LA RÉVOLUTION

TROISIÈME PARTIE. — LA CONVENTION NATIONALE

 

ÉPILOGUE.

 

 

Ils avaient sauvé la Révolution. C'est, après tant de travaux publiés depuis trente ans sur l'histoire révolutionnaire, un lieu commun que de l'affirmer. Les historiens de l'âge précédent déclaraient close — le 19 brumaire au soir — l'histoire de la Révolution. Il n'est pas un historien de notre âge qui admette tale conception. La Révolution entrait simplement, ce soir du 19, dans une nouvelle phase. Un Sorel, un Aulard, un Vandal nous diront que, pour le peuple de France, il n'y a, entre le crépuscule du 19 et l'aube du 20 brumaire, qu'un changement, c'est que la Révolution, ses principes et ses conquêtes, jusque-là mal défendus, sont raffermis et définitivement acquis. La France n'apercevait dans l'événement ni une régression, ni même un arrêt. Et, dans une certaine mesure, le pays voyait juste.

La République même ne paraissait pas menacée, mais rénovée. Elle était en réalité perdue. César, sorti fatalement, j'ai dit comment et pourquoi, des excès, des fautes et des crimes, allait, un jour prochain, s'approprier l'Etat et mettre fin à la République. Mais la République, nous le savons, n'avait été, à aucun moment et à aucun degré, désirée par la plupart de ceux qui, du haut en bas de l'échelle sociale, avaient fait la Révolution.

La Révolution de 4789 avait été l'œuvre de la Nation. Le progrès des lumières avait ouvert les yeux des hautes classes sur les abus de l'inégalité. L'excès de la misère publique avait poussé à la révolte la classe populaire. La ferme volonté d'abolir le régime féodal avait soulevé le paysan. L'évidente anarchie qui régnait dans le gouvernement royal avait fait souhaiter pour tous une constitution : par là, les neuf dixièmes des Français n'avaient entendu qu'une charte organisant enfin l'État. Égalité devant l'impôt et la justiceabolition du régime féodaladministration méthodiquement ordonnée — voilà ce qu'on avait voulu en janvier 1789.

On avait à peu près obtenu tout cela au mois d'août de cette année ; et le 5 août au matin, on avait, en s'embrassant, déclaré la Révolution close. Pour la masse rurale surtout, elle l'était.

Mais une révolution ne va jamais sans entraîner le remous des éléments troubles. Toute nation, à toute époque, en contient. Il y en a en haut, les politiciens ambitieux, en bas, les hors la loi morale et sociale, et, à tous les gradins, les pêcheurs en eau trouble. Dès le début, ils s'étaient agités. Le 14 juillet, un jeune journaliste avait jeté sur la Bastille du Faubourg Saint-Antoine une foule fortement mélangée de bandits : la forteresse avait été prise, ses défenseurs — bons soldats du roi — massacrés, et massacré d'autre part le prévôt Flaisselle. Et l'acte parut universellement approuvé. Dès lors, l'émeute était consacrée : elle s'organisa à l'état chronique.

Tout un groupe en profita : c'étaient les ambitieux et les tribuns de l'Assemblée. Ils remuaient les plus nobles idées avec des desseins parfois moins nobles. Comme la Révolution sociale et politique rêvée en 1789 s'était trop rapidement réalisée pour qu'ils eussent eu le temps d'être portés par elle au pouvoir, ils en voulaient une plus vaste qui leur donnât le loisir d'y parvenir. Il fallait tout rénover, faire table rase du passé et bâtir la Cité immortelle. Beaucoup de Français, satisfaits avec les premiers résultats acquis, ne les suivirent pas, mais les subirent.

