Le luxe du costume, dans ces temps reculés, portait en
majeure partie sur d’autres objets qu’au moyen âge et dans les temps
modernes. Vu le faible développement de l’industrie manufacturière dans
l’antiquité, il n’y avait que peu d’étoffes riches. Les lainages étaient
celles dont l’usage, pour l’habillement, remontait le plus haut ; cependant,
les femmes portaient aussi des tissus de lin, déjà sous la république, tandis
que les hommes commencèrent seulement dans les derniers temps de ce régime à
faire usage de la toile fine, qui plus tard servit principalement à leur
faire des mouchoirs. La tunique de lin était portée généralement, à Rome,
depuis le troisième siècle de notre ère[1], peut-être même
depuis plus longtemps[2]. La toile la plus
fine, celle qu’on appelait byssus, venait de l’Égypte, de Le luxe des couleurs éclatantes et précieuses, si conforme aux goûts des méridionaux, est celui qui frappe le plus dans le costume des deux sexes, du temps de l’empire romain[15]. Les couleurs les plus estimées étaient l’écarlate (coccus), que Pline[16] comprend dans son énumération des produits précieux de la nature, mais par-dessus tout, les différentes espèces de pourpre. La meilleure laine de pourpre, celle de Tyr double teint, coûtait plus de mille deniers (1.087 fr. 50) la livre ; une qualité moindre, la pourpre améthyste ou violette, seulement 375 fr.[17] Du premier de ces deux prix, il y a 100 sesterces (27 fr. 50) à déduire pour la laine. Voilà du moins ce que coûtait, suivant Pline[18], la plus belle laine du Pô, et il n’est guère probable que l’on en teignit jamais de qualité moindre en pourpre de Tyr. Cependant Martial[19] n’estime le prix d’un manteau de pourpre tyrienne du meilleur teint que 10.000 sesterces (2.718 fr. 75). Si ce prix doit s’entendre de la même qualité que la plus estimée du temps d’Auguste, il faudrait admettre qu’il y eût eu, dans le cours de celle-ci, une baisse telle que l’esprit se refuse à y croire. La pourpre dont parle Martial n’était donc probablement que de qualité moyenne. Il faut observer, d’ailleurs, que la laine si précieuse de pourpre véritable était, comme usage et durée, presque indestructible. Les vêtements dont elle fournissait le tissu, pouvaient ainsi se transmettre héréditairement de génération en, génération, comme les châles de l’Orient. En Perse., par exemple, un seul habillement confectionné de châles revient quelquefois à 200 ducats (2.350 fr.)[20]. Cependant les habits exclusivement faits de pourpre paraissent avoir été très rares dans les premiers temps de l’empire[21]. Ordinairement, la pourpre n’était employée que sous forme de bandes et de rubans à galonner, festonner, garnir, border ou franger. Jules César déjà restreignit l’usage des vêtements de pourpre seule à certaines personnes et à certains jours[22] ; Auguste ne le permit qu’aux sénateurs en charge[23] ; Tibère chercha à imprimer, par son exemple, une nouvelle force à cette défense, souvent transgressée[24]. Néron alla jusqu’à prohiber la vente de la pourpre tyrienne et de la pourpre améthyste[25] ; mais il faut, ainsi qu’il appert d’un passage cité plus haut de Martial, qu’elle ait été de nouveau permise sous Domitien, probablement même dès avant ce règne. Marc-Aurèle et Pertinax firent vendre à l’enchère publique les garde-robes impériales, indubitablement riches en vêtements de pourpre[26]. Le luxe de pourpre de l’antiquité romaine ne supporte pas
non plus la comparaison avec le luxe d’habits des temps modernes. Un Anglais
du temps de la reine Élisabeth rapporte, comme une chose très ordinaire, que
le produit de la vente de mille troncs de chêne et de cent têtes de bœufs
passât dans un costume, ou qu’un fou entiché de la mode se mît sur le corps
le prix de tout un domaine. Vers la fin du seizième siècle, on renchérit
encore beaucoup, dans l’habillement, sur le luxe des étoffes par celui des
garnitures en application de dentelles, broderies et galons d’or, perles et
joyaux, ce qui eut pour effet de rendre tellement exorbitant le prix de la
main d’œuvre et des façons, qu’il arrivait jusqu’à 2.250 fr. pour la
confection seule d’un habit d’homme. Le maréchal de Bassompierre en eut un
dont la broderie éleva le prix à 52,500 fr.[27] L’électeur
Jean-Philippe de Trèves (de
