Pour se faire une juste idée de l’importance des motifs
qui occasionnaient et déterminaient le plus souvent les voyages, dans cette
période, il ne faut jamais perdre de vue que déjà l’immensité des territoires
soumis à la domination romaine, sous laquelle rien n’entravait, pour les
regnicoles, le libre choix du domicile, devait, nécessairement, entraîner un
va et vient ou mouvement perpétuel, de migration et de pérégrination, d’une
partie assez considérable des habitants. Avec la durée de cet empire, qui
embrassait le monde, devaient naturellement aussi se multiplier les relations
entre ses différentes provinces et, par conséquent, aussi pour ses sujets les
motifs de changements de séjour et d’absences plus ou moins prolongées. Le
service militaire, déjà, faisait continuellement passer des milliers d’hommes,
des pays où ils étaient nés dans une multitude de garnisons lointaines. Les
fonctionnaires supérieurs, dans l’ordre civil et politique aussi, ne devaient
que rarement arriver au terme de leur carrière sans avoir roulé dans les
provinces les plus diverses. Des hommes haut
placés, dit Épictète[1], des sénateurs, ne peuvent pas s’enraciner dans le sol comme
des plantes, ni s’occuper beaucoup de leurs affaires de ménage, mais sont
obligés de voyager beaucoup pour commander ou pour obéir, chargés de missions
officielles concernant le service militaire ou l’administration de la justice.
Or ces voyages, qui menaient souvent en droiture des marécages de Nombre de professions et d’occupations, aussi, obligeaient
les gens à passer une grande partie de leur temps en voyage. La vie la plus
errante était celle du négociant, qui ne cessait d’aller du levant au
couchant, des zones les plus froides aux climats les plus chauds[9], rapportant de ses
voyages les premières notions des contrées les plus lointaines et les plus
inhospitalières. Il bravait non seulement les dangers de Il n’est guère admissible que les trafiquants de Rome aient pu longtemps abandonner entièrement aux Égyptiens et aux Grecs un commerce qui donnait d’aussi immenses profits. Ils ne tardèrent donc pas à faire, eux aussi, bravement les voyages de l’Inde, alors regardée comme le bout du monde[21]. Certains produits italiens devinrent ainsi des articles courants du troc dans les ports du littoral indien[22], comme par, exemple le vin d’Italie à Barygaza, où l’on faisait également, avec grand profit, le change des deniers d’or et d’argent contre la monnaie du pays[23]. Le fait est qu’on trouve encore aujourd’hui des monnaies romaines dans l’Inde[24]. Ainsi le commerce poussait les Romains et les Grecs vers
l’orient, le nord et le midi, bien au-delà des frontières du grand empire qui
prétendait embrasser le monde. De grandes caravanes se rendaient en Éthiopie
et dans le pays des Troglodytes[25]. D’Alexandrie,
un navire mettait souvent dix jours pour arriver en Éthiopie[26]. D’autres
navires marchands passaient de l’Arabie Heureuse sur la côte orientale
d’Afrique ; au sud du cap des Senteurs (Guardafui)[27]. A des
négociants, revenus du golfe Persique, étaient dus les premiers
renseignements sûrs que l’on eût sur la distance de la ville de Kharax[28], située près de
l’embouchure du Tigre, aux bords du golfe même[29]. Parmi les
étrangers établis à Pétra, en Arabie, où les attirait le commerce, il y avait
aussi beaucoup de Romains, déjà du temps de Strabon[30]. Dans les villes
situées près des bouches du Danube, des Grecs trafiquaient de mauvais vin et
de mauvais habits[31]. Dans Le nombre de ceux que l’amour des découvertes et le désir d’étendre leurs connaissances amenaient en pays étranger, avait été grand de tout temps, dans l’antiquité. Le besoin que l’on éprouvait de s’instruire en observant de ses propres yeux, était beaucoup plus répandu que dans les temps modernes, non seulement parce que la science antique était, de sa nature, beaucoup plus contemplative que la moderne ; mais aussi parce que l’instruction que l’on pouvait acquérir, en ce temps-là, par l’étude des livres, était bien plus incohérente et plus maigre, moins sûre et bien plus difficile à gagner. Non seulement