Ils les subirent parce qu'ils les jugeaient les défenseurs des conquêtes faites à l'été de 1789 et que les conquêtes étaient menacées. Les agités, les arrivistes, les tribuns, les meneurs de l'Assemblée et de la rue trouvèrent en effet leurs meilleurs alliés dans la Cour de Versailles et les classes ci-devant privilégiées. Celles-ci se divisèrent, comme la Cour elle-même. Elles pouvaient, ou organiser une résistance formelle, ou prendre la tête du mouvement. Tantôt on les crut déposées à cette attitude et tantôt à l'autre. Des prêtres, des nobles, des ministres du roi — pour témoigner de leur sympathie envers les idées nouvelles — allèrent parfois plus loin que les démocrates. Mais d'autres, au contraire, ne comprirent pas que l'heure des sacrifices volontaires avait sonné. Le résultat de cette division fut — suivant que l'une ou l'autre idée prévalait — une résistance intermittente, maladroite, parfois sournoise.

Cette résistance alarma les Français qui, en 1789, n'avaient voulu que quelques réformes, mais voulaient qu'elles restassent acquises : l'attitude de certains princes, poussés par certains nobles, semblait justifier ce que disaient les meneurs de la Révolution totale, à savoir que la Cour n'attendait qu'une occasion de tout reprendre et qu'on reverrait les droits féodaux, la dîme, la gabelle, la taille et tous les maux abolis.

Il eût fallu à la tête de la Nation un très grand roi. La Révolution trouva sur le trône un homme généreux, pieux, libéral, pas aussi sot qu'on le croit communément, mais inférieur assurément à des circonstances qui, à la vérité, étaient écrasantes. Entre sa femme, ses frères, ses ministres, ses courtisans, l'Assemblée et le peuple, qu'il considérait tous avec un œil bienveillant, il ne sut prendre aucun parti. Très sincèrement résolu à être roi constitutionnel, il crut que cela équivalait à être un roi débonnaire — quitte à laisser aux contre-révolutionnaires l'espoir d'un brusque revirement.

Lorsque le roi assauté voulut enfin résister, il sentit se briser dans sa main la seule arme qui reste l'ultima ratio des rois et même des républiques : l'Armée. Ce fut un des plus gros événements de l'époque : la dissolution de l'armée. Dès lors, que pouvait faire le roi ? Il parut se résigner.

Les meneurs de la Révolution intégrale, cependant, entraînaient l'Assemblée, grisée d'idéalisme, à des réformes formidables. Tout était jeté par terre inconsidérément : une Constitution singulière, monument d'utopie, s'élevait où rien ne tenait debout, tandis qu'une Déclaration magnifique promettait tout ce que ne tenait pas la Constitution et condamnait ainsi la Révolution à n'être jamais close. Et peut-être le roi eût-il passé par là-dessus : mais emportés par cette folie de réformes, poussés d'ailleurs par des haines plus vieilles qu'eux et firme talonnés par le besoin d'argent, les députés se tournèrent vers l'Église séculaire — plus ancienne que le Trône — et, avec l'idée tout d'abord de la pressurer, se mirent à la réformer. On confisqua ses biens déclarés nationaux, on les mit en vente, on en fit la base du papier fiduciaire. Puis, l'Église protestant contre cette usurpation, l'on entendit la régénérer par la Constitution civile du clergé. Ce fut la faute immense de l'Assemblée. Lorsque — naïvement — elle entendit organiser à sa convenance la hiérarchie ecclésiastique, le clergé se gendarma et les querelles religieuses — dix fois plus inextinguibles que les querelles civiles — furent ouvertes.

Le roi était un catholique très pieux : il avait tout pardonné à la Révolution, même l'humiliation du trône ; il ne lui pardonna pas de l'avoir forcé à sanctionner la Constitution civile. L'événement le jeta dans les bras des contre-révolutionnaires qui le décidèrent à fuir. II fut repris, ramené au milieu de la réprobation du peuple et, de ce jour, la Monarchie, jusque-là inattaquée, parut ébranlée.