1756 à 1768) portait des manchettes de dentelles à 30, 40 et 60
carolins la paire, et l’on n’estimait pas à moins de Dans l’antiquité romaine, le luxe en étoffes et autres
produits naturels ou fabriqués de l’Orient, servant à la parure, dans la plus
large acception du mot, tels que soie, byssus, pierres précieuses, perles,
parfums, se trouvait déjà limité par ce fait qu’il était en majeure partie
exclusivement à l’usage des femmes ; mais, dans ce cercle même, il ne paraît
pas avoir été très répandu. Pline déclare[30], sur la foi des
registres de la douane probablement, qu’il n’y avait pas d’année où il s’importât,
dans l’empire romain, pour moins de 55 millions de sesterces (environ 15 millions de
francs) de marchandises de l’Inde, et que les produits réunis de cette
région, de l’Arabie et de Pendant les neuf années de la période susdite, 122
millions sterling ¼ (3
milliards 62 millions ½ de francs) ont ainsi passé d’Europe en Asie ;
la majeure partie de cette somme est allée dans l’Inde anglaise, une
vingtaine de millions seulement, en Chine. Humboldt n’évaluait la moyenne
annuelle de cette même exportation de métaux précieux, pour la période S’il est permis d’ajouter foi à la justesse de l’évaluation approximative qui conduisit Pline à établir comme on l’a vu le chiffre total des importations d’Asie de son temps, la consommation de l’empire romain en articles de luxe asiatiques doit, en considération de la grande étendue de l’empire, également paraître très faible, comparativement aux proportions du commerce moderne, lors même que l’on tient compte dia fait que les marchandises importées étaient généralement, en vue des droits qui les frappaient à la frontière, déclarées beaucoup au-dessous de leur valeur réelle. Dès la seconde moitié du dernier siècle, De plus, il y a lieu de considérer que les prix de certains articles de luxe fournis par l’Orient étaient énormes, du temps de l’empire romain ; et ceux de tous les autres articles du même genre, probablement aussi plus élevés qu’ils ne le sont aujourd’hui. La soie, dans la seconde moitié du troisième siècle encore,
se vendait son pesant d’or[33] ; le jus de
bétel revenait jusqu’à 400 deniers (435 francs), le jus de cannelle jusqu’à 1.500 deniers (1.631 fr. 25) la
livre romaine[34]
; telles perles se payaient même plusieurs millions de sesterces[35]. Avec des prix
pareils, toute l’importation annuelle des articles constituant le luxe
oriental eût, certes, commodément trouvé place dans une seule des boutiques
de Le luxe des perles et des pierreries prit naissance à Rome avec le triomphe de Pompée sur Mithridate[38]. Le diamant, quoique estimé par les Romains la plus précieuse de ces pierres[39], n’était guère, que nous sachions, employé à la parure ; il ne servait qu’à orner des bagues, et ce mode d’emploi même parait avoir été très rare. Le diamant que Trajan reçut de Nerva, quand celui-ci l’eut désigné pour successeur, et qu’il transmit de même à Adrien dans la suite, n’était pas, selon toute probabilité, monté sur une bague[40]. La bague en diamant que la reine de Judée, Bérénice, l’amante de Titus, avait eue en cadeau de son frère Agrippa et dont il fut tant parlé du temps de Juvénal, est presque la seille que nous connaissions de l’antiquité[41]. L’émeraude venait, parmi les pierres précieuses,
immédiatement après le diamant. Les, plus belles ; émeraudes, celles de Nous savons très peu du prix des pierres précieuses dans
l’antiquité romaine. La pierre dans laquelle était gravée une Amymone[45], que le joueur
de flûte Isménias paya quatre pièces d’or et que l’on supposait une émeraude,
ne peut avoir été qu’une chrysoprase[46]. Les émeraudes
gravées ne remontent guère au-delà du temps d’Adrien. Celles qui offrent les
portraits de ce prince et de Sabine passent pour les meilleures. Peut-être
Adrien avait-il une prédilection pour cette pierre et fut-ce là ce qui
détermina un redoublement d’activité dans l’exploitation des mines de Djébel
Zabourah en Égypte, celles qui en fournissaient le plus[47]. On indique
7.000 sesterces (environ
1.875 fr.) comme prix d’une bague de jaspe, dont une statue de femme,
