I. — DES CAUSES DE L’EMPIRE ARVERNE. Les ambitions universelles ne sortiront que rie la vallée de la Loire. Hèmes, Suessions, Bellovaques vont se disputer le principat dans le Nord[2] ; les Trévires ont la supériorité sur la frontière du Rhin[3], et les Allobroges sur celle des Alpes[4] ; les Vénètes groupent autour d’eux une amphictyonie maritime[5]. Mais par-dessus ces empires régionaux, les quatre peuples du Centre peuvent concevoir des espérances sur la Gaule entière. Dans quelle mesure se sont-ils partagé, disputé ou transmis l’autorité souveraine, entre le temps de l’invasion celtique et celai du passage d’Hannibal, c’est ce que nous ignorons. Les Bituriges passaient, nous l’avons vu, pour avoir donné son roi à la Celtique[6] : c’était vers l’époque où elle voulut conquérir le monde (450-400). — Mais ils étaient trop à l’écart de la foire et des grandes routes commerciales, l’assiette militaire de leur territoire était trop faible, pour qu’ils pussent se maintenir dans ce rôle périlleux. Ségovèse et Bellovèse partis, il n’est plus question de l’empire gaulois des Bituriges (vers 400). La prééminence divine des Carnutes, celle d’Alésia cliente des Éduens[7], sont peut-être les survivances religieuses de fédérations politiques, qui auraient succédé à celle des Bituriges (400-218 ?) : tout comme Albe la Longue, d’abord souveraine du Latium, finit par n’être que son foyer sacré. — Mais les Carnutes, peuples de bois et de terres ouvertes, les Éduens, trop éloignés du Midi et de l’Atlantique, ne réussirent pas à faire vivre l’unité militaire de la Gaule, en admettant qu’ils aient tenté cette œuvre. Les Arvernes surent l’accomplir au temps de la guerre d’Hannibal. Certes, l’Auvergne n’est pas la capitale naturelle et nécessaire de la terre de France. Elle manque de ces confluents souverains où convergent et s’arrêtent les hommes, tels que Lyon et Paris ; elle ne touche pas d’assez près aux deux mers qui ont fait l’unité du monde antique et de l’Europe occidentale, la Méditerranée et la Manche. Le climat y est rude ; le froid, précoce ; la montagne, obsédante par son ombre. Aussi, depuis l’époque où la domination romaine a rattaché la Gaule à l’histoire universelle, à la vie municipale, à la culture confortable, l’Auvergne n’a été pour notre pays qu’une citadelle de refuge et de résistance, et le lien naturel entre le Languedoc et la Seine : c’est à ses pieds que se sont dès lors développées les capitales et les ambitions générales, Lyon et Paris, Bourgogne et France. — C’est ainsi que le Latium, du jour où il s’intéressa aux choses de l’Italie et de la mer, remplaça par Rome, ville de fleuve et de carrefour, sa vieille capitale des monts Albains. Mais les conditions de la Gaule, vers l’an 200, étaient toutes différentes de celles des provinces romaines et de la France actuelle. Elle vivait chez elle et pour elle. La Méditerranée lui était indifférente. Dans son existence inquiète, faite de guerres, de craintes et de jalousies, il n’y avait point place pour des villes épanouies dans les plaines : Lyon, Paris, Bordeaux, Arles, Nantes, semblaient des endroits sacrifiés. La puissance allait à la force, à la sécurité, c’est-à-dire aux sommets et aux lieux de la montagne. Les hommes étaient habitués aux âpres combats et aux rudes ascensions. Ils n’avaient pas pour les marches en montée cette répugnance physique que nous ont donnée des siècles de voirie urbaine. Leurs dieux affectionnaient les cimes. Pour peu qu’un peuple eût à portée de ses montagnes une bonne route, des champs de blé et des pâturages, il tuait son maître et ne craignait rien. Les têtes d’une contrée, ce fut en haut qu’on les chercha. Un château fort dominant les routes était le vrai propriétaire d’un pays. Avec leur mont Beuvray, les Éduens créèrent un État ; autour de leur pays, les Arvernes prirent l’empire de la Gaule. II. — FORMATION ET ÉTENDUE DE L’EMPIRE