LA RÉVOLUTION

TROISIÈME PARTIE. — LA CONVENTION NATIONALE

 

CHAPITRE XXXVIII. — LE 13 VENDÉMIAIRE.

 

 

Les royalistes sauvent les régicides. Les sections de Paris contre les Décrets. L'insurrection royaliste. Barras généralissime. Buona-Parte devant les Tuileries. La défaite des sections. Bonaparte émerge. La Convention agonise. La dernière séance. L'œuvre de l'Assemblée géante.

 

Les royalistes sont — en cet été de 1795 — ce qu'ils ont toujours été et seront toujours pendant la Révolution, les meilleurs alliés et la suprême ressource des jacobins. Le pays détestait ceux-ci et les rejetait. Peut-être aspirait-il, sans en avoir conscience, à une monarchie libérale : les choix faits par certains départements l'indiquent assez, d'anciens amis de La Fayette et de Barnave — voire de Mounier, et peut-être, en passant par une république modérée, fut-on arrivé à la restauration sans secousses d'un Bourbon constitutionnel.

Mais les royalistes purs ne l'entendaient pas ainsi. Nous savons qu'ils abhorraient, eux, les modérés autant que les jacobins. Pour eux, le pays n'aspirait qu'à se remettre sous le sceptre de Louis XVIII ; on l'en empêchait ; ils s'insurgeraient. Mme de Staël, rentrée à Paris, les avertissait cependant : les excès de 1793 lui avaient fait horreur, mais elle était pour la réaction légale ; une insurrection tournerait mal ; l'armée marcherait avec joie contre les royalistes, depuis de longs mois alliés à l'étranger ; les faubourgs, quoi que pensassent ces gens illusionnés, les détestaient pour d'autres motifs, mais autant que la Convention ; les Jacobins, mis entre la corde et la victoire, se défendraient jusqu'à la mort. En outre — Mallet le reconnaît — on n'était matériellement pas préparé à l'émeute : à peine 3.000 fusils et 400 quintaux de poudre.

La réaction évidemment dominait la majorité des sections, mais il y avait là des gens prudents qui, avec raison, attendaient tout de l'irrésistible mouvement de l'opinion. Seulement, depuis deux mois, Paris se remplissait de chouans et d'émigrés, fous venus du dehors, écrira le sage Mallet, qui enflammaient toujours plus les têtes ardentes.

Les sections tenaient les Décrets pour abusifs : elles les avaient rejetés : elles organisèrent un Comité central qui envoya adresses sur adresses contre ces décrets destinés à perpétuer au pouvoir des hommes gorgés de pillage on instigateurs de massacres. Trente sections (sur 48) adhérèrent au manifeste. La Convention répondit au manifeste en proclamant la Constitution acceptée par 914.853 voix contre 95.373 et en déclarant lois d'État les décrets approuvés — j'ai dit dans quelles conditions — par le pays.

Il n'y eut qu'un cri — les rapports de police en font foi — : on avait altéré les chiffres ! Et l'agitation, loin de se calmer, augmenta. Le 3 vendémiaire, elle était telle que la Convention menaça de quitter Paris. Les sections se rirent de cette singulière menace. On accumulait des troupes ; mais on bravait ces épaulettiers à panaches : au Palais-Royal, on huait les soldats jusqu'à les forcer à dégainer.

Le 11, la Convention déclara dissoutes les Assemblées primaires qui avaient fini leurs opérations, sous peine d'être poursuivies comme coupables d'attentat à la souveraineté nationale. Dans la bouche des auteurs des Décrets, le mot, à la vérité, semblait une sinistre plaisanterie ; aussi les hérauts chargés d'annoncer le décret sur les places publiques, ne purent-ils le faire, étouffés par les huées. En même temps, les électeurs s'assemblaient au Théâtre Français : il est vrai que, divisés, ils n'y purent prendre aucune résolution.

