I. — LES TROIS PREMIÈRES LETTRES DE L'APOCALYPSE. Nous laissons Jehoudda en Egypte avec sa femme et les
enfants qu'il en pouvait avoir à cette époque. L'ordre des matières appelle ici les trois Nativités de
Bar-Jehoudda, en Évangile le Joannès-jésus. Bien que de ces trois documents deux soient postérieurs au premier
siècle, ils ont la valeur de procès-verbaux établissant d'irréfutable manière
qu'il est né au mois de décembre 739. Nous réservons, pour l'étudier à part, Vient d'abord L'Apocalypse du Joannès-jésus se divisait en vingt-deux chapitres, qui répondent aux vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu. La version grecque, dite de Pathmos, reproduit encore cette division : ses trois premiers chapitres sont consacrés à l'Envoi aux sept églises d'Asie ; ils remplacent donc un texte ancien, également composé de trois chapitres qu'on ne pouvait donner sans dénoncer ouvertement toute la fourberie évangélique[1]. En sa qualité de Verbe, le Christ Jésus était l'auteur de
l'alphabet hébreu, composé de vingt-deux lettres. C'est pourquoi Pour justifier sa mission, Bar-Jehoudda invoquait deux choses : sa double origine davidique et l'investiture céleste. L'origine davidique d'abord, par conséquent les deux Généalogies qui sont aujourd'hui, Tune par le père dans Mathieu l'autre par la mère dans Luc. Venait ensuite sa Nativité astrologique[5], puis, sous la lettre Gimel, son investiture par la colombe, avant que les temps n'entrassent dans,le dernier septénaire du monde[6]. Luc a pieusement conservé la date de l'Apocalypse du Joannès-jésus : 781, quinzième année du règne de Tibère en style juif[7], et il ne peut la tenir que du Joannès lui-même, elle n'était que dans l'Apocalypse, elle y est encore. II. — LE SONGE DE JOSEPH RÉALISE MALGRÉ SATAN (DÉCEMBRE 739, ÈRE DE BAR-JEHOUDDA). Nous avons donné les deux Généalogies de Bar-Jehoudda, donnons maintenant ce que l'Église nous a laissé de sa Nativité[8] : 1. Et un grand prodige parut dans le ciel : une femme revêtue du Soleil, ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. 2. Elle était enceinte, et elle criait, se sentant en travail, et elle était tourmentée des douleurs de l'enfantement. C'est Dans cet horoscope Jehoudda réclamait pour son fils aîné
le bénéfice du Songe de Joseph, — et c'est bien pour cela que les
évangélistes ont donné le nom de Joseph à ce modèle de modestie. Joseph avait
vu le Soleil, 3. Et je vis un autre prodige dans le ciel : Un grand Dragon roux, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses sept têtes, sept diadèmes. 4. Or sa queue entraînait le tiers des étoiles, et elle les jeta sur la terre[9] et le Dragon s'arrêta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son fils, aussitôt qu'elle serait délivrée. Commencé au ciel dans le signe de Les sept têtes sont les sept collines, et les dix cornes,
les villes de 5. Elle enfanta un fils mâle qui devait gouverner toutes les nations avec une verge de fer [et son fils fut enlevé vers Dieu et vers son trône]. Ce verset, qui succède au glorieux horoscope du fils de David d'après l'état du ciel au solstice d'hiver, a été profondément modifié en raison de la fâcheuse issue de ces pronostics. Bar-Jehoudda ne faisait point de doute qu'il ne dût régner sur toutes les nations de la terre pendant mille ans, c'était l'opinion de son père, de sa mère, de ses frères et de ses sœurs. Quant à son Assomption, qui d'ailleurs ne date guère que de Trajan, elle n'était nullement prévue, puisqu'au contraire il devait paître les païens avec sa verge de fer à compter du 15 nisan 789. On est donc certain que la phrase entre crochets est une ecclésiastique addition. 