ARVERNE. Lorsqu’en 218 Hannibal traversa le Midi de la Gaule, il n’y vit, sous les noms de Volques et d’Allobroges, que des tribus désunies ou des peuples encore mal constitués ; et il y éprouva de grands ennuis. Dix ans plus tard, en 207, son frère Hasdrubal faisait dans la même contrée une marche presque triomphale : il y rencontra des Arvernes, dont il reçut le meilleur accueil, et toutes les difficultés lui furent aplanies[8]. — Ce nom d’Arverne était peut-être celui de bandes descendues de la montagne : il peut aussi signifier simplement que les gens du Midi se disaient clients ou sujets de cette nation. En tout cas, la présence de ce mot au sud des Cévennes indique que dès lors se propageait l’empire du peuple qui le portait. A cette fin du troisième siècle, les grandes régions naturelles de l’Europe semblaient tendre à l’unité politique : Philippe de Macédoine réorganisait celle des Balkans ; l’Italie romaine atteignait enfin le pied des Alpes ; les Barcas faisaient de l’Espagne leur royaume ; et les Arvernes s’étendaient sur la Gaule. Il y eut alors un phénomène assez semblable à celui que devait voir cette même Europe dans le cours du quinzième siècle, au temps de Charles VII, de Ferdinand et de Mathias Corvin. — Mais, de même que l’ambition universelle de Charles-Quint troubla la formation naturelle des États, celle d’Hannibal et celle de Rome enrayèrent la vie normale de l’Espagne et de la Gaule. Pour le moment, laissés libres entre ces deux rivaux, et profitant de leurs discordes, les Arvernes conquéraient en Gaule. Y eut-il guerres, batailles, traités et soumissions ? Par duels moyens, par quelles routes, en combien de temps se fit la conquête ? Nous l’ignorons entièrement. Mais ce que nous savons, c’est qu’elle fut presque totale. — Rome, débarrassée des Carthaginois, absorbée par l’Espagne et la Grèce, négligeait la Gaule. Durant le siècle qui suivit le passage d’Hannibal (218-125), les Arvernes acquirent le principat de la Gaule entière, Celtique et Belgique ensemble. Dans la vallée du Rhône, Allobroges et Salyens dépendaient d’eux : Marseille devint la voisine immédiate de leur empire. Au delà des plaines volques, leur frontière toucha aux Pyrénées. Le long des fleuves du Nord, elle atteignait l’Océan et le Rhin même. L’Armorique reconnut l’influence des Arvernes. Leur domination s’arrêtait aux limites naturelles d’une vaste contrée[9]. Mais ne nous figurons pas ce nom arverne comme un État compact, aux parties homogènes, obéissant à une souveraineté très forte. II ne ressemblait ni à l’Espagne des Barcas, groupée autour de la puissante volonté de quelques hommes, ni à l’Italie, tremblant toute au contact des colonies disséminées par Rome. Les liens qui unissaient aux Arvernes les nations de la Gaule devaient être divers et flottants. Sur les peuples des hautes terres du Sud, Gabales du Gévaudan, Vellaves du Velay, Butènes du Rouergue, Cadurques du Quercy, l’Auvergne pesait du poids de ses montagnes et de sa force[10] : hommes et pays, ces peuples faisaient avec elle une seule masse. Les Lémoviques paraissent avoir été pour les Arvernes des clients très fidèles[11]. Des attaches solides, peut-être surtout religieuses, les unirent aux Carnutes[12] : c’est par ces derniers, je crois, qu’ils s’abouchaient avec les Aulerques et les Armoricains[13]. Ils eurent dans les Allobroges des collaborateurs dévoués, hôtes et amis plutôt que clients et sujets[14]. Mais dans le Nord, les Éduens et les Belges ne reconnurent sans doute en eux que les puissants du jour. III. — LA ROYAUTÉ DE LUERN ET DE BITUIT. Quarante peuples, sujets, clients, alliés, hôtes, amis, parents ou frères du peuple des Arvernes ; des sanctuaires communs pour les jours de grandes foires et de prières solennelles ; le roi héréditaire de la nation souveraine, guide suprême des armées conjurées, et donnant le mot d’ordre aux enseignes rapprochées : un