Le ministère brissotin, Dumouriez. Le ménage Roland. Madame Roland et le Ministère. Le programme du grand ministère. Le souffle patriotique dans le pays. La séance du 20 avril 1791 : la guerre déclarée. La guerre aux rois. Le Tant mieux des Tuileries.La crise était ouverte : il parut à tous qu'elle se devait résoudre chez Vergniaud. C'est chez lui, 5, place Vendôme, qu'à des déjeuners animés et fiévreux, on établit trois jours, démolit et refit des listes de ministres, Brissot ayant voix prépondérante eu ces débats. C'est lui qui, tout d'abord, pour complaire à Gensonné, son ami, avait fait admettre le général Dumouriez. Celui-ci avait prestement ramassé — avant que le Ministère fût constitué le portefeuille de Lessart, les affaires étrangères, les relations extérieures. Lui n'était pas jeune ainsi que les gens qui le poussaient ; il avait même un assez beau passé d'aventurier. Petit-fils d'un laquais de Molière, il avait connu les avatars d'un héros de Lesage, avec le caractère d'un valet de Beaumarchais. Soldat de second plan et diplomate en marge, mêlé à mille intrigues avant 1789, sans y rencontrer la fortune, il la cherchait maintenant dans la Révolution. Sans foi politique, il ne voyait en cette tragédie qu'un magnifique imbroglio où se retourner : c'était un brûleur de vie, aimable, hâbleur, séduisant au demeurant, puisqu'il s'imposa à ces graves Girondins. Intelligent d'ailleurs, il avait vu sombrer sans étonnement, après l'Ancien Régime, les monarchiens de Mounier, les feuillants de Barnave. Tous, à son sens, étaient des sots empêtrés de convictions. La Révolution était pour lui un fait : il le fallait accepter, s'en accommoder, hurler plus fort que les loups, coiffer le bonnet rouge, l'enfoncer jusqu'aux oreilles — pour se donner le moyen de ruser avec l'orage. Ministre dès le 11, il poussa le Roi à agréer des Jacobins aux Tuileries, où il se sentait en butte aux antipathies de la Cour et traité en pestiféré. Il avait fait admettre le maintien provisoire du chevalier de Grave à la guerre et la promotion à la marine de Lacoste qu'on tenait aussi pour bon jacobin. Ces trois pseudo-jacobins formeront vite une bande à part. Le reste regarda Vergniaud et Brissot. On raya, chez le premier, tout ce qui était suspect de robespierrisme, Collot d'Herbois et Danton qu'on avait cru un instant ministres. Brissot imposa son parent Clavières, demi genevois qui se croyait, dès 1789, appelé par un décret de la Providence à gérer nos finances et qui les reçut : un des premiers hommes des finances de l'Europe, assure Couthon le 20 mars. Les amis de Vergniaud voulurent un Bordelais aux sceaux ; ils y firent appeler le procureur syndic de la Gironde, Duranton, excellent homme, fort nul, qu'on croyait mener et qui fera faux bond à ses faiseurs : puisqu'on laissait la guerre à de Grave, en attendant qu'on y appelât avant peu le colonel Servan, grand ami des Roland, le ministère fut complet quand Roland lui-mi-me eut accepté l'intérieur. Ce M. Roland de la Platière paraissait à tous s'imposer : l'inspecteur des manufactures, ex-collaborateur de l'Encyclopédie, n'était pas non plus un jeune homme ; il avait soixante ans et les portait bien. Honnête homme, il eût rendu odieuse l'honnêteté même tant elle se faisait chez lui étroite, pédante, outrecuidante. De la morgue avec de l'idéologie, la figure et l'âme d'un quaker, un puritanisme agressif et ostentatoire, c'était Caton : tous l'appellent ainsi, surtout sa femme. Celle-ci nous le rend très présent : sévère, austère, avec le faible de trop aimer parler de lui et la rudesse de la vertu ; il ennuyait : Ce papa me gronde toujours ; ça m'ennuie, disait de lui la petite Eudora ; Mme Roland répète le propos en femme