HISTOIRE DES GIRONDINS

TOME TROISIÈME

 

ALPHONSE DE LAMARTINE.

PARIS - FURNE ET CIE - W. COQUEBERT - 1847

 

 

LIVRE DIX-SEPTIÈME.

Réaction contre le 20 juin. — Pétion suspendu par le directoire de Paris. — Indignation de l'armée. — La Fayette vient à Paris. — Son discours à l'Assemblée. — Double rôle de Danton. — Les démarches de La Fayette sans résultat. — La reine compte sur Danton. — Intelligences des Girondins avec la cour. — Guadet secrètement introduit aux Tuileries. — Son attendrissement.

LIVRE DIX-HUITIÈME.

Troisième lettre de La Fayette à l'Assemblée. — Alarmes des patriotes. — Robespierre à l'écart des mouvements. — Motions de Danton. — La Fayette accusé par l'Assemblée. — Le roi sanctionne la suspension de Pétion. — Irritation des partis. — Vergniaud prend la parole. — Mœurs et caractère de Vergniaud. — Son éducation. — Son portrait. — Discours de Vergniaud. — Adresse des Jacobins aux Fédérés rédigée par Robespierre. — Danton provoque une nouvelle pétition au Champ-de-Mars.

LIVRE DIX-NEUVIÈME.

Premières insurrections en Bretagne et dans le Vivarais. — Exaltation des patriotes. — Chabot, Grangeneuve. — Tentative de réconciliation des partis à l'Assemblée. — Lamourette. — La suspension de Pétion envenime les ressentiments. — Terreur de la reine à l'approche du jour de la Fédération. — Craintes de la famille royale. — Espoir de la reine — Outrages à la famille royale. — L'armoire de fer. — Le roi et la famille royale au Champ-de-Mars. — Assassinats. — Déprémesnil. — Situation de la garde nationale. — Barbaroux et Rebecqui, chefs des Marseillais. — Madame Roland âme du 10 août. — Pétion complice — Barbaroux, Danton, Santerre à la tête du mouvement. — Conciliabules secrets à Charenton. — Repas aux Champs-Elysées. — Rixes entre les Marseillais et les royalistes. — Tentatives des amis de Robespierre pour lui donner la dictature.

LIVRE VINGTIÈME.

Fermentation. — Les Marseillais et la commune de Paris demandent la déchéance. — La cour se prépare à la résistance. — La mise en accusation de La Fayette rejetée. — Les députés constitutionnels insultés. — Préparatifs des insurgés. — Nuit du 9 au 10 août. — Scènes intimes chez les conjurés. — Angoisses de la reine et de madame Élisabeth. — Description des Tuileries. — Dénombrement des troupes. — Esprit qui les anime. Possibilité de repousser les insurgés.

LIVRE VINGT ET UNIÈME.

Courage et attitude de la reine. — Commune insurrectionnelle constituée en municipalité. — Pétion mis en état d'arrestation simulée. — Meurtre de Mandat. — Santerre nommé a sa place au commandement général de la garde nationale. Intérieur du château. — Les dames de la reine. — La duchesse de Maillé. — Rœderer. — Masse toujours croissante des assaillants. Le roi passe la revue des troupes. — Double esprit de la garde nationale. — Danton harangue les Marseillais. — Il rentre chez lui pour attendre l'événement.

LIVRE VINGT-DEUXIÈME.

Les insurgés se mettent en marche. — Westermann s'empare du commandement de l'avant-garde. — Dispositions qu'il prend. Ses antécédents. — Rœderer engage le toi à se rendre dans le sein de l'Assemblée. — Le roi s'y résout. — Départ. — Traversée du jardin. — Aspect de l'Assemblée. — Paroles du roi. — Réponse du président (Vergniaud). — Le roi et sa famille dans la loge du logographe. — Réponse du peintre David au roi. Arrestation de Suleau et de plusieurs autres royalistes. — Ils sont massacrés. — Confusion générale au château. — Victoire passagère des Suisses. — Émotion de l'Assemblée. — Les Marseillais attaquent de nouveau les Tuileries — Défense et massacre général des Suisses. — Le peuple au sac du château. — Égorgements — MM. de Virieu, de Lamartine, de Vioménil. — Le jeune Charles d'Autichamp. — Le vicomte de Broves. — Les dames d'honneur et les femmes de la reine. — MM. Sallas, Marchais, Diet — M. de Clermont-Tonnerre est égorgé. — Westermann chez Danton.

LIVRE VINGT-TROISIÈME.

L'Assemblée et le peuple. — Le pouvoir à l'Hôtel-de-Ville. — Les chefs sortent de leurs retraites. — Le conseil de la commune, germe de la Convention. — Aspect de l'Assemblée. — Les pétitionnaires à la barre. — Dépouilles du château apportées par les combattants. — La royauté suspendue. — La Convention décrétée. — Camp sous Paris. — Roland, Clavière et Servan réintégrés. — Danton ministre de la justice. — Ses paroles à l'Hôtel-de-Ville. — Paris le soir du 10 août. — Le peuple et la bourgeoisie. — Santerre et La Fayette. — Le roi et la famille royale couchent aux Feuillants. — Le peuple demande encore des meurtres. — Danton ajourne les vengeances populaires. — La famille royale conduite au Temple.

LIVRE VINGT-QUATRIÈME.

Les Girondins forcés d'abdiquer. — Dispositions de l'armée. — La Fayette s'expatrie. — Dumouriez prêle serment à la nation. — Couthon. — Westermann émissaire de Danton à l'armée. — Dumouriez remplace La Fayette à l'armée — Il gagne la confiance des troupes. — La commune de Paris s'attribue le pouvoir exécutif. — Création d'un tribunal criminel. — Marat poursuit sa pensée d'extermination. — Danton l'accomplit.

LIVRE VINGT-CINQUIÈME.

Paris sans communications avec l'extérieur. — Visites domiciliaires. — Les suspects dans les prisons. — Danton se prépare à l'événement. — Robespierre laisse marcher la Révolution. — Saint-Just et Robespierre. — Le 2 septembre. — Massacres des prisons. — Les Suisses. — Le baron de Reding. — Les gardes du roi. — M. de Montmorin. — M. de Sombreuil et sa fille. — Cazotte et sa fille. — Thierri. — MM. de Maillé, de Rohan-Chabot. — Le jeune Montsabray. — L'abbé Sicard. — L'archevêque d'Arles. — La princesse Lamballe. — Le nègre Delorme.

LIVRE VINGT-SIXIÈME.

Proscriptions. — Meurtre du duc de La Rochefoucauld à Gisors. — Massacres à Orléans, à Lyon, à Meaux, à Reims, à Versailles. — Le maire Richaud. — Danton accepte la responsabilité des journées de septembre.