Ce pendant, il se produisait dans le pays un double mouvement. La Révolution froissait — eu les méconnaissant mille intérêts et mille sentiments. Beaucoup estimaient qu'on allait trop vite et, l'industrie sombrant avec le commerce, mille petits métiers pâtissaient. La misère du peuple devenait affreuse. Dès 1791 la Révolution dépasse son luit et mécontente, avec tous ceux qu'elle a atteints, la moitié de ceux qui l'ont faite. Par contre, elle attache à sa fortune une clientèle, les acheteurs de biens nationaux. Une nouvelle propriété se crée, en 1790 et 1791 ; en 1792, elle est déjà entrée dans la circulation. Et lorsqu'on attaque maintenant la Révolution, toute une armée de propriétaires se croient menacés. Ce ne sont pas des révolutionnaires, mais ils suivent, eux aussi, les meneurs contre la Cour, parce qu'en travaillant ainsi qu'on l'affirme, contre la Révolution, la Cour, leur dit-on, va frapper de vanité leur nouvelle propriété.

Or la Cour travaille maintenant, non plus seulement à enrayer, mais à refouler la Révolution. Et ne trouvant aucun appui en dedans, puisqu'au lieu de se constituer en parti solide de résistance, la noblesse s'est émigrée, la Cour a fait appel à la solidarité des couronnes et sollicité l'étranger.

L'étranger l'écoute, non que l'Europe ait le sentiment de la solidarité, mais parce qu'elle entend profiter des troubles du royaume, pour l'envahir et le dépecer. Louis XVI ni les princes émigrés eux-mêmes ne l'entendraient ainsi un instant : ils se feraient tuer plutôt que de céder une place forte ; mais des émigrés paraissent dans les armées de l'étranger et le solide bon sens du peuple pénètre les desseins — aujourd'hui patents — de l'Europe qui est la ruine de la France. Telle connivence compromet irrémédiablement le roi. Il est condamné du jour où les armées allemandes se massent à la frontière. Il tombe le jour où elles la franchissent.

En même temps, un mouvement violent soulevait le pays. Il était menacé dans son indépendance et c'était, avec la Révolution, la patrie qui était attaquée. Dès lors il parut que patriotisme était synonyme de civisme et civisme de jacobinisme. Ceux que la Révolution mécontentait légitimement n'osèrent plus témoigner de leurs rancunes, car ils eussent paru les agents de l'étranger. Une exaltation folle vint s'emparer des cerveaux et l'on vit un accès nouveau, violent, atroce de fièvre révolutionnaire.

Les meneurs en profitèrent pour dénaturer définitivement la Révolution, afin de se l'approprier. Elle s'était faite, en 1789, au cri, de Vive la Liberté ! et de Vive le Roi ! Ils détrônèrent le roi et, pour couper les chemins en arrière, le jetèrent à l'échafaud. Puis, exploitant l'idée du Salut public et de la Patrie en danger, ils organisèrent la dictature jacobine : la France, enveloppée depuis trois ans peu à peu dans le réseau des sociétés jacobines, fut jetée aux pieds d'un Comité de Salut public qui — comme la Convention — se laissa toujours dominer par qui paraissait plus patriote. Enfin la Révolution, qui s'était proclamée pacifiste, se grisa d'humeur belliqueuse. Attaquée, elle avait repoussé l'ennemi ; elle entendit l'aller chercher chez lui et lui imposer ses principes avec le poids de ses armes. La France restant la France, les passions qui, dans tous les temps, ont bouillonné chez nous, se surexcitèrent à de tels événements : puisqu'on était victorieux, on admit qu'il en fallait profiter pour refaire la grande France par la conquête des frontières naturelles. Cela prolongerait la guerre : le parti terroriste s'en accommoda fort, puisqu'il avait ainsi un prétexte à s'imposer plus longtemps et il lia par des déclarations solennelles le dogme des frontières naturelles aux principes de la Révolution.