vaste compagnonnage de guerre, tumultueux et incohérent, sous les pas d’un chef unique : — voilà peut-être la manière dont l’unité gauloise s’est d’abord montrée dans l’histoire. Lorsque les hommes du Midi, Grecs et Romains, virent de près cet empire, leur attention se fixa sur la personne de ce chef. Ils nous ont assez longuement parlé du roi Luern, contemporain de Paul-Émile, et de son fils et successeur Bituit[15]. Ni les institutions ni les peuples ni les dieux ne les intéressèrent comme la vue de ce roi, conducteur de tribus, qui réunissait sous son nom la plus formidable multitude d’hommes de l’Occident. Il fit sur eux la même impression qu’Attila sur les Gallo-romains et Charlemagne sur les Lombards. Deux cent mille soldats[16] suivaient les sangliers-enseignes auxquels il commandait, et le char d’argent, étincelant de lumière, sur lequel il rayonnait dans l’or et la pourpre de ses armes et de ses vêtements[17]. Des meutes de chiens de chasse hurlaient près de lui, attendant la proie humaine des jours de bataille[18]. Bêtes des forêts, animaux des villes, hommes et dieux, tout ce qui respirait en Gaule semblait avoir accepte son parti’ et se levé à son ordre. Dans les temps de paix, le spectacle du roi arverne, en fonction de souverain, était joyeux et grandiose. Un demi-siècle après les fêtes qu’il avait données, Ies Grecs en parlaient toujours. Luern faisait enclore un espace de cinq cents lier tares, plus de deux lieues de tour, y amoncelait les vivres, y disposait des cuves emplies de vin ou de buissons rares : et, l’enclos ouvert à tous, un festin de plusieurs jours commençait[19]. Même aux quatre journées des triomphes de César, l’Occident ne vit pas un tel amas de peuples se réjouir et s’enivrer au nom d’un seul. Il faudrait chercher en Chient pour trouver de pareils prodiges de dépenses et de foules. Mais tout n’était pas, dans ces heures royales, l’assouvissement d’un appétit formidable. Lorsque Luern trônait dans le festin, ses poètes, près de lui, chantaient sa gloire, créatrice de richesses pour la terre et les hommes. Quand il passait sur son char, il jetait au barde courant après lui une bourse pleine, dans le geste du semeur qui lance les grains[20]. — Le charme des vers, l’ivresse des repas, le foisonnement de l’or, les tumultes des grandes assemblées, et, par-dessus, l’apothéose d’un maître vivant, voilà ce qu’étalait aux étrangers la royauté de Luern et de Bituit : et, pour tout cela, cette monarchie arverne fut l’expression la plus complète de la vie et de l’humeur gauloises. IV. — DESTINÉES POSSIBLES DE L’EMPIRE ARVERNE. L’empire arverne renfermait d’autres éléments de grandeur et de durée que l’éclat d’une cour barbare et la souveraineté à d’un patronage militaire. Il y avait en lui les germes d’une entente féconde et d’une fusion progressive. Tous les hommes qui suivaient Luern et Bituit portaient le nom gaulois, parlaient des dialectes semblables, obéissaient aux mêmes prêtres, se disaient petits-fils d’une seule divinité, vénéraient leurs dieux dans des sanctuaires nationaux. Ils formaient une société morale et religieuse qui avait conscience de son unité : ses druides donnaient à la jeunesse des leçons et des croyances pareilles ; chanteurs et prophètes propageaient les souvenirs de son histoire et les espérances de son avenir ; la poésie créait pour les hommes un patrimoine commun de sentiments et de rêveries. Un désir généreux d’union planait au-dessus des ambitions égoïstes des cités et des chefs. Celtes et Belges, malgré l’intempérance de leur humeur et l’inconstance de leurs volontés, avaient le goût des lois positives et des formes administratives, ce sens de la régularité politique qui est à l’origine des États vivaces. L’usage de la monnaie gagnait tous les peuples, établissait entre eux des formes normales d’échanges commerciaux[21] : et, pour parler comme le barde de Luern, les grains