Infanterie ; cohortes, manipules, centuries, décuries ou chambrées ; signum, ordo. Cavalerie ; turmes et décuries.La légion, nous l'avons dit, se composait d'infanterie et de cavalerie : toutes deux avaient leurs divisions particulières : commençons par l'infanterie. L'infanterie légionnaire se divisait en dix cohortes, la cohorte en trois manipules, le manipule en deux centuries, et chaque centurie en dix décuries ou chambrées. La cohorte répondait assez bien à notre bataillon français ; c'était la dixième partie de la légion. Elle comptait trois cents hommes au temps où la légion ne renfermait que trois mille fantassins, quatre cents après Servius Tullius, cinq cents à la bataille de Cannes, et plus tard six cents hommes, quand la légion, par ses accroissements progressifs, eut atteint le nombre de six mille hommes. Il y avait donc toujours dix cohortes par légion, et même quand la légion n'avait pas tous ses hommes, elle gardait le même nombre de cohortes, le nombre de soldats de chacune d'elles diminuant en proportion. C'est ainsi que Salluste nous montre Catilina divisant ses deux mille hommes en deux légions, ne composant chaque cohorte que de cent hommes. Quelquefois cependant nous trouvons dans une bataille une cohorte renfermant beaucoup plus de soldats que la dixième partie d'une légion : c'est que cette cohorte est alors hors de rang, ainsi composée pour les besoins du moment, et ne dépendant d'aucune légion. Quand le général voulait charger un corps d'une mission périlleuse, qui demandait un courage et une habileté à toute épreuve, il choisissait dans toute son armée ses meilleurs soldats, ses vétérans, des hommes de confiance ; il en formait une cohorte particulière qui pouvait être plus nombreuse que les autres, mais dont les soldats, immédiatement après le combat, rentraient dans leurs corps respectifs[1] : ce n'était donc là qu'une exception qui ne change rien à ce que nous avons dit sur le nombre régulier des soldats de chaque cohorte. A quelle époque remonte la division de la légion en cohortes ? Saumaise dit qu'elle ne fut jamais en usage avant Marius : Tite-Live nous en parle dès le commencement de la république, lorsqu'il raconte qu'une embûche fut dressée aux Étrusques par le consul Valérius : Consulum alter T. Lucretius porta Nmvia cum aliquot manipulis militum egressus : ipse Valerius Cœlio monte cohortes delectas educit. — L'autre consul, T. Lucrétius, sort par la porte Névia avec quelques manipules de légionnaires, tandis que Valérius lui-même descend le mont Cælius avec des cohortes d'élite. Saumaise en conclut, il est vrai, que Tite-Live ne connaissait pas la composition de l'armée romaine : nous aurons plus de respect que lui pour l'historien latin, et, sans pouvoir fixer d'une manière certaine la date de la division des légions en cohortes, nous la ferons remonter au temps des rois : rien ne nous empêcherait de la faire remonter à l'origine même de la légion. Mais, à cette époque, nous dira-t-on, il y avait dans les armées différentes espèces de soldats, des hastats, des princes, des triaires : y avait-il donc des cohortes distinctes de hastats, de princes et de triaires ? Non, nous avons déjà dit que les hastats étaient au premier rang, les princes au second et les triaires au troisième : eh bien, chaque cohorte avait sur trois rangs ces trois espèces de soldats, et, de même que la légion formait par elle seule une armée complète, la cohorte formait aussi tout un corps d'armée, capable d'agir séparément, comme un de nos bataillons qui peut, sans faire partie d'aucun