6. Et la femme s'enfuit dans le désert où elle avait un lieu préparé par Dieu pour l'y faire nourrir [l'enfant] pendant quarante-deux mois [d'Agneau, années]. Ici, que celui qui a des oreilles entende, comme disait en son vivant le Joannès ! Au lieu de quarante-deux mois d'Agneau ou années[10], on a mis mille deux cent soixante jours. De plus, au lieu de montrer que c'est l'enfant qui a sa retraite et sa nourriture préparée par Dieu dans le désert, V Apocalypse du Saint-Siège essaie de nous faire croire que c'est la mère[11]. Mais c'est l'enfant, et nul autre, qui demeure dans un désert jusqu'à l'heure marquée, et cet enfant, c*est si bien celui-ci que Luc lui emprunte presque textuellement ce verset dans sa Nativité du Joannès-jésus et dit : L'enfant croissait et se fortifiait en esprit ; et il demeurait dans les déserts, jusqu'au jour de sa manifestation devant Israël[12]. Ce jour, on le connaît par l'Apocalypse, c'est 782, dernier septénaire avant la pâque de 789. Luc précisera en disant : l'an quinzième de Tibère. D'où Luc tire-t-il sa date, sinon de l'Apocalypse elle-même ? Nous sommes donc certains qu'il n'y avait pas mille deux cent soixante jours dans le texte primitif, mais quarante-deux mois comme dans le chapitre XI[13]. Ce chiffre de 1.260 jours a été substitué à celui de 42 mois (30 * 42 = 1.260) pour empêcher qu'on ne traduisît mois par années. En effet il ressortait indubitablement de ce passage, rapproché de celui du chapitre XI, que le Joannès avait quarante-deux ans lors de son Apocalypse. Il était donc né, comme nous l'avons dit, au Jubilé de 739. 7. Alors il se fît un grand combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le Dragon, et le Dragon combattait, et ses anges aussi : 8. Mais ils ne prévalurent pas ; aussi leur place ne se trouva plus dans le ciel. 9. Et ce grand Dragon, l'ancien Serpent[14] qui s'appelle le Diable et Satan, et qui séduit tout l'univers, fut précipité sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. 10. Et j'entendis une voix forte dans le ciel, disant : C'est maintenant qu'est accompli le salut de notre Dieu, et sa puissance et son règne, et la puissance de son Christ, parce qu'il a été précipité, l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant Dieu jour et nuit. Maintenant que le voilà par terre, ramené à la condition mortelle d'un Hérode et d'un César, le christ davidique va pouvoir lui régler son compte. L'Archange Michel et ses anges le lui ont livré, il n'échappera pas. J'ai vu, dit le jésus dans l'Evangile, j'ai vu Satan tomber du ciel comme un éclair. Or qui, en son vivant, disait avoir vu cela ? Le Joannès d'après la présente Apocalypse. On est donc certain qu'à cet endroit de l'Evangile ce n'est pas le Verbe Jésus qui parle, mais simplement le Joannès-jésus. Ensuite de quoi, Jésus donne pouvoir aux disciples de marcher sur les scorpions. Quels scorpions ? Ceux que le Joannès décrira dans la suite, les scorpions d'Hérode Antipas, de Kaïaphas et de Pontius Pilatus. Là encore Jésus ne fait que répéter ce que disait le Joannès pour exciter les Juifs à la confiance en soi. 11. [Et eux l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage ; et ils ont méprisé leurs vies jusqu'à souffrir la mort[15].] 13. Or après que le Dragon eut vu qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle[16]. 14. Mais les deux ailes du grand Aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât dans le désert en son lieu, où elle est nourrie[17] [un temps et des temps et la moitié d'un temps], hors de la présence du Serpent[18]. 15. Alors le Serpent vomit de sa bouche, derrière la femme, de l'eau comme un fleuve, pour la faire entraîner parle fleuve. 16. Mais la terre aida la femme ; elle ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le Dragon avait vomi de sa bouche[19]. 17. Et le Dragon s'irrita contre la femme et il alla faire la guerre à ses autres enfants qui gardent les commandements de Dieu [et qui ont le témoignage de Jésus-Christ][20]. 18. Et il s'arrêta sur le sable de la mer[21]. L'oiseau qui emporte au désert la femme et l'enfant n'est