dans le Pline donne des renseignements nombreux et précis sur l’imitation, en faux, des pierres précieuses, et fait mention d’écrits initiant à cet art, notamment à la manière de fabriquer des émeraudes en cristal coloré et des sardoines en cornaline, la plus lucrative de toutes les industries frauduleuses[50]. Parmi les ouvrages, extrêmement nombreux, en vitrifications, couleur antiques parvenus jusqu’à nous, il faut, tout particulièrement, distinguer les émeraudes en verre, qui surpassent de beaucoup, en beauté de la couleur, éclat et dureté, les vitrifications modernes, et que les marchands de pierres fines vendent, encore aujourd’hui, souvent pour des émeraudes véritables[51]. Il est certain du reste que, dans l’antiquité aussi, l’industrie consistant dans l’imitation en faux des pierres précieuses n’a pas été exercée uniquement dans un but de fraude, mais qu’elle s’est appliquée, de plus, à satisfaire au besoin de parures éclatantes et de toutes couleurs, répandu dans les classes moins aisées. Le luxe le plus grand, et pour cela même aussi le plus vivement blâmé, était celui des perles chez les femmes[52]. Elles se payaient plus cher que les pierres précieuses les plus recherchées[53]. L’emploi des perles à la parure ne devint très répandu qu’à dater de la prise d’Alexandrie, dont le commerce porta, depuis lors sans doute, principalement à Rome les produits de la pêche qui se faisait de cet article dans le golfe persique et l’océan Indien[54]. Il est possible que ce courant d’importation régulier en ait amené et fait accumuler, à Rome, des massés, comme on en voit maintenant encore en Russie, où le seul couvent de Troïtza offre, en chasubles, habits épiscopaux, parements d’autel et draps mortuaires, plus de perles, peut-être, que tous les autres pays de l’Europe réunis ; où, dans beaucoup de gouvernements, de simples paysannes en portent de deux cents à trois cents, souvent même jusqu’à mille et plus, au cols et dans les cheveux ; où, comme à Nijni Novgorod, les plus pauvres femmes de pêcheurs même ont deux ou trois rangs de perles véritables autour du cou[55]. A Rome, Néron put faire décorer ses petits appartements
pour les rendez-vous d’amour (cubilia amatoria),
dans Nous manquons presque absolument de données qui puissent
nous fixer sur la question de savoir jusqu’à quel point le luxe de l’habillement
et de la parure s’était communiqué, dans l’antiquité, aux classes
inférieures, ainsi que nous faire connaître l’extension qu’y avait prise
l’habitude de bien des gens de porter sur eux une partie de leur fortune,
habitude encore existante dans beaucoup de pays, mais particulièrement dans
les contrées du Les Romains faisaient aussi beaucoup de luxe en parfums précieux, de provenance orientale surtout ; mais, hors de Rome, ce luxe ne se retrouvait probablement, comme on l’a déjà dit, que dans les autres villes les plus grandes de l’empire. D’après Pline, les Romaines usaient même si largement des parfums que l’approche d’une dame frappait tous les passants, quelque préoccupés qu’ils fussent d’ailleurs, par les odeurs qui s’exhalaient de ses cheveux et de ses vêtements. Il trouve ce luxe d’autant plus insensé que non seulement le plaisir chèrement acheté, qu’il procure, est fugitif, mais qu’en outre la personne qui l’a payé en profite bien moins qu’autrui[74]. On a déjà fait mention de l’énormité des prix de certains parfums. Martial réfléchit s’il fera mieux de faire cadeau à sa Phyllis de dix jaunets de la monnaie impériale (environ 262 fr. 50), ou d’une livre d’un parfum sortant des magasins de l’un des deux marchands de pommades et d’essences les plus renommés du temps, Cosmus et Nicéros[75]. Il se peut que mainte dame eût alors, dans ces magasins, des comptes ouverts aussi élevés que celui de Marion Delorme, qui se trouva devoir, un jour, à un seul parfumeur quelque chose comme 187.500 francs, pour les fournitures de l’année. Les renseignements que l’on a, sur le luxe de l’habillement et de la parure chez les Romains, ne permettent, maigres et défectueux comme ils sont, de porter sur ce chapitre qu’un jugement très imparfait. Mais rien n’y autorise à penser que les anciens aient, en général, surpassé les modernes dans ce luxe ; tout, au contraire, tend à faire croire plutôt que le luxe de l’empire romain n’a, dans cette branche non plus, égalé d’aucune façon celui de mainte époque des temps modernes. |
[1] Marquardt, Manuel, V, 2, 95 à 97.