régiment, opérer à lui seul tout mouvement d'attaque et de défense. Seulement, avant Marius, les dix manipules de hastats formaient la première ligne, puis venaient, après un intervalle, les dix manipules de princes, et, après un second intervalle, les dix manipules de triaires ; à partir de Marius ce n'est plus le même ordre de bataille : il n'y a plus d'intervalle entre les manipules, il y en a entre les cohortes, et chaque cohorte forme un corps bien distinct avec ses manipules serrés l'un contre l'autre. Ainsi, la division en cohortes, qui existait avant Marius, ne devient qu'à partir de son époque la division la plus importante de la légion. A la même époque un autre changement remarquable s'opère dans la légion. L'aigle, qui, dans l'ancien ordre de bataille, était à la troisième ligne, parmi les triaires, se trouve, dans le nouvel ordre, en tête de l'armée, à la première cohorte, et celle-ci devient par cela même la principale de la légion. Outre son nombre régulier de soldats, elle renferme dès lors ces hommes d'élite dont nous avons parlé au premier chapitre et qu'on nommait antesignani parce qu'ils étaient placés auprès de l'aigle pour la défendre ; aussi est-ce elle que le général fait marcher de préférence aux autres dans un moment décisif, au milieu d'un combat : quand César, par exemple, dans son expédition de la Grande-Bretagne, voit ses premières troupes plier devant l'ennemi, et qu'il fait avancer deux cohortes pour les soutenir, ce ne sont pas deux cohortes ordinaires, ce sont, et il le dit expressément, les deux premières de deux légions : duabus missis subsidio cohortibus a Cœsare, arque his primis legionum duarum[2]. Cette supériorité de la première cohorte sur les autres,
qui semble ainsi dater de Marius, se perpétue jusqu'aux empereurs et devient
de plus en plus grande. Hygin, en nous donnant la composition de la légion
sous Adrien, nous montre les cohortes de cette époque : La légion, dit-il, est de
cinq mille deux cent quatre-vingts hommes, elle renferme dix cohortes : la
première est de neuf cent soixante hommes, les neuf autres de cent
quatre-vingts. Si nous voulons ensuite étudier la cohorte sous les empereurs qui suivirent Adrien, prenons Végèce[3] : Chaque légion doit être de dix cohortes ; la première est au-dessus des autres, et par le nombre, et par la qualité des soldats, qui doivent être tous des gens bien nés et élevés dans les lettres ; elle est en possession de l'aigle, qui est l'enseigne générale des armées romaines, et qui commande à toute la légion. Les images de l'empereur, qu'on révère comme des choses sacrées, sont aussi sous la garde de cette cohorte. Elle est de douze cents fantassins, et de cent trente-deux cavaliers cuirassés, et s'appelle cohorte militaire : c'est la tête de toute la légion ; c'est aussi par elle qu'on commence à former la première ligne, quand on met la légion en bataille. La seconde cohorte contient cinq
cent cinquante-cinq fantassins et soixante-six cavaliers, et s'appelle
cohorte de cinq cents comme les autres suivantes.... La troisième se compose ordinairement de soldats vigoureux,
parce qu'elle occupe le centre de la première ligne.... La quatrième est ordinaire.... La cinquième demande de braves gens, parce qu'elle ferme
la gauche, de même que la première termine la droite : ces cinq cohortes
forment donc la première ligne.... La sixième
doit être composée de la fleur de la jeunesse, parce qu'elle est placée en seconde
ligne derrière la première cohorte, qui a en dépôt l'aigle et les images de
l'empereur.... La septième est ordinaire....