point un aigle ordinaire, c'est le Grand Aigle, précurseur de Cette Nativité, qui commence au ciel pour finir sur la
terre, vaut qu'on s'y arrête. C'est l'archétype de Pour dessiner l'horoscope de son fils, Jehoudda n'avait eu besoin de personne. Il est vrai qu'on envoyait chercher l'astrologue un peu comme on envoyait chercher la sage-femme ; l'astrologue consultait ses tables et sans sudation divinatoire, sans fatigue pour ses méninges, il apportait à la famille, qui le communiquait aux voisins, l'horoscope du nouveau-né. S'agissait-il d'une ville assiégée ou d'une nation en transes ? Même procédure, avec cette nuance qu'on sonnait de la trompe afin d'impressionner la nation ou la ville dans le sens et dans le but qu'on poursuivait. Quand l'astrologue était en même temps mathématicien, médecin, et qu'il s'y connaissait en métaux ou en pierres, il était à lui seul toute l'Académie des sciences juives. On citerait cent cas dans lesquels l'astrologie a décidé du sort de tout un pays, et fait sortir de ses chiffres la paix ou la guerre. Et même on faisait des thèmes de géniture pour un peuple, des horoscopes pour une ville plus facilement encore que pour un individu, car c'est des généralités de l'histoire que la plupart du temps on tirait les particularités de l'avenir. Le thème de géniture de Bar-Jehoudda escompte son
immortalité. (Les Juifs ne détestent pas
l'escompte et on leur attribue l'invention de la lettre de change.) En
mariant le thème de conception annuelle du Christ solaire dans le sein de Dès 739 ce thème eut la forme qu'il a dans l'Apocalypse, et il repose sur un calcul astrologique établi d'après les règles du genre. De l'Apocalypse il a passé dans l'Évangile où il s'est conservé intact pendant deux siècles, et sous Septime-Sévère il n'y a encore d'autre Joannès, d'autre jésus, d'autre christ, que Bar-Jehoudda, né sans père charnel apparent, sous Hérode, au Jubilé de 739. Toutefois, entre les mains de l'Eglise, III. — RENVERSEMENT DES SORTS CHALDÉENS ET CONVERSION DU ZIB EN SIGNE FAVORABLE. Il n'y avait point de Mages autour de son berceau, mais des Chaldéens, grands experts en astrologie, et c'est guidés par le signe, qu'ils venaient l'adorer comme un dieu. Le jésus ajoutait que les Chaldéens avaient averti le tétrarque Hérode[24] à la demande de qui on avait fait égorger tous les nouveau-nés, tant sa peur était grande d'être renversé un jour par l'Enfant du ciel. Mais le trait le plus remarquable de cette autobiographie,
c'était le voyage des Chaldéens à Jérusalem. Ce voyage qui n'a jamais eu
lieu, sinon dans l'esprit détraqué du Joannès, est une véritable abdication
de C'était le décret des Apocalypses perses que les Juifs disparussent à jamais en un même jour, sous le même signe, le Zib ou les Poissons, la veille du premier jour du douzième mois dit Adar, afin qu'ils ne vissent plus la pâque, la lumière de l'Agneau, sous lequel avait commencé et devait être renouvelé le monde[25]. Consultés par les Mages, les sorts en avaient décidé ainsi pour toutes les provinces soumises à l'empire de Darius jusqu'à l'Ethiopie[26]. Mais, dans les deux journées plus imaginaires qu'historiques des 14 et 15 adar, les Juifs avaient renversé les sorts et, prenant les devants, massacré leurs ennemis : d'où leur était venue cette fête des Phurim, par laquelle ils préludaient à la pâque annuelle[27]. Pas plus que la pâque elle-même, cette fête n'est une fête
commémorative, les Phurim ne tiennent pas plus à un massacre de Perses dans