les hommes de la science ayant véritablement besoin d’observer de leurs propres yeux, comme les géographes, les explorateurs du domaine de l’art et des antiquités, les naturalistes et les médecins, à propos desquels il suffit de rappeler les noms de Diodore, de Strabon, de Pausanias, de Dioscoride, de Galien, faisaient de grands voyages ; même à défaut d’un but immédiat comme celui que chacun d’eux poursuivait, le désir d’acquérir une instruction et un savoir plus étendus dans tous les sens, poussait évidemment, mainte et mainte fois, des hommes passionnés pour la science à entreprendre de longues et dangereuses pérégrinations[39]. Les médecins voyageaient naturellement aussi pour s’enrichir par l’exercice de leur art, et plus d’un parmi eux pouvait dire de lui : Ortus
ab Iguvio medicus, fora multa secutus, Arte feror nota, nobiliore fide[40]. Un ami de Plutarque, Cléombrote de Sparte, homme riche et libre de l’emploi de son temps, voyagea, non pas pour affaires de commerce, mais pour satisfaire sa curiosité de voir et d’apprendre, ainsi que pour former son esprit, jusque chez les Troglodytes, visita l’oracle de Jupiter Ammon et s’avança fort avant sur la mer Rouge. Les impudents mensonges que cet homme, considéré comme un saint, dont l’esprit n’était censé tendre qu’aux choses sublimes, débita, dans ses contes sur un soi-disant prophète, qui parlait l’idiome dorien, habitait près de la mer Rouge et ne consentait qu’une fois par an à faire entendre sa parole aux hommes,’peut faire juger de la confiance que méritaient les relations de voyages concernant des pays rarement visités[41]. Il est hors de doute aussi qu’on faisait, parfois, des voyages dans le seul but de se ménager des communications personnelles. L’interprète des songes, Artémidore de Daldie, considérant comme un devoir sacré le perfectionnement de la science qui lui tenait si religieusement à cœur, avait voyagé en Italie, en Grèce, dans l’Asie Mineure et dans les îles, pour multiplier le plus possible ses liaisons avec des confrères, et enrichir ses connaissances du résultat de leurs expériences personnelles[42]. C’est la jeunesse qui avait le plus d’intérêt à voyager,
pour étendre son horizon au-delà des bornes du pays natal, selon l’expression
de Philostrate[43].
Il était très commun de voir des jeunes gens quitter, pour quelque temps, la
maison paternelle, afin d’acquérir ailleurs une instruction plus haute[44]. Dans les
provinces, chaque district, chaque partie de l’empire, jouissant d’une
culture plus avancée, avait son foyer d’études, visité parla jeunesse des
environs, de tout le ressort, ou même venue de plus loin[45]. Tels étaient
Milan, dans D’autre part, savants et professeurs, dans toutes les
branches, menaient aussi une vie toute nomade, c’est le mot. Les rhéteurs et
les sophistes surtout voyageaient constamment d’une ville à l’autre, pour
donner des leçons et se faire entendre en public, car c’était là, pour eux,
le moyen le plus sûr de gagner des applaudissements et de la gloire, ainsi
que de faire fortune. Lucien avait été destiné à la sculpture ; il préféra
l’éloquence et, dans son Songe, il fait comparaître l’une et l’autre briguant
sa préférence. La plupart des artistes et des artisans, exerçant des métiers qui touchent à l’art, étaient aussi constamment en route. D’innombrables débris d’objets d’art, dans toutes les provinces, permettent de juger combien le besoin d’ennoblir l’existence par des ornements artistiques était répandu, dans tout le monde romain. Pour satisfaire cet immense besoin des jouissances de l’art, il fallait, comment dirons-nous, des colonies entières, des troupes, des essaims, des nuées d’artistes et d’artisans, toujours prêts à se rendre sur les lieux où on les appelait. Il existe encore une inscription d’un de ces artistes
voyageurs, d’un sculpteur, Zénon d’Aphrodisias. Elle dit qu’il avait, plein
de confiance. dans son art, parcouru nombre de villes[61]. On a retrouvé
des socles de statues avec son nom, à Rome et à Syracuse[62]. La vie de tous
les artistes de la scène, virtuoses en musique et athlètes, devait être bien