qui l'entend : il ennuiera le roi, comme Eudora, en grondant au lieu de gouverner. En dernière analyse, le pédagogue de la fable prêt à sermonner qui se noie. Il n'avait pour lui qu'une chose — ce Caton — sa femme, la jolie Marie-Jeanne — Manon pour les intimes du ménage. Cette femme a, plus que la plupart des hommes de sa génération, influencé le destin de 1791 à 1793. Elle était, avec une toute autre physionomie que le Caton des manufactures, si étrangement personnelle ! Quand telle femme se fait l'inspiratrice d'un groupe ardent d'hommes publics, les constitue en parti, dirige un ministère, le fait crouler lorsqu'il le faut, travaille, lorsqu'il est tombé, à le faire revivre per fas et ne fas, fait passer dans l'âme d'un Buzot et d'un Barbaroux, voire d'un Brissot et d'un Pétion ses enthousiasmes, ses préjugés, ses haines, elle doit arrêter l'historien. Ses rancunes contre une. Marie-Antoinette, puis contre un Danton et un Robespierre seront génératrices de crises ; elle est un des éléments humains du drame révolutionnaire : elle l'inspire, le conduit, le fait dévier, jusqu'à ce qu'elle reste écrasée sous les ruines. Singulier mélange de rouerie et d'enthousiasme, de vertu spartiate et de passion romanesque, de générosité ardente et de froid calcul, clairvoyante aux heures où tout le monde erre et aveugle, à certains moments, jusqu'à la démence, cette petite Manon Roland est restée celle qui, dans ses premiers mois de ménage, cuisinait le repas de son Caton en lisant Shakespeare et Plutarque : tel procédé aboutit à d'assez médiocre cuisine. Charmante encore à trente-huit ans, la figure fine et gentille — à la Greuze — sous ses cheveux à la Titus, elle se croit une héroïne de la Grèce et de Rome — un héros, dirait-elle, se tenant pour fort mâle, et cependant si femme, nerveuse, chimérique, passionnée, extrême. Le trait principal reste une quasi incapacité de juger sainement des hommes, les voyant toujours sous l'angle du sentiment et du ressentiment. Tout de suite, elle fut l'âme du Ministère ; cette petite bourgeoise conçut la première l'idée d'un cabinet homogène s'appuyant sur un groupe parlementaire et lui restant étroitement lié ; les six ministres convinrent de se réunir à déjeuner les uns chez les autres pour arriver d'accord au Conseil du roi : on convierait à ces déjeuners les leaders de la Gauche. Bientôt Mme Roland y parut : mais dès la première heure, elle fut le véritable ministre de l'intérieur, recevant les visites, expédiant les circulaires : Ma femme n'est point étrangère aux affaires de mon ministère, disait Roland à Barras qu'étonnait la présence de Manon devant le bureau du ministre. Le digne ami, de fait, y était plus étranger qu'elle. Mais surtout, elle fut l'âme du salon où ministres et députés se rencontrèrent. Brissot surtout y pontifiait, Gensonné, Isnard, Grangeneuve, dix autres y discutaient ; le maire de Paris, Pétion, y prenait le mot d'ordre, et aussi ce jeune Barbaroux, Antinoüs au regard d'aigle, qui, agent des Jacobins marseillais, mettait aux pieds de Manon les ardeurs de la Cannebière ; elle pourra ainsi déchainer, à la veille du 10 août, Paris et Marseille. Mais le grand ami et le grand agent, c'est le sensible Léonard Buzot, le bien aimé platonique, Saint-Preux vertueux d'une sublime Héloïse, lieutenant fidèle, amant constant qui épousera toutes ses querelles, servira toutes ses rancunes, donnant à l'aventure cette couleur de roman à la Rousseau en pleine tragédie nationale. ***La présence de cette femme passionnée et personnelle donne au programme du ministère et du parti la vigueur que l'on peut supposer. Manon est républicaine à la Plutarque. Il est possible que, jusqu'au 23 mars, elle aspirât réellement