Dans la huitième, qui occupe le centre de la seconde
ligne, doivent être des soldats d'élite.... La
neuvième est égale aux autres.... La dixième
se compose ordinairement de bons soldats, parce qu'elle ferme la gauche de la
seconde ligne. — Ces dix cohortes font une
légion complète de six mille fantassins et de sept cent vingt-six cavaliers :
elle ne doit jamais avoir moins de combattants, mais quelquefois on la fait
plus forte, en y créant plus d'une cohorte militaire. Telles sont les cohortes de la légion depuis Adrien, probablement jusqu'au temps de Végèce. Et si, après cela, nous voulons encore aller plus loin et descendre jusqu'au Bas-Empire, l'ancienne forme de la légion disparaissant, l'ancienne organisation des cohortes disparaît nécessairement. Le nom même de cohors cesse d'être employé, on ne se sert plus que du terme de numeri, qui avait déjà été usité auparavant[4], mais qui dès lors ne désigne plus que des corps de troupes indépendants les uns des autres, et renfermant un nombre de soldats on ne peut plus variable. Avant de passer à la division de la cohorte légionnaire en manipules, qu'il nous soit permis de faire une remarque sur les cohortes indépendantes de la légion. Nous ne voulons pas revenir sur celles des auxiliaires dont nous avons traité dans le précédent chapitre ; nous ne voulons pas non plus parler des cohortes vigilant et cohortes urbanæ, qui n'avaient rien de commun avec l'armée ; nous ne dirons qu'un mot des cohortes romaines qui, tout en étant employées au service militaire, demeuraient toujours, malgré cela, séparées de la légion. C'étaient en général des cohortes de volontaires, comme celles que nous voyons dans les inscriptions : cohors militum italicorum voluntariorum quæ est in Syria, etc., etc. ; elles ressemblaient assez bien à nos bataillons d'infanterie d'élite, nos zouaves et nos chasseurs, qui ne font partie d'aucun régiment. Les nouvelles levées se formaient aussi en cohortes séparées, cohors nova tyronum, jusqu'à ce qu'on les fit entrer dans les légions. Enfin il y avait les cohortes prétoriennes, cohortes prætoriæ, dont l'origine remonte à Scipion l'Africain[5]. Celui-ci avait créé une cohorte particulière, chargée de veiller à sa sûreté et de l'accompagner partout : les généraux qui suivirent imitèrent son exemple. Puis les cohortes prétoriennes devinrent plus nombreuses : Octave et Antoine, dans les guerres du triumvirat, organisèrent de cette façon huit mille de leurs plus vieux soldats[6], et Octave, un peu plus tard, en fit entrer une partie à Rome, où il les fit loger chez les citoyens ; il en porta l'effectif à dix mille, les partagea en dix cohortes, et leur donna deux commandants particuliers qu'il appela préfets[7]. Tibère, pour en faire un corps plus uni, ne leur donna qu'un seul chef et choisit Ælius Séjan pour préfet du prétoire[8]. Celui-ci, dans des vues personnelles, obtint de l'empereur la réunion des cohortes prétoriennes dans un camp aux portes de Rome[9], et bientôt les prétoriens devinrent les tyrans de la ville et les maîtres de l'empire, Nous avons indiqué précédemment l'importance de cette garde et nous avons dit qu'elle fut cassée par Constantin. Revenons à la légion pour passer au manipule, qui était la division immédiate de la cohorte. Manipulus, en latin, signifiait une poignée : Plutarque raconte que Romulus, marchant contre Amulius, divisa ses bandes en corps de cent hommes, et que chaque corps avait pour enseigne une longue perche au bout de laquelle était suspendue une poignée de foin : de là le nom de manipulus. Une poignée de foin, dit Ovide, suspendue au bout d'une longue perche, marchait à leur tête ; de là le manipule a pris son nom : Pertica