Dès 1793, un parti peu nombreux s'est emparé de la France, de la Révolution et de la République. Maintenant, les trois quarts de la France aspirent à ce que la Révolution soit arrêtée ou plutôt délivrée de ses odieux exploiteurs ; mais ceux-ci tiennent le malheureux pays par mille moyens, Chaque fois qu'il a voulu se soulever, il a été maté. Ce sont d'ailleurs, ces exploiteurs, des gens d'énergie et de travail, que servent de rudes soldats. Comme il leur faut la Terreur pour régner, ils frappent quiconque semble — à un moment donné — vouloir s'opposer à la Terreur, fussent-ils les meilleurs serviteurs de la Révolution. On a ainsi décimé, de Barnave à Danton, les hommes qui, en 1789, ont lancé l'idée des réformes, puis ceux qui, en 1792, ont fondé la République.

Tout cela éreintait la Révolution. Elle était pervertie et, pervertie, elle s'imposait par la force à qui ne voulait plus reconnaître, en cette tragique République éclaboussée de sang, la souriante Liberté qu'on avait en 1789, entendu instaurer. Une haine alors naquit dans toutes les classes de la société contre les nouveaux tyrans. On restait attaché à l'idée révolutionnaire primitive : on n'eût pour rien au monde voulu y renoncer ; en outre, à côté des principes intangibles, des intérêts s'étaient créés que les intéressés n'entendaient nullement sacrifier : on détestait l'Ancien Régime, on désirait le maintien de la Liberté et de l'Égalité, mais c'étaient la Liberté et l'Égalité civiles ; on entendait que l'État restât organisé sur ces bases ; mais on avait pris horreur des assemblées de tribuns, des clubs, des chambres politiques parce que le verbe s'était fait sang. On voulait aussi que les intérêts créés par la Révolution fussent consacrés, mais ils ne le pouvaient être par un gouvernement effréné, sans cesse menacé par ses propres excès qui, à tous, apparaissait instable et fragile. Enfin, on entendait maintenir l'indépendance nationale et même conserver certaines conquêtes faites sur l'Europe, mais on en avait assez d'une guerre ruineuse et sans cesse renaissante. En somme, on voulait, dès 1794, ce que l'on avait voulu en 1789 et ce que l'on voudra encore en 1799 : une France solidement organisée suivant les vœux des Cahiers.

Mais une oligarchie s'était créée qui s'était habituée au pouvoir et refusait de le lécher. Ces Jacobins nantis n'avaient plus en vue un seul principe à faire triompher, mais de puissants intérêts à dé fendre, leur pouvoir, leur fortune — et premièrement leurs propres têtes qu'ils croyaient, en cas de contre-révolution, fortement menacées. C'est pourquoi ayant fait mourir un roi, une reine, des milliers de citoyens au nom de la souveraineté du peuple, ils méconnurent brutalement cette souveraineté lorsque, délivrée du joug terroriste après le 9 Thermidor, la France crut pouvoir parler. Peut-être la France eût-elle rappelé un roi qui aurait accepté les idées de 1789 dans ce qu'elles avaient d'équitable, consacré la nouvelle propriété et, pour éviter toute guerre civile, promis l'oubli. L'aveugle intransigeance des Bourbons ne permettait pas cet essai : le pays pensa, à défaut d'une monarchie de 1789 à laquelle il était, à travers toute cette crise, resté attaché, organiser une République libérale, et plus particulièrement un régime où la liberté de conscience, odieusement opprimée, lui fût restituée.

Mais la première conséquence d'un tel événement eût été la chute de l'oligarchie révolutionnaire. Elle refusa de se laisser éliminer : dès 1795, elle s'imposa au pays, chercha à étouffer sa voix et n'y étant point parvenue, lui ferma brutalement la bouche en fructidor en V. Dès lors, le régime n'était plus qu'une fiction hypocrite. Le peuple s'en détachait. Il voulait se débarrasser de ses tyrans : il aima d'avance celui qui l'en débarrasserait. On était las des phrases, des mensonges, des tribuns, des brouillons et des tyranneaux. On ne croyait plus à la liberté et, par ailleurs, on s'effrayait de voir la nation s'en aller à la dérive, à bout de forces après trop de crises. On ne pouvait plus rien faire : on attendait tout d'un homme.