plus nomade encore. Ils voyageaient seuls ou en troupes, surtout en Grèce et
dans l’Asie Mineure, où même de petites localités avaient leurs spectacles et
concours périodiques, et cette mode ne tarda pas à être également imitée, de
plus en plus, dans les provinces occidentales de l’empire. Les artistes en
renom de l’espèce faisaient, indubitablement, des tournées régulières au
moins en Grèce, dans l’Asie Mineure et en Italie, comme le prouvent nombre de
monuments, érigés en leur honneur, et souvent ils furent gratifiés du droit
de cité honoraire, par les villes où ils avaient su exciter l’admiration
enthousiaste du public. Un certain Aurelius Charin, chanteur célèbre, qui
avait gagné des couronnes à tous les, concours sacrés, depuis celui du
Capitole jusqu’à ceux d’Antioche en Syrie[63], fut en même
temps citoyen de Philadelphie, de Nicomédie et d’Athènes. Un athlète,
Marc-Aurèle Asclépiade, citoyen d’Alexandrie, d’Hermopolis, de Pouzzoles, de
Naples et de l’Élide, sénateur d’Athènes, ainsi que citoyen et sénateur de
beaucoup d’autres villes, se vante de s’être produit dans trois pays, l’Italie,
Les fêtes et les spectacles, alors si fréquents dans les provinces, attiraient toujours, de près et de loin, une multitude de spectateurs et d’intéressés. Encore au temps d’Aulu-Gelle, les jeux pythiques réunissaient presque toute la Grèce[68]. On permettait même aux proscrits devenir, de leur exil dans les îles de l’Archipel, prendre part à ces fêtes, ainsi qu’aux cérémonies religieuses[69]. Parmi celles-ci, c’étaient les mystères d’Éleusis qui avaient conservé le plus d’attrait, même pour les Romains[70], et il ne manquait certainement pas de ces croyants qui, ne cessant pas de voyager, comme Apulée[71], d’un sanctuaire à l’autre, se faisaient initier à tous les cultes secrets, afin de ne laisser échapper le bénéfice d’aucune grâce divine. Enfin, beaucoup de personnes voyageaient aussi pour rétablir leur santé. C’est surtout au commencement des maladies de poitrine, et lors du crachement de sang, que les médecins recommandaient les voyages de mer et, le changement de climat. D’Italie, on envoyait ordinairement les malades en Égypte[72], à moins qu’on ne leur conseillât, de préférence, un séjour dans des forêts de bois résineux, ou une cure de lait dans la montagne[73]. Parmi les endroits renommés pour l’efficacité des drogues qu’ils produisaient, ou qu’on y. préparait, le plus fameux était Anticyre sur le golfe de Crisa, où venaient plus de malades que dans la ville du même nom située au pied du mont Œta, car, bien que celle-ci produisît le meilleur ellébore, on le préparait mieux dans l’autre[74]. La grande affluence de visiteurs aux temples des dieux guérissant les malades, Esculape, Isis et Sérapis, sanctuaires auxquels étaient joints souvent des établissements thérapeutiques, ou des oracles, pour l’interprétation des songes, est un fait généralement connu, ainsi que le nom d’Épidaure, célèbre par son temple d’Esculape. L’usage des bains n’était, guère, dans l’antiquité, moins fréquent que de nos jours, et une grande partie des sources que visitent encore aujourd’hui les malades étaient connues dès cette époque. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, les eaux de Bade en Suisse étaient déjà très fréquentées dans la seconde moitié du premier siècle de notre ère[75]. Nous parlerons plus loin des villes d’eaux, comme Baïes, Édepsus et Canope, qui étaient en même temps, ou principalement, des lieux de plaisir. En général, il paraît qu’on voyageait aussi beaucoup pour se distraire et se récréer[76]. |
[1] Dissert., III, 24, 36 ; voir aussi IV, 1, 91.
[2] Hérodien, éd. Lehr, p. 434.
[3] Mommsen,
[4] Letronne, Revue archéol., III, p. 512-514. (Inscription trouvée à Bourbon-Lancy et concernant un peintre du premier siècle, à en juger par la forme des lettres.)
[5] Pline, Hist. nat., XXXIV, 45.
[6] Josèphe, Ant. Jud., XVII, 8, 3.
[7] Strabon dans Josèphe, XIX, 7, 2.
[8] Consol. ad Helviam, c. VI.
[9] Vagus mercator, dit Horace, dans l’Art poétique, 117. — Voir aussi Satires, I, 4, 29 ; 1, 6 ; Épîtres, I, 16, 71 ; Odes, I, 1, 15.