suspenses ducebat longa maniplos, Unde maniplaris nomina miles habet[10]. Il y avait trois manipules dans la cohorte, et nous avons vu que, jusqu'à Marius, cette division en manipules fut constamment en usage dans l'ordre de bataille : il en était de même dans le campement et dans la marche. Quelle en était donc l'organisation ? Depuis Romulus jusqu'à Servius, il y a trois mille hommes dans la légion, dont six cents Triaires, douze cents Hastats, et douze cents Princes. La cohorte entière est donc de trois cents hommes, le manipule des Triaires de soixante hommes, celui des Hastats et celui des Princes de cent vingt hommes. Depuis Servius jusqu'à la bataille de Cannes, la légion compte quatre mille fantassins, mais il y en a mille de troupes légères : les manipules de Triaires, Hastats et Princes restent les mêmes. Après la bataille de Cannes jusqu'à Marius, la légion est de cinq mille et quelquefois de cinq mille deux cents hommes, dont douze cents de troupes légères, six cents Triaires seize cents et quelquefois dix-sept cents Hastats, seize cents et quelquefois dix-sept cents Princes ; la cohorte entière est donc de cinq cents ou cinq cent vingt hommes : le manipule des Triaires compte soixante hommes, celui des Hastats et celui des Princes chacun cent soixante et quelquefois cent soixante-dix hommes. Après Marius, la division de la cohorte en manipules perd toute son importance, pour faire place à la division en centuries, chaque manipule formant deux centuries. Cependant, l'idée des anciens manipules subsiste encore jusqu'à Adrien, et l'on appelle jusqu'à cette époque triarius prior et triarius posterior les commandants des deux premières centuries, princeps prior et princeps posterior ceux des deux centuries suivantes, hastatus prior et hastatus posterior ceux des deux dernières. Mais, après Adrien, le mot manipulus est employé avec sa signification générale de poignée, et signifie une poignée de soldats : on le prend même souvent pour synonyme du mot contubernium, chambrée. Chaque manipule se composant de deux centuries, il y avait six centuries par cohorte et soixante par légion. Cependant, sous Adrien, la première cohorte étant de mille hommes et contenant dix centuries au lieu de six, il y eut soixante-quatre centuries dans la lésion. Plus tard, Végèce nous indique un nouveau changement, en ne composant sa légion que de cinquante-cinq centuries, dont dix dans la première cohorte et cinq dans chacune des neuf autres. Si nous voulons connaître le nombre d'hommes que renfermait chaque centurie, rien de plus facile. Depuis Romulus jusqu'à la bataille de Cannes, les manipules des Hastats et des Princes sont de cent vingt hommes, la centurie est de soixante hommes ; après la bataille de Cannes jusqu'à Marius, le manipule compte cent soixante ou cent soixante-dix hommes, la centurie s'élève au nombre de quatre-vingts ou quatre-vingt-quatre hommes[11]. Après Marius, plus de manipule, et la centurie devient la division immédiate de la cohorte : or, celle-ci, à partir de cette époque, compte cinq cents ou six cents hommes : donc la centurie se compose de quatre-vingt-deux ou de cent hommes. La centurie se subdivisait en décuries ou chambrées, contubernium. On les appelait décuries parce que la chambrée était composée de dix hommes ; cependant, comme, sur les dix hommes de la chambrée, il yen avait toujours deux employés au service des gardes dans les camps, on ne mesurait le terrain de chaque pavillon que pour huit hommes. Après avoir exposé la composition de la cohorte, du manipule, de la centurie et de ses divisions, il nous resterait à dire un mot de quelques autres divisions particulières qu'on nommait signum, ordo, vexillarii. Le signum était une division composée des soldats ayant la même enseigne : or, jusqu'à Marius, il y eut une enseigne par manipule (trois par cohorte), et, après Marius, chaque centurie eut la sienne (six par cohorte) ; signum désigna donc un manipule avant Marius, et plus tard une centurie. Le mot ordo était pris dans le sens de rang ou de file, quand il s'agissait d'un ordre de marche ou d'un ordre de bataille, et dans le sens de deux rangs de tentes opposées quand il s'agissait de campement. Quant au mot vexillarii, il désignait des détachements d'infanterie ou de cavalerie qui, séparés de leurs enseignes ordinaires, marchaient sous une enseigne particulière, nommée vexillum. Telles étaient les divisions et subdivisions de l'infanterie légionnaire : passons à celles de la cavalerie. Nous avons dit, dans le chapitre précédent, en parlant de la cavalerie qui entrait dans la composition