[2] Juvénal, III, 150 :
.
. . . . . . . . . vel si consuto volnere crassum
Atque
recens linum ostendit non una cicatrix.
Il semble bien qu’il ne peut être ici question que d’une tunique reprisée.
[3] Marquardt, Manuel, 98, 108 à 111, 144, 157, etc.
Voir à ce sujet le tome I, p. 374, de cette traduction,
ainsi que, pour d’autres exemples, Marquardt, Manuel, 144, etc. ; puis dans l’Histoire Auguste,
[5] Falke, Costumes et modes de l’Allemagne (1858), I, 262 (en allem.), et pour l’usage des étoffes d’or et d’argent au commencement du seizième siècle, II, 76, etc.
[6] Marquardt, Manuel, 189, etc.
[7] Voir, sur l’ampleur des pantalons, Falke, II, 47, et, sur celle des perruques, le même, II, 233, etc.
Même en Allemagne, on portait des perruques longues coûtant plus de 1.000 thalers (3.750 francs) et la perruque ordinaire d’un homme de qualité revenait à 50 thalers (137 fr. 50 c.).
[8] Voir ce que dit Falke de l’extrême variabilité des caprices de la mode vers le milieu du quatorzième siècle (I, 192, etc.) et de ses inconstances au seizième, même en Allemagne (II, 115).
[9] Polack,
[10] Satires, I, 28, etc.
[11] Falke, II, 149.
[12] Vehse, XXXIII, 331.
[13] Falke, II, 312, etc.
[14] Lettres d’un trépassé (1826-28), IV, 39.
[15] Stace (Silves, II, 1, 128-131) dit, en vantant les beaux habits qu’Atédius Mélior faisait porter à son favori Glaucias :
Semper
ad annos
Texta
legens, modo puniceo velabat amictu
Nunc
herbas imitante sinu, nunc duite rubente
Murice,
nunc vivis digitos incendere gemmis
Gaudebat.
[16] Hist. nat., XXXVII, 204.
[17] Cornelius Nepos, cité par Pline, Hist. nat., IX, 137.
[18] Hist. nat., VIII, 190.
[19] VIII, 10 ; IV, 61, 4.
[20] Polack,
[21] W. A. Schmidt, Explorations sur le domaine de l’antiquité, p. 157, etc. (en allem.).
[22] Suétone, César, ch. XLIII.
[23] Dion Cassius, XLIX, 16.
[24] Ibidem, LVII, 13.
[25] Suétone, Néron, ch. XXXII.
[26] Schmidt, ibidem, p. 175. — Marcus Antoninus, 17. — Pertinax, ch. VII.
[27] Falke, II, 109, 149 et 152.
[28] Vehse, XLVI, 59.
[29] Beckmann, Traité des marchandises, II, 263 (en allemand).
[30] Hist. nat., VI, 101 ; XII, 84.
[31] D’après la liste d’Élius Marcien dans le Digeste, XXXIX, 4, 16, § 7.
[32] Tacite, Annales, III, 53.
[33] Histoire Auguste, Vie d’Aurélien, ch. XLV.
[34] Pline, Hist. nat., XII, 129 ; ibid., 93 : Pretia (joris cinnami) quondam fuere in libras denarium millia, auctum id parte dimidia est, incensis, ut feront, silvis ira barbarorum.