à voir s'organiser, le trône renversé, la république de la vertu. Du jour où le Roi appelait Roland en ses Conseils, ce tyran devenait supportable. Qu'Antoinette n'essayât plus de pervertir son sot mari, et l'on pouvait de ce côté ajourner les grands projets. Et la Gauche partage ce sentiment : les leaders bordelais sont portés à enrayer, après le 23 mars, le mouvement républicain. Ils sont au ministère, cela leur semble un progrès considérable. Politiquement, c'est là un cas normal. Mais cette question constitutionnelle réservée, le ministère du 23 mars reste un ministère de gauche et d'ailleurs un grand ministère. On entend désaristocratiser la France, balayer les détestables sous-ordres, écrit Mme Roland, et nettoyer les écuries d'Augias. Dumouriez épure le corps diplomatique, Clavières le directoire des postes, particulièrement aristocratique, et les militaires passant tous pour ennemis de la Constitution, le ménage Roland fait promptement appeler à la guerre le colonel Servan dont les principes n'étaient pas douteux puisqu'il les avait exposés avant la Révolution dans un ouvrage estimé — Le Soldat citoyen. Et Servan désaristocratisera à ce point l'état-major, que Mme Roland le trouvera, avant six mois, un peu trop peuplé de Cordeliers. Quant au ménage Roland lui-même, il a une tâche spéciale qui est la lutte contre le papisme et ne la perdra jamais de vue. On va faire faire à la France un pas de plus dans la voie révolutionnaire où elle hésite à s'engager plus avant. Le prétexte sera la guerre, qui est, à la vérité, un des articles essentiels du programme ministériel. ***Dès le 27 mars, Dumouriez avait adressé à Vienne un ultimatum très rogue et — attendant un refus — envoyé en Belgique haret, chargé de soulever derechef le pays contre la maison d'Autriche. Le 29 mars, le ministre des relations extérieures qui aimait les manifestations parut à l'Assemblée en tenue de général. Vienne, assurée du concours de Berlin, répondit à l'ultimatum sur un ton fort raide ; la réponse parvint, le 18 avril, à Paris. Les ministres décidèrent qu'on proposerait à l'Assemblée de déclarer la guerre au tyran de Vienne. Il était sûr que l'Assemblée ferait bon accueil à la proposition. Certains feuillants cependant faisaient observer qu'on jouait étourdiment une grosse partie : les états-majors se dégarnissaient ; sans doute un député de gauche écrivait que cela purgeait l'armée ; il n'en est pas moins vrai que le départ de 6.000 officiers sur 9.000 était une purge un peu forte. Ils s'en allaient peu à peu, ils s'en iront jusqu'à la veille même des premiers combats, ce qui contraignait les généraux, suivant le mot de Rochambeau, à un travail de Pénélope. Avec raison, La Fayette sommait, au nom de l'honneur, les officiers royalistes d'émigrer sur-le-champ, pour que la situation au moins fût nette. Par ailleurs, l'indiscipline était extrême parmi les hommes : il faut ici renvoyer le lecteur aux pages si nourries de M. Arthur Chuquet ; les détails sont stupéfiants : les soldats tenaient leurs officiers pour des traîtres et les voulaient assommer ; les volontaires, qui arrivaient, montraient une consternante insubordination. Des séditions éclataient, à Phalsbourg. Lunéville, Neubrisach, Strasbourg. Si renforcée qu'elle fût par ces volontaires, l'armée était, en outre, numériquement très faible : 150.000 hommes, 110.000 d'infanterie, 30.000 de cavalerie, 10.000 d'artillerie ; Rochambeau en commandait une partie, de Dunkerque à Philippeville, La Fayette une autre, de Philippeville aux lignes de Wissembourg, Luckner une troisième — l'armée du Rhin — de Wissembourg à Bâle. Luckner dont le ton et la bonne physionomie inspiraient le 28 février à Couthon la plus grande