d'une armée, qu'il ne fallait pas confondre celle de la légion avec celle des alliés ; que la première, qui compta toujours trois cents hommes par légion, se nommait equitatus legionis ou justus equitatus, tandis que l'autre s'appelait alæ ou alarii equites ; et qu'on ne désigna toute la cavalerie sous le nom d'ala, que lorsqu'il n'y eut réellement plus de cavalerie légionnaire. Or, nous allons retrouver dans ce corps de trois cents hommes les mêmes divisions que dans le corps beaucoup plus important des fantassins. De même que la légion avait dix cohortes de fantassins, elle avait dix divisions de cavaliers : chaque division se composait de trente hommes, et on l'appelait turma ; puis, comme chacune des dix cohortes se divisait en trois manipules, chacune des dix turmes se divisait en trois corps composés de dix hommes, ou décuries. La décurie était commandée par un chef nommé décurion, et le chef de la première décurie de chaque turme était le commandant de la turme tout entière. Voici ce que dit Polybe à ce sujet[12] : La cavalerie se divise en dix escadrons : dans chacun on choisit trois chefs qui nomment eux-mêmes trois commandants d'arrière-garde. Le premier chef élu conduit l'escadron ; les deux autres ont le rang de décurion et portent ce nom. En l'absence du premier, le second chef prend le commandement. Ici se présente une question. Les trois décurions et les trois chefs d'arrière-garde dont parle Polybe sont-ils comptés dans les trente hommes de la turme ? Ou bien la turme avec ses six chefs compte-t-elle trente-six cavaliers ? Lebeau adopte cette dernière opinion et s'appuie sur ces deux vers de Virgile : Tres equitum numero turmæ, ternique vagantur Ductores ; pueri bisseni quemque secuti. Virgile, dit-il, toutes les fois qu'il le peut, fait allusion aux usages de son pays, et il doit ici, par ces douze cavaliers, représenter la décurie avec ses deux chefs. Nous ne savons pas si l'on peut réellement tirer une telle conclusion de ces deux vers ; toujours est-il que, si l'on composait chaque turme de trente-six cavaliers, on donnerait par cela même trois cent soixante hommes à la cavalerie d'une légion. Le rapport que nous venons de remarquer entre les divisions de la cavalerie et celles de l'infanterie cessa d'exister quand il n'y eut plus, à proprement parler, de cavalerie romaine dans la légion. Et même, lorsqu'on créa plus tard des cohortes mêlées d'infanterie et de cavalerie, on ne remarque plus ce rapport qui semblerait cependant devoir reparaître dans des corps où fantassins et cavaliers se trouvèrent réunis : c'est qu'à cette époque il n'y eut plus rien de régulier dans les principales divisions de la milice. Ainsi, quand Hygin nous parle de ses deux sortes de cohortes, qu'il appelle milliaires et quingénaires, il donne deux cent quarante cavaliers aux premières et cent vingt aux autres ; il les divise par turmes, et les turmes des quingénaires ne ressemblent pas à celles des milliaires : les deux cent quarante cavaliers des milliaires sont divisés en dix turmes de vingt-quatre hommes, tandis que les cent vingt cavaliers des quingénaires comptent six turmes de vingt hommes. Peu à peu la confusion, qui se met dans tous les corps de l'armée, passe dans les mots. Le terme de miles, qui, employé seul, signifiait fantassin, désigne plus particulièrement le cavalier ; le mot cohors, qui ne s'appliquait qu'à l'infanterie, divisée par cohortes, s'emploie pour désigner des corps de cavalerie, et l'on prend indifféremment cohors et turma pour synonymes. Ainsi cessèrent d'être comprises toutes ces divisions que nous venons d'énumérer, et cette belle organisation de la légion qui avait été l'une des causes de la fortune de Rome. |
[1] Denys d'Hal., X : Siccius ayant une cohorte de 800 hommes.
[2] César, Bel. Gal., V, 15.
[3] Végèce, II, 6.
[4] Tacite.
[5] Paul ap. Festus, v. Prætoria.
[6] Appien, de Bel. civ., V.
[7] Suétone, Auguste, 49 ; Dion, LV, 24, 10.
[8] Dion, LVII, 19 ; Suétone, Tibère, 37.
[9] Tacite, Ann., IV, 2 ; Dion, LVII, 19 ; Juvénal, Sat., XVI, v. 8, 15.
[10] Ovide, Fastes, III.
[11] Nombre pair pour la division militaire.
[12] Polybe, VI, 25.