Par contre, la section Lepelletier — boulevard des Italiens — se faisait le centre d'un attroupement plus considérable, dangereux ferment ; car les Comités conventionnels sentaient bien frémir tout Paris. Les membres des Comités étaient trop nombreux pour diriger efficacement la résistance : une commission exécutive de cinq membres fut nommée, où l'on fit entrer Barras qui, depuis thermidor. traînait un grand sabre et passait pour un foudre de guerre. A cet état-major, il fallait des troupes sûres. Il n'y avait rien de mieux à faire, écrit Barras, pour combattre de pareils adversaires, que de leur opposer leurs ennemis naturels, les patriotes incarcérés par suite de la réaction de thermidor. A l'appel de la commission, on vit accourir des figures affreuses, débris des comités révolutionnaires, massacreurs de septembre, lécheurs de guillotine, émeutiers de prairial délivrés, environ 1500 tape-dur. Nous les appelâmes, dit Barras, le bataillon sacré...

La mesure fut maladroite : exaspérant les honnêtes gens, elle enchanta les meneurs royalistes. Le 12, dans la matinée, la section Lepelletier fit publier, au son du tambour, que les buveurs de sang venaient de recevoir des armes et que, pour empêcher les massacres, il fallait que tous les bons citoyens s'armassent à leur tour et courussent, à leurs sections. Immédiatement la section de la Halle aux blés fit saisir et incarcérer les terroristes du quartier : les autres sections coururent aux armes pour secourir la première section qui serait attaquée.

Ce fut Lepelletier. Les Cinq avaient décidé d'y étouffer l'insurrection naissante et donné mission au général Menou de l'exécuter. Menou était un modéré ; il était révolté à la vue du tas de scélérats et d'assassins organisés en patriotes de 89 qu'on lui voulait adjoindre. Les colonnes d'attaque, lancées contre Lepelletier, s'avancèrent avec mollesse, et, devant une promesse très vague de dissolution donnée par les électeurs, elles se retirèrent.

Quand, Menou destitué, le général Verdière eut, sur l'ordre des Cinq, repris le chemin de Lepelletier, la situation s'était aggravée. Devant la reculade de Menou, Paris s'était enflammé. Une petite armée sectionnaire s'était organisée et, sous l'ordre du général Danican, naguère patriote, avait occupé le Pont-Neuf. Un comité d'insurrection s'était constitué qui, naturellement, était composé de royalistes. Le 13, au matin, la Convention paraissait en mauvaise posture.

***

Barras fut décidément appelé au commandement suprême : de ce jour, il s'appellera le général Barras, mais c'était un médiocre stratège. Il fit donc appel aux officiers jacobins, depuis quelques mois en disgrâce. Au milieu de cet état-major robespierriste qui, chose paradoxale, se groupait derrière le vainqueur du 9 thermidor, celui-ci distingua vite une vieille connaissance : c'était ce petit officier corse qui, au siège de Toulon, avait, sous les ordres de Dugommier, organisé la batterie des hommes sans peur et aidé, plus qu'homme au monde, Fréron et Barras à reprendre la ville aux Anglais et aux royalistes. Suspect depuis thermidor de robespierrisme impénitent, destitué, le 29 fructidor précédent pour avoir refusé le commandement dans l'Ouest d'une brigade d'infanterie — il était artilleur dans l'âme —, ce petit Buona-Parte — c'est ainsi qu'on trouve le nom orthographié dans tous les rapports — avait cependant un peu hésité à rallier ces pourris. Tout de même, on l'avait vu arriver, la figure pâle sous la tignasse emmêlée, vêtu de son uniforme râpé de général de brigade, ne payant pas de mine.

Il fallait à Barras un artilleur : sans donner au Corse le rang que les historiens lui attribuent, sur une galéjade du Mémorial, le Conventionnel prit près de lui le général disgracié : il commanderait les batteries qu'organiserait le général Barras. A ces batteries ce qui manquait le plus, c'étaient les canons. Quarante pièces étaient au camp des Sablons, en grand danger d'être enlevées par les sectionnaires, si elles n'étaient au plus tôt raflées par la troupe. Bonaparte consulté avait désigné, pour l'opération, le cavalier Murat, un risque-tout et par ailleurs l'un des officiers les plus jacobins de l'armée. Avec un escadron du 21e chasseurs, Joachim Murat avait couru bride abattue aux Sablons, y avait trouvé déjà une colonne de sectionnaires, l'avait fait reculer, avait enlevé les canons et, à 6 heures du matin, les avait ramenés, toujours bride abattue, aux Tuileries. Ni le petit général ni le superbe cavalier certes ne se doutaient qu'en donnant des canons à Barras contre les royalistes, ils conquéraient chacun une couronne.