confiance, n'était en réalité qu'un vieux reître allemand demi abruti, dira Mme Roland, un peu grotesque, bon soldat de second plan, incapable d'être un chef. Sans être le traître qu'à l'envi Brissot et Robespierre dénonçaient, La Fayette, plus politicien que soldat, regardait beaucoup trop derrière lui, vivement préoccupé de ce qui se passait à Paris. Rochambeau était, lui, un bon chef, encore que vieilli, mais il ne s'entendait en rien avec Dumouriez qui, par-dessus la tête de Servan, voulait tout ordonner : les lieutenants de Rochambeau Dillon et Biron étaient enfin fort indépendants. Aucune cohésion dans le commandement, aucune confiance de chef à soldat et de soldat à chef. En outre, aucun préparatif, pas de vivres, pas de munitions et quoi qu'en eût dit Narbonne, des forteresses en fort mauvais état. Rien n'était prêt pour la guerre. Mais qu'est tout cela ? Un vent de fièvre patriotique se lève de tous les coins du royaume. Trop longtemps ce pays guerrier a moisi dans la paix : dès qu'a sévi la fièvre civique, surexcitant les cerveaux et enflant les cœurs, elle a réveillé, avec de détestables passions, de nobles aspirations ; le Français qu'enfièvre le patriotisme, cherche d'instinct la garde d'une épée. Aussi bien, un sentiment de fierté révoltée se fait jour depuis la déclaration de Pillnitz. La France a fait une révolution : a-t-elle eu tort ou raison ? a-t-elle été trop loin ou pas assez loin ? Peu importe à cette heure : elle a fait une révolution, et, voici que l'étranger fait mine d'y faire obstacle, et en intervenant dans nos affaires, d'y imposer sa loi. Contre cette prétention un noble frisson de révolte agite le pays. Qu'est-ce à dire ? N'est-on point libre de faire entre Français les affaires de la France ? Et soudain le pays fut debout. On était menacé : on parla d'attaquer ; les despotes levaient le bras ; eh bien ! on les irait chercher jusque dans leurs repaires. Les timorés, les politiques, les calculateurs de droite et d'extrême-gauche eurent tort ; leurs scrupules parurent pusillanimité ; Robespierre faillit y perdre sa popularité. On verra, dit-on, la discipline se rétablir au souffle des batailles ; la trahison sournoise se devra démasquer. Ça ira ! C'est le grand cri d'espérance. Depuis six mois, des volontaires s'enrôlaient : ce sont ces volontaires de 1791, des petits paysans, des clercs de procureurs, des artisans, des gentilshommes mêmes chez lesquels soudain revit l'esprit de leur race. Écume, dit Morris. Écume parfois, mais cette écume brûlante va déborder sur l'Europe et submerger tout un vieux monde. Tout de même l'angoisse serrait les cœurs. Il se fallait précipiter dans le gouffre. Le 20 avril, l'Assemblée avait la fièvre : on savait que le Conseil avait décidé la guerre. On attendait les ministres et peut-être le roi. Condorcet lisait de sa voix faible un rapport sur l'organisation des écoles ; mais on ne songeait guère aux écoles ; un petit Bara ne se soucie plus d'apprendre le rudiment ; il aspire à aller battre sa caisse à la tête d'un bataillon de marche. Louis XVI parut à midi ; les yeux troubles, il semblait dans un rêve ; il ne partageait plus les ardeurs de son peuple, voyait dans la guerre le résultat des intrigues de deux factions qu'il détestait, les jacobins et les émigrés. Il lut le papier préparé par les ministres, concluant à déclarer la guerre à François II du même ton de voix, dit Mme de Staël, avec lequel il aurait pu commander le décret le plus indifférent du monde. Et il sortit au milieu d'un silence respectueux et lourd. Dehors, la rue était dans une effervescence inouïe. Elle entraînait les députés. Le girondin Mailhe demanda qu'il n'y eût ni rapport du Comité, ni préliminaire susceptible