L'homme parut : il sortit des armées ; et cela aussi était fatal.

Cette armée, que Louis XVI n'avait pu faire agir parce qu'elle se dissolvait, elle s'était reconstituée au feu de l'ennemi. Elle avait fait trente campagnes, remporté cent victoires, conquis des provinces et des pays entiers. Elle était chérie de la Nation qu'elle avait gavée de gloire, tandis que les tribuns la décevaient avec des phrases. Chérie de la Nation, elle était dangereuse : mais elle l'était surtout, parce que, dans son sein, des généraux de trente ans s'étaient formés qui, conscients des services rendus, entendaient ne point rester subordonnés aux rhéteurs.

Parmi eux grandit un de ces hommes que le Destin semble faire surgir, comme les tragédiens anciens dressaient un Dieu à la fin de leurs drames. En réalité, il était le fruit de cent événements grands et petits. Il éblouit, séduisit, subjugua la Nation. De lui on espéra tout d'abord une paix glorieuse : si, par surcroît, soldat né de la Révolution, il lui restait fidèle, s'il établissait sur des bases solides le régime de l'égalité et de la liberté civiles et consommait ainsi à tout jamais la ruine de la féodalité, s'il donnait au pays l'organisation administrative rationnelle et méthodique que l'Ancien Régime n'avait pu faire, mais que n'avaient à aucun degré non plus créée les Assemblées de la Révolution, le vœu de 1789 serait comblé. S'il consacrait la propriété nouvelle en obtenant des anciens propriétaires mêmes — de l'Église surtout — la reconnaissance du fait, il sauverait des intérêts et, par ailleurs, rassurerait des consciences. S'il ne gouvernait avec aucun parti, si, sans s'entourer exclusivement de l'oligarchie révolutionnaire, il ne proscrivait aucun de ceux qui avaient, depuis 1789, travaillé à consommer la Révolution, il éviterait à la France de nouveaux heurts et remplirait un troisième vœu. Et enfin, s'il faisait s'incliner l'Europe devant les nouvelles frontières, il aurait, loin de le détruire, parfait et fortifié tout ce que le pays aimait dans l'œuvre révolutionnaire. Et alors, le pays ferait bon marché de la tribune publique, des assemblées de tribuns, des sociétés populaires, des journaux politiques, et de la République elle-même. Tout cela, on ne l'avait pas voulu en 1789 : ç'avait été les plantes parasites qui enlacent l'arbre et qui, semblant l'orner, sucent sa sève et l'étouffent.

On passait fatalement d'un excès à l'autre : on faisait trop bon marché de la Liberté politique sauvegardée par le régime parlementaire. Mais c'est que le régime parlementaire — vraiment — n'avait pas su s'organiser et que la Liberté n'avait été qu'inscrite sur les monuments, mais jamais instaurée ni dans 'les lois, ni dans les mœurs.

Napoléon Bonaparte va donner à la France ce qu'elle attend. Et c'est pourquoi la Révolution n'est pas close le 19 brumaire an soir, puisqu'elle va maintenant s'inscrire dans les Codes, les Concordats et les Traités.

Le volcan a craché sa lave ; elle a roulé, chargée de métaux précieux et d'horribles scories ; lentement, elle se refroidit. Tout à l'heure, elle semblait tout ravager : maintenant, muée en un granit magnifique, elle servira à construire la Cité. L'Empire Français — et le Régime moderne pour cent ans — fut fait de cette forte pierre, produit de la lave brûlante à laquelle un Mirabeau a ouvert passage en l'hiver de 1789 et que capte un Bonaparte en l'automne de 1799.

 

FIN DE L'OUVRAGE