Des renforts, par ailleurs, étaient arrivés à Barras de la banlieue, mais les canons des Sablons surtout permettaient de transformer les Tuileries en une forteresse imprenable. Deux heures plus tôt, il eût été loisible à une petite troupe d'investir le Château, mais il pleuvait. Lorsque les honnêtes gens se mêlent d'organiser une émeute, ils la font en honnêtes gens qui veulent bien se faire tuer, mais détestent se faire mouiller.

Danican n'avait donc pas bougé de son Pont-Neuf. La pluie ayant cessé, il emmena son armée contre les Tuileries. Bientôt la rue Saint-Honoré fut pleine de sectionnaires : fortement établis autour de Saint-Roch, ils faisaient mine d'envelopper le Château. Danican envoya des parlementaires qui se devaient contenter de demander le désarmement des redoutables brigands armés la veille.

Ces parlementaires ne furent pas écoutés ; cependant l'Assemblée se croyait forcée, puisque chaque député reçut un fusil et des cartouches. Tout à coup, à 4 heures el demie, les députés entendirent le bruit d'une violente canonnade. C'était Bonaparte qui entrait dans l'histoire.

***

La lutte s'était engagée, probablement sur un coup de fusil tiré sur les sectionnaires, d'une des maisons. Ceux-ci avaient répondu par une salve ; les soldats avaient, écrivait Creuze-Latouche, sauté joyeusement sur leurs armes, comme s'ils eussent été à la noce.

Si l'on en croyait le Mémorial, Bonaparte eût alors, en braquant sur Saint-Roch ses fameux canons, décidé de la journée. Il semble bien en effet que ce fut là un incident important ; il ne le fut pas autant que l'admettent communément nos manuels ; les rapports à la Convention ne mettent nullement en vedette cette canonnade : il semble d'ailleurs difficile, étant donné la disposition des lieux, que Bonaparte ait pu envelopper Saint-Roch de mitraille. Mais il semble aussi que les récents historiens aient, dans le dessein de ravaler le rôle du futur Empereur, à leur tour exagéré l'insignifiance du geste. Les canons ne balayèrent pas Saint-Roch : mais ils effrayèrent fort des gens, à la vérité, faciles à ébranler. Ceux-ci lâchèrent pied. Danican et ses amis, abandonnant en effet, Saint-Roch, se rendirent à Lepelletier pour délibérer sur l'opportunité d'une seconde attaque.

Elle se fit par la rive gauche, mais avec un égal insuccès. La colonne qui, par le quai Voltaire, tenta d'assaillir le Palais-Royal, fut repoussée par Verdière à coups de canon et, à la troisième décharge, s'enfuit par la rue de Beaune. Une charge de Barras nettoya ensuite la rue de Richelieu. Et, à 10 heures du soir, tout était terminé.

Restait à réduire les sections : le 14, à 9 heures, Lepelletier, menacé par le général Berruyer, se vidait de ses défenseurs et Barras y pénétrait sans résistance. Le 14 à midi, Paris était occupé militairement. L'émeute était étouffée.

***

La Convention triompha modérément. Peu confiante dans son bon droit, elle avait plus peur de ses alliés de la veille, les fameux patriotes, que des royalistes écrasés. Elle ne voulait pas que la répression anti-sectionnaire fût le point de départ d'une réaction terroriste. Trois conseils de guerre, institués le 15, frappèrent quelques meneurs ; on en laissa sortir de Paris un grand nombre, tel Castellane, qui au Qui vive ? d'une sentinelle répondit en souriant : Castellane, contumax ! Seuls le président de la section du Théâtre-Français et un des chefs de l'armée sectionnaire, Lafond, émigré rentré, furent exécutés. Les patriotes de 89 furent, par contre, congédiés en douceur.

