grassini soit rendue à Paris, qu'elle y chante avec le ténor Bianchi un duo en italien, un morceau que le ministre de l'Intérieur reçoit l'ordre de faire composer sans retard sur la délivrance de la Cisalpine et la gloire de nos armes — un beau morceau en italien, insiste le Consul, avec une bonne musique. Vingt-trois jours après dans l'église des Invalides le Temple de Mars, décoré avec une grande décence et beaucoup de pompe, la France officielle est assemblée solennellement, et, quand le Premier Consul a pris place sur l'estrade, la Grassini entonne son duo avec Bianchi, — ses duos plutôt, car il y a deux chants en italien exécutés à la file : Qui pouvait, dit le Moniteur, mieux célébrer Marengo que ceux dont cet événement assure le repos et le bonheur ? C'était bien un peu audacieux à Bonaparte de faire ainsi chanter sa maîtresse en cette fête officielle, et, si l'on eût soupçonné la liaison, on n'eût point manqué de clabauder. Mais il semble que, à ce moment au moins, nul n'en avait le secret, pas même Joséphine qui s'en était tenue au Bulletin. D'ailleurs, le caprice, le caprice physique au moins, ne devait pas être de longue durée. Avant de quitter Milan, la Grassini, enivrée d'un succès vainement espéré jadis, s'était imaginé qu'elle allait jouer un grand rôle non seulement au théâtre, mais dans la politique. Elle s'était cru un crédit illimité, et, comme elle était par nature obligeante et bonne tille, elle était partie chargée des placets et des pétitions de ses compatriotes. Or, Bonaparte n'était point homme à admettre qu'on lui répondit affaires lorsqu'il lui plaisait de parler amour. De plus, il exigeait que la Grassini ne se montrât nulle part, qu'elle vécût comme recluse dans une petite maison de la rue Chantereine. Cela n'était nullement l'affaire de la dame, qui avait névé une tout autre existence et un affichage à l'italienne qui eût mis en vedette son nom, sa personne et son talent. Comme la fidélité n'était pas son fort et qu'elle s'ennuyait à périr, qu'elle n'avait même point de scène où chanter, car son terrible jargon lui fermait l'Opéra français, et il n'y avait point à Paris, en l'an IX, de troupe italienne d'opéra seria, elle se donna pour amant Rode, le violoniste. Bonaparte le sut, rompit sans doute, mais, quelque peur que Rode eût prise de sa bonne fortune, ni lui ni la Grassini n'en pâtirent. Par deux fois même, le Consul leur accorda la salle du Théâtre de la République pour des concerts (le 17 mars et le 10 octobre 1801). Le second fut particulièrement brillant : la recette s'éleva à 13.868 fr. 75, et le compte rendu de Suard, dans le Moniteur, atteignit des hauteurs vraiment lyriques. Puis, Giuseppina Grassini reprit sa vie aventureuse d'étoile, allant et venant de Berlin à Londres, à Milan, à Gènes, à la Haye, adulée et fêtée partout, avec des engagements de 3.000 livres sterling pour cinq mois. Pourtant, lorsqu'elle traversait Paris, elle venait frapper à la porte de l'appartement secret des Tuileries, et cette porte s'ouvrait pour elle. Cela était sans nulle conséquence, mais Joséphine n'en perdait pas moins l'esprit. J'ai appris, écrit-elle à une de ses confidentes, que depuis dix jours la Grassini était à Paris. Il parait que c'est elle qui cause toute la peine que j'éprouve. Je vous assure, ma petite, que si j'avais le plus, petit tort je vous le dirais avec franchise. Vous feriez bien d'envoyer Julie (c'est la femme de chambre) pour savoir s'il entre quelqu'un. Tâchez aussi de savoir où cette femme demeure. En vérité, n'est-ce point là toute la nature de Joséphine ? Que lui importe la Grassini ? Ne sait-elle point qu'il ne peut y avoir de liaison sérieuse entre elle et Bonaparte, que c'est là simplement un de ces revenez-y où le souvenir