[10] Le même, Odes, III, 1, 3 : Thyna merce beati.
[11] Malgré les doutes élevés contre l’authenticité de ces vers d’Horace (Odes, I, 31, 3) :
.
. . . . . . . . . . . . . .ter et quater
Anno
revisens æquor Atlanticum.
[12] Strabon, III, p. 144.
[13] C. I. G., III, 3920.
[14] [Un de nos savants orientalistes, M. Reinaud, professeur
d’arabe et membre des plus honorés de l’Académie des inscriptions et
belles-lettres, a publié, dans les dernières années, trois mémoires du plus
haut intérêt sur la question des rapports de t’empire romain avec les pays de
l’extrême Orient, à cette époque. Ces mémoires, déjà mentionnés dans la préface
du présent volume, se fondent sur le rapprochement et l’étude comparative des
témoignages latins, grecs, arabes, persans, indiens et chinois. Ils portent :
1° sur le commencement et la fin du royaume de
[15] Varges (De statu Ægypti, p. 78-81) a décrit tout au long ce voyage. Il croit pouvoir admettre qu’à cette époque des navires pouvaient aussi passer directement du Nil dans le golfe arabique, par le canal de Ptolémée.
[16] Pline, Hist. nat., VI, 106.
[17] Strabon, II, 4, 11, p. 118.
[18] Varges, l. c., p. 81.
[19] Voir, dans Pline, H. N., VI, 101, ces phrases : Nunc primum certa notitia patescente.... et navigatio quæ his annis comperta servatur hodie, termes d’allusion desquels on a cru pouvoir conclure que le célèbre naturaliste avait eu connaissance de cette relation. [Ceci toutefois, s’applique à l’hypothèse que la relation dont il s’agit, le fameux Périple de la mer Érythrée, datât réellement du temps de Claude ou de Néron, comme l’admet M. Friedlænder. Or M. Reinaud, se fondant sur des raisons qui paraissent très justes, la croit du règne de l’empereur Philippe et de son fils, associé à l’empire en 246 et 247, c’est-à-dire d’une date correspondante au milieu du IIIe siècle de notre ère].
[20] Hudson, Geogr. min., Periplus maris Erythræi, p. 16, 17 et 30.
[21] Horace, Épîtres, I, 1, 45.
Impiger
extremos curris mercator ad Indos.
Les renseignements donnés par Strabon sur l’essor qu’avait pris le commerce de l’Égypte avec l’Inde sont de l’an de Rome 730, époque de son séjour en Égypte.
[22] Pausanias, III, 12, 3.
[23] Périple, p. 28. — [On mentionne en outre le corail, l’étain, le plomb et le bronze comme des articles recherchés dans tout l’Orient, à cette époque].
[24] Mommsen, Histoire de la numismatique romaine, p. 725. — Ptolémée, Géogr., I, 17. — [La plus curieuse de ces découvertes de médailles romaines et grecques, du temps de Kanichka même, a été faite en 1830 dans les fondations d’une vieille tour bouddhique, sur la rive gauche de l’Indus].
[25] Par Coptos. — Voir Xénophon d’Éphèse, Éphésiaques, IV, 1.
[26] Diodore, III, 34.
[27] Ptolémée, Géogr., I, 17.
[28] [Spasiné-Kharax, capitale du royaume de
[29] Pline, H. N., VI, 140.
[30] XVI, 4, 15, p.
779. — Voir aussi Hittorf, Pompéi et Pétra, dans
[31] Dion Chrysostome, Or.
XXXVI, p.
[32] Diodore, V, 26.
[33] Pline, H. N., XXXVII, 45 : Sexcentis M. pass. fere a Carnunto Pannoniæ abesse littus id Germaniæ, ex quo invehitur, percognitum nuper, vivitque eques Romanus ad id comparandum missus a Juliano curante munus gladiatorum Neronis principes, qui et commercia et littora peragravit.
[34] Mommsen, Hist. de la numismatique romaine, p. 815-818.
[35] Les prétendus
ambassadeurs de Taprobane (Ceylan), sons Claude, firent sur les Sères les mêmes
rapports que les négociants romains (Pline, H. N., VI, 88 : Cetera eadem quæ nostri negotiatores). Mariuus de
Tyr emprunta son indication de la distance de la tour de pierre à la ville de
Séra aux rapports d’un négociant macédonien, Maes dit Titien, qui n’y avait pas
été lui-même, mais avait organisé une opération commerciale dans
[Cette tour de pierre paraît
désigner la ville de Taschkend, dont le nom présente la même signification en
turc.