Un seul homme, soudain, émergeait. Le 17, Barras, présentant à la Convention les officiers qui, le 14 au matin, l'étaient venus aider, avait fait acclamer leurs noms ; le beau Fréron, alors fort avant dans les bonnes grâces de la jolie Paulette Bonaparte, entendit mettre en vedette celui considérait comme son futur beau-frère : il vanta le rôle qu'avait joué Buona-Parte, qui avait, dit-il, foudroyé l'hydre du royalisme. Barras, qui pensait trouver dans ce petit général d'allures modestes une créature, ne contredit point à l'éloge. Il fit ou laissa donner au Corse le titre de commandant en second de l'armée de l'intérieur, dont, lui, gardait provisoirement le commandement en chef : mais quelques jours après, il l'abdiquait en faveur de son petit protégé. Celui-ci avait pris de grandes mesures militaires et couvrait la Convention expirante. Bonaparte, que diable, est-ce cela ? disaient les gens. Avant peu le canon d'Italie le leur apprendra.

***

Tallien et ses amis eussent voulu qu'on profitât de la victoire pour casser les élections réactrices et se perpétuer au complet sans autre forme de procès. L'Assemblée ne le voulait pas. Il lui paraissait suffisant que, sous le coup de la répression anti-royaliste, le parti réacteur extrême fût pour un instant paralysé. Les membres de l'Assemblée, qui avaient paru un peu trop favorables aux sectionnaires, Lanjuinais, Boissy et autres semblaient momentanément écartés du pouvoir. Appuyée de troupes, l'oligarchie régicide allait pouvoir s'imposer aux nouveaux Conseils : elle allait porter au Directoire cinq des siens. Pourquoi demander plus ?

En fait, l'Assemblée était lasse : Quatre années, toujours sous le fer des assassins, ont épuisé nos facultés physiques et morales, écrit le montagnard Dubreuilh. Il est bien temps que nous quittions la place, avouait, las aussi, ce formidable Merlin de Thionville. Si celui-là était fatigué, qu'était-ce des faibles ? Les regardant aveulis, Morris avait écrit dès le 23 août : Je continue ci-être persuadé qu'ils tomberont sous la domination d'un despote unique. Chose étrange, cette Convention, qui avait envoyé à l'échafaud Louis XVI, Danton et Robespierre, mettait précisément, par un dernier geste, à Napoléon Bonaparte, futur despote unique, le pied à l'étrier.

Elle mourait sur ce geste. Elle était honnie de tous. La misère était telle dans les faubourgs, que, le 2brumaire, avant-veille de la dissolution, Roux proposait à l'Assemblée le rétablissement du maximum. Le 3, à l'avant-dernière séance, cette proposition avait soulevé un débat suprême où de telles vérités s'étaient échangées, que Vallée s'écriait : Organisons-nous donc ici la contre-révolution ? Elle ne le voulait pas : le 4 brumaire, réunie pour la dernière fois aux Tuileries, elle ne proclamait l'amnistie générale que pour en exclure aussitôt les complices de vendémiaire, les prêtres réfractaires et les émigrés. Mais elle décidait que la place de la Révolution, naguère inondée de sang, s'appellerait place de la Concorde : l'échafaud, à la vérité, en avait disparu ; au centre était seule demeurée la statue en plâtre de la Liberté, interpellée si tragiquement un jour par Manou Roland ; mais les journalistes, sans en tirer aucun augure d'ailleurs, faisaient observer que la Liberté s'effritait et se lézardait.

***

Genissieu, obscur député, présidait cette dernière séance. L'ordre du jour étant, sur ce dernier décret, épuisé, il se leva pour clore la session.