d’or, mobiles et féconds, permettaient à chacun de prendre sa part des moissons de richesses humaines[22]. Ces pièces, marquées à leurs emblèmes nationaux, étaient à la fois des symboles de pensée commune et des gages d’entente matérielle. Les Gaulois savaient cultiver la terre et façonner les métaux ; ils avaient des ouvriers, des artistes, des poètes, des marchands. Leur pays, plaines et montagnes, est sillonné de longues routes, directes et commodes ; des ponts ont dompté les plus larges rivières ; des milliers de villages s’élèvent au centre des cultures ; de grandes villes fortes groupent les hommes et commandent aux tribus. Les aptitudes des Gaulois sont celles de tous les peuples intelligents et capables de travailler. Leur apprentissage en nation stable et laborieuse se faisait rapidement[23]. Pour le compléter, ils n’hésitent pas à s’instruire à l’édile de Marseille et des Grecs. Un heureux hasard a mis à leurs frontières, et sur leur sol même, les esprits les mieux doués glu monde antique, ces Hellènes qui, par la gaieté, l’intelligence, l’habileté et le goût, furent les purs chefs-d’œuvre de l’espèce humaine : et il se trouvait encore que les Gaulois avaient avec eux des pratiques et des tendances communes. Ils devinrent donc philhellènes, c’est-à-dire qu’ils aimèrent et accueillirent les produits et les usages de la Grèce, tout ce qui pouvait améliorer leur sol, leur intelligence et leur âme ; ils lui empruntèrent la monnaie, l’alphabet, la statuaire : et ce fut l’art de donner une forme à la richesse, aux pensées et aux croyances. Sous cette bienheureuse et pacifique influence du Midi, une civilisation originale, vivante et créatrice, sourdait de toutes parts dans la Gaule. Cette civilisation qui apparaît, cette nation qui se fixe, les voici unies maintenant sous les ordres d’un seul peuple, possesseur des terres les plus hautes et les plus centrales. Les limites de cet État correspondent aux frontières mêmes de la contrée, et les Gaulois ne sortent plus du faisceau des vallées où la patrie commune a pris naissance et vigueur. Entre leur pays, fait pour l’unité, et leur race, qui aspire à l’union, l’harmonie s’est enfin établie. L’Empire arverne inaugurait les destinées naturelles de la terre et de la nation gauloises. FIN DU DEUXIÈME TOME |
[1] Je dois rappeler ici, à titre de curiosité, la liste des rois gaulois attribuée à Bérose, et lancée par Annius de Viterbe (Antiquitatum variarum volumina, 1re éd., 1498 ; autre, 1512) : Gomerus [cf. Josèphe, Ant. Jud., I, 6 = 7, 1] ; Samotes, Magus, a quo... oppida plurima ; Sarron ; Dryius ; Bardus ; Bardus junior ; Lucus, etc. Malgré ce qu’il y a d’inepte dans cette invention et les commentaires dont l’a accompagnée Annius, elle mérite d’être signalée. D’abord, pour avertir les dernières victimes de cette fraude, car il en existe encore. Ensuite, parce qu’elle a enrayé et déformé notre érudition, et même notre enseignement : voir, entre autres livres : tout d’abord le livre extraordinaire de Jean Lemaire de Belges, Les Illustrations de Gaule (commence à paraître en 1509, réimpr. de Stecher, Louvain, 1882), dont la vogue prodigieuse fut la principale cause de la popularité des textes d’Annius ; Le Roville, Le Recueil de l’antique préexcellence de Gaule et des Gaulois, 1551, p. 43 v° et s. ; Guill. du Bellay, Épitomé de l’antiquité des Gaules, 1556, p. 19 et s. ; Cassan, Dynasties ou Traicté des anciens rois des Gaulois et des François depuis le Déluge, [s. d.], en allant de Gomer à Vercingétorix, passant de celui-ci à Pharamond, et de là jusqu’à Louis XIII, auquel le livre est dédié. Enfin, parce que je crois cette fraude plus ancienne que 1500, remontant jusqu’au Moyen Age, et la preuve de la persistance, même dans cette période, des curiosités gauloises et de la celtomanie, et cela peut avoir son importance pour expliquer certains détails des épopées irlandaises.