a bien plus de part que le désir ? Non, il faut qu'elle sache, il faut qu'elle espionne, il faut qu'elle amasse des armes, et ces plaintes, ces lamentations contre son mari adressées à une femme que le Consul n'aime point et qu'il a presque mise hors des Tuileries, n'est-ce pas toute son âme ? Pourtant il semble bien qu'elle est calmée en 1807 quand, la Musique de la Chambre commençant à s'organiser, Napoléon rappelle la Grassini à Paris. Il offre à la chanteuse — c'est bien uniquement à la chanteuse et non à la femme — 36.000 fr. de traitement fixe, 15.000 francs de gratification annuelle, sans compter les gratifications accidentelles, et 15.000 francs de pension à sa retraite. Elle aura de plus la salle de l'Opéra ou la salle des Italiens pour y donner, une fois chaque hiver, un concert à son bénéfice, et elle utilisera à son gré ses congés, emportant par les villes son titre sonore de première cantatrice de S. M. l'Empereur et Roi. Il est vrai que ce titre n'est point pour la défendre des bandits qui courent les routes, et, le 19 octobre 1807, près de Rouvrai, sur les contins de l'Yonne et de la Côte-d'Or, sa chaise de poste n'en est pas moins attaquée par quatre déserteurs d'un régiment suisse. La pauvre est violentée, dévalisée et maltraitée ; mais deux jours après, justice est faite des agresseurs, et l'Empereur admet dans la Légion d'honneur le sieur Durandeau, commandant de la garde nationale de Viteaux, qui a tué de sa main deux des bandits et eu a arrêté un troisième. On prétend que la Grassini en telle occurrence supplia les brigands qui lui avaient pris le portrait entouré de brillants de Bonaparte de garder les diamants et de lui rendre l'image de son cher gouvernement. N'était-ce pas elle qui, disait-on, dans un salon où l'on s'indignait de la Couronne de Fer donnée à Crescentini, s'était écriée : Eh bien ! mais vous oubliez sa blessoure ! Elle avait de l'esprit, de l'esprit d'artiste, comme a dit un homme du monde qui l'a connue, de cette blague agrémentée d'accent italien qui allait aux mots crus et bravait ce que Boileau appelle l'honnêteté. Il suffit de cela. De 1807 à 1814, les choses vont ainsi. La Grassini reçoit de l'Empereur seul 70.000 fr. par an, plus ce qu'elle reçoit du public Celui-ci avec les années est moins enthousiaste : on le voit bien aux Italiens, en novembre 1813, quand, à grand fracas, on donne les Horaces et les Curiaces de Cimarosa. Mais, au Théâtre de la Cour, c'est toujours le même succès, quoique la cantatrice approche des quarante ans ; ce sont les mêmes empressements de l'Empereur et les mêmes générosités. Le Maitre trouvant tout bien, la Cour n'allait point à l'encontre de son goût. D'ailleurs, il ne la consultait point. Aux Théâtres du Palais, c'était dans un complet silence que s'éteignaient les roulades, un silence pesant, où nul applaudissement n'était pour soutenir les artistes : Comme c'est favorable à la médiocrité, disait la Grassini. Silence heureux peut-être, car elle ne pouvait ainsi mesurer sa déchéance et elle s'imaginait sans doute être restée telle qu'à Milan. Et n'était-ce pas parce que Napoléon aussi se faisait cette illusion qu'il la payait si bien ? Elle ne s'en crut point obligée à la gratitude, et, l'Empire tombé, soit besoin d'argent, car elle avait le vice d'être joueuse, soit passion de s'attacher aux hommes célèbres et de se les attacher, elle chanta et fit pis que chanter, pour le duc de Wellington. C'était comme une folie chez celui-ci de manger les restes de Napoléon. Il voulut pour son portrait avoir David, qui lui riposta qu'il ne peignait que l'Histoire. Il eut au moins pour chanteuse et pour maitresse la Grassini avec ses quarante-deux ans. Mais les cigales sont-elles tenues d'avoir du cœur ? |