HISTOIRE DES GIRONDINS

TOME DEUXIÈME

 

ALPHONSE DE LAMARTINE

PARIS - FURNE ET CIE - W. COQUEBERT - 1847.

 

 

LIVRE HUITIÈME.

Le roi cherche à se raffermir. — Moyens qu'il emploie. — Premières réunions des patriotes républicains. — Madame Roland centre de ces réunions — Portrait de madame Roland. Sa vie. Son mariage. — La Platière. — Description. — Monsieur et madame Roland à Paris. — Leurs liaisons avec les hommes du parti populaire.

LIVRE NEUVIÈME.

Remaniement des hommes et des affaires. — Robespierre se crée une tribune aux Jacobins. — Roland poussé au pouvoir par ses amis. — M. de Narbonne ministre de la guerre. — Le roi flotte entre les partis. — Élan général vers la guerre. Robespierre seul résiste à cet entraînement et le combat.

LIVRE DIXIÈME.

La mort de Léopold et l'impatience des Girondins hâtent la marche des événements. — Projet d'adresse présenté par Vergniaud. — Le roi refuse sa sanction aux décrets contre les prêtres et les émigrés. — La guerre civile couve dans la Vendée. — Elle éclate dans le Midi. — Meurtre de Lescuyer à Avignon. — Jourdan arrive dans le Comtat. — Massacres d'Avignon. — L'Assemblée ordonne la punition des assassins. — Les Jacobins les font amnistier. — Saint-Domingue. — Réaction des noirs contre les blancs. — Les mulâtres font cause commune avec les noirs. — Insurrection. — Le mulâtre Ogé, chef de l'insurrection, condamné et mis à mort. — Soulèvement général. — Les blancs sont égorgés. — En France les désordres intérieurs se multiplient — Symptômes d'une guerre religieuse. — Troubles de Caen. — L'abbé Fauchet. — Son portrait. — Sa vie. — Réaction royaliste à Mende. — Assassinat de Lajaille à Brest. — Désordres dans les garnisons — Insubordinations militaires impunies. — Les Suisses de Châteauvieux.

LIVRE ONZIÈME.

Le triomphe de l'indiscipline et du meurtre a son contre-coup. — Le gouvernement impuissant et désarmé. — Rigueurs de l'hiver. — Cherté des grains. — Le gouvernement rendu responsable de ces calamités. — L'accusation d'accaparement est un arrêt de mort. — Assassinat de Simoneau, maire d'Étampes. — Le duc d'Orléans cherche à se rapprocher du roi. — Son portrait. — Sa disvrâce. — Ses voyages. — Madame de Genlis chargée de l'éducation de ses enfants — Parti d'Orléans. — La réconciliation entre le duc d'Orléans et le roi échoue. — Le duc d'Orléans passe aux Jacobins. — Armements de l'empereur. — La France se décide à la guerre.

LIVRE DOUZIÈME.

Mort de Léopold. — Destitution de M de Narbonne. — Assassinat de Gustave, roi de Suède — Le cabinet Louis XVI. — Tous les partis se réunissent pour le renverser — Brissot l'homme politique de la Gironde. — Ministère girondin. — Dumouriez à la guerre. — Roland à l'intérieur.

LIVRE TREIZIÈME.

Dumouriez. — Son portrait. — Difficultés de la situation de Roland. — Dumouriez conciliateur entre le roi et la nation. — Conseils qu'il donne à la reine. — Sa présence aux Jacobins — Il se coiffe du bonnet rouge et embrasse Robespierre. — Lettre du roi à l'Assemblée. — Le roi donne son adhésion au choix des nouveaux ministres. — L'harmonie semble régner dans le conseil — Réunion des Girondins chez madame Roland. — Lettre confidentielle de Roland au roi. — Rapports secrets entre Vergniaud, Guadet, Gensonné et le château. — Dissentiments entre Dumouriez et les Girondins. — Dumouriez se rapproche de Danton. — Antagonisme de Brissot et de Robespierre. — Discours de Brissot. — Discours de Robespierre.

LIVRE QUATORZIÈME.

Les journaux prennent parti dans ces guerres intestines. — Négociations de Dumouriez avec l'Autriche. — Le duc de Brunswick. — Le roi propose la guerre. — Acclamations générales — La guerre est votée. — Plan de campagne de Dumouriez — La Fayette temporise. — Considérations sur la Belgique. — Coblentz, capitale de l'émigration française. — Le comte de Provence. — Le comte d'Artois. — Le prince de Condé. — Louis XVI, otage de la France. — La reine regardée comme l'âme du comité autrichien. — Manifeste du duc de Brunswick.

LIVRE QUINZIÈME.

Discorde dans le conseil des ministres. — Camp de vingt mille hommes autour de Paris. — Le roi refuse de nouveau sa sanction au décret contre les prêtres. — Roland, Clavière et Servan sont destitués. — Roland lit à l'Assemblée sa lettre confidentielle au roi. — Le roi refuse définitivement de sanctionner le décret contre les prêtres. — Rassemblements au faubourg Saint-Antoine. — Dumouriez donne sa démission. — Nouveau ministère formé le 17 juin. — Départ de Dumouriez pour l'armée. — Ses adieux au roi. — La maison de Roland, centre du parti girondin. — On y conspire la suppression de la monarchie. Barbaroux. — Buzot, ami de madame Roland. — Danton. — Sa naissance. — Son portrait. — Hostilités en Belgique. — Revers. Leurs causes. — Généraux. — Paris consterné. — État de la France.

LIVRE SEIZIÈME.

Le pouvoir passe dans la commune de Paris. — Pétion — Sa popularité. — Caractère des factions — Les hommes qui les fomentent. — Réunion de Charenton. — Attaque résolue contre le château — Journée du 20 juin — Le peuple, parti de la place de la Bastille, se recrute dans sa marche. — Ses chefs. Santerre, Saint-Huruge, Théroigne de Méricourt. — Tableau de ce soulèvement populaire. — L'Assemblée permet aux conjurés armés de défiler devant elle. — Elle suspend sa séance. — Troupes disposées dans les cours des Tuileries. — Gentilshommes accourus au château. — Le roi fait ouvrir les portes. — Pétion, maire de Paris, se dérobe à sa responsabilité. — Les insurgés aux Tuileries. — Dévouement de madame Elisabeth. — Le roi forcé de mettre le bonnet rouge sur sa tête. — La reine et ses enfants au milieu des insurgés. — L'Assemblée rouvre sa séance. — Députation au roi. — Elle est impuissante à arrêter les masses. — Pétion revient aux Tuileries et disperse enfin la sédition. — Les Marseillais à Paris. — Leur chant de guerre. — Le peuple se porte à leur rencontre. — Origine de la Marseillaise.