de retarder le décret : le débat immédiat ! Mathieu Dumas, bon soldat, mais de sens rassis, voulut s'y opposer : il croula sous les huées. Pastoret, du Centre, hésitant la veille, vint réclamer la guerre : La victoire, déclara-t-il, serait fidèle à la liberté. Hua et Becquey, de la Droite, furent brutalement étouffés quand ils demandèrent qu'on réfléchît. Le groupe bordelais semblait pris de délire : Bazire, bon robespierriste, voulant qu'au moins on discutât, Mailhe encore s'y opposa : Le peuple veut la guerre : hâtez-vous de céder à sa juste et généreuse impatience. Vous allez — ici l'esprit girondin se trahit — décréter peut-être la liberté du monde entier. Je demande que l'Assemblée ne désempare pas avant d'avoir décrété la guerre. Il régnait dans cette salle cette atmosphère dont Vergniaud s'allait plaindre sous peu, atmosphère lourde et grisante des séances de nuit, car des lustres allumés semble descendre une ivresse spéciale de drame. Les modérés ne pouvaient plus se faire entendre. Le décret fut enfin proposé, le débat déclaré clos. On passait aux voix quand on vit un superbe député escalader la tribune, c'était Merlin de Thionville. La clôture étant votée, il ne put parler ; il cria : Ce que je voulais dire, c'est qu'il faut déclarer la guerre aux rois et la paix aux peuples. La guerre aux rois ! Toutes les savantes combinaisons de Dumouriez entendant faire à la maison d'Autriche une guerre d'Ancien régime, les projets mêmes de certains politiciens de gauche pensant tenir entre leurs mains cette guerre, la conduire et la clore, les idées de guerre restreinte et courte croulaient sous ce mot. Les rois l'entendront ; les hommes d'État du nouveau régime ont pensé les diviser : on les unit. La France se dresse contre le vieux monde. La déclaration de guerre eut ce sens : elle fut votée à l'unanimité, moins sept voix, au milieu de frénétiques transports. Tant mieux ! écrit Marie-Antoinette. La reine était arrivée au paroxysme de l'exaspération. Elle avait rêvé d'une intervention de l'Europe qui, intimidant la France, l'eût ramenée aux pieds du roi, et c'était encore l'idée de Louis XVI. Impardonnable maintenant, égarée par mille sentiments trop violents, la reine souhaitait pour l'armée de France la défaite et l'écrasement. Le 30, elle dévoila à l'Autriche les négociations tentées par Dumouriez avec l'Europe et qui d'ailleurs échouaient. L'Angleterre s'enfermant dans une attitude d'attente hostile, le roi de Prusse avait, de son côté, le 26 avril, quitté Berlin pour marcher sur Paris. En face de la coalition désormais formée, une frontière dégarnie, une armée sans officiers, des chefs incertains, un ministère trop neuf, une cour qui trahit, des soldats au comble de l'indiscipline, une Assemblée au service de la rue, la rue sans frein : ce serait miracle que la France échappa au sort que lui destine l'Europe. Chose étrange, deux grands partis à Paris escomptent la défaite française : les contre-révolutionnaires pour étouffer la Révolution, les révolutionnaires pour la déchaîner à nouveau. Jamais guerre n'a été préparée et voulue avec plus d'arrière-pensées — presque avouées. La première partie du programme girondin était cependant réalisée. *****SOURCES. Œuvres déjà citées de Carnot. Brissot, Dumont, Ballet- du Pan, Salmon, Motteville, Couthon, Dumas, Thomas Lindet, Hua, Vaissière, Aulard, (Jacobins, III). — Dumouriez, Mémoires, 1794. Sophie Grandchamps. Souvenirs, 1797 (Appendice aux Mémoires de Mme Roland, édition par Per-rond, II. 1905). OUVRAGES déjà cités de Biré, Guadet, Colfavru, Cahen, Albert Sorel (III), Charavay, Meynier, Montier, Esmein, Chuquet. — Welschinger, Le Roman de Dumouriez, 1898. Raynaud, Merlin de Thionville, 1860. |