Suse que la pâque au passage de IV. — UN SEUL ENFANT, LE JOANNÈS-JÉSUS, ET NON DEUX. Voilà cette Nativité autobiographique, cette Nativité du christ racontée par lui-même en la quarante-deuxième année de son âge. Il n'y a pas deux enfants mâles, l'un nommé Joannès, qui ne serait né que pour être le précurseur de l'autre nommé Jésus, mais un seul enfant qui est le précurseur du Christ céleste, lequel doit descendre le premier jour du Jubilé Millénaire ou Millenium du Zib, à savoir le 15 nisan 789. Il est proprement l'Antéchrist, Celui qui vient devant le Christ, car, à son époque, le mot n'avait pas le sens défavorable qu'il a pris dans la suite. Le Joannès disait du Christ : Celui qui vient après moi[30]. En 782, date de l'Apocalypse du Jourdain, à la veille du Grand Jour dont nous ne sommes séparés que par un septénaire, nous n'avons devant nous qu'un seul homme : le Joannès-jésus. Nous sommes en la quinzième année de Tibère, Dieu adresse la parole au Joannès, et Jésus n'est pas né ! Il ne naît pas davantage dans les deux Nativités qui nous sont parvenues sous le nom de Mathias et de Luc et qui sont celles de Bar-Jehoudda. Avant que l'Eglise ne lui fabriquât par un faux inexpiable l'extrait de naissance qu'elle a introduit dans Luc[31] au commencement du quatrième siècle, Jésus n'était pas encore né ; de son côté, le Joannès n'était pas encore mort décapité par Hérodiade ; voilà le fait, le fait absolu, irréfragable. Le précurseur de l'enfant-Joannès devant l'enfant-Jésus est une fourberie postérieure de beaucoup à l'apparition des premiers Evangiles qui semble dater d'Hadrien. V. — QUE BAR-JEHOUDDA AVAIT CINQUANTE ANS LORS DE SA CRUCIFIXION. Quand on lit l'Evangile sans savoir que la personne humaine de Jésus est autre que sa personne divine, en un mot quand on est dupe de la fable, on en emporte cette impression que le crucifié de Pilatus mourut très jeune : le plus qu'on puisse lui donner sur la croix, c'est trente-trois ans. Or il en avait cinquante. Là-dessus le Quatrième Evangile, la tradition d'Asie et Irénée, évêque millénariste de Lyon, sont unanimes. L'histoire confirme : le mariage d'Antipas avec Hérodiade étant de 787, la prédication du Grand jour ne pouvant être que de 788, et Pilatus n'étant plus en Judée à la pâque ; de 790, date de la mort de Tibère, Bar-Jehoudda n'a pu être crucifié qu'à la pâque de 789, car il n'a point paru à celle de 788. Le propos que le Quatrième Evangile prête aux Juifs de Jérusalem : Tu n'as pas encore cinquante ans, ne pouvant appartenir qu'à l'une des dernières fêtes de 787, Bar-Jehoudda avait atteint lors de son supplice les cinquante ans que tout le monde lui donnait avant l'irruption de l'Eglise dans la chronologie. A la fin du second siècle, Irénée, en termes qui ne laissent aucune place à l'équivoque, professait que la prédication du Rabbi avait duré jusqu'aux environs de sa cinquantième année[32]. Il professait cela conformément à Polycarpe, évêque de Smyrne, et Polycarpe le tenait de Jochanan le Presbytre, lequel le tenait de l'Evangile, c'est-à-dire ici des Paroles du Rabbi[33]. Telle est la tradition qu'on appelle à tort la tradition d'Asie, car elle est avant tout celle de Judée. Il n'y en a pas d'autre, et elle est fondée sur les écrits de Philippe, de Thomas et de Mathias, les deux premiers, frères du crucifié, le dernier, son neveu. Tous les anciens qui avaient vécu avec Jochanan en Asie confirment qu'il enseignait cela, poursuit Irénée[34]... Plusieurs même d'entre eux avaient vu non pas seulement Jochanan, mais d'autres apôtres aussi, et c'est là ce qu'ils ont entendu d'eux, et ils attestent que c'était là leur enseignement. Il ne faut point mépriser le faux quand il sert à connaître le vrai. A propos des Lettres, combien fausses ! d'Abgar, roi d'Edesse, à Jésus, et de Jésus à Abgar[35], Eusèbe donne 340 des Grecs comme date de la crucifixion, ce qui fait 789 de Rome. |
[1] On trouvera le texte et la critique de cet Envoi dans le chapitre intitulé : Les Paroles du Rabbi, qui ne fait pas partie du présent volume.