M. Reinaud ne croit devoir
faire aucune distinction entre les Sères et les Sines ou Thines de Ptolémée,
noms qui tous ne s’appliquent au fond qu’à un seul et même peuple, les Chinois.
L’origine des relations commerciales du monde romain avec
[36] Letronne, Mém. des inscr. et belles-lettres, nouvelle série, t. X, p. 227. — Klaproth, Tableau hist. de l’Asie, p. 69.
[37] Inscription, trouvée à Salone, concernant un marchand syrien, mort à Syrmium (Henzen, 7257) ; autre, au sujet d’un negotiator Gallicanus et Asiaticus, à Mévanie (Orelli, 4246).
[38] Tacite, Annales, II, 62.
[39] Voyez par exemple sur les voyages d’Apion, Lehr, Qu. ep., p. 5, etc., et, sur ceux d’Apulée, Bosscha, Vita Apuleji.
[40] Anthol. lat.,
éd. Meyer,
[41] Plutarque, De def. orat., c. II, p. 410.
[42] Artémidore, Onirocr., I, prœem., p. 3.
[43] Apollonius de Tyane, I, XVIII, éd. K.
[44] Épictète, Dissert., III, 21, 8 et 23, 32.
[45] Kriegk, De peregrinationibus Romanorum academicis, 1704.
[46] Pline le Jeune, Lettres, IV,. 13.
[47] Tacite, Annales, III, 43.
[48] Apulée, Florides, IV, 20.
[49] Suétone, Auguste, chap. VIII, 89, 94, etc.
[50] Tacite, Annales, IV, 49 ; Vie d’Agricola, chap. IV.
[51] Strabon, IV, 1, 5, p. 181.
[52] Ibid., 4, 13, p. 673.
[53] Pro Archia, 3, 4. — Voir aussi O. Muller, Antiq. Antioch., I, 68 ; II, 106, etc.
[54] Aristide, Orat., XV, p. 232, 16 J.
[55] Sur Alexandrie et Athènes, voyez Strabon, l. c., Philostrate, Apollonius de Tyane, VIII, 359, p. 167 K, et Lucien, Alexand., 44 ; pour Rome, ce que nous avons dit au livre Ier de cet ouvrage.
[56] Lucien, Le Songe, 1, 7.
[57] Le même, Bis accus., 27.
[58] Dion Chrysostome, Orat. XXIII, p.
[59] Voir Letronne, Recueil des inscript., p. 132.
[60] Florides, III, 16.
[61] C. I. G., 6233.
[62] C. I. G., 5374, 6151.
[63] Ibid., 3425.
[64] Ibid., 5913.
[65] Antipater de Thessalonique, Epigr., 68, dans l’Anthol. gr., éd. Jacobs, V, II, p. 113. — Voir, dans le même recueil (IV, p. 284, Adesp. 752) une autre épigramme concernant Marcus Sempronius Nicocrate, musicien et poète, dont l’épitaphe nous a également été conservée dans le C. I. G., 6287 ; Fabretti, p. 704, 248, et les Ann. de l’Inst., 1861, p. 125.
[66] Code Théodosien, XV, 11, 2.
[67] Strabon, XII, 8, 17, p. 578.
[68] Aulu-Gelle, N. A., XII, 5 : Cum Delphos ad Pythia conventumque totius
ferme Græciæ visendum Taurus philosophus iret (Le philosophe Taurus se rendait à Delphes pour
y voir les jeux Pythiens et presque toute
[69] Plutarque, De exil., c. II, p. 604.
[70] Lobeck, Aglaoph., p. 37, etc.
[71] Apol., p. 494.
[72] Celse, III, 22. — Pline le Jeune, Lettres, V, 19, 6. — Pline l’Ancien, H. N., XXXI, 63.
[73] Pline l’Ancien, H. N., XXXIV, 28.
[74] Pline, H. N., XXV, 52. — Strabon, VIII,
[75] Tacite, Histoires, I, 67.
[76] Sénèque, à Polybe, 6, 4 ; Lettres, 28. — Properce, III, 21. — Ovide, Remed. am., 211, etc.