Le moment empruntait, quelque solennité à la carrière prodigieuse que venait de parcourir l'Assemblée. Au milieu de périls inouïs, elle avait vécu un siècle en trois ans, proclamé la République dans la France de Louis XIV et organisé, au nom de la Liberté, la plus redoutable tyrannie que pays eût connue, jeté un roi à l'échafaud et forgé des armées qui avaient fait reculer l'Europe, couvert par ses décrets cette Terreur qui, dans ses rangs mêmes, avait creusé de sanglants sillons, étouffé la guerre civile, et, à travers des vicissitudes tragiques, porté la France vers les frontières naturelles, voté deux constitutions, chassé Dieu du Temple, ressuscité ensuite, sous un nouveau vocable, ce Dieu sans-culottisé, séparé l'Église de l'État, posé tous les problèmes et jusqu'à sa mort écrasé les factions. Il serait injuste — et j'aurais aimé m'y étendre ici[1] — de ne pas rappeler qu'elle avait, par la loi du 3 brumaire — son testament politique —, achevé de mettre à l'ordre du jour le grand problème de l'instruction publique, se rappelant le mot du plus marquant de ses membres et de la plus illustre de ses victimes, qu'après le pain le premier besoin du peuple est l'instruction : elle en avait été si persuadée qu'exposée aux mille dangers qui sollicitaient son attention, elle avait, le 7 ventôse an III, fondé les futurs lycées, les écoles centrales, fondé l'École polytechnique le 7 vendémiaire an III, fondé l'École normale le 30 octobre 1793, réorganisé le Muséum d'histoire naturelle et le Collège de France, organisé le Conservatoire des arts et métiers, et enfin procédé à cette création grande et majestueuse, disait Daunou, de l'Institut de France. Elle avait ainsi détruit et bâti, terrorisé et pacifié, atteint pour les uns l'extrémité du crime et pour les autres celle de la vertu.

Elle finissait cependant si discréditée que son président sembla ne pas oser proclamer ses services.

Je déclare que la séance est levée. Union, amitié, concorde entre tous les Français ; c'est le moyen de sauver la République ! Thibaudeau, étonné, cria : Déclare donc que la Convention a rempli sa mission. Genissieu se releva : La Convention Nationale déclare que sa mission est remplie et sa session terminée. Des cris de : Vive la République ! s'élevèrent de tous les côtés.

C'était le 4 brumaire an IV, à 2 heures et demie. Quelle heure est-il ! demanda un député curieux des détails ? Une voix s'éleva : L'heure de la justice ! C'était le proclamer bien tôt. Je me demande si, aujourd'hui, cette heure a déjà sonné.

 

*****

SOURCES. Œuvres déjà citées d'Aulard (Jacobins, VI), Schmidt (III), Barras (I et II), Duval (II), Lacretelle, Manet du Pan (II), Frénilly, Malonet (II), Thibaudeau (I), Larevellière-Lépeaux (I et II), Dubreuilh, Morris, d'Andigné, Durand de Maillane, Carnot (Mémoires, II), B. Constant (Correspondance), Thiébault (I). —Aulard, Actes du Comité, XVI-XVIII, 1903-9. Aulard, Paris sous la réaction..., I-II, 1898-9. Lettre du général Dubois sur les journées de prairial (Rev. Fr., 1904). Rœderer, Du gouvernement, 1795 (Œuvres, XII). Les journées de prairial. Documents (Rev. Rev., V). Creuzé-Latouche, Lettre (Nouv. Rev. Retr., XVIII).

OUVRAGES déjà cités de Thureau-Dangin, Claretie (Derniers Montagnards), Arnaud, Turquan, Caudrillier, Reynaud (Merlin). — Dieudonné, Les préliminaires des journées de prairial (Rec. Fr., 1902). Zivy, Le 13 vendémiaire (Bibliothèque de la Faculté de Lettres, 1898). Masson, Napoléon et sa famille, I, 1897. Champion, La Séparation en 1794, 1903.

 

 

 



[1] J'aurai, au cours de mon volume sur le Consulat et l'Empire et a propos des institutions de la France nouvelle, à revenir sur l'œuvre législative de la Convention comme de la Constituante.