[2] César, II, 3, 5 ; 4, 5 et 7.
[3] César, V, 3, 1.
[4] Appien, Celtica, 12 ; cf. Tite-Live, Épitomé, 61 ; Orose, V, 13, 2 ; Valère Maxime, IX, 6, 3 Florus, I, 37 ; Dion Cassius, XXXVII, 47, 1. César, VII, 64, 8.
[5] César, III, 8, 1.
[6] Tite-Live, V, 34, 1. L’occupation de Bordeaux par les Bituriges se rattache sans doute à cette hégémonie, Bordeaux étant le port naturel de la Celtique sur l’Océan.
[7] L’expression de Celtorii rappelle peut-être une fédération celtique sous la présidence des Éduens.
[8] Tite-Live, XXVII, 39, 6 : Non enim receperunt modo Arverni eum deincepsque aliæ Gallicæ atque Alpinæ gentes, sed etiam secutæ sunt ad bellum.
[9] L’extension de l’Empire arverne résulte du texte formel de Strabon (IV, 2, 3), qui doit venir de Posidonius. Cf. à la génération suivante, Celtill l’Arverne, qui principatum totius Galliæ obtinuerat, César, VII, 4, 1.
[10] César, VII, 75, 2, où Eleuteti (peut-être équivalent celtique de έλεύτεροι) désigne peut-être tout ou partie des Rutènes non soumis à Rome : Eleutetis (var. Heleutetis), Cadurcis, Gabalis, Vellaviis, qui sub imperio Arvernorum esse consuerunt. Cf. I, 45, 2.
[11] César, VII, 4, 6 ; 88, 4.
[12] D’après César, VII, 3, 3, et les relations possibles entre le sanctuaire carnute et celui du puy de Dôme.
[13] Cf. César, VII, 4, 6 ; VIII, 31, 4.
[14] Cf. C. I. L., I, p. 460 = p. 49, 2° éd. ; Appien, Celtica, 12 ; Orose, V, 13, 2 ; Tite-Live, Épitomé, 61 ; Valère Maxime, IX, 6, 3.
[15] Λούέρνιος, Athénée, IV, 37 ; Λουέριος, Strabon, IV, 2, 3. Bituitus, Tite-Live, Épitomé, 61 ; Orose, V, 14, 1 ; Athénée, IV, 37 ; Florus, 1, 37 ; Valère Maxime, IX, 6, 3 ; Eutrope, IV, 22 ; C. I. L., I, p. 460 = 2° éd., p. 49 ; etc. Tous les renseignements émanent surtout de Posidonius, qui, venu en Gaule vers l’an 100, a dû écrire d’après des témoins oculaires. Luern n’est pas appelé roi, mais il n’y a guère à douter de sa royauté.
[16] Strabon, IV, 2, 3.
[17] Discoloribus in armis argenteoque carpento (Florus, I, 37 = III, 2, 5) ; Strabon, IV, 2, 3 ; Posidonius apud Athénée, IV, 37.
[18] Orose, V, 14, 1.
[19] Athénée, IV, 37.
[20] Athénée, IV, 37 ; Strabon, IV, 2, 3.
[21] Chap. IX.
[22] Cf. Posidonius ap. Athénée, IV, 37.
[23] Pour tout ce qui précède, ch. VII, VIII.