[2] Le psaume CXVIII est divisé en vingt-deux parties, composées chacune de huit versets et précédées des vingt-deux lettres suivantes : Aleph, Beth, Gimel, Daleth, He, Vau, Zain, Heth, Teth, Jod, Caph, Lamed, Mem, Nun, Samech, Ain, Phe, Sade, Coph, Res, Sin, Thav.
[3] Apocalypse (Envoi, I, 8).
[4] Ch. III, 22 de l'Envoi. Sur quoi commence ce qu'on a pu conserver de l'Apocalypse du Jourdain.
[5] Transposée par l'adaptateur grec et placée au ch. XII, lettre Lamed.
[6] La dernière période sabbatique (782-789) avant le Millenium.
[7]
Tibère a régné vingt-trois ans et est mort en
[8] Apocalypse, XII, 1-6.
[9]
Elles tombent sur l'Occident qui bientôt en recevra une seconde bordée. Nous
verrons quand nous en serons aux Révélations proprement dites de Bar-Jehoudda
que la destruction du monde païen s'opère par tiers, un tiers pour l'Occident,
un tiers pour l'Orient, un tiers pour le Milieu, abstraction faite de
[10] Nous dirions quarante-deux printemps.
[11] On lit en effet dans cette traduction que la femme s'enfuit au désert pour y être nourrie. Jusqu'alors on avait toujours dit, en parlant de l'enfant : pour l'y faire nourrir.
[12] Luc, II, 80.
[13] Apocalypse, XI, 2.
[14]
Celui de
[15] Addition au texte original, mais antérieure de beaucoup aux fourberies ecclésiastiques. Il s'agit ici des fils, petits-fils, gendres, neveux et petits-neveux de Jehoudda et de Salomé, depuis Jacob junior dit Andréas lapidé en 787, Éléazar lue pendant la révolte de Bar-Jehoudda, Bar-Jehoudda crucifié le 14 nisan 788, Jacob et Shehimon, crucifiés en 802 par Tibère Alexandre, Ménahem et Absalom suppliciés en 819, jusqu'à Eléazar II forcé dans Massada par les soldats de Vespasien.
Il n'était pas question en 782 de désarmer Satan parle martyre. Satan en avait pour trop peu de temps, comme il est dit au verset 12 !
[16] Ici c'est Hérode seul.
[17] Avec l'enfant ; elle n'est pas seule.
[18] Les temps ne sont plus évalués à quarante-deux ans. Quant au désert où a vécu Bar-Jehoudda, c'est celui d'Egypte.
[19] Le Nil lui-même.
[20] Interpolation ecclésiastique.
[21]
Le rivage de Phénicie, nommément Césarée de la mer, où, après la déposition
d'Archélaüs en 760,
[22] Apocalypse, XI, et, dans le présent volume, Apothéose de Jehoudda.
[23]
Cela est constaté dans
[24]
Il s'agit ici d'Hérode Antipas, que son père, dans son premier testament,
désignait pour lui succéder au trône de Judée. Par un retour de dispositions
fréquent chez les vieillards, Hérode ne lui laissa plus qu'une simple
tétrarchie,
[25] Le livre d'Esther n'est que l'affabulation anecdotique de cette Apocalypse.
[26] Esther, III, 7, 8, 13.
[27] Phur, en hébreu, le sort. (Esther, IX, 21-23.)
[28] Esther, XI, 5-12. Apocalypse, XXII.
[29] Deuxième de Paul à Timothée, III, 8.
[30] Mathieu, IV, 11. Marc, I, 7. Quatrième Evangile, I, 30.
[31]
Je parle ici de
[32] Contra hæreses.
[33] Philippe, pour les avoir le premier transmises, était dit l'Evangéliste (Actes des Apôtres, XXI, 8).
[34] Il s'agit de Jochanan dit Marcos dont on a fait l'évangéliste Marc.
[35] Honnêtement et savamment avoué par M. L.-J. Tixeront, prêtre de Saint-Sulpice (les Origines de l'Eglise d'Edesse et la légende d'Abgar, Paris, 1886, in-8°).