[35] Suétone, César, ch, L.
[36] Galien, éd. K, X, 492 ; VI, 440 (De sanitate tuenda, VI, 13) ; XII, 429 et 604.
[37] Marquardt, Manuel, V, 2, 109, etc.
[38] Pline, Hist. nat., XXXVII, 12.
[39] Ibidem, 95. — Voyez pourtant aussi King, Pierres et métaux précieux, p. 47, etc. (en anglais).
[40] Histoire Auguste, Vie d’Adrien, ch. III.
[41] Juvénal, VI, 156, etc. — Pour deux autres, à une statue d’argent d’Isis, voyez Hubner, Hermès, I, 347, et C. I. L., II, 3386 : In digito minimo anuli duo gemmis adamant.
[42] King, p. 282 à 284.
[43] Hist. nat., XXXVII, 85.
[44] King, p. 48, etc., 304, etc.
[45] Nom de celle des Danaïdes qui seule ne partagea pas la punition de ses sœurs.
[46] Pierre d’un vert clair à reflet jaunâtre.
[47] King, p. 297, etc.
[48] Hubner, Hermès, I, 357.
[49] Pline, Hist. nat., XXXVII, 81, etc., en admettant une légère altération du texte. Celui-ci, tel qu’il est, porte vingt mille (XX), chiffre beaucoup trop bas pour être vraisemblable, au lieu de lXXl, que nous adoptons ici.
[50] Pline, Hist. nat., XXVII, 83 : imitation d’opales, 98 : d’escarboucles, 117 : de jaspe, 128 : de leucochrysus, sortie de quartz hyalin. Voir aussi ibidem, 197. — Sénèque, Lettres, 90, 33. — Marquardt, Manuel, V, 2,339, n. 3078. — Beckmann, Histoire des inventions, I, 373, etc. — Sardonyches veri, dans Martial, IX, 59, et X, 87.
[51] King, p. 291.
[52] Pline, Hist. nat., XIII, 91 : Mensarum insania quas feminæ viris contra margaritas regerunt. — Pline le Jeune, dans ses Lettres (V, 16) ; mentionne des vêtements brodés de perles (vestes margaritas gemmas) comme le cadeau qu’il est de rigueur, pour le père de la fiancée, de mettre dans la corbeille de mariage.
[53] King, p. 266.
[54] Pline l’Ancien, IX, 123 : Romæ in promiscuum ac frequeutem usum venisse Alexandria in dicionem redacta, primum auteur cœpisse circa Sullana tempora minutas et viles Fenestella, tradit, manifesto errore, cum Ælius Stilo Jugurthino bello nomen unionum imponi cura maxime grandibus margaritis prodat. — Pline, ici, ne réfute évidemment comme erronée que la seconde partie de l’allégation de Fenestella.
[55] Haxthausen, I, 87 et 309.
[56] Pline, Hist. nat., XXXVII, 17.
[57] Ibidem, IX, 114.
[58] Ibidem, XXXVII, 17. — Margaritarum saccali (XXXVII, 14).
[59] Sénèque, Remed. fort., 16, 7 ; de Benef., VII, 9, 4.
[60] Suétone, César, ch. L.
[61] Pline, Hist. nat., IX, 117 : Margaritisque opertam, alterno texto fulgentibus toto capite, crinibus, auribus, collo, digitisque.
[62] King, p. 299, etc.
[63] Macaulay, Sir John Malcolms life of lord Clive : He invested great sums in juvels, then a very common mode of remittance from India.
[64] Vehse, XIX, 220.
[65] King, p. 116.
[66] Vehse, XXXII, 38.
[67] Polack,
[68] Falke, I, 262 à 269, et King, p. 63 à 66.
[69] Le même, I, 153.
[70] King, p. 276, etc.
[71] Pline, Hist. nat., XXXVII, 44.
[72] King, p. 268.
[73] Haxthausen, I, 229 et230.
[74] Pline, Hist. nat., XIII, 20.
[75] Martial, XII, 95. — Voir aussi XI, 27, 9